lundi 26 décembre 2005

Ce qui ne tue pas...

Parmis les cadeaux reçus et distribués ces deux jours de Noel, il y aura eu le denrier album de Johnny Halliday. Cette année, si le Beaujolais Nouveau ne m'a pas paru merveilleux, le dernier Johnny, lui, aura été d'un niveau qui m'a vraiment tiré des frissons. Du trés trés bon, et chaque fois que j'écoute le "dernier album de Johnny", je répète le même chose. J'adore, j'adore vraiment...

Une chanson qui m'a vraiment plu, parmis la douzaine que j'ai écouté en boucle, en mangeant mon fois gras - Riesling ou en faisant le Montfaucon - Saint Chamond aller-retour, c'est celle écrite par le gros (et talentueux) Guy Carlier, et que je vous propose ci bas. "Ce qui ne tue pas nous rend plus fort", peut être le genre de chanson que l'on pourrait (ou devrait) tous s'attribuer à soi. En tous cas, celle là me touche...

Des chansons de Johnny qui me touchent, il y en a plein la cédéthèque... "Je te promets", la chanson préférée d'une de mes meilleures amies, restera à jamais la chanson de ma premiere aventure amoureuse. Ensuite, "l'Envie" (qui est mon titre préféré du "taulier"), "Marie" ("transformée" pour une soirée inoubliable), "Vivre pour le meilleur", "Ca ne change pas un homme", "pour exister", "Ne reviens pas", ou encore "Cet homme que voilà" (que m'avait fait découvrir mon ami Arionesque...), encore pleins de titres qui me laissent des gouts soit amers, soit doux, derrière la gorge. Mais ne me laissent pas indifférent.

Cette chanson, que je pourrais m'attribuer si j'avais du talent et un peu de tenue et de charisme, sera celle de ce Noel. Qui aura été un vraiment chouette Noel, merci pour moi.

J'ai toujours caché mes blessur'
A tous les vautours qui me guett'

J'ai payé très cher les factur'

De mes défis, de mes défait'


On m'a souvent laissé pour mort

Main mon coeur cassé bat encore

Les coups au coeur, les coups au corps
Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

J'ai toujours caché mes regrets
Jamais de signal de détresse
Et souvent quand je titubais
C'étais de douleur pas d'ivresse

On m'a souvent laissé pour mort
Mais mon coeur cassé bat encore
Les coups au coeur, les coups au corps
Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

On m'a souvent laissé pour mort
Mais mon coeur cassé bat encore
Les coups au coeur, les coups au corps

Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

vendredi 23 décembre 2005

Petite reflexion sur un verre de vin

Hier soir, j'ai commencé mes vacances par boire du vin en compagnie d'amis qui me sont chers. Ma compagne n'était pas là, tant pis pour elle dirais je d'une manière moqueuse. Elle aura loupé cette tablée rurale et chaleureuse où la potée et la soupe de légumes et d'endives auront cotoyé les Lirac et le blanc de la Ceze à qui il ne manque qu'une prestigieuse "appelation contrôlée". Enfin, à cette table gardoise et provencale, il y avait un invité surprenant... un vin (cépage Merlot) Chilien.

J'aime le vin, et tous les vins. Parmis nos divergences avec cet ami gardois pour qui j'ai dirigé des campagnes électorables, il y a ce chauvinisme vinicole que je n'ai pas encore. J'aime le Cotes du Rhone gardois, je le choisi toujours en premier, par reflexe chauvin et protecteur, mais j'aime tous les vins. Tous, sans exceptions. Et j'ai été surpris de voir qu'un des meilleurs vins qui m'ait été donné de boite cette année aura été un vin espagnol, dont l'évocation me fait encore frissoner d'un plaisir gourmand.

