À quelques encablures de mes vacances, je me surprends à replonger dans hier. Je suis comme ça : mélancolique incurable.
Je m’attendais à un été tendu, presque dramatique. J’avais tort. Les JO ont été une parenthèse enchantée… dans un pays sans gouvernement. C’est ironique, et ça ne m’empêche pas d’en vouloir encore à Emmanuel Macron pour sa dissolution, à un moment où la France avait besoin de calme.
En boucle dans mes oreilles : Kavinsky, Angèle, Parade… Et sur YouTube, je retombe sur Skyfall. J’adore. Ça me ramène à mon premier cinéma « en ami » — L’Arme Fatale 3 — avec la fille que j’aimais en troisième. C’était au cinéma de la rue de la République. Et c’était It’s Probably Me.
Le dos toujours en vrac, je m’installe dans le passé. Le maître de conférence que je suis (titre obtenu sous un Premier ministre gaulliste, merci le gouvernement Barnier) devrait sans doute donner une leçon ici — même si ce n’est pas mon domaine. Mais parfois, le maître de conférence, et l’homme de mon âge, se mettent d’accord : il y a du bon à s’asseoir dans le canapé de ses meilleurs souvenirs.
Bien sûr !
RépondreSupprimerLe monde ne se résume pas au travail.
S’intéresser à une période et s’ingénier à la connaître à fond,
apprendre à dessiner des personnages de bandes dessinées et s’amuser à en créer, etc
Plein de choses remplissent une vie.
Hélène
Je t'avoue que j'ai quelqu'un qui m'aide bien à illustrer mes cours. Je suis en train de les rajeunir et de bien m'amuser
SupprimerAh les JO...je ne m'intéresse pas au sport et n'ai regardé aucune compétition, mais je dois dire qu'au souvenir de Gojira sur les murs de La Conciergerie en train de balancer des gros riffs bien lourds, mon petit coeur de métalleuse fait un bond dans ma poitrine.
RépondreSupprimerTellement envie de passer à autre chose que même les cérémonies j'ai adoré. J'avais pas le coeur à la polémique :)
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