dimanche 23 août 2009

Frédéric Lefebvre, ou la récompense de la caricaturale provocation

Je n'aime pas Frédéric Lefebvre. Je n'aime pas la manière de faire de la politique de ce garçon. N'exister que par le clivage, l'opposition frontale, la caricature et la provocation. Et donner des leçons qu'il ne s'applique pas à lui même.
Je le compare souvent à Ségolène Royal. Sans les cheveux longs. Enfin, si, un peu. Sans les réussites électorales (sinon en tant que suppléant), et sa légitimité qui en découle. Ségolène Royal a gagné, souvent, même si ces derniers temps ça n'a pas été joyeux.

Nicolas Sarkozy a toujours dit qu'il est pour la récompense du mérite. Est ce pour ça que le Figaro de hier parle de la nomination officielle au gouvernement de Frédéric Lefebvre pour la semaine prochaine ? A la consommation parait il...
C'est surprenant, ce besoin de parachute (doré) pour cet homme qui ne cesse de défendre la loi du "lève toi le cul, et le ciel t'aidera...". Bref, démerde toi et ne compte ni sur l'état, ni sur personne d'autre pour vivre. Là, il compte sur son copain de Président pour s'assumer après la perte de son mandat. On aurait pu attendre une autre démarche... (retourner travailler dans le privé par exemple, c'est tellement bien).

La cerise serait la nomination du radical de gauche Paul Giaccobi... Je ne le connaissais pas. Mais il est PRG. Et s'il vient au gouvernement, ça emmerdera les socialistes... Tiens, je suis à la Rochelle, anciennement dirigé par le PRG Michel Crépeau, qui a contribué à faire de cette ville un havre de bonheur... (même si on a des restaurants de merde, cf hier soir grrr...)

On ne rappellera tous les faits d'arme du suppléant d'André Santini. Ses paroles blessantes et provocantes. Et sa propension à attaquer plutôt que proposer, détruire plutôt que construire.
Mais comme je suis de ceux qu'HADOPI rend nerveux, et que j'aime le net, je me contenterai de citer la vision de Frédéric Lefebvre sur ce qui nous rassemble derrière nos petites souris...

« Je tiens beaucoup à cet amendement parce que le monde vient de vivre la plus grave crise qu’il ait connue depuis 1929, et qu’une seule réponse s’est imposée – réclamée sur tous les bancs – : la régulation. Il aura fallu attendre que des établissements financiers soient en faillite, que la croissance soit au point mort, que des pays soient au bord du gouffre, pour que le monde se réveille et accepte enfin de construire un système régulé au plan international. Faudra-t-il attendre qu’il y ait des dégâts irréparables pour que le monde se décide à réguler Internet ?

L’absence de régulation financière a provoqué des faillites. L’absence de régulation du Net provoque chaque jour des victimes ! Combien faudra-t-il de jeunes filles violées pour que les autorités réagissent ? Combien faudra-t-il de morts suite à l’absorption de faux médicaments ? Combien faudra-t-il d’adolescents manipulés ? Combien faudra-t-il de bombes artisanales explosant aux quatre coins du monde ? Combien faudra-t-il de créateurs ruinés par le pillage de leurs œuvres ?

Il est temps, mes chers collègues, que se réunisse un G20 du Net qui décide de réguler ce mode de communication moderne envahi par toutes les mafias du monde.
La mafia s’est toujours développée là ou l’État était absent ; de même, les trafiquants d’armes, de médicaments ou d’objets volés et les proxénètes ont trouvé refuge sur Internet, et les psychopathes, les violeurs, les racistes et les voleurs y ont fait leur nid.

Lorsque ce mode de communication ne concernait que quelques milliers d’individus, ceux qui ne sont mus que par l’appât du gain en restaient éloignés. Maintenant que des millions de Français l’utilisent régulièrement, les enjeux économiques sont devenus considérables, et Internet reste l’un des lieux du monde où règne le capitalisme sauvage, le libéralisme sauvage. »

« Il nous faut réguler Internet partout dans le monde, afin que toutes les entreprises respectent le droit de propriété, que les trafiquants et les voyous en tout genre soient poursuivis, que cet espace continue à se développer dans le respect de la personne humaine et des principes démocratiques. Notre pays doit montrer la voie ».
Restons en là, et passons (quand même) un bon dimanche... Et vive le net !
(et n'oubliez pas le Lefebvroton...)
PS : pendant ce temps, des mecs biens de droite (je trouve !) disparaissent...Pensées pour Adrien Zeller.

