« Ne vous inquiétez pas brave dame, on va vous passer tout ça au karcher ». J’imagine bien, à la lecture de cette dépêche, Aurélie Filipetti tenir ce prompt discours à la triste militante socialiste…
Je suis volontairement taquin et la député socialiste n’a pas tout à fait employer ces termes. Mais « il faut tout changer du sol au plafond », oui, une fois de plus, pourquoi pas…
Ce matin, je l’avais entendu à la radio. Pour elle, il fallait visiblement. « changer également les personnesCeux sont les mêmes qui sont aux affaires au PS depuis 30 ans, il faut changer maintenant », voilà en substance ce qu’elle a dit, la député de Loraine. C’était à la radio, mais j’imaginais le sourire en coin « et comme je ne suis pas en place depuis 30 ans, je veux bien une bonne et belle place » pouvait elle penser…
C’est doublement, je trouve, à mourir de rire. D’abord, le grand vainqueur à gauche n’est pas un jeune loup de la politique. A l’époque où j’ai commencé à m’intéresser à la politique, je croyais que Daniel Cohn-Bendit était un personnage des livres d’histoire, comme de Gaulle ou Pompidou. Et puis non, il était élu à Francfort… Et aujourd’hui, en 2009, 41 ans après, c’est la grande star d’une soirée de Juin. Mai 68, Juin 09, ça fait du temps… Comme quoi, les vieux ne sont pas forcément « usés, vieillis, fatigués », comme dirait l’autre…
Et doublement à mourir de rire disais je, car Aurélie Filipetti a raison par l’absurde. Il faut changer beaucoup de chose au PS. Dont cette manière de concevoir la politique. Je ne cache pas que je n’apprécie pas du tout la manière qu’ont Elisabeth Guigou ou Jack Lang de concevoir la politique. Je ne trouve pas le parcours d’Aurélie Filipetti plus louable. Et pour être clair, être jeune ne sert strictement à rien quand on a déjà des attitudes de vieil éléphant…
Ce billet de notre ami Autheuil exprime clairement le malaise que j’ai devant les leçons de morale d’Aurélie Filipetti.
Conseillère municipale Verts de Paris. Les verts lui refusent apparemment l’investiture, elle quitte le parti de manière flamboyante. Je me souviens d’une soirée de discussion sur le feu blog de Guy Birenbaum. Pour finalement réapparaitre dans l’organigramme de campagne de Ségolène Royal, et se faire parachuter en Meurthe et Moselle pour un joli poste de député. Et comme ce poste était bancal en raison de probable réforme des circonscriptions, et que vivre de la politique c’est plus qu’un métier, elle s’est faite investir aux élections européennes…
Et autant la non élection de Karim Zéribi dans le Sud Est me peine sincèrement (merci l’autre parachutage au PS…), autant celle d’Aurélie Filipetti…
Et c'est dommage je trouve. Parce que cette femme, je la trouve intéressante, vraiment charmante, sympathique aussi. Et je lui trouve du talent. Mais il y a ces actes qui me dérangent. Ca me dérangeaient quand c'étaient Lang, Guigou, Perben ou Douste Blazy, ça me gène forcément quand c'est Aurélie Filipetti ou une autre...
Je ne suis pas de gauche mais de droite, donc finalement ce qui se passe au PS, théoriquement, m’importe peu. Mais je ne peux être que d’accord avec Aurélie Filipetti : il faut changer les mentalités en politique. Ca évitera à 60% des électeurs de dire aux politiques "allez vous faire encadrer !", et de formenter un futur 21 Avril...
Changer les mentalités et la manière de faire de la politique au PS notamment. Par exemple, pour les « royalistes », laisser travailler l’actuelle direction. Ou simplement respecter le vote des militants. Les « excuses médiatiques » de Ségolène Royal, ou les moqueries incessantes d’un Rebsamen sur tout ce qui sort de Solférino, ça fait parti peut être des choses à changer.
Enfin, j’écris aujourd’hui sur le PS, j’aurais pu écrire sur l’UMP dans le sens « faite ce que je dis pas ce que je fais ». Tout député européen élu ira à Strasbourg et y siégera ! Tous, sauf Brice Hortefeux, faut pas déconner non plus…
Et je soupire quand même. Car quand on est républicain, on espère autre chose de l’opposition… De la majorité aussi. De la classe politique, tout court...