Hier soir donc, par curiosité, nous avons ouvert cette bouteille chilienne. Mon ami, par reflexe, a jugé le vin rien qu'à sa couleur et son odeur, et le condamnant d'une manière brusque, sans appel, et sans possibilité de défense. Délit de sale gueule ? Sans doute, mais d'abord gout personnel. Personnellement, ce vin n'était ni mauvais, ni bon. Je l'ai trouvé fade. La robe était belle, mais bon... Je préfere le Merlot de Sérignan que celui des Andes visiblement. Mais je ne l'ai pas jeté au feu sans le gouter, sans le juger. Néanmoins, ce vin Chilien n'aura pas de places réservées dans ma cave (qui a dépassé les 150 bouteilles).

Pourtant, pour en revenir à mon ami, je ne peux pas le blamer d'être à ce poitn chavin. D'abord parce que si nous ne dérfendons pas nos vins, qui sont pour la plupart remarquables, personne ne le fera à notre place. Ensuite, parce que lorsque le simple vin de table Lirac de notre ami Dédé est venu se fondre dans mon palais aprés le vin chilien, j'ai tout de même senti une différence notable et remarquable. En terme de goût, de vivacité, de texture, et de plaisir au final, cela n'avait rien à voir.

Mais au final, je me rends que même si mon éducation et ma culture gustative fait que mon palais est probablement plus sensible aux flaveurs tanniques et puissantes des vins à base de Syrah propre aux Côtes du Rhone, je reste trés eclectique en la question. Mon vin blanc préféré reste toujours le Macon. J'apprécie les effluves puissantes et originales de l'Irouleguy basque, ou encore continentale et sévère d'un bon Rieswling. Je reste mélanconlique au souvenir des senteurs florales d'un Cheverny, ou de la fraicheur printaniere d'un Pinot Auxerrois mulhousien. Et un bon Côtes de Blayes ou un Collioure seront toujours des vins qui me feront plaisir. Je ne parle pas des souvenirs que m'évoquent les Jurançon, les Chablis, ou les Chateaux Haut-Marbuzet.

Pour autant, un Lirac, un Cairanne, un Croze Hermitage, un ChateauNeuf du Pape ou un Chusclan auront toujours une place privilégiée dans ma cave. Cela n'empeche pas de laisser une belle place à ces autres vins, qui auront une belle place à ma table de réveillon.

Enfin, le vin reste quelque chose de chouette. Je pense que je vais rajouter cette passion dans mon CV. En attendant, je vais faire un tour dans une cave à StGenies, j'ai un carton de Chateau de Corenson à prendre... Encore du Lirac... (j'en connais une qui va me gronder, hi hi hi)

jeudi 22 décembre 2005

Bientot la fin

A chaque départ en vacance, je met un petit chien... Continuons donc la séance avec des vacances qui, je l'espère, me mettront dans le même état de quiétude béâte que mon petit chien que j'aime bien. J'en doute un peu, mais je l'espere.

En tous cas, ne nous voilons pas la face, je suis heureux de me dire que dans quelques minutes, je partirai au bord de la Ceze pour un début d'une semaine et demi de vacances. C'est tres court, et cela ne cicatrisera pas les quelques blessures qui me restent de ces derniers jours au travail. C'est trés dur, et je crois vraiment que je ne supporte plus grand chose ici. Ni les clients, ni le travail. Les collegues de travail que j'aime bien, si, je les supporte. Ceux qui m'ont fait du mal et m'ont fait profondément douter de moi, ceux là...

Enfin, content de partir dans quelques instants. Avec la crainte de revenir. Mon dernier retour de vacances avait précipité une chute professionnelle et personnelle difficile à avaler. Mon prochain retour, programmé au 4 Janvier 2006, sera t'il du même accabit ? On verra bien...

En attendant, que je profite du vin que je déboucherai pour les réveillons, que je me repose. Que je tanne un peu aussi ma peau et mon ame pour supporter avec plus de quiétude cette ambiance pas franchement évidente...

Et bonne fête à tous ce que j'aime et qui ne détestent pas...

mardi 20 décembre 2005

Prise de conscience

Je viens de me rendre compte, d'une maniere idiote, simplement en regardant une bouteille en chocolat, que c'était la veille de Noel dans 4 jours. Et donc Noel dans 5 jours. Et le réveillon du Jour de l'an (qui n'est pas encore pret) dans ben 4+7 = 11 jours.