Ciel de la Rochelle

J'aime la ville de la Rochelle. Un ami s'y étais marié en 2004, j'en ai gardé une belle image. Confirmé par ce long weekend en terre charentaise...
Je comprends les socialistes, cool d'aller se battre discuter et débattre dans une aussi belle ville. Agréable à vivre. Calme mais avec tellement d'entrain et d'énergie. La Rochelle de nuit, c'est tellement beau...

J'ai aussi beaucoup apprécié le ciel... Je ne sais pas si c'est l'influence océanique qui rend le ciel aussi avenant et délicieux... Quelques image d'un ciel rochelais.




samedi 22 août 2009

Quand Google dévoile l'identité d'un bloggueur...

C'est chez le copain Rubin que j'avais trouvé cette information. Suite à une plainte (en diffamation) posée par un tiers, Google va être obligé de dévoiler l'identité d'un bloggueur anonyme. Sans m'offusquer ou m'en réjouir, cette affaire m'ammène deux commentaires.

Comme Rubin, cela montre que l'anonymat sur le net est une chimère. Il existe, comme le dit mon copain avocat, différents degrès d'anonymat.
J'en use un, préférant blogguer sous mon pseudo que sous ma véritable identité. Mais cette dernière est aisément connaissable et reconnaissable. Je connais des bloggueurs dans la vraie vie, et je sais que certains amis proches me lisent. Donc oui, l'anonymat est un leurre.
J'ajouterai que jeudi soir, mon anonymat sautera un peu plus, avec des copains de ouèbe qui verront mon laid visage, les pauvres...

Le deuxième point découle en partie du premier. Mais même... Le web n'est pas un lieu de non droit. Et être correct vis à vis d'autrui doit être notre principale ligne de conduite. On peut être en désaccord, cela n'autorise pas pour autant l'insulte.
C'est ce que j'apprécie dans "ma" blogosphère. C'est que nos désaccords restent courtois et sympathiques. Cette convivialité n'ammène pas pour autant de la faiblesse dans les discussions ou dans la défense des positions. Une "démocratie apaisée", c'est ce à quoi j'aspire. C'est aussi pourquoi j'ai du mal avec des Royal, des Sarkozy, des Lefebvre ou des Hamon... Cliver pour cliver et blesser "l'autre", cela fait en plus le lit des extrêmes... Est ce une bonne chose ?

Cela n'empêche pas que l'ambiance sur le net est assez space en ce moment... Rester correct est une chose. Prendre le risque d'une condamnation suite à l'expression d'un désaccord en est une autre... Que les réserves que chaque personne responsable que nous sommes ne créent pas un lieu aseptisé et sans idées. Pour ça aussi, Olivier mérite un soutien sans réserve...

vendredi 21 août 2009

Quand le net sauve une jeune femme. Réjouissons nous en.

On a tout eu comme information... Les enfants sur le net ne cherchent que du cul. Les adultes qui jouent aux jeux vidéos sont gros et tristes. Bref, les nouvelles technologies ne sont que source de perversion, de solitude, de "no life". Amis des clichés, passez une belle fin de semaine...

Et puis une information qui tombe, comme ça : une femme sauvée du suicide grâce à Meetic. Le site de rencontres virtuelles... Au départ, je trouve cette information glauque et triste au possible... Sans doute car je n'ai pas une merveilleuse image des sites de rencontres sur Internet. Si j'ai eu le bonheur (sur le moment) d'une rencontre un peu plus qu'amicale sur Internet, cela n'eut pas été par le biais d'un site fait "pour ça". Mais par le biais de sites internet sur une passion que j'ai en commun avec beaucoup d'autres personnes...
Rencontrer des gens qui ont des goûts et des passions communes, c'est génial. Rencontrer des gens via un truc qui est fait, justement, pour se rencontrer, j'ai un peu plus de mal.

