Il y a une émission que j’aime beaucoup. Sur la chaine Game One. Elle s’appelle « Rétro Game One ». Outre le fait que Marcus me rappelle quelques bons souvenirs dans son émission d’actualité, début des années 2000 (que devient Juliette ?), cette émission me rappelle vraiment mon enfance. Nous replongeant dans l’histoire du jeu vidéo.
Un billet de Peuples du Soleil m’a donné envie de me souvenir de mon histoire avec l’informatique et les consoles vidéos. J’ai l’impression d’être né avec un ordinateur, bien que je n’ai toujours été qu’un piètre programmeur.
Cette histoire a commencé quand je rentrais au primaire. Un jour mon père est arrivé avec le Thomson MO5. Tellement de souvenirs… Le « clavier gomme » au toucher si particulier. Le lecteur de cassette et l’alimentation, en blocs séparés. Le bruit de chargement, quand on a tapé « Run ""», pour lancer un hypothétique programme… L’achat du MO5 a coïncidé avec, pour mes parents, l’achat d’un double lecteur de cassettes. Oui, pour faire les copies. Pirate très tôt…
Et donc on branche tout ça sur la télé… Youpi.
Je souviens aussi du journal Hebdogiciel qu’achetait mon père. Avec des lignes et des lignes de codes à taper, pour toutes les machines de l’époque. Oric, Commodore, etc... Je crois que c’est cette époque qui a fait qu’aujourd’hui, je « tape vite » à l’ordinateur…
Mais Hebdogiciel, c’était aussi des bandes dessinées déjantés, ton très Echo des Savannes. Un humour très prout pipi caca, mais que j’adorais… Ah là là, les aventures de Jean Némar…
Puis je lisais le magazine de jeux vidéos Tilt. Et là, révélation : je veux un Amstrad ! Je dois avoir 10 ans. Un âge con ? Oui, un âge con… Capricieux… Et donc, en 6eme, j’ai 11 ans environ, je travaille bien à l’école, le mur de Berlin tombe, et mes parents m’achètent, pour Noel ou mon anniversaire, un Amstrad CPC 6128 !
Adieu les cassettes, bonjour la disquette au format improbable. Bonjour le moniteur : mes parents récupèrent la télé pour la remettre sur le frigo. Mieux pour regarder Tournez Manège en mangeant. Et donc bonjour les crocodiles d’Amstrad (ah... la mascotte…)
J’ai en tête pléthore de jeux qui ont marqué mon enfance. Barbarians, Kick Off, Gauntlet, Fire & Forget, Dungeon Master, BombJack, Paper Boy, Target renegade, Bubble Bobble, Kung Fu master, etc… Les compilations des jeux Océan ou Ubi Soft qu’on payait une fortune (mais on avait pleins de jeux, youpi).
Le merveilleux est que Youtube regorge de ses souvenirs du passé. J’ai bien envie d’en mettre en ligne, des fois… Souvenir que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Et puis les revues de l’Amstrad… Am mag, Amstar, Amstrad 100%, Amstrad Magazine… Tiens, celui là propose un dossier sur le piratage ! Nous sommes le 12 Juillet 1986, que faisait Christine Albanel à cette époque où on « déplombait » les jeux ? Là encore, je me souviens des lignes de code que l’on pissait sur écran, ou plutôt qu’on recopiait, lignes par lignes… Merde, ça plante, où ais je fait une erreur ? Le langage Amsaisie, fait de chiffres et de lettres, c’était pas mal aussi. J’avais « fabriqué » le jeu Pac Boy…
Et là encore on grandit. Et le monde évolue. Mon oncle me présente, au sortir du collège, l’Atari ST. Il jouait de la musique. Il jouait aussi tout court. Et donc paf, découverte du lycée en même temps que de la souris. Mes parents m’achètent un Atari ST. D’autres étaient Amiga. Moi j’étais de l'autre bord.
Bizarrement, je ne garde pas un souvenir incroyable de cette machine. Sinon LE jeu qui marque un peu ma vie : championship manager. A l’époque Guy Roux Manager, ou l’entraîneur. Aujourd’hui Football Manager. Sauf que je l’avais acheté en Angleterre…
D’autres bons moments aussi. Sensible Soccer, Rick Dangerous, Formule 1 GP par exemple. Egalement l’inoubliable Space Harrier (voir plus bas la vidéo, cette musique entêtante que je sifflote par moment…), qui fut mon premier jeu sur Atari ST. Mais… Non, pas plus que ça avec le recul…
Et donc mon premier PC en passant mon bac. Un PC d’assembleur, acheté à un informaticien de mon village. Disque dur de 80 Mo. Le DOS, miam le DOS. Nous sommes en 1994. Je rencontre elle, par la même occasion… Premier cœur qui bat. Comme un micro processeur pas encore Pentium. 386 ou 486, je ne sais plus…
Et après, tout s’emballe, on ne suit plus… Les consoles… Des Playstation, la Wii... Avant, je n’ eu qu’une Game Gear. Cadeau d’anniversaire de mes copains d’écoles, c’est gentil. Et aujourd’hui… ?
Je pense que j’écrirai souvent sur mon « histoire informatique ». D’ailleurs, écrire ce billet me donne envie, ce soir, de mettre un émulateur sur mon ordinateur. J’en avais, il y a longtemps. Mais je n’en ai plus. Je n’aurais pas le toucher particulier du clavier d’Amstrad, ou de la souris de l’Atari, mais peut être retrouverais je les odeurs particulières d’une enfance qui aura été très informatisée…
A l’époque, il ne me manquait qu’Internet, finalement…
Un billet de Peuples du Soleil m’a donné envie de me souvenir de mon histoire avec l’informatique et les consoles vidéos. J’ai l’impression d’être né avec un ordinateur, bien que je n’ai toujours été qu’un piètre programmeur.
Cette histoire a commencé quand je rentrais au primaire. Un jour mon père est arrivé avec le Thomson MO5. Tellement de souvenirs… Le « clavier gomme » au toucher si particulier. Le lecteur de cassette et l’alimentation, en blocs séparés. Le bruit de chargement, quand on a tapé « Run ""», pour lancer un hypothétique programme… L’achat du MO5 a coïncidé avec, pour mes parents, l’achat d’un double lecteur de cassettes. Oui, pour faire les copies. Pirate très tôt…
Et donc on branche tout ça sur la télé… Youpi.
Je souviens aussi du journal Hebdogiciel qu’achetait mon père. Avec des lignes et des lignes de codes à taper, pour toutes les machines de l’époque. Oric, Commodore, etc... Je crois que c’est cette époque qui a fait qu’aujourd’hui, je « tape vite » à l’ordinateur…
Mais Hebdogiciel, c’était aussi des bandes dessinées déjantés, ton très Echo des Savannes. Un humour très prout pipi caca, mais que j’adorais… Ah là là, les aventures de Jean Némar…
Puis je lisais le magazine de jeux vidéos Tilt. Et là, révélation : je veux un Amstrad ! Je dois avoir 10 ans. Un âge con ? Oui, un âge con… Capricieux… Et donc, en 6eme, j’ai 11 ans environ, je travaille bien à l’école, le mur de Berlin tombe, et mes parents m’achètent, pour Noel ou mon anniversaire, un Amstrad CPC 6128 !
Adieu les cassettes, bonjour la disquette au format improbable. Bonjour le moniteur : mes parents récupèrent la télé pour la remettre sur le frigo. Mieux pour regarder Tournez Manège en mangeant. Et donc bonjour les crocodiles d’Amstrad (ah... la mascotte…)
J’ai en tête pléthore de jeux qui ont marqué mon enfance. Barbarians, Kick Off, Gauntlet, Fire & Forget, Dungeon Master, BombJack, Paper Boy, Target renegade, Bubble Bobble, Kung Fu master, etc… Les compilations des jeux Océan ou Ubi Soft qu’on payait une fortune (mais on avait pleins de jeux, youpi).
Le merveilleux est que Youtube regorge de ses souvenirs du passé. J’ai bien envie d’en mettre en ligne, des fois… Souvenir que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Et puis les revues de l’Amstrad… Am mag, Amstar, Amstrad 100%, Amstrad Magazine… Tiens, celui là propose un dossier sur le piratage ! Nous sommes le 12 Juillet 1986, que faisait Christine Albanel à cette époque où on « déplombait » les jeux ? Là encore, je me souviens des lignes de code que l’on pissait sur écran, ou plutôt qu’on recopiait, lignes par lignes… Merde, ça plante, où ais je fait une erreur ? Le langage Amsaisie, fait de chiffres et de lettres, c’était pas mal aussi. J’avais « fabriqué » le jeu Pac Boy…
Et là encore on grandit. Et le monde évolue. Mon oncle me présente, au sortir du collège, l’Atari ST. Il jouait de la musique. Il jouait aussi tout court. Et donc paf, découverte du lycée en même temps que de la souris. Mes parents m’achètent un Atari ST. D’autres étaient Amiga. Moi j’étais de l'autre bord.
Bizarrement, je ne garde pas un souvenir incroyable de cette machine. Sinon LE jeu qui marque un peu ma vie : championship manager. A l’époque Guy Roux Manager, ou l’entraîneur. Aujourd’hui Football Manager. Sauf que je l’avais acheté en Angleterre…
D’autres bons moments aussi. Sensible Soccer, Rick Dangerous, Formule 1 GP par exemple. Egalement l’inoubliable Space Harrier (voir plus bas la vidéo, cette musique entêtante que je sifflote par moment…), qui fut mon premier jeu sur Atari ST. Mais… Non, pas plus que ça avec le recul…
Et donc mon premier PC en passant mon bac. Un PC d’assembleur, acheté à un informaticien de mon village. Disque dur de 80 Mo. Le DOS, miam le DOS. Nous sommes en 1994. Je rencontre elle, par la même occasion… Premier cœur qui bat. Comme un micro processeur pas encore Pentium. 386 ou 486, je ne sais plus…
Et après, tout s’emballe, on ne suit plus… Les consoles… Des Playstation, la Wii... Avant, je n’ eu qu’une Game Gear. Cadeau d’anniversaire de mes copains d’écoles, c’est gentil. Et aujourd’hui… ?
Je pense que j’écrirai souvent sur mon « histoire informatique ». D’ailleurs, écrire ce billet me donne envie, ce soir, de mettre un émulateur sur mon ordinateur. J’en avais, il y a longtemps. Mais je n’en ai plus. Je n’aurais pas le toucher particulier du clavier d’Amstrad, ou de la souris de l’Atari, mais peut être retrouverais je les odeurs particulières d’une enfance qui aura été très informatisée…
A l’époque, il ne me manquait qu’Internet, finalement…