Et j'ai presque l'impression que nous sommes en Octobre... Je ne vois aucun scintillement dans les rues, les décorations me semblent fades cette année. Et bon, si mes cadeaux sont prets, je ne ressens rien de "la magie de Noel", qui m'a de toutes manières toujours semblée plus ou moins inodore.

Enfin, peut être cela provient il que Noel est un dimanche... Le cadre salarié à deux euros que je suis trouvera cette explication crédible. Mais bon... non, c'est bizarre. (faut que j'aille me coucher moi)

samedi 17 décembre 2005

Pierre Perret est il Lepeniste ? Bien sur que non...

Lorsque j'ai lu en Une que le dernier Marianne proposait l'avis de Pierre Perret sur le phénomène "Rap" (en titrant : "Rap - La rage de Pierre Perret"), j'ai eu un peu peur. Peur de lire une nouvelle fois ce lénifiant discours angélique et amnésique qui a fait tant de mal à la France (et à la gauche dont se réclame Pierre Perret) et qui a infanté des 21 Avril 2002. Et puis, en lisant l'interview, je suis resté surpris. Agréablement surpris.

Quelques extraits : "quitte à passer pour un réac, je considere que ce n'est ni de la création, ni de la qualité, et même bien souvent de la merde" , ou encore "ca plait aux gamins comme les tetes de mort sur un pack de biere et il faut le dire, ce genre de discours ultraviolent s'adresse à des esprits faibles et engendre la violence". Lorsqu'on lui parle de Brassens, il rappelle "qu'il n'y a jamais eu d'appel au meurtre". Et rappelle la Loi Gayssot ("pas faite pour les chiens") qui doit réprimander toutes formes de violences, de racismes, et d'appel au meurtre. "Si un mec disait dans un débat la moitié de ce que disait un rappeur, l'émission serait immédiatement arretée, avec procés et scandales à la clé".

LePeniste Pierre Perret ? Il s"'en tape. [lui], l'auteur de Lily qui reçoit des lettres au nom de Mohamed Perret, ne peut être soupçonné de racisme". Et rajoutant même "Je suis contre tous les racismes, antiblancs, antiarabes ou antinoir".

Pour finir, Pierre Perret stygmatise tout de même Nicolas Sarkozy. Mais avec des termes plus feutrés et intelligents que les Guignols de L'info le faisant passer pour un LePen bis. Pierre Perret se rapproche plus d'un Chevenement, et préfere le terme "sauvageons" au terme "racailles".

Pourquoi je voulais parler de ce texte ? Car je le trouve rafraichissant de calme et avec les pieds sur terre. Par rapport aux excés scandaleux des Guignols de l'Info par exemple, caricaturant un discours simplement sécuritaire en le Lepénisant, ou du Canard Enchainé (qui reprend les idées de LePen repris par Villepin) en simplifiant tout. Pierre Perret n'est pas LePen, pourtant il dit avec force et conviction qu'on ne peut et qu'on ne doit pas tout accepter. Peut être ce genre de discours feront avancer le débat et le schmilblick. Dur de se voir fermer son clapet et de voir le débat et la discussion interrompu par l'insulte supreme d'avoir son esprit "lepénisé", ou de faire le jeu de "LePen".

mercredi 14 décembre 2005

Quel froid...

Quand le chevalier du canard... euh du cygne s'énerve, non seulement il fait froid, mais en plus ça souffle drolement... Là, ben je me gele. Il fait vraiment un froid affreux et penible. Et ca souffle à une vitesse terrifiante. C'est bien simple : j'ai assisté cette aprésmidi à une portiere qui s'est méchamment ouverte dans un mur, et notre paillasson était au milieu de la cour (et non, ce n'était ni la faute de chienvelu, ni de chientounoir).