Revenons à l'information. Après les clichés "Internet isole, perverti et rend gros et seul", on a une belle histoire, une femme sauvée... du suicide. Déjà on revient dans le glauque qui peut être cliché. Si la femme est sur un site de rencontre, forcément c'est qu'elle est seule, donc Internet l'isole, donc dépression, donc tentative, donc... STOOOOOOP.

Je trouve l'histoire quand même positive. Le témoignage, sur le Post, du pompier qui a sauvé cette femme m'est plutôt touchant.
Et puis merde. Si le net permet aux gens de dire ce qu'ils ont sur le coeur, je trouve ça très bien ! Non, Internet n'isole pas s'il permet à certaines personnes qui ne savent pas parler, parce que timidité et trop de pudeur, de s'exposer et de s'épancher sur le net. Combien se sont vus déshinibés par des relations sur Internet ? J'en connais...

J'aime le net. Sans doute pour ça que même en vacances, je ne peux pas m'en passer...

Amoureux de Saint Emilion

Il y a des fois où on a un coup de foudre... Non, je ne répond pas aujourd'hui au tag amoureux du privilégié. Je continue à parler de cette balade dans le Bordelais.

Saint Emilion... Rarement je n'ai autant été surpris par un village. Rarement je n'ai autant été séduit. Je n'imaginais pas Saint Emilion comme ça. Je voyais un village viticole, comme on en voit souvent. Trop souvent ? Peut être.
Mais là, c'est tellement différent. Tellement qu'on en oublie les vignes autour quand on se promène dans les rues de ce village...
Vraiment un coup de foudre. Et un bon moment passé en Saint Emilion



Et en bonus track, le repas du soir, place Saint Pierre de Bordeaux. Bordeaux... Vraiment apprécié cette ville aussi. Elle me rappelle Lyon par certains cotés : je pense que j'aurais aimé passer mes 20 ans à Bordeaux aussi.

Et pour finir, parce qu'on y est, deux photos de Pomerol. A 3 kilomètres de Saint Emilion. Mais le soleil est sorti entre temps...


Nous quittons Bordeaux ce matin, direction la Rochelle. Et toujours Paris en fin de semaine prochaine... On aura le temps d'en parler.

jeudi 20 août 2009

Quelques chateaux du Médoc

Quelques simples photos de château du Médoc, sans autres commentaires que la chaleur tombant sur la vignes. La présence de la Gironde ne rendant pas la température plus acceptable.

Le Chateau Cos Estournel, pour b.mode
Chateau Haut-Marbuzet. Autant j'ai trouvé le vignoble magnifique, autant j'adore le vin, et les souvenirs qu'il y a dedans, autant j'ai trouvé l'architecture surprenante... un temple grec, cela m'a fait penser à ça. Mais les vins grecs peuvent être très bons...
Un des cinq grands du Médoc. Je crois que c'est le Chateau Lafitte. En tous cas, c'est un beau chateau...
Pour finir, quelques chateaux sur la route en sortant de Saint Estèphe. Je n'ai pas noté les noms, me contentant de les immortaliser.

Tout à l'heure, je marcherai dans les villages de Saint Emilion et de Fronsac. Passerait sans doute dans les Côtes de Castillon et Côtes de Franc.
Et j'irai acheter une mini sd card... Celle dans mon N95 a soudainement laché. Si quelqu'un sait comment je peux récupérer les données présentes dedans, je lui en serai reconnaissant...

PS : bon anniversaire les bills...

mercredi 19 août 2009

La PS3 (même slim), c'est pour les gros et les depressifs...

Voilà en gros le résumé de ce billet du toujours excellent site PCInpact, qui reprend une étude, encore une, sur les jeux vidéos et ceux qui y jouent. Les enfants étaient la star d’une étude Internet où ils étaient vus comme des cochons en manque de pote, aujourd’hui ceux sont les parents qui se prennent une volée de clichés dans la figure.

En résumé, si on est adulte et qu’on joue aux jeux vidéo, on est gros et dépressif

Je vais prendre mon cas, que je connais un peu. J’aime les jeux vidéo. Je suis fan de Football Manager depuis le temps de l’Entraineur, et avant cela (pour une seule fois, et encore ça ne marchait pas) Guy Roux Manager. J’aime bien ma PS2, et la Wii que j’ai acheté à Falconette.
Gros ? Je ne suis pas maigre. Trop d’apéro tue les abdos disaient le philosophe, il a peut être raison… Dépressif ? Si la mélancolie m’est un sentiment familier, je ne crois pas que les petits moments de tristesse que je peux avoir, comme tout un chacun, me mettent dans la case des dépressifs.

