Une histoire hallucinante narrée ce matin par la Provence…. Un parking annexé par des petites frappes à l’entrée de Marseille…La Provence raconte l’histoire :
15h au parking de la Porte d'Aix (2e arrondissement de Marseille). Un jeune soulève la barrière et l'automobiliste va garer sa voiture. Il paiera en partant. 5 €, c'est le tarif unique, inscrit grossièrement au feutre sur une borne. 5 €, c'est l'argent qu'empochera un groupe de jeunes qui actionnent la barrière toute la journée. 5€, c'est l'argent que perdra la société Vinci Park qui a abandonné son parking. Trop dangereux.
Vinci explique avoir lâché l’affaire il y a 6 mois. Parce que intimidation, racket, dégradation, puis violences sur le personnel. Vinci exploitait ce parking par délégation de la communauté urbaine de Marseille. Dont le président (Eugène Caselli, PS), attend désormais une réponse de l’état. Parce que les choses deviennent trop dangereuses pour une police municipale pas forcément gréée pour faire face à « ces individus dangereux Porte d’Aix ».
Je lisais les commentaires des internautes sur le site de la Provence, suite à cet article qui, personnellement, m’a laissé sans voix. Même pas en colère, même plus en colère…
Alors je lisais des commentaires hallucinants. Ceux qui défendaient ces délinquants, ces « pauvres » qui piquent au forcément méchant « Vinci ». On croit rêver parfois, devant tant de bêtises… Et bien sur, après, les polémiques politiciennes à deux balles. « C’est la faute à Sarkozy ! ». « Non, celle de Mitterrand qui a été laxiste, ainsi que tous les socialistes ! ». « Non, c’est celle de Sarkozy ». Etc, etc…
Parce qu’en plus d’annexer un parking public, il va de soit que ces jeunes délinquants insupportables agressent aussi les automobilistes qui laissent leurs voitures dans ce « parking fantôme », ainsi qu’il est appelé par les marseillais…
Il fut un temps, une personne parlait de nettoyer « certains quartiers au karcher ». La forme avait fait hurler certaines âmes sensibles et pleines de tolérance. Le fond avait été pitoyable, puisque depuis 2005, outre quelques voitures brulées, pas de résultats. Les cons qui emmerdent les gens sont toujours là. Certains maires veulent même faire intervenir l’armée dans leurs communes…
La lutte contre la sécurité, malheureusement, ce n’est pas uniquement des mots et des biceps affichés à la tribune, ou des bons sentiments bien mielleux. Sinon, ça ne donne rien. Ou alors des parkings marseillais annexés par quelques gamins qui mériteraient un grand coup de pied au cul…
Hello,
RépondreSupprimerce qui m'étonne c'est que des automobilistes aillent encore se garrer là
et d'autre part qu'on laisse faire ! Oui, coup de pied au cul et paires de baffes semblent plus qu'appropriés.
Encore que on peut parier que derrières ces caîds de bacs a sable, il y a certainement un ou 2 "grands frères" bien plus costauds
Ils auraient du y faire une exposition d'art contemporain.
RépondreSupprimerEt paf !
Ce qui m'agace dans ce genre d'info c'est la démission collective de tout le monde : l'exploitant, le propriétaire des lieux, les services chargés de l'ordre... Et ces marioles qui doivent se gargariser d'avoir réussi à annexer en toute impunité un morceau de la ville...
RépondreSupprimerCorto,
RépondreSupprimerJe pense que si tu vas dans une ville que tu connais pas, pour la première fois, tu n'es pas forcément au courant que ce parking là (centre ville) a été annexé.
Nicolas,
C'est malin ^__^
Tambour,
Oui, démission totale. Mais bon, d'ici que des associations "citoyennes" viennent les défendre, ces pauvres petits...
Ce qui est savoureux – et de ce point de vue vous n'échappez pas à la règle —, ce sont les contorsions modernœuses pour surtout NE PAS dire qui exactement se livre à ce genre de prise de contrôle d'un territoire. Mais tout en le suggérant tout de même. Ainsi, le plumitif de La Provence fait parler l'un de ces “gardiens” de la façon suivante : « Entre, frère ! » Ce mot, “frère” est évidemment là pour que ses lecteurs comprennent bien de qui il s'agit : principes de la presse soviétoïde. Et des blogueurs qui ne veulent pas d'emmerdes…
RépondreSupprimerNon, le fond de la phrase de Sarkozy n'avait rien de lamentable. Ce qui est critiquable, c'est sa non-mise en oeuvre !
RépondreSupprimerIl faut véritablement purger ces quartiers, des zones entières de ce pays sont devenues inaccessibles car trop dangereuses, un Français ne peut pas aller où il le souhaite en France, à moins de vouloir en prendre la g**** et ça c'est révoltant !
Et je me fous de leur origine à ces cons là, un kärcher ne fait pas de différence :)
Didier, oui, si vous voulez.
RépondreSupprimerVallenain, oui mais non. Personnellement, je ne critique pas, et n'ai jamais critiqué, la phrase de Sarkozy.
Je critique juste de faire le gros bras quand on a un petit kiki, de faire le gros kéké quand derrière on n'assume pas.
Et je ne te parle pas d'origine. Des cons, y en a de toutes les origines. Des bien de souches bien de chez nous. Mais aussi des qui n'ont rien à faire sur le territoire français, n'en déplaise à certaines associations et grands humanistes pleins de tolérance qui ne leur coute pas grand chose.
Je pourrais critiquer aussi ces belles âmes qui se satisfont parfaitement de toute cette bande de hors la loi qui emmerdent le monde, qu'ils appellent des "jeunes", en leur trouvant pléthores d'excuses. Mais ce n'est même pas le sujet finalement...