Donc voilà, il fait froid. Et que faut il faire quand il fait froid ? Un bon verre de vin rouge (un Lirac...), une bain chaud, et zou sous la couette. En ce moment, nous regardons 'Earth Girl Arjuna', un animé dont la musique est écrite par Yokko Kano (Escaflowne, une trés bonne aussi). ou alors avec la robe de chambre (et un verre de Cairanne), j'irai voir OM - Bucarest... Enfin, il doit venter drolement aussi à Marseille, je vais plutot aller au lit en passant par la case "bain-chaud)...

(c'était un message trés interressant de la vie du Faucon... Quand je pleure pas sur mon blog, je raconte des conneries... je vous jure, vraiment... soupir)

mardi 13 décembre 2005

Je n'aime pas l'extreme gauche

Avec ma meilleure amie (socialiste...), nous n'avons finalement que peu de points de divergence en ce qui concerne les idées et les valeurs politiques. Pourtant, sur un point, nous sommes en désaccord total. Je considére qu'il n'y a rien de pire que l'Extreme Droite en politique, à part peut être l'Extreme Gauche... Pour moi, c'est pareil. Alors que pour mon ami... Ben l'extreme droite, c'est un peu plus pire que l'extreme gauche... Enfin, au final, nous sommes quand même d'accord pour dire que la Cigue et le Cyanure, c'est quand même pas bien bon à boire à l'apéritif...

Introduction un peu longue (je suis nul en résumé, même mon chef me le dit) pour dire que ce soir, j'ai encore une fois été estomaqué, pour ne pas dire fonciérement choqué et attéré, de voir Laguiller Arlette s'amuser sur le plateau de Denisot et de son Grand Journal. Et j'espere presque, en voyant ce spectacle, voir JeanMarie Le Pen ou le triste Bruno Gollnish se faire traiter avec la même déférance non pas polie (ce qui est normal) mais presque complice et amicale...

Enfin, quand ce moment là se passera, il y aura des gens dans la rue... Certains seront des amis d'Arlette Laguiller... Qui n'a pas pris position entre Chirac et LePen au deuxieme tour en 2002 tiens... Mais bon, apparement mon "intolérance" politique vis à vis des extremes n'est pas partagée par certains médias... Enfin, poussons le pluralisme jusqu'au bout. Et je zapperai sur le "Journal des Sports" de Canal+ Sport (qui est une excellente emission).

samedi 10 décembre 2005

Touché... Coulé ?

C'est samedi soir. La nuit vient de tomber. Ma journée ? Des CV imprimés, des lettres de motivation manuscrites... Maintenant, la décision est prise, reste à avoir les opportunités. Oui, je suis touché par cet entretien de hier, par ces vérités, et surtout par cette bassesse et ce manque de respect et de morale. Je suis touché. Coulé ? On verra plus tard. Il faut que je tienne jusqu'à la fin de l'année...

Mais c'est vrai, cette nuit, j'avais mal au ventre. une amertume acide au fond de l'estomac, qui ne provenait pas uniquement des bouteilles de Côtes du Ventoux vidées pendant le repas. Non, difficile de fermer les yeux sans s'entendre dire "s'il n'y avait pas ce service, tu ne serais plus là...". Difficile, car trés injuste et infament. Mais aussi décevant : j'aurais pu être licencié, et j'aurais facilement pu me défendre de l'injustice et de l'abus dans ce licenciement. Pourtant, je me sens assez droit et fier de ce que j'ai fait durant 2005 : j'aurais gardé une certaine morale...

Pourtant, la soirée d'hier était merveilleuse. Les lasagnes préparées par mon amie étaient aussi délicieuse que l'ambiance autour de la table. Les petites nieces (5 et 9 ans) de mon collegue jouaient gaiment sous le regard de leurs parents. Et c'était sympa de se sentir bien entouré de gens qu'on aime et qui vous aime. On est dans la vérité, dans le réel, plus dans les entourloupes et dans les viscissitudes d'ambiances gangrénées par les jalousies et les trahisons. J'étais avec cet ami qui s'est pris une baffe la semaine dernière, avec le départ de sa petite amie. Elle devrait relativiser la mienne, de baffes...