Et après ? Ben une fois encore, vive les clichés à la con. Internet pornographe et lieu de piratage. Jeux vidéos monde de débauche et de violence. On rajoute un cliché en rajoutant « gros » et « dépressif » pour les adultes. Je suis aussi fan de dessins animés japonais, j’ai vraiment pas bon alors ?

Mieux vaut en rire, de ce genre d’études… Pendant ce temps, les instituts qui font des études à la con vont bien, et ils vous embrassent et vous souhaite une bonne fin d’été… (elle sera bonne la fin d’été : la Playstation 3 va maigrir (elle) et va coûter 100 euros de moins… je voulais en acheter une… Je continuerai à grossir et à déprimer…)

(image tirée d'un excellent billet : je ne suis pas gros, je joue à Wii Fit (Canard PC)).

Pointe de Grave, vignes du Médoc, et Chateau Margaux

Blogguer politique quand on est vacances, c'est bien, mais pas forcément top. On ne prend pas forcément le temps de définir précisément ses pensées. Et forcément, il y aura toujours quelqu'un pour taper dans la fourmilière. Parfois à juste titre. Parfois en étant de mauvaise foi. Mais c'est ça la vie du blog : on ne raconte pleins de gens...
Je crois quand même que le sujet des lois qui pullulent sans bras pour les faire appliquer sera un sujet important à traiter. De même que ces lois inapplicables sur le terrain, dans la "vraie vie". Quand la théorie se heurte à la pratique...

Est ce être de droite ou faussement de droite que de dire que l'application de la loi est presque plus importante que la loi elle même ? Je ne sais pas... Mais pour en finir sur la délinquance, je trouve que ce qui devrait être une priorité politique continue à être traitée de manière totalement idéologique. Par la droite et par la gauche. Et le résultat, c'est le chiffres de hier. Et une vie de tous les jours qui valide ces mauvais résultats.

Donc autant partir en vacances... Quelques images de Gironde.

La pointe de Grave : en face, on voit Royan. Et au loin...
Des vignes du Médoc de Saint Estèphe. Ici, le chateau Cos d'Estournel

Vignes du Chateau Haut-Marbuzet. J'ai de bons souvenirs avec ce vin. Partagé avec un ami ancien député socialiste. Oui, je suis un faux type de droite peut être...
A ce propos (des vignes, pas de la politique), je trouve les vignes divinement taillées ici. Dans les Côtes du Rhône, il y a parfois du laisser aller sur certains vignobles. C'est dommage, car cela donne des paysages aussi délicieux que le nectar qui en sera issu.

Chateau Margault, un des cinq grands du Medoc. Pris de loin, le château est privé.
La suite, au prochain épisode... Il va faire chaud aujourd'hui : on écrira un billet sur la canicule... Avignon doit approcher les 40°C tout à l'heure...

mardi 18 août 2009

Soupirer devant les chiffres de la délinquance, et l'inefficacité du politique

Nicolas se demande, dans son annexe, où sont les bloggueurs. Une réponse déjà… Un est parti en vacances. Au bord de la Gironde, marcher dans les châteaux du Médoc. Ici, Château Giscours. Pas pour boire, non. Pour marcher dans le bordelais, et imprimer dans mon esprit une image que je pourrais mettre sur les vins que je boirais. Je ne connaissais pas la géographie du vignoble bordelais : je comble le manque.
Nicolas et Némo posaient une question pertinente pourtant sur les chiffres de la délinquance. Très mauvais. Pourtant, tous deux rappellent la ribambelle de lois depuis 7 ans, et l’arrivée de Sarkozy à l’intérieur. Et pourtant, la délinquance monte

De ma chambre d’hôtel, j’en imagine certains s’en réjouir, politiquement parlant. « C’est mauvais pour Sarkozy, donc ça ne peut être que bon pour ma France »… Oui, politiquement parlant, on peut raisonner comme ça. Moi, je suis affligé. Pour deux raisons.

