vendredi 30 novembre 2018

Arc en ciel à Avignon et fin de sale période

Magnifique cadeau en cette fin d’un mois de Novembre qui aura été affreux pour moi et ma famille. Probablement un des plus durs depuis Juillet 2002 qui restera dans ma triste mémoire personnelle.

Et puis comme un symbole. Après la pluie vient le beau temps, et on a parfois des magnifiques cadeaux.

Le palais des papes était fantastique ce soir. 

Le mois de Novembre 2018 aura été un cauchemar éveillé. Qui se termine bien. Falconette et les bébés Faucons vont bien, papa Faucon aussi. La famille, ma famille, va bien. 

La semaine prochaine on fêtera les anniversaires du bébé 2 et de la maman. On pensera à Johnny aussi. En tous cas j’y penserai.



Ce soir à Avignon je me dis que la pluie laisse la place au beau temps. Et c’est bien.

dimanche 25 novembre 2018

Gilets jaunes avec du sucres

Il pleut, dimanche horrible. Ma montre me dit que je n’ai rien dépensé côté calorie. Et le nombre de pas est lamentable.
Mais cette après-midi on a fait du cocooning.



Le reste c’est un ministre de l’intérieur pire de ne l’était Vaillant. Un mandat délirant. Plus personne n’est dupe.  

Mais je m’en fous. J’ai envie de profiter de moments avec ma famille. Mon analyse politique reste simple : un pouvoir illégitime provoque toujours un sacré merdier.



Les gilets jaunes ne sont que le début de la fin.

samedi 24 novembre 2018

Jogging d’automne

Ce matin il faisait un temps magnifique après des jours de pluie. Dans mon coin et dans mon cœur. Après la pluie le beau temps, et il revient, le beau temps.

Ce matin je suis allé courir 10 km, à un joli rythme. Le moral revient, le physique aussi. Et aujourd’hui il faisait beau.
Cette après-midi avec Falconette et les enfants nous ramassions les feuilles mortes dans le jardin. Des beaux moments en famille.



Le reste ? Je regarde LCI en buvant une bière. Je me dis que si j’étais Castaner j’aurais mal au ventre et ne serait pas bien fier.
De toutes manières je pense que quoiqu’il en soit l’élection de Macron et de ces opportunistes LAREM est un accident de l’histoire. Le renoncement d’Hollande, le PS qui ont préféré un frondeur qui a tué le quinquennat précédent à Valls, le canard enchaîné et ces « révélations » qui tombaient de manière opportune pour discréditer un candidat de la droite qui a fini brûlé... Les gens de LAREM ont bénéficié d’un alignement de planète qui font qu’au final, une belle gueule et des éléments de langage incompréhensibles et insincères ne suffiront pas. 

Je pense que le mandat Macron ne finira pas. C’est mon avis, mon pronostic. Ça finira mal.



Mais chez moi c’est super beau... 

dimanche 18 novembre 2018

Une autoroute vide

Symbole de ce weekend très gilets jaunes. Hier matin il pleuvait. Et l’A9 au dessus de chez moi était vide.


Je pensais à une magnifique chanson méconnue de Serge Lama : « le restaurant vide ». De mémoire, sans utiliser un site de paroles de chansons, ça fait 
« Dans un restaurant vide où les mouches se perdent
J’entends l’écho des phrases refroidies
Cette conversation muette qu’ont les chaises... »

Ensuite je n’ai plus.

Les chansons. Un jour j’en écrirai une. J’aimerai écrire une du style « je te mentirais » de Patrick Bruel. Ou moins personnellement une « la vie lilas » de Serge Lama. 

Mon billet part n’importe où. Demain je dois passer une journée à Paris (ces journées aller retour dans la journée). Ça risque de ne pas se faire, les gilets jaunes sont actifs chez moi. Et ils me sont sympathiques.
Mais j’ai préféré passer mon week-end avec ma femme et les enfants. Et c’est bien.

mercredi 14 novembre 2018

Mon village vu d’en haut

Je m’entraîne à préparer un raid où il y aura du dénivellé (je vieillis). Ce soir ça donnait une jolie image de mon village.


Sinon rien. Mon village de Roquemaure est comme la France : mal gouverné, mal dirigé. Pourtant il est beau. 

dimanche 11 novembre 2018

Valence en automne

Y a une semaine nous étions dans la capitale de la Drôme. Désolé pour ceux qui imaginaient de l’Espagne et des tapas. C’était dans le Valence au bord de l’A7 que nous avons passé un vendredi soir d’automne. Délicieux vendredi soir dans une petite ville que je connaissais pas et qui m’a ravi. Chaleureuse comme le Vercors voisin.