Mon chef (nouveau chef) me l'a dit hier : un de mes défauts est d'être encore trop "transparent". Quand je suis en colere, quand je suis heureux, quand je suis triste, on le voit encore trop. Il faudrait que je sois, comme j'avais dit dans le chapitre du Zeus Chapter du même nom "lisse, dur et froid comme de la glace". Mettre ce masque qui s'est craquelé et effondré en Juillet; pour laisser transpirer mon dégout, ma rancoeur, et ma réelle tristesse de travailler avec des... avec des bandits qui discréditent les gens bien (et nombreux) dans mon Groupe et dans ma boite.

Finalement, j'ai encore mal au ventre aujourd'hui. Je ne suis pas bien. Il faut accepter. Et il faudra contre attaquer. Mais est ce qye j'en suis capable ? Est ce que mes serres peuvent toujours attaquer ? Je me sens touché, faut pas que je me la joue. Je me sens séverement touché. Coulé ? Ben la suite au prochain épisode...

vendredi 9 décembre 2005

Le bilan professionnel annuel

Pierrelatte - 13h50. EPI... Pour certains, ces initiales signifient "equipement de protection individuelle". Des casques, des lunettes, et autres conneries de ce genre. Elles signifient également "entretien périodique individuel". Le jugement que porte ton responsable hierarchique sur toi, sur ton travail, et où tu exprimes tes aspirations, tes reproches, où tu fais un bilan. Pour moi, il devrait commencer dans quelques minutes...

Je suis en train de boire un café en attendant cette épreuve. Ce matin, j'étais serein... Mais là, je commence à avoir un peu beaucoup mal au ventre... J'y pense, et cela ne me fait pas du bien. J'ai un nouveau chef depuis 3 mois... Entre temps, 15 jours de maladie, et surtout un moment de franche déprime au boulot. Qu'allons nous dire ? J'ai fait un EPI il y a 6 mois avec mon ancien chef, où "tout allait bien", et avec multiples promesses. Où en sommes nous ?

Alors je connais en gros les reproches qui vont m'être fait. Je travaille moins, je suis plus passif... Je fais parfois la gueule, et j'ai des relations conflictuelles avec certaines personnes qui m'ont fait du mal. Et si certaines affaires se sont bien finies, elles sont malheureusement mise en retrait par rapport à celles qui se sont révélées mauvaises ou plus douloureuses...

Je ne sais pas ce qu'il va advenir de cette rencontre. Je sais simplement qu'à la question : " comment voyez vous votre avenir dans cette société", j'aurais du mal à répondre... Comment voir un avenir rose avec une personne qui vous a trahit et s'est moqué de vous ? J'aurais du mal à la resserer dans mes bras... Cette société, c'est pareil. Enfin, réponse tout à l'heure.

Serignan : 18h40. Je ne pensais pas entendre des choses aussi dures et injustes... "Si ce service n'existait pas, tu serais probablement sur Mars...". "Oui, ton ancien chef ne voulait plus que tu travailles pour le service". Et bien "je ne peux pas m'engager sur des promesses qui ont été faites par d'autres que moi". Pour finir, cet entretien s'est terminé par : "aprés une année 2005 difficile, le Faucon doit reprendre confiance en lui et en l'entreprise..". Puisque mon nouveau chef, un homme trés juste et humain, a, je le pense, compris ce que je ressentais... Du dégout, de la tristesse, et...

Non, ce n'est même pas de la haine ou de la colere... J'ai envie de pleurer, et à la fois j'ai envie de me battre... J'ai demandé des explications, on ne m'en a jamais donné. Sinon me confirmant, par écrit, que je faisais bien mon travail. Et là, on tente de justifier mes mises à l'écart successives, et les couleuvres que l'on me fait avaler. Je suis vraiment triste...