La première, c’est que des chiffres de délinquance mauvais, cela signifie davantage de victimes de la délinquance. Ca ne me fait pas rire... Certains n’étant pas politisés comme nous, certains ne supportant pas Sarkozy. Mais qui veulent pouvoir chercher leurs enfants à l’école sans crainte de racket, pouvoir aller sortir dans le village sans se faire cracher sur les pieds. Les chiffres mauvais ne me surprennent pas, nous avons dans nos villages, des énormes problèmes de délinquances. Petites, mais qui polluent la vie de tout un chacun.
Oui, on me répondra que je ne pense pas au délinquant, forcément victime d’un système qui est ce qu’il est… Peut être...

Le deuxième point est que cela met en exergue, finalement, l’impuissance d’un politique qui pond des lois inapplicables et/ou inappliquées. Quand il manque des bras pour mettre en application, sur le terrain, le fruit des cerveaux féconds tout en haut, forcément y aura grippage dans l’embrayage… S’il n’y a pas de policiers sur le terrain, de juges pour juger, des prisons pour accueillir. Et de l’autre coté du système des profs et des établissements, entre autre, pour éviter que le gosse, un jour, bascule du coté noir de la Force, on peut accumuler les textes de lois, oui… Pour rien.
En allant plus loin, ça ne sert à rien de refaire une carte électorale pour élire des députés qui feront des lois sans résultats derrière… Peut être une vrai « réforme de l’état », celle que l’on attends, et qui fera que ce qui est décidé en haut sera appliqué sur le terrain efficacement, serait plus pertinent.

Ca me fait penser qu’HADOPI revient à l’Assemblée le 14 Septembre tiens… Faisons des lois… Et engorgeons davantage les tribunaux pour juger le pirate de la Star Académy… Quelque chose me dit que les prochains chiffres de la délinquance ne seront pas bien bons encore…

Allez, je retourne en vacances, marcher le long des berges de la Gironde. Ville paisible, Bordeaux...

Carte postale : Lodeve, Albi...

Sur la route de Bordeaux, en passant par les petites routes et l'arrière pays. L'arrière pays de l'Hérault, le Larzac, les Causses, avant de longer la Garonne. Les petites routes. Avec la climatisation qui marche. Dehors, il fait très chaud...

Lodève, arrière pays de l'Hérault. Un coin paisible, et fascinant...
Saint Affrique, dans les Causses. Un village surprenant, on ne s'attend pas à le trouver sur la route...
Albi. J'ai adoré cette ville... J'y reviendrai et y resterai plus longtemps.
Montauban. Nous l'avons visité alors que la chaleur était intenable. Sans doute est ce une des raisons pour laquelle je n'ai pas vraiment accroché.
Bordeaux, fin de journée... On y est pour quatre jours, on aura le temps d'en reparler. J'irai faire la bise à Alain Juppé (à Laurent Blanc aussi)
Pendant ce temps, bon courage aux amis qui ont repris le chemin du boulot. Et en souvenir amical des années passées sur le DEL du Guy Birenbaum, et même si je ne partage pas toujours ces positions, bon courage Olivier.

lundi 17 août 2009

Partir en vacances

Quand le billet sera publié, je serai sur la route... Parti tôt ce matin, direction Bordeaux, ma première étape d'un périple qui durera 12 jours. En absolu, plus de 2500 km, c'est Total qui va être content. Ca s'achèvera le 27 Août au soir, au Kremlin Bicètre... Vous devinerez bien pourquoi faire...
Ce périple de vacances nous amènera donc dans l'Ouest. Via Albi, ça sera Bordeaux et ses alentours. Puis ensuite la Rochelle. Sans doute nous arrêterons nous à Blayes, j'ai pleins de souvenirs. Royan aussi, Oléron peut être...
Quelques nuits à la Rochelle, en Poitou Charente. Non, je n'irai pas visiter sa présidente de région. Peut être verrais je Lionel Jospin en allant faire du vélo à l'Ile de Ré, où apercevrais je le Père Fouras en me dorant sur la plage...

