mardi 13 septembre 2011

Va faire le ménage, la femme !

Que mes copines de blog et autres camarades féministes me pardonnent mon élan machiste du matin, mais ce n'est pas ma faute. C'est, encore une nouvelle, la faute à Ségolène Royal, qui parlait dimanche de donner un "coup de balai"...

Et donc Ségolène Royal, jamais avare de mise en scène douteuse, a assené cette phrase :
«Il y aura du ménage à faire. Et ce n'est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage.»
Je me souviens fut il un temps où l'ancienne candidate à la présidentielle excellait dans la victimisation à outrance, jusqu'au ridicule d'un féminisme à deux balles. "Vous dites ça parce que je suis une femme" était la réponse couperet, qui interdisait toute critique, toute discussion.
Aujourd'hui, elle joue l'auto-dérision. Ou elle dit, une nouvelle fois, n'importe quoi. Chacun aura son avis. Pour ma part, j'ai le mien (et ne m'étonnerait pas qu'une nouvelle fois, elle dise n'importe quoi...)

Par contre, qu'on ne me traite pas de machiste si j'amène ce soir un aspirateur neuf à Falconette : c'est Ségolène Royal qui a trouvé que madame était meilleure que moi pour faire le ménage... (j'irai boire une bière pendant ce temps...)


(en bonus track : un peu de 'Vas laver mon slip la femme'... Omar et Fred sont drôles)

lundi 12 septembre 2011

Savoir se taire...

Par moment, l’envie d’aller sur son blog, son Facebook, son Twitter, pour écrire ce qui nous arrive dans l’instant est tenace. Par moment, l’envie de répondre à ce que l’on peut lire, ou entendre, nous tenaille le corps et le cœur.
Mais quelque chose nous intime l’ordre, le conseil plutôt, de se taire. Un « chuuut » amical, presque maternel, qui vient se poser sur nos lèvres…

J’aurais envie d’écrire sur cet accident qui s’est passé aujourd’hui à quelques dizaines de mètres de mon bureau. J’étais rentré à la maison pour manger avec Falconette et bébé quand s’est passé le drame. Et j’ai donc vécu, un peu à la radio, un peu via les coups de fils affolés de mes proches sur la route, ce qui se passait.

Il y aurait beaucoup à dire. En ce qui me concerne, c’est le deuxième mort professionnel que je rencontre (de loin), sur le lieu où je travaille. L’été 2007, un ouvrier est tombé d’un toit, une chute mortelle. Aujourd’hui, c’est un four de métal en fusion qui a provoqué cette tragédie. Des fours, il y en a dans ma région...

C’est juste dramatique. Ce soir, j’aurais envie d’écrire sur ces conneries que l’on peut lire ici et là, quand durant l’alerte on se balade sur Twitter, ou Facebook, ou même les médias. Mais à quoi bon ? La polémique n’est pas grand chose...

Juste savoir se taire… Ne rien dire, et fuir le tumulte… C’est parfois la meilleure des choses à faire. En tous cas en cette soirée où, en plus de la stupeur et de la tristesse, une petite grippe estivale est en train de m’épuiser, je n’ai envie de rien d’autre…
Sinon d’aller me coucher.

dimanche 11 septembre 2011

C'est beau, un chevalier d'or... (mon 11 Septembre)

Le titre pour introduire une vidéo que j'ai trouvé très belle. Un hommage aux chevaliers d'or, version Saint Seiya Lost Canvas. Une très belle version que cette saison de Lost Canvas, qui salue dignement son ainé de Masami Kurumada, celle qui nous a donné, à beaucoup dont certains sont devenus de bien proches ami(e)s, énormément de plaisir. Et des souvenirs merveilleux, qui me reviennent toujours en surface quand arrivent ces fins d'été...

J'ai déjà souvent écrit ici, mais mon 11 Septembre ne sera jamais celui qui passe en ce moment, en boucle, sur les chaines d'information. Mon 11 Septembre est plus égoïste, et il me ramènera toujours chez cette personne que j'aime vraiment, dans cette ville que j'aime vraiment et qui a été frappé hier soir par un cyclone breton (la crise, on y est...).