Je suis volontairement taquin et la député socialiste n’a pas tout à fait employer ces termes. Mais « il faut tout changer du sol au plafond », oui, une fois de plus, pourquoi pas…
Ce matin, je l’avais entendu à la radio. Pour elle, il fallait visiblement. « changer également les personnesCeux sont les mêmes qui sont aux affaires au PS depuis 30 ans, il faut changer maintenant », voilà en substance ce qu’elle a dit, la député de Loraine. C’était à la radio, mais j’imaginais le sourire en coin « et comme je ne suis pas en place depuis 30 ans, je veux bien une bonne et belle place » pouvait elle penser…
C’est doublement, je trouve, à mourir de rire. D’abord, le grand vainqueur à gauche n’est pas un jeune loup de la politique. A l’époque où j’ai commencé à m’intéresser à la politique, je croyais que Daniel Cohn-Bendit était un personnage des livres d’histoire, comme de Gaulle ou Pompidou. Et puis non, il était élu à Francfort… Et aujourd’hui, en 2009, 41 ans après, c’est la grande star d’une soirée de Juin. Mai 68, Juin 09, ça fait du temps… Comme quoi, les vieux ne sont pas forcément « usés, vieillis, fatigués », comme dirait l’autre…
Et doublement à mourir de rire disais je, car Aurélie Filipetti a raison par l’absurde. Il faut changer beaucoup de chose au PS. Dont cette manière de concevoir la politique. Je ne cache pas que je n’apprécie pas du tout la manière qu’ont Elisabeth Guigou ou Jack Lang de concevoir la politique. Je ne trouve pas le parcours d’Aurélie Filipetti plus louable. Et pour être clair, être jeune ne sert strictement à rien quand on a déjà des attitudes de vieil éléphant…
Ce billet de notre ami Autheuil exprime clairement le malaise que j’ai devant les leçons de morale d’Aurélie Filipetti.
Conseillère municipale Verts de Paris. Les verts lui refusent apparemment l’investiture, elle quitte le parti de manière flamboyante. Je me souviens d’une soirée de discussion sur le feu blog de Guy Birenbaum. Pour finalement réapparaitre dans l’organigramme de campagne de Ségolène Royal, et se faire parachuter en Meurthe et Moselle pour un joli poste de député. Et comme ce poste était bancal en raison de probable réforme des circonscriptions, et que vivre de la politique c’est plus qu’un métier, elle s’est faite investir aux élections européennes…
Et autant la non élection de Karim Zéribi dans le Sud Est me peine sincèrement (merci l’autre parachutage au PS…), autant celle d’Aurélie Filipetti…
Et c'est dommage je trouve. Parce que cette femme, je la trouve intéressante, vraiment charmante, sympathique aussi. Et je lui trouve du talent. Mais il y a ces actes qui me dérangent. Ca me dérangeaient quand c'étaient Lang, Guigou, Perben ou Douste Blazy, ça me gène forcément quand c'est Aurélie Filipetti ou une autre...
Je ne suis pas de gauche mais de droite, donc finalement ce qui se passe au PS, théoriquement, m’importe peu. Mais je ne peux être que d’accord avec Aurélie Filipetti : il faut changer les mentalités en politique. Ca évitera à 60% des électeurs de dire aux politiques "allez vous faire encadrer !", et de formenter un futur 21 Avril...
Changer les mentalités et la manière de faire de la politique au PS notamment. Par exemple, pour les « royalistes », laisser travailler l’actuelle direction. Ou simplement respecter le vote des militants. Les « excuses médiatiques » de Ségolène Royal, ou les moqueries incessantes d’un Rebsamen sur tout ce qui sort de Solférino, ça fait parti peut être des choses à changer.
Enfin, j’écris aujourd’hui sur le PS, j’aurais pu écrire sur l’UMP dans le sens « faite ce que je dis pas ce que je fais ». Tout député européen élu ira à Strasbourg et y siégera ! Tous, sauf Brice Hortefeux, faut pas déconner non plus…
Et je soupire quand même. Car quand on est républicain, on espère autre chose de l’opposition… De la majorité aussi. De la classe politique, tout court...