Ensuite, avant que la guerre des roses ne commencent dans une riante université d'été, nous fuirons courageusement. Une nuit sur Tours ou sur Blois. Sans doute le deuxième, pour rendre hommage à un ancien illustre habitant... Balade autour des châteaux.
Puis la route vers le Nord nous ammèra, après un passage à Chartres (j'ai envie de voir Chartres), à Paris. Paris au mois d'Août, comme dans la chanson d'Aznavour. Fin Août certes, mais j'imagine que la douceur sera pareille. Envie de marcher dans Montmartre, Ménilmontant, les canaux de la Marne... Des coins de Paris que je ne connais pas. En fait, j'ai plus envie d'un Paris de village et de pavé, que d'un Paris des grands ors de la République. Passer autour du Louvre ou de l'Elysée me fait toujours vibrer. Mais je ne connais pas les "petits quartiers". Je pense que ça sera ça, le Paris que je verrai fin Aout.

Et enfin, le 28 Août sera le retour. 11 heures de route. Non, pas d'autoroute. Parce que pleins de choses. Politiquement, sans doute n'ais je pas accepté que l'on brade celles ci entre 2002 et 2007... Un point d'accord très fort avec Bayrou et Dupont Aignan sur ce point là (avec les socialistes aussi c'est vrai... ^^).

Voilà... Un blog en mode vacances. Des cartes postales, sans doute. On parlera du fond au retour. Quelque chose me dit que Septembre sera chargé...

dimanche 16 août 2009

Coupo Santo de 15 Août...

A Roquemaure, le 15 Août est jour de fête. Les taureaux sont lâchés dans les rues. La pena Faï de Brut joue sa joyeuse musique. Et nous, on boit du pastis.
Je ne bois jamais de pastis, je n'aime pas ça. Sauf le 15 Août. Parce que l'ambiance, parce que le club taurin s'appelle "Paul Ricard". Il s'appellerait "Club Taurin Cristalline", nous boirions sans doute de la Cristalline. Avec du pastis dedans ? Peut être...

Une Coupo Santo de fin de repas. Il fait chaud. A la fin, les gens applaudissent. Ils ne devraient pas. un hymne, fut il provençal, ne s'applaudit pas. Sauf dans un Stade de foot (quand il ne se siflle pas...).
Vous trouverez un intrus dans cette vidéo... Je vous donne un indice, c'est un verre haut levé...

Weekend de fête dans mon village, pas encore fini. Je disserterai sur la question des alliances politiques un autre jour... Peut être pas demain, je pars en vacances...
En attendant, le Coucou propose un jeu de weekend à faire. C'est bien le weekend...

samedi 15 août 2009

Les chasseurs du Languedoc... avec Frêche

Ils ont peut être raison ceux qui pensent que les chasseurs à l'UMP n'est pas si choquant que ça. Qu'ils représentent une partie très à droite de la droite, à la limite de l'extrême.
Ils ont tellement raison qu'en Languedoc Roussillon, le CNPT annonce son intention de rejoindre les listes de Georges Frêche. Comme ce dernier leur en a invité... Après le MPF donc, Georges Frêche...

Doit on donc penser que Georges Frêche est, comme les chasseurs, "à droite de la droite, à la limite des extrêmes" ? Bien sur que non, sinon cet honorable président de région ne serait pas soutenu par Ségolène Royal comme ça... Ou alors peut être que... ?
Et si la rénovation au PS passait aussi par le courage de se séparer définitivement, et par via quelques embrouilles qui ne trompent pas grand monde, de certaines personnes ? Quitte à perdre une région ou quelques places électorales ?
Je dis ça, je ne suis pas de gauche. Mais un Georges Frêche ou une Ségolène Royal me coupent toute envie d'être de gauche, donc...

vendredi 14 août 2009

Viril mais correct (le Top14, l'UMP aussi...)

Ce soir, le Top 14 reprend. J'étais content de la victoire de mes copains catalans l'année dernière. Je ne serais pas triste si Clermont (les pauvres...) ou Toulouse gagnent l'an prochain. Toulon aussi, mais je ne rêve pas, ça sera dur malgré Wilkinson. Mais en tous cas, on va se régaler. L'été est peut être fini, mais les apéros du weekend seront agréables devant du foot ou du rugby...

