dimanche 28 avril 2024

Souvenirs de Crète, et pluie continue...

Un dimanche à rien faire, à regarder la pluie tomber. Spectacle un peu lassant, mais peut on faire différement ? 
Je ne passe plus un pari sportif (vendredi et samedi, je perds sur un but dans les arrêts de jeu,). C'est aussi frustrant que les matchs de Marseille...

Et le soleil ne vient pas. Je dois changer le liner de ma piscine mais pour ça il faudrait que le soleil revienne. "Enfant du soleil"... Les mystérieuses citées d'or. Je reposte donc une "création" qui date de y a bien longtemps, époque Picassa.

Nous sommes sur l'ile de Spinalonga, en Crête. C'était un voyage fantastique. La semaine d'avant je voyais Serge Lama en concert la première fois, et quelques semaines plus tard nous nous marrions. Ca faisait suite à cet horrible fin Mars, la mort de Guy Pécoul, mon ami, le maire de Roquemaure. 

A part ça, je vais profiter du mois de Mai. Je vais laisser le travail, le syndicat, derrière moi, loin derrière moi. Je savais que ce début d'année serait difficile, mais il a été pire. La semaine de vacances en Côte d'Azur (je trie les photos) m'aura fait un bien fou. 

Quelques images de mer et une musique qui enchantera les nostalgiques. 

Je vais me mettre en pyjama et me servir mon whisky qui est un peu trop quotidien en ce moment...


mardi 23 avril 2024

Une surprise du chef avec le Général de Villiers au second tour ?

Le point nous apprend qu'un sondage Cluster 17 propose une élection avec des personnalités médiatiques non politique. Du Patrick Sébastien, Omar Sy, Pascal Praud, Cyril Hanouna, Michel Edouard Leclerc, Eric Cantona etc...

Le second tour se jouerait entre Elise Lucet et le général Pierre de Villiers. Entre 22 et 25%, ils dépassent Eric Cantona et Marc Jancovici qui sont autour de 15%.

Une surprise du chef ? Ben figurez vous que c'est le thème d'un roman politique fiction que j'ai trouvé délicieux écrit par Joseph Macé-Scaron. Une personne délicieuse et pertinente. Son roman s'appelle "la Surprise du Chef", et c'est un régal à lire quand on aime la politique. On suit l'explosion d'un candidat qui rappelle le général de Villiers... (ou alors je n'ai rien compris au livre)
Roman délicieux où on voit arriver Franz-Olivier Giesbert avec son sourire habituel à l'attention d'un journaliste politique homosexuel (ce point est important) qui sera conseiller politique du candidat. 

Ce livre a été un bonheur à lire. Pas d'Elise Lucet à mon souvenir. Des vrais personnes, un jeune président en fin de règne. A l'époque, Attal et Séjourné étaient encore ensemble. 

Joseph a sorti la falaise des suicidés, un roman que je n'ai pas encore lu. Il est le prochain sur ma liste. 

jeudi 18 avril 2024

Carte postale de Monaco

Je les aurais attendu ces vacances en Côte d'Azur, chez le président Eric Ciotti et le sympathique David Lisnard. Nous avons eu deux jours de vent très fort, et aujourd'hui du froid et de la pluie. Mais hier nous avions les yeux comme des enfants à Monaco.

Disneyland. Je n'ai jamais mis les pieds dans ces endroits, mais c'est un paradis. En plus les gens sont d'une gentillesse. Le café est à 1€30, et on sent le poids d'une histoire sympa, mais aussi tragique. On sent l'amour vers la famille royale, qui a fait beaucoup pour le monde. Et on sent que ça pète. 

Bien sur le palais princier sur le rocher. Je vous passe la photo du Stade Louis II vu d'en haut mais même lui il est beau. 

En allant au centre océanographique où on a rigolé avec les mérous (qui velu doivent se tondre), on est passé dans une rue pittoresque, devant la mairie.

                              

Puis bien sur la mer, magnifique. Et la ville qui tente de grandir un peu vers la mer. 

