Mourir un an après son ami Jacques Chirac, Denis Tillinac aura fait fort...
(source image Le Figaro)Gaulliste tendance souveraniste, au sens noble et beau du terme, c'était quelqu'un que j'aimais beaucoup. Les hommages qui lui sont rendus rappellent qu'il aimait écrire et parler de sa France, une "certaine idée de la France".
Certainement par la France d'Adama Traoré et de ceux qui font du business sur son image en crachant sur cette France, qui est celle des villages, de la ruralité, des églises. Une France qui n'est pas en opposition avec la France des villes, mais qui ne veut pas se faire dicter des règles par ceux qui veulent déboulonner les statues de de Gaulle, Voltaire, Colbert, peut être demain de Jean Jaurès qui sait ?
Je pensais à Chirac ce matin en courant. Je pensais à cette mélancolie triste que j'ai. Bientôt je passerai de la Loire à la Haute Loire, de 42 à 43 ans. Deux départements très "Denis Tillinac".
Je pensais aux moqueries que subit mon fils car il fait le catéchisme et en est fier. En plus mon fils est blanc et fils d'un couple de blancs quarantenaires hétérosexuels de droites qui travaillent et permettent à certains de dire, sans honte d'eux même, que notre police est fasciste.
(Saint Alban les eaux, dans la Loire)
Décidément, cette certaine idée de la France est mal. Y penser me rend triste.
Adieu compagnon. Embrasse Jacques Chirac, mon ami Guy, mon grand père. Désolé, mais je crains que cette France que tu aimais ne soit en train de partir dans l'abîme...