Viril mais correct, c'est une émission d'RMC. Il est bon, ce Moscato ! Ca pourrait aussi être le slogan de campagne de l'UMP : Viril mais correct. C'est pas moi qui le dit, mais l'ancien socialiste social-démocrate Bockel, qui est venu à l'UMP... Avant d'être rejoints par des Villiers ou des chasseurs. "Ca sera viril, mais correct...".

Devrait on juste rappeler deux choses à Jean-Marie Bockel, trimballé de la coopération aux prisons en passant par les anciens combattants. D'abord, comme le dit l'adorable Dominique Paillé, "il n'y a pas de délit d'opinion à l'UMP". Quand on a fini de rigoler comme des bossus, on est soulagé. Toutes les opinions continueront à s'exprimer au sein de l'UMP... Les députés UMP opposés à HADOPI voteront contre le 14 Septembre, et la belle image de la démocratie flottera Rue de la Boétie. C'est beau comme du Herbert Léonard...

Et puis la deuxième chose, c'est qu'il faut apprendre à la partager, la soupe. Bockel et Besson ont profité de la bonne gamelle sarkozyste, ben maintenant c'est Villiers et Nihous qui aimerait un verre de vin et un bol de potage. Et oui, c'est comme ça la politique...

On en rigole, on peut en soupirer aussi. Et se mettre tout à l'heure devant un délicieux Toulon - Stade Français en Rugby, qui sera viril mais correct (mais viril, c'est viril à Mayol !)

PS : Olivier en parle aussi sur son blog, de l'ami de Mulhouse...

Octobre 2008 - C'est la crise !

Octobre, c’est mon anniversaire. C’est chouette les anniversaires. Aussi quand les gens y pensent. Mais bon, le monde continue de tourner. A défaut du monde, l’Europe, par tag au moins. Je l’aime bien ce tag : il m’aura permis de connaître Mtislav.
Octobre 2008, on commençait à papouiller avec la crise ! Et les sifflets de France Tunisie étaient finalement peu de chose par rapport au terme qui fera notre saison 2008 – 2009 : crise, c’est la crise ! Alors on est poujadiste, ou grognon, ou con, ça dépend du lecteur. Mais on se dit que visiblement, on entre dans un sacré pétrin. On commence à parler des produits toxiques. Mais qu’est ce que c’est, un produit toxique ?
Alors là arrive Ginette et son histoire de bistrot qui plaira à notre ami Nicolas (qui m'apprend que c'est le copain Gael qui avait sorti cette histoire à la Comète : excellent !) :

Ce sur quoi repose le système financier...
Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Pochtronville, dans un coin paumé... Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de rouge.

Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).

Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Pochtronville n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.

La buvette de Mme. Ginette fait faillite. Et le monde entier l'a dans le cul....

(merde, j'ai écrasé l'écureuil... Pardon Gael ^__^)

Finalement, en Octobre, j’aurais soupiré sur mon Président de Région. Le triste Georges Frêche. Qui fait la bise à la dame Royal qui donne des leçons à tout le monde. Mais ce qui aura marqué les gens, c’est la crise.
Mon premier billet sur la crise... Ben merde, on y en plein dedans !


Soupir de Crise : rendez vous avec l'histoire ? (10 Octobre 2008)
Les bourses s’effondrent… Titre en Une du Figaro.fr il y a quelques instants. Comme hier, comme sans doute demain… A non, demain c’est samedi, pas de bourse le samedi. Rien. Passer de 4500 à 3000 points en un rien de temps, c’est fou ce que l’économie française semble s’être dévalorisée en quelques mois, en quelques semaines… C'est spécial à vivre, un crash...
Et de Grenelles en Plan Marshall pour tenter de sauver ce qu’il reste encore à sauver, un sentiment assez troublant à la veille d’un match capital pour l’équipe de France de football. Sentiment, peut être faux, peut être troublé par le prisme d’une actualité spéciale, de vivre un moment historique. Un moment d’histoire, au sens noble de ce qu’est l’«Histoire» avec un grand H. Moment dont mes petits enfants, quand j’en aurais, me parlerons. J’y étais, même si je n’étais pas un acteur. Un simple observateur aujourd’hui, victime demain sans doute, comme beaucoup.

Enfin, un moment d’Histoire… Nous ne le serons qu’après demain si Octobre 2008 a été, ou non, historique. Et historique dans quel sens ? Tchernobyl (celui de 86’, pas de 2002) aussi a été historique. Catastrophique, mais historique. Octobre 2008, ce mois où la planète a plongé, sera-t-il historique catastrophique, ou historique salvateur ?

Il est évident que si les nerfs de ceux qui nous dirigent commencent à lâcher, et eux même à se lâcher et à laisser apparaître leurs vraies natures, le monde occidental risque de prendre encore plus mal aux dents. Passe encore les plan Paulson et autres qui consistent à effacer les conneries de ces quelques apprentis sorciers par de l’argent public. Un peu dérangeant comme idée, mais soit…
Par contre, on peut sans doute attendre de la part d’Accoyer, président de l’Assemblée, plus de décence. Amnistie fiscale pour ceux qui ont déserté le pays, non. Ce n’est pas convenable, pas aujourd’hui, sans doute pas non plus demain.

Ensuite, il y a cette critique du capitalisme. Je lis ci et là qu’il s’agit de la victoire du marxisme, presque du trotskisme, devant cette bête immonde qu’est le capitalisme. Si c’est vraiment le cas, autant que je me fasse ce soir une bonne soupe de cyanure avec une bonne bouteille de ciguë…
Je fais parti de ces libéraux républicains qui pensent que la création de richesse se fait grâce aux entrepreneurs qui produisent du vrai, du concret. Que ce soit du service, du produit, de l’intelligence. Mais ils font qu’on a quelque chose en plus aujourd’hui que hier. Et ils prennent eux même des risques, investissant dans l’outil de production, qu’il soit le salarié, la R&D, ou la machine à fabriquer quelque chose. Le risque de réussir et de s'enrichir bien sûr, mais surtout le risque de se planter.
Je me sens totalement étranger au monde opaque et abstrait de la finance. Et de cette logique financière qui ne repose sur rien…

CyberMamie nous avait fait découvrir la prairie de Bruno. Superbe blog avec une comptine nous expliquant la crise. Et CyberMamie résumait en gros la crise comme suit :
« une histoire de carottes qui ont été vendues sans avoir été cultivées, sinon dans la lune. »
Pour moi la meilleure définition de la crise actuellement rencontrée…

Après, comme toute période historique, qu’en sortira t’il ? Déjà, le monde verra qu’il est possible de mobiliser, pour des « grandes causes », des sommes faramineuses. Ainsi, sera-t-il encore possible, si l’orage passe grâce à des parapluies nationaux, de soupirer devant des caisses vides quand des thèmes tels la faim dans le monde, le sida, les catastrophes climatiques, la pauvreté, le réchauffement, la pollution, seront mis en avant ? Pourra t’on continuer à fermer les yeux après ça ?

Et pourra t’on accepter que les responsables de cette crise, ces certains grands dirigeants de groupes financiers et autres, qui ne produisent aucune richesse, continuent à s’engraisser sur la misère mondiale ?

Ou alors le monde continuera à tourner comme avant, sans rien changer ? Avec ses riches très riches, ses pauvres très pauvres, et ses marchands de sable s’enrichissant sur des carottes imaginaires ?

Sachant que demain sera de toutes manières plus difficiles qu’aujourd’hui, mis à part peut être pour ces riches très riches qui continueront à le demeurer. Personnellement, peut être mon plan d’épargne entreprise et les quelques sous qu’il y a dedans prendront mal aux dents, mais je sais ne risquer que peu de choses, en comparaison avec mes compatriotes plus faibles, et précaires. 2009 sera une année difficile, pour l’ensemble des ménages, pour les collectivités locales, pour les entreprises. Et le réveil sera douloureux...

La crise, c’est comme ça que ça s’appelle. C’est historique comme moment. Historique, mais pas si excitant que ça…
J’avais envie d’en parler. Modestement, de manière un peu détachée… Parce que si l’erreur est humaine, il me parait affligeant de continuer à persévérer dedans…

Persévérer dans l'erreur, comme celle de ne pas changer de sélectionneur en Equipe de France et d'attendre trois matchs que tout s'effondre... Oui, il reste le football, et demain un Roumanie - France qui risque de ne pas nous donner meilleur moral... Soupir.......

(après, je me casse à Rome , rendez vous le mois prochain !)