                               

Et le gratin dauphinois pour les fans de F1 que nous sommes. L'installation pour le grand prix de Monaco. On a traversé les padocs, marché sur la piste où dans pas longtemps ça roulera vite et fort. Le fameux tunnel. Envie de prendre la voiture et faire le tracé, puisqu'il se roule. Mais quel bonheur. 


Monaco est une ville fantastique. 


Je vous enverrai des photos de Saint Tropez, le musée des gendarmes et la citadelle. Demain Port Grimaux et les villages autour.

Des vacances qui font du bien. Vraiment.

Si tout à l'heure Marseille pouvait nous faire une PSG contre le Benfica ça serait le top



dimanche 14 avril 2024

Carte postale rafraichissante : promenade dans la neige

Orcières Merlette, époque Picassa. Yuki Kajiura offrait ses premières compositions. Après le fabuleux 'Noir', le moins bon "Madlax", mais certaines musiques sont chouettes.

D'une marche en raquettes, je crois en 2009, j'en avais pondu cette vidéo. 


Je suis conscient du Kamoulox, je suis au bar du club de vacances de Saint Tropez en envoyant cette vidéo. Il fait bon. Et il fait beau.

Le début d'année a été éprouvant, et il laissera des traces. Mais il m'a appris un truc sur moi, je suis pas si faible que j'imagine ou que je laisse, consciemment ou pas, laisser passer. 

J'ai un problème, c'est que je ne passe plus aucun pari sportif. Je suis con, je joue sur de la ligue 2 d'autres pays et les championnat lettons ou serbes. Je ne joue qu'un euro, mais depuis le 1er Aout, je suis à 12 euros de pertes (alors qu'à cette période je suis positif), c'est pas bien.


Mais le reste, c'est les vacances. Prochain billet le musée des gendarmes de St Tropez (ou mon introduction du cours sur l'analyse fonctionnelle : le cahier des charges de la 2 CV)

lundi 8 avril 2024

Le vrai sujet de la santé (et du lapin)

La santé est un sujet sérieux. J’ai souvent écrit sur ce sujet, en tous cas pendant la campagne des législatives j’avais proposé à ma candidate des propositions. La plupart reprenaient celle de LR et de Philippe Juvin qui connait le sujet, en les contextualisant et en les mettant dans la réalité de notre territoire.

 

Je n’ai pas grand-chose à reprocher aux propositions du gouvernement (pour une fois !). La « taxe lapin » est le point le plus médiatique. Mais quelle honte ceux qui n’honorent pas leurs rendez-vous, quand on voit la difficulté d’avoir un rendez-vous ?

Je suis un peu plus perplexe sur les hausses des franchises médicales. Mais quelque part la santé n’est pas gratuite.

 

Un point me parait important, le médecin traitant. Le parcours de santé avait du sens quand Xavier Bertrand l’avait mis en place début 2000. Mais aujourd’hui, je prends mon canton, qui est semi-urbain (et semi-rural). La population a augmenté de 50% en 20 ans, le nombre de médecin généraliste a été divisé par deux. Forcément, tout le monde n’a pas de médecin traitant.

J’ai mon vieux médecin qui ne peut plus être mon « traitant », mais qui me soigne. J’ai la chance d’avoir un cabinet de santé dans mon village qui est dynamique, et j’ai lié des liens amicaux avec les médecins lors du Covid en contribuant à mettre en place un système d’entraide pendant le confinement, piloté par mon ‘vieux médecin’. Mais la médecine ne doit pas marcher à l’amitié.

 

Quand j’ai eu un malaise cardiaque y a quelques temps, j’ai eu de la chance d’être pris vite, et d’avoir un rendez-vous rapide avec le cardiologue. J’en suis heureux, mais je ne suis pas satisfait, car tous n’ont pas cette chance.

Le parcours de soin sans médecin traitant met en perspective une médecine à deux vitesses. Quelque part, alléger le système permet aux médecins généralistes de moins faire d’actes administratifs, mais de soigner. Et au malade d’être pris en charge par des spécialistes plus rapidement.