Mon 11 Septembre, c'est aussi de la douleur et de la tristesse. Oh, elle ne verra pas la venue d'un président de la République en exercice, ni les hommages de la nation. Juste nos souvenirs, ceux des gens qu'on a aimé. Et penser, toujours, à ceux qui restent et qu'on aime également énormément, même si physiquement, parce que pleins de (sans doute bonnes) raisons, on est moins présent...

J'étais allé faire du vélo hier après-midi (bien m'en a pris : je suis bloqué du dos depuis hier soir, enfin c'est HS...). Quand je roule, ou que je cours, j'ai toujours l'esprit qui vagabonde un peu. Là, je passais dans le lotissement d'une amie d'enfance, dans un village à coté. Quand j'étais jeune, je me souvenais que j'y passais en mobylette, espérant la voir "par hasard". On est idiot, quand on est jeune... Aujourd'hui, je sais qu'elle a déménagé, mais je me sentais comme cet enfant de 14 ans qui "espérait" il ne savait pas encore trop quoi, mais bon...
Et je pensais que finalement, j'ai rencontré la mort que bien tardivement. Trop jeune pour être pleinement conscient de la mort de mon premier grand-père par exemple.

La première fois que je suis allé à un enterrement, j'avais 23 ans. Un ami du lycée. Une époque dont je ne gardais que deux amis, celui qu'on a donc enterré en 2000, et celui qui était assis à coté de moi dans l'église, et qui deviendra 10 ans plus tard mon témoin de mariage. C'était la première fois que j'ai eu à faire à la mort. Celle, brutale, d'une voiture qui se prend un platane de face.
Je ne me souviens pas de la douleur que j'ai eu. Je me souviens par contre de la surprise, et de ce sentiment d'irréversibilité quand se ferme la tombe. C'est terminé, on y reviendra plus dessus...

Il y a cette année dernière, où j'ai vraiment pris conscience de nos morts. Mon ami le maire de mon village, un deuxième papa pour moi. Et la douleur, forte, qui perdure aujourd'hui encore. Une soudaineté aussi violente que cet éclair dans un brulant ciel d'Aout... Mon grand-père quelques mois derrière. Une mort attendue celle là, parce que la vieillesse, et la maladie qui ponctue inlassablement le rythme de nos journées. Où on sait, au final, que l'issue ne peut être que fatale...

Et je garde aussi, au milieu de mon cœur, ce 11 Septembre. Un ami, lui aussi malade. Et une amie, qui reste, et à qui je pense énormément aujourd'hui. Je pense à eux tous les deux. Et me dit que, tout en haut, il doit rigoler de savoir que bébé Faucon est un Gémeaux, un descendant de Saga...

C'est un billet décousu, que je ne sais pas trop comment conclure... Je reprendrai juste mon titre : c'est beau un chevalier d'or. Et dans les cœurs de ceux qui aiment, c'est immortel...

vendredi 9 septembre 2011

Ségolène Royal : la politique par les paroles (blessantes, cela va de soit)

Je n'aime pas Ségolène Royal. Le rappeler en début de billet permet de bien mettre le doigt sur la relative objectivité de ce billet. Mais, après tout, un blog personne n'est pas fait pour être objectif.

Je n'aime pas Ségolène Royal. Et chaque pas de son parcours me confirme ce triste état de fait. Dernier éclat en date : ses déclarations hallucinantes sur ses camarades, qui apportent beaucoup à la politique. Comme le rappelle Nicolas, elle avait déclaré : « Non, vous ne me ferez dire aucun mal des autres candidats parce que je pense qu'il faut garder le débat à un certain niveau. » Cela ne sera pas la première qu'elle aura fait l'inverse de ce qu'elle annonçait...

Sur Martine Aubry : « sa seule expérience électorale, c'est une législative perdue en 2002. Passer de rien à une campagne présidentielle, ce n'est pas facile ». Autant de suffisance de la part de Ségolène Royal n'est pas surprenant. Cela fait juste sourire, quand on pense à ses réussites en 2007 aux présidentielles, et l'année d'après aux riantes primaires de son parti...