Valence est ce type de ville facile d’accès mais dans laquelle on ne va jamais. Valence, c’est pour moi l’Autoroute A7, ou le contournement pour aller à Grenoble.

Valence c’est pour moi une faculté où j’ai donné mes premiers cours de professeur. Mais jamais je n’avais mis les pieds dans cette ville, qui paraît a vu passé Napoleon aussi.


Valence a connu des travaux de rénovation, qui l’ont rendu magnifique. Ce parc entre Rhône et ville, avec vu sur les monts de l’Ardeche, est un régal. 



Et puis y a des petites places. Pleines. Qui appellent à s’arrêter dans un bar pour une bière. Qui appellent à la flânerie. 




On était à Valence car des amis nous ont offert pour nos 40 ans une soirée ici, qui fera l’objet d’un prochain billet. Valence c’est aussi une des plus tables du monde.



Une belle découverte Valence, pour un billet d’un dimanche soir d’automne entre l’OM et la Formule 1...

jeudi 8 novembre 2018

Pétain par de Gaulle

Je n'ai pas d'avis sur la polémique doit on ou pas célébrer le Maréchal Pétain. Sinon que je me dis que pour créer des polémiques qui divise, le président Macron est un exemple.

Je vais juste citer le Général de Gaulle. Parce qu'il faut toujours le citer, et qu'il avait souvent raison. Je ne me suis pas foulé, je suis allé sur la fiche Wikipédia de Pétain parce que j'imaginais bien qu'on trouverait le texte que de Gaulle avait écrit sur Pétain dans ses mémoires de guerre.

« Toute la carrière de cet homme d’exception avait été un long effort de refoulement. Trop fier pour l’intrigue, trop fort pour la médiocrité, trop ambitieux pour être arriviste, il nourrissait en sa solitude une passion de dominer, longuement durcie par la conscience de sa propre valeur, les traverses rencontrées, le mépris qu’il avait des autres. La gloire militaire lui avait, jadis, prodigué ses caresses amères. Mais elle ne l’avait pas comblé, faute de l’avoir aimé seul.
Et voici que, tout à coup, dans l’extrême hiver de sa vie, les événements offraient à ses dons et à son orgueil l’occasion tant attendue de s’épanouir sans limites, à une condition, toutefois, c’est qu’il acceptât le désastre comme pavois de son élévation et le décorât de sa gloire […]
Malgré tout, je suis convaincu qu’en d’autres temps, le maréchal Pétain n’aurait pas consenti à revêtir la pourpre dans l’abandon national. Je suis sûr, en tout cas, qu’aussi longtemps qu’il fut lui-même, il eût repris la route de la guerre dès qu’il put voir qu’il s’était trompé, que la victoire demeurait possible, que la France y aurait sa part. Mais, hélas ! Les années, par-dessous l’enveloppe, avaient rongé son caractère. L’âge le livrait aux manœuvres de gens habiles à se couvrir de sa majestueuse lassitude. La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France » 

Après à titre personnel, je me serai passé de cette polémique. 
Et si j'avais été président, je me dis que j'aurais eu d'autres personnes à honorer... Peut être car petit fils d'un résistant qui a été déporté. Peut être parce que de Vichy je préfère garder l'image des thermes et de l'Allier. Peut être parce que la dernière image est celle que je garde, et je ne l'aime pas. 

mardi 6 novembre 2018

Soir d’automne, cheminée et Black Licorne

Il pleut. Le moral va vachement mieux ce soir, des réussites personnelles et amicales. Et une bière brune que j’adore, la Black Licorne.


A part ça rien, j’ai envie d’écrire mais comme je disais j’écris ailleurs, à d’autres. C’est bien aussi.



Et ce soir je bois, comme tous les soirs. Mais mes analyses sont bonnes. Donc...

samedi 3 novembre 2018

Crest en automne #Drome

Mes amis m’ont offert pour nos 40 ans une soirée chez Pic à Valence. Ça nous a fait du bien (vraiment). Et ça nous a donné l’occasion de visiter des coins à moins d’une heure de chez nous qu’on ne connaît pas.

Crest par exemple. Un grand village aux bords du Vercors, le long de la Drôme, la rivière. Une petite ville formidable, qui se visite à la force des mollets car tout en hauteur. Avec des vues formidables.


Crest c’est une tour tout en haut. On ne l’a pas visité hier. Mais on y a été au pied. Ça fait dépenser des calories (ça qui est bien pour moi). Et ça permet d’avoir des vues formidables.



J’avais déjà visité Crest y a un an, en été. Enterrement de vie de garçon d’un ami de promotion, celui grâce à qui j’ai rencontré Falconette. J’ai le souvenir d’une course avec un autre ami en montant des marches, qui a été sanctionnée par une photo d’amis pris en bas où j’avais eu l’idée potache de tomber le short pour un retour au 20 ans.
Cette photo a été envoyée à Falconette qui en zoomant, le soir, avait été affligé de voir que à 40 ans j’avais toujours 20 ans... 



Valence fera l’objet d’un prochain billet. Cette ville est aussi un petit bonheur tout bête. J’y donne des cours souvent, j’y passe devant quand je prend l’A7. Mais jamais je n’y ai été.



La Drôme est pleine sinon. La dernière photo est prise avec un effet très iPhone de « pause longue ». Je trouve ça joli. Mais la vraie photo montrerai un flux plus chaotique.



Chaotique c’est un peu ce qui se passe dans ma tête et mon cœur. Mais hier soir c’était le ventre qui était chaotique, un restaurant gastronomique c’est fantastique mais le passage d’épice d’Ethiopie a des algues d’Asie, ça démonte les intestins.

Mais on a passé un chouette moment. Crest était le début. C’était bien

jeudi 1 novembre 2018

Et pourtant j'ai écrit...

Je me rends compte que le mois d'Octobre a été silencieux sur mon blog. J'aurais pu défoncer Mélenchon, Macron et sa politique fiscale abjecte. Oh, j'ai bien commis un ou deux billets politiques. Mais pas plus. 

Pas envie, plus envie. Plus rien dans la plume, rien dans le stylo. 

J'ai trop écrit en Octobre. Pas sur mon blog, mais ailleurs. Au boulot, j'ai écrit pleins de "notes blanches" et de mémo. Pas bandant, mais ça occupe les doigts et pendant qu'on cherche des mots techniques ou un argumentaire financier, on n'en cherche pas d'autres. 
J'ai écrit des déclarations syndicales, lues par moi ou par d'autres personnes. J'ai écrit des positionnements politiques, mais pour d'autres. Etre un nègre est un métier, mais finalement et sans aucune modestie, être le Henri Guaino d'autres et entendre ses idées exprimées et reprises par d'autres qui vont les défendre, ça a un coté agréable.

J'ai écrit au commissaire enquêteur sur le PLU de mon village. Un long courrier de 12 pages. Peut être de mes plus beaux papiers.

J'ai écrit beaucoup à d'autres. A des amis. Si j'étais de gauche progressiste, j'écrirais "ami.e.s" mais le masculin l'emporte sur le féminin dans la langue française, et c'est très bien comme ça.
Des mails très personnels, où je suis allé très loin, peut être trop. Cela m'a rappelé, par moment, les longs mails avec Eurydice quand y a presque 20 ans. Pourtant les plongées en enfer, même pour aller voir quelqu'un qu'on aime, même le soir d'Halloween, ça faisait bien longtemps que je ne l'avais plus fait. 
J'ai beaucoup écrit à quelqu'un. Trop, sans discussion possible...

J'ai écrit. Peut être trop. Mon clavier et l'écran tactile de ma tablette sont usés. 

J'ai écrit, et ici je n'ai laissé que du silence. C'est peut être mieux aussi. 

lundi 22 octobre 2018

Fermons l’été

Il y a un côté symbolique dans cette scène annuelle où je bâche ma piscine. Un miroir à un autre moment de vie annulé où je l’ouvre, sous le patronage d’un cerisier vert qui a transformé les fleurs en début de cerises.

Hier j’ai fermé la piscine. 

La pelouse est tondue, j’ai replanté à certains endroits. En ce moment, le sol reste chaud, et le temps est humide. L’automne pour le gazon c’est presque meilleur que le printemps pour planter car lui pousse, pas les mauvaises herbes.
Un jour je vous parlerai jardinage. J’ai une vision et un enseignement à donner à ce sujet aussi pertinent que sur la République ou le football. 

A part je confirme un commentaire précédent. Je file en effet un mauvais coton. Rien de grave, mais comme m’a dit mon docteur, être une éponge est un métier qui ne s’improvise pas. Son propre désespoir et sa souffrance a soit, ceux sont des goûts difficiles à avoir en bouche. Ceux des autres c’est pas pire, non. Mais c’est dur.
Surtout quand les autres sont des gens qu’on aime. Vraiment.

Je reviens au symbole. Fermer la piscine, c’est changer de saison. C’est peut être fermer la bâche sur des choses laides et triste. Et passer des larmes à autre chose.
Et j’écris ça en me disant que pourtant le pire est toujours envisageable... un jour je serai un clown optimiste, mais peut être pas ce soir...


dimanche 21 octobre 2018

Hashtag je suis ébriété

Une fois par an je suis invité par un de mes meilleurs (mon meilleurs ?) ami à un petit déjeuner pour fêter la fin des vendanges à Lirac. Dans sa cave, un moment fraternel et amical fantastique d’où il émane que des sentiments positifs. Qui font se dire que peut être dans l’histoire de l’Humanité, tout n’est pas perdu.

En point négatif, c’est que le hashtag #jesuisébriété (sans modération qui ne vient pas) est l’organisateur de la matinée. Mais c’est bon. 


J’ai eu une semaine passée dure. Physiquement j’ai accusé le coup, mais les analyses et tests sont bons. Des nouvelles horribles m’ont éventré. Des gens que j’aime vraiment (vraiment) vivent des moments affreux. Injustes.

Je suis heureux, je suis marié, père de deux enfants. J’ai des amis fiables. Mais certains sont malheureux, et ça me touche. 
Alors je bois...

jeudi 18 octobre 2018

Racisme régional de ce fascisme insoumis

D’abord un rappel. 

Jean-Luc Melenchon, dans ses parachutages électoraux pour avoir un poste électif, est passé par le sud ouest. Il a quémadé les voix des gens qui, comme moi, ont un accent. Et « ne parlent pas français » comme l’a dit hier cet affreux fasciste de gauche à la journaliste toulousaine. C'était lors d'une élection européenne passé : il lui fallait un poste pour exister. 
Aujourd’hui, il s’est fait élire à Marseille, un autre timbre de voix. Hier, il demandait les suffrages des languedociens, des occitans, des toulousains. 


De gens qui « ne parlent pas français » comme le dit cet homme qui hier, disait être mal à l’aise quand il y avait « trop de blonds aux yeux bleus ».

Jean-Luc Melenchon est abject. Une nouvelle fois il m’a insulté, il a insulté mes enfants blonds qui parlent avec un accent. 
J’avais souffert de mon accent à 18 ans que je suis arrivé à Lyon et qu’on me le faisait remarquer. J’étais complexé. Hier soir, j’avais envie de traiter de salopard le chef de cette gauche brune fasciste qui préfère les délinquants et les musulmans extrémistes aux blonds aux yeux bleus qui ont un accent trop du sud.

Le reste, c’est François Hollande qui l’a très bien dit. Une fois n’est pas coutume, en pensant à mon ami Nicolas, je vais citer l’ancien président qui parle de Melenchon : 
Jean-Luc Mélenchon est "victime de lui-même", de ses "colères" et "provocations", et non de la justice. Jean-Luc Mélenchon est victime de lui-même. Il n'est pas victime d'un complot, de la justice, de la police. Il est victime de ses emportements, de ses colères, de ses outrances, de sa violence verbale , de ses provocations

La France Insoumise a montré qu’elle était largement pire que le Front National. Donner des pouvoirs à ces gens là abjects, odieux et adversaires de la République, c’est une folie, le 21 avril 2002 n’est rien par rapport au risque Melenchon, Corbière, Obono ou Coquerel. Avoir des socialistes vouloir une alliance avec ce Front National Insoumis est une faute politique contre la république.

Macron et en Marche sont responsables d’avoir permis à la France brune Insoumise être une forte opposition. Et une possible alternative. 

Jean-Luc Melenchon est, avec sa bande dangereuse, un fasciste de gauche. Il m’a insulté. Il nous insulte. Et il insulte la République en arborant son écharpe bleu blanc rouge. 
Ces gens la salissent la république. Dégageons les.

Pour autant, les militants de la France Insoumise pourront défendre leur furher. Ils ont le droit. Les militants de la "vraie droite" ont envahi le Trocadéro, et au Front National on pense toujours qu'il y a un complot.
Mais qu'ils ne nous donnent pas des leçons. Pas avec ce qu'ils ont fait hier, ce qu'ils ont, et les défenses qu'ils prennent. Qu'ils se disent hors du scope de la république (ils ont le droit), qu'ils se disent hors des valeurs humanistes qui sont défendus par notre société, et chacun jugera. Mais pitié, pas de leçons de leur part. Pas après ces deux jours. 

mardi 16 octobre 2018

Ministre de l’intérieur.. :-(

Ce chef de bande est donc nommé ministre de l’intérieur. C’est effrayant


Sinon Melenchon, grotesque ce matin en ce filmant pendant sa perquisition, se fait applaudir à l’Assemblée nationale. 
Ce mandat Macron nous amène vers un abime effrayant... pauvre république