 

Augmenter le nombre de médecins généralistes ne se fera pas d’un claquement de doigt. Il faut valoriser ce métier. Passer le nombre de médecins formés de 8000 en 2017 à 16000 en 2027 ne se fera pas sans l’enseignement, et dans des enseignants (il en manque).

 

En tous cas le sujet mérite débat. J’ai été surpris de voir que l’après-Covid n’a pas été l’occasion d’un échange, d’un débat, à ce sujet. Nous avons eu une ribambelle de ministres de la santé (tous plus mauvais les uns que les autres), et finalement rien.

J’espère que la droite Républicaine sera porteuse d’idées et de propositions. Parce que LR connait justement les territoires ruraux, et que tout ne se passe pas à Paris Centre.

dimanche 7 avril 2024

Saiyuki, Côte Basque, et pensées du dimanche

Je ne sais pas si les jeunes connaissent Saiyuki. Mes enfants non, c'est déjà un truc. Au moment où, au delà du Clun Dorothée, l'animation japonaise explosait en France (année 2000), un animé était une référence. Saiyuki. 
A l'époque de Picassa, j'avais fait un clip sur un endroit que j'adore, la Côte Basque. Et une musique de Saiyuki. For Réal (le générique) au piano. Ca donne un truc que je trouve pas déguelasse.


Sur le reste, pas grand chose à dire. Hier j'ai apprécié l'AG d'Oser la France. Je trouve que Julien Aubert est une personne fiable, loyale, et fédérateur. Ca m'a fait du bien.

Je ne parle de Marseille. Je souffre. Sur les paris sportifs aussi.

Jeudi soir je suis en vacances. Demain entretien annuel. 

J'avoue : j'en ai marre. 

mercredi 3 avril 2024

Soutien à Julien Bayou contre les néo-Robespierre

Dans mon travail et ma vie personnelle, je plaisante sur beaucoup de choses. Il y a des points sur lesquels j’ai du mal à plaisanter. La mort d’un enfant par exemple, le petit Emile a fait raisonner cette fibre paternelle qu’il y a en moi. Ca me glace.

D’autres sujets me révoltent, le harcèlement par exemple, quand il est pratiqué par une personne ayant un pouvoir. J’ai pris avec plaisanterie les attaques de tribunes, et les leçons dispensés par des donneurs de leçons professionnels. Qui seraient parfois inspirés de balayer devant leur porte : c’est con quand on met garant du féminisme et que le numéro 2 du parti frappe sa femme, ou qu’un psychanalyste star du camps du bien qui a donné de multiples leçons se retrouve dans la broyeuse médiatique.

Il est présumé innocent. Je lui accorde pas beaucoup d’affection à Gérard Miller.

 

Hier, je parlais sérieusement à table au travail, cela m’arrive rarement. On parlait du harcèlement, particulièrement sexuel. J’ai refusé de défendre, en tant que délégué syndical, des authentiques connards qui étaient plus que lourds quand les bornes des limites avaient été dépassées. J’ai été surpris de voir une copine me raconter ce qu’elle a eu à vivre, et l’état dans lequel ça l’a mis. Et le silence, rien n’est plus assourdissant que le silence.

Par contre, j’ai parlé de ce que j’ai vécu avec une N+2 femme. Sur des propositions de recrutement, elle me disait que « le petit mignon avec un beau cul mais apparemment rien dans la tête, ça l’a branchait pas vu le boulot qu’il y a à faire ». Plusieurs allusions comme ça. Un fait, tous les managers hommes de son département ont été dégagés, à un moment ou un autre. Elle n’est plus dans ma boite car elle avait dépassé les bornes, et si le harcèlement n’était que cela là, cela ne serait pas grave.

Les anciennes victimes sont parfois les pires bourreaux.

 

Je lisais le départ de Julien Bayou des Verts. Son tort principal : être un homme. Et avoir été attaqué par des femmes, forcément de gauche et femmes donc du camps du bien, sur des « il parait ». Serge Raffy a écrit un très beau papier sur « l’homme traqué », demandant « Quelle folie s’est emparée de la direction d’EELV ? En lançant un appel à témoins contre Julien Bayou, piétinant l’État de droit, ils se rapprochent des méthodes de l’Inquisition. »

 

Julien Bayou a envoyé à un mail à la direction de son ancien parti qui demandait à ses militant.e.s (on est à gauche, inclusif sur la forme, destructif sur le fond).

Mais quand même je vais traduire en bon français un extrait du mail, en enlevant cette écriture inclusive qui cache un dessein pas joli joli.

 « J'ai appris ce jour qu'un bureau exécutif et qu'un conseil politique s'étaient tenus en urgence pour décider de confier à un cabinet d'avocats spécialisés dans les violences sexuelles et sexistes (VSS) une enquête externe me ciblant expressément. EELV s'apprête à envoyer un courriel à plusieurs dizaines de milliers d'adhérents pour inviter “toute personne concernée” par de prétendus comportements ou propos inadaptés de ma part à témoigner contre moi.

Cet acharnement à mon encontre est déloyal et scandaleux. Ce procédé, qui me désigne comme coupable auprès de tous les adhérents, me discréditerait de manière irréversible tant auprès de mes adversaires que de mes partenaires politiques .

 

Marine Tondelier, Cyrielle Chatelain, accepteriez-vous que des dizaines de milliers d'adhérentes soient appelés expressément à fabriquer un dossier à charge contre vous ? Vous prêteriez-vous de bonne grâce à ce jeu malsain ? Quelle serait votre réaction à la lecture d'un e-mail commençant par “Chère adhérent, nous enquêtons sur madame Tondelier/madame Chatelain, voulez-vous bien fouiller dans votre mémoire pour retrouver le souvenir d'un propos ou comportement possiblement imputable à madame Tondelier/madame Chatelain et contrevenant aux règles du parti ?” ?

Ne vous sentiriez-vous pas traquées ? Ne seriez-vous pas effrayées à l'idée d'une violation inéluctable de votre vie privée ? 

Le courriel que vous vous apprêtez à rendre public constitue un appel pur et simple à la délation, et portera nécessairement atteinte à ma probité, mon honneur et ma considération. Il n'est pas question que je me prête à ce jeu dégradant.

Instruit du précédent fiasco de l'enquête interne, je n'ai aucune confiance dans la capacité (le courage ?) de la direction comme de la présidente du groupe d'accepter des conclusions qui me seraient favorables à l'issue d'une enquête externe.

Pas plus qu'elles n'oseront me reconnaître pleinement innocent une fois que la justice se sera prononcée.»

J’ai découvert y a peu que bien souvent les pires adversaires se trouvent dans notre camp.

J’ai connu un épisode douloureux dans ma vie, qui a duré 5 ans, où des rumeurs avaient été lancées contre moi. Infondées. Mais salissez, il en restera quelque chose. Mes plus proches ont douté de moi, et c’était ça le pire. J’ai été lavé mais quelque part il reste chez moi de la honte, du ressentiment, de la tristesse. Que des proches très proches aient été davantage dans le camp de la délation que dans celle des faits. De mensonges qui n’avaient que ce but me salir. Je pensais que c’était tellement gros que cela ne se verrait pas. Et pourtant…

 

Et pourtant aujourd’hui, je défends des personnes qui, à un moment, ont douté et soutenu de manière certes inconsciente, mais… Je suis chrétien, j’ai… Pardonné, je ne sais pas, mais je suis passé à autre chose.

Politiquement je serais un adversaire de Julien Bayou. Mais humainement, il a ma sympathie. Les Robespierre d’aujourd’hui, qui hier pleuraient Robert Badinter mais seraient les premier-e-s à mettre en route la guillotine ou la kalachnikov.

Nous vivons une période assez laide…