Sur François Hollande : «Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ? ». Je me demande si les français pourrait citer une seule chose qu'à réaliser Ségolène Royal, à part des fèves en veux tu en voilà ou des déclarations délirantes.
Comme le fait remarquer mon copain Disparitus, dire cela de son ancien compagnon, père de ses enfants, c'est assez, comment dire... ?

Il y a un truc terrifiant en politique, qui est source de défaite future : c'est quand on commence à balancer des saloperies sur les autres. L'électeur n'aime pas ceux qui balancent des étrons. La "candidate des solutions" continue sa descente...
Je pense qu'elle terminera derrière François Hollande, Martine Aubry et Arnaud Montebourg aux primaires de son parti. Et quelque chose me dit qu'elle le prendra mal, et qu'on n'est pas au bout de nos surprises...

La dame clamait "fraternité" dans un one woman show surréaliste d'amusante mémoire. Elle en est loin. De même que, je l'espère pour le Parti Socialiste, et pour la France, elle sera loin au classement final de la primaire de son parti...

jeudi 8 septembre 2011

Touchons à la niche du voisin, ça sera mieux...

En plein débat sur les niches fiscales, rabotées ci et là, un excellent billet qui m'a été twitté (je ne sais plus par qui, pardon) depuis Atlantico. L'auteur : Hugues Serraf, journaliste. Le titre : "Déficit : supprimons les niches fiscales de mon voisin de palier !".
Pour lui, notre logique est implacable : les niches fiscales à raboter sont celles des autres. Forcément, dans la notre de niche, il y a un chien qu'on aime bien, et qu'on n'a pas envie de déranger...
Tiens, moi qui vous parle, je déduis chaque année 7 650 euros de mon revenu imposable au prétexte que les journalistes ont la capacité de faire plier n'importe quelle majorité à coup de plus sergent-major. Et l’an dernier, en changeant les fenêtres de mon appartement, mon discount supplémentaire a littéralement explosé celui que j’avais obtenu sur ma déclaration précédente en remplaçant ma chaudière…

L’an prochain, je m’achèterai peut-être une œuvre d’art ou deux. Ou un yacht dans les DOM-TOM. Ou des parts dans une SCI en loi Robien. Ou de l’assurance-vie… Je ne sais pas. J’hésite encore. 486 niches, c’est un peu comme le rayon céréales chez Auchan : on voudrait pouvoir tout emporter (...)


(...) Les niches fiscales, il faudrait les supprimer, tout le monde est d’accord à l’exception de tous les autres. On pourrait évidemment ne supprimer que celles qui ne rapportent vraiment rien à la collectivité, comme celles qui ne profitent qu’à mon voisin de palier et ma cousine Albertine, par exemple, et constituent un véritable scandale.

Ah, mais quel gouvernement aura le courage de s’y attaquer, à mon voisin de palier et à ma cousine Albertine, dont on connaît le légendaire pouvoir de nuisance ?!

Un gouvernement de droite ? Tu parles ! Mon voisin est chef d’entreprise et membre de l’UMP et c’est un risque qu’un Sarkozy ne voudra jamais courir… Un gouvernement de gauche ? Allons donc ! Ma cousine Albertine est responsable syndicale dans l’Éducation nationale et je vous garantis qu’elle ne laissera jamais passer une chose pareille !

Le billet est simple, et réussi. Finalement, on en est tous là. On veut tous des économies là où on n'est pas impacté, et faire payer les autres, qu'ils soient riches si on est pauvre, fonctionnaire si on est dans le privé, chômeur si on a du travail, etc, etc...

Sacré challenge...

mercredi 7 septembre 2011

Quelques vignes de Tavel...

Photos prises au détour d'une promenade en vélo, au début du mois de Septembre. Dans les vignes de Tavel, joli village du Gard au rosé si agréable...

L'air est déjà frais, mais le soleil reste présent. Le soleil de la fin d'été, celle qui appelle aux vendanges, et à l'automne...Je n'arrive toujours pas à avoir envie de parler de politique... Allons plutôt voir les conneries rigolotes de mes amis, et profiter de cette fin d'été...
Ou allez boire un coup avec bébé faucon. Il est presque aussi beau que les paysages de septembre celui là... (oui je sais, gâteux... ^_^)

Aubry, Internet & Hadopi

Ca faisait longtemps que je n'avais plus parlé d'HADOPI. J'aurais pu écrire un billet cet été, quand un ami proche est venu me voir pour me dire qu'il s'était fait pécho par la patrouille (mais bon, un an que je lui dis d'arrêter de télécharger des merdes sur Emule...).

Aujourd'hui, notre ami Yann Savidan, qui n'est pas le plus grand sarkozyste libéral de la blogosphère, parle de l'idée de Martine Aubry, qui propose de supprimer HADOPI et de taxer les internautes, tous, pour financer cette grande et belle création française...Sa réaction est à la hauteur de la nouvelle sortie de la première secrétaire du PS :
Parfois, je me demande si dans certains cas, la lumière est allumée à tous les étages.
Lorsque je lis ce matin, que Martine Aubry veut taxer d'un euro par mois tous les internautes dans le cadre du remplacement de la loi Hadopi, je suis de plus en plus inquiet quant aux capacités de l'ex-première secrétaire du Parti socialiste à gérer les affaires de la nation. (...)
Le reste à lui chez Yann, et c'est intéressant.

En tous cas, le triangle magique "loi - commission - taxes", sans bien sur oublier le "on abroge ce qui a été fait précédemment en arrivant au pouvoir", est bien assimilé par les candidats à la présidentielle...

lundi 5 septembre 2011

Google fête Queen

Aujourd'hui, c'est le 65eme de Freddy Mercury. Google le fête dans un doodle musical assez magnifique...

L'occasion, juste, de se rappeler que Queen fut sans doute un des plus grands groupes de rock... Ses chansons sont toujours en excellente place dans mon winamp ou mon iPhone. Notamment les touchants "Show must go on" (la version avec Elton John est à pleurer), ou "Who want to live forever". Le "Bohemians rapsody" reste un must...

Et là, parce que la bière sur le piano est une petite merveille de rock'n roll, je vous propose un "We are the champions" en live qui est génial.

J'espère que bébé faucon appréciera, quand il sera plus grand, ce groupe qui n'aura jamais d'age...

(et désolé à Gildan et El Camino de les copier ce main... Mais pas envie de parler politique, juste d'un peu de rock qui transporte avec lui de bons souvenirs d'enfance...)

dimanche 4 septembre 2011

Quand Laurent Blanc fait du Domenech, c'est moche...

J'adore Laurent Blanc. Ce gardois m'a fait réver, et m'a donné parmi mes plus beaux souvenirs de jeunesse : c'est beau d'avoir 20 ans quand l'équipe de France gagne la Coupe du Monde avec un libéro gardois qui porte les couleurs de son club de Marseille.
J'étais ravi qu'il prenne la succession de ce triste Raymond Domenech. Mais là, Laurent Blanc déconne a pleins tubes.

A une question sur le match (navrant) de Samir Nasri, Laurent Blanc répond : "Je vous donne ma réponse: je ne parlerai plus individuellement des joueurs, voilà ce que vous avez gagné".

Rectifions les choses quand même : ce n'est pas la faute des journalistes si Samir Nasri s'est énervé aux propos de Laurent Blanc le critiquant. Ce n'est ni la faute des journalistes, ni du public français, si les mutins crétins revenus en sélection (Ribery, Evra...) ont, à nouveau, mis une ambiance délétère et détestable dans la maison France.
Ce n'est pas la faute des journalistes et du public français si les français ont été mauvais et suffisant contre l'Albanie. Et ce n'est pas la faute des journalistes et du public français si l'équipe de France redevient antipathique et impopulaire.

C'est un peu de la faute à Laurent Blanc, qui a rappelé un Patrice Evra, pire capitaine de l'histoire de l'Equipe de France, qui a à nouveau fait parler de lui cette semaine. Et qui a fait jouer un Samir Nasri après ses déclarations incroyables de la semaine dernière, de la part de ce joueur qui n'a jamais rien prouvé ni en équipe de France, ni dans les clubs dans lesquels il est passé (on en sait quelque chose à Marseille).

J'espère que contre la Roumanie, les Evra, Nasri, Ribery regarderont le match depuis les tribunes. Et qu'on entendra plus parler de ces joueurs là, très facilement remplaçables.
Et j'espère que Laurent Blanc redeviendra le Laurent Blanc qui a donné beaucoup d'espoir à la France du football l'été dernier...


(à lire aussi le très bon coup de gueule de Jean-Michel Larqué : "mais qui Samir Nasri ?")

Le Colorado provençal... (et quelques pensées politiques dominicales...)

Il est bien automnal ce dimanche. Frais, humide. Je ne vais pas voir la température de l'eau à ma piscine, mais j'imagine qu'on doit être loin des 31°C d'il y a 10 jours...

Non, c'est la rentrée. Pour moi mardi matin (je ne reprends jamais le boulot un lundi), et donc aujourd'hui j'ai envie de prolonger un peu mes vacances. Ces deux jours (seulement deux jours) en Lubéron m'ont fait du bien. Marcher, c'est agréable. Et quand c'est dans de merveilleux paysages, c'est encore mieux. Ici : le Colorado Provençal, à coté du village de Rustrel.
Je préfère aujourd'hui poster des photos de ces merveilleux paysages du Colorado provençal, plutôt que de parler politique. J'aurais écrit hier sur mes réactions à la lecture de bien des tweets durant l'université de l'UMP, j'aurais écrit aujourd'hui un billet pleins de mépris et de colère contre certains militants de gauche suintants de bêtise et de haine. Et je me serais demandé si les valeurs qu'ils mettent en avant dans certains billet, tweets ou commentaires, sont celles inscrites dans la "charte des valeurs de gauche", à signer avant les primaires.

Je pense que la campagne va être violente et très bas du front, mais je suis convaincu que l'UMP n'en sera pas la seule responsable. Les flaques de vomi balancées par bien des gens à gauche montre que ces gens là sont également très fort pour faire une campagne ordurière, faite de boules puantes, de mensonges et de saloperies en tous genres.
Par contre, je me demande juste comment il sera possible, à l'issue de la campagne, quand les urnes auront donné leurs verdicts, pour "vivre ensemble". Certains à gauche ne supportent pas le résultat des urnes quand c'est la droite qui passe (nous l'avons vu en 2007, je l'ai encore plus vu localement parlant...). Je suppose qu'il n'y a aucune raison pour que, vu les prémices de la campagne, et les saloperies qui sont balancées ci et là (Marleix - Harlem Désir même combat dans la stupidité...), les gens de droite soient bons joueurs si la gauche l'emporte...

Bah, je me dis qu'eux aussi "rentreront en résistance" et iront s'indigner... Parce qu'il serait dommage que le ridicule ne soit l'apanage que d'un seul camp.
Sur ces universités d'été de l'UMP quand même... J'avais écrit un tweet hier après-midi. Je m'amuse aussi des divisions de l'UMP, qui quelques part me donnent raison quand j'estimais en 2002 que la droite n'avait pas vocation à avoir un "parti unique". Ce n'est pas dans notre culture. La droite ne fait rarement ses primaires présidentielle en catimini devant ses militants, avec le risque que les urnes soient bourrées comme à Reims. Elle les fait devant les électeurs français, le plus bel exemple étant le Chirac - Balladur de 1995.
Avec le risque que comme en 1981 (j'avais 3 ans) la primaire Chirac - Giscard fasse passer Mitterrand (avec de R bordel).

Alors je disais donc... Je rigolais des divisions de l'UMP, et encore plus de voir certains militants de gauche s'en moquer. En 140 caractère : "Falconhill S'amuse à voir certains à gauche se marrer devant les divisions à l'UMP. Ils ont du louper les épisodes fraternels au PS ou chez les verts".
Et là, réponse extraordinaire : "Sauf qu'à gauche on ASSUME les différences alors qu'à droite on cherche à les dissimuler, à les minimiser". On passera outre l'emploi de la majuscule pour affirmer l'utilisation d'un mot qui n'a vraiment pas lieu d'être... "On assume...". Quand on voit les belles séances, à la Rochelle ou ailleurs, avec "Martine" qui embrasse "François", "Dominique", "Laurent", "Arnaud", et tous ces bons camarades qu'on aime profondément devant les caméras... Martine Aubry qui n'aura cassé de rappeler : "le PS est uni", tel un leitmotiv, un marotte bien méthode Coué... Et on passera sur les parties de fou rire filmé par une télévision friande de bonnes "stories" entre "Martine" et "Cécile" des Verts...
Bah, le pire n'est peut être le tweet en lui même. C'est peut être aussi que la personne qui me l'a adressé croit vraiment en ce qu'elle a écrit. A moins qu'elle ne fasse aussi de la politique bête, et qu'elle affirme (avec majuscules) des choses qu'elle sait pertinemment fausse... Mais il faut faire passer le message...

Non, la gauche "n'ASSUME" pas ses différences elle non plus : elle les masque dans une mise en scène qui se veut pleine de fraternitude. Comme à droite. Par contre, quand arrivera la possibilité de gagner l'élection, évidemment qu'elle sera unie : il y aura des postes à distribuer.
C'est la politique...

La politique est un endroit merveilleux. Et jusqu'en 2012, ça sera dur. Alors je préfère me perdre dans ses petites collines Lubéronaises, qui illustrent ce billet écrit avec une sorte de douleur au ventre... Parce qu'il n'est jamais agréable de voir une société tellement déchirée et divisée.
L'automne arrive. Dominique Strauss Kahn aussi vous me direz : les télévisions d'information passent l'information en boucle... Alors bon, allons profiter des quelques beaux jours restant en allant dehors...
On aura le temps de parler politique ces prochains temps...

vendredi 2 septembre 2011

jeudi 1 septembre 2011

Il devraient arrêter de boire chez Apple...

Un prototype d'iPhone 4 perdu dans un bar avait fait le buzz... Un an après, c'est le prototype de l'iPhone 5 qui a été perdu par un employé beurré dans un bar de San Francisco.

Soit les salariés d'Apple qui boivent sont décidément des gros poivrots qui méritent une baffe. Soit Apple souffre d'un certains manque d'originalité pour faire le buzz...

Et pourtant, je l'attends cet iPhone 5... Le 4 était une pure merveille...

(source : l'excellent site Tom's Guide)

Carte postale de Gordes (le Lubéron est magnifique)

Petite escale à coté du délicieux village de Gordes. Pour une belle (et longue) balade, qui nous amènera jusqu'à la délicieuse abbaye de Sénanque, dans la vallée bien encaissée de la Sénancole, et pour finir le village des Bories. Et toujours ce Lubéron, juste magique...

Aujourd'hui, après une nuit à Apt (une ville dont je ne resterai pas fan), nous irons, si nos jambes le permettent, se balader dans le Collorado Provençal. Et au retour, je montrerai à Falconette les carrières d'Ocre de Roussillon. Et puis on retrouvera bébé Faucon qui, mine de rien, manque un peu...

Ca fait du bien de partir une nuit, loin de chez soit. Hier matin, je cherchais une gare pour nous accueillir, un lieu pour nous faire dormir. Cela aurait pu très bien être la Camargue ou les Cévennes. Cela aura été le Lubéron. Et c'est beau...

Cela ne m'empêche pas d'avoir une pensée amicale pour les 49 sources qui m'ont offert presque 100 liens ce mois d'Aout. Même si je sais très bien que quelques unes de ces sources ont copié n'importe comment soit une liste de liens qu'ils ont trouvé sur un autre blog (vive les chaines anonymes), soit bêtement recopié l'excellent Jegounotron qui reste un outil fabuleux. Ces gens là ont oublié que derrière des liens, il y a des blogs : c'est juste idiot de mettre sur son blog le lien de quelqu'un que l'on ne connait pas et que l'on a jamais lu...
Bah... Wikio va s'arrêter, alors peut être aurons nous moins de "listes à la con", et plus de vraies listes sympas, sincères, humaines...

En attendant, je me prépare pour une petite marche dans ces coins magiques de ma Provence, pas loin de chez moi, mais qu'il faut prendre le temps de découvrir. On reparlera politique (ou pas) un autre jour. Il y en a des sujets à traiter...
Mais pour l'instant, allons marcher.