Demain j'en tirerai des premieres conséquences. Des courriers de candidatures partiront ailleurs. Ma vie ne peut plus être dans cette société, même si ce nouveau chef, que je connais depuis longtemps, s'est trouvé être positif, pertinent, interressant. S'il n'y avait que des gens comme lui, ca serait super de travailler pour cette société. Comme lui, comme mon premier chef de Marseille, ce gros Directeur Technique pleins de gentillesse et d'humanité, autant que de technicité et de professionnalisme...

Merde... c'est obligé de travailler dans un monde où ceux ne sont que les bandits, les faux culs et les enfoirés qui réussissent ? Ce soir, j'ai vraiment envie d'être seul. Pourtant, des amis viennent manger... Aller, il faut que j'aille choisir le vin pour les lasagnes. Comme quoi, il y a une vie aprés et derrière le travail...

Mais il a raison mon nouveau chef. 2005 aura été professionnellement difficile. Mais 2004 aussi l'a été, et encore moins que 2003... Non, c'est difficile tout ça. Difficile... Mais faudra bien que je l'avale...

jeudi 8 décembre 2005

Pourquoi...

les semaines de travail ne durent elles pas que 4 jours ? Question idiote et sans interet... mais demain, j'ai pas envie de retourner dans mon bureau... Demain, j'ai mon "Entretien Périodique Individuel" avec mon nouveau chef que j'ai depuis deux mois... Demain, je reçois un fournisseur pour faire une machine proche de celles qu'il y a dans Jayce et les conquérants de la lumiere, et je sais pas quoi lui demander... Demain, ben ca sera une nouvelle journée de travail. Avec Dijon qui m'appellera pour me dire "le debutmetre marche pas". Blayais qui me dira "le preleveur il preleve pas". Et Marseille qui m'appelera pour me dire je ne sais pas quoi... Mais bouh, j'ai pas envie de retourner au travail demain...

Enfin, demain soir c'est le weekend... Pour que deux jours, avant de restresser et d'avoir remal au ventre dimanche soir pour se poser la question "pourquoi ca dure que deux jours un weekend ;__; ?". Décidément, je vais reboire un verre de "vindeBrice" ce soir je crois...

mercredi 7 décembre 2005

Message Personnel

Je te souhaite un BON ANNIVERSAIRE !!!!! (avec Ban et Ginji mes amis)


(voilà, c'est tout... J'aurais pu faire un "prout proutproutprout, que je t'...... youpi !", mais c'est trop pénible comme chanson. C'était un message perso, mais j'ai le droit, c'est mon blog, je fais ce que je veux).

mardi 6 décembre 2005

A propos des primaires à l'UMP

Un simple paragraphe de conclusion sur le blog de Jean-Michel Apathie. Une simple phrase de conclusion lourde de sens, et qui exprime d'une manière claire, précise, et peut être cruelle, une réalité politique actuelle :

"Après tout, un thuriféraire du président pourrait dire que le projet de
primaires à l'UMP est absurde parce qu'on ne voit pas un président sortant s'y
soumettre. Mais justement, personne ne le dit. Et dans ce silence, il y a comme
l'aveu que pour ses propres amis, Jacques Chirac, c'est fini
"

Qu'y a t'il à dire de plus ? Sinon que tiens, Alain Juppé a terminé sa suspension, il peut revenir sur la pelouse... Tout va bien dans le monde politique français, merci pour nous.

dimanche 4 décembre 2005

Dimanche soir

Généralement, je ne peux me passer d'un whisky glace le dimanche soir. Le stress de la semaine qui doit reprendre le lendemain, de revoir le lendemain des gens qu'on apprécie pas forcément au travail, de retrouver une ambiance pas forcément des meilleures... Pourtant, ce soir, je fais "diette". Hier soir, nous avons bien manger... et surtout bien bu, chez un collegue de travail (d'ailleurs, y a pas que des cons) qui nous a reçu comme des princes. Donc là, non, rien...

Ce matin, nous aurions du aller voir Harry Potter à la séance de 11h... Je me suis levé à 11h30 avec la gueule de bois, la belle, la vraie. Aprés un repas à base de poireau, nous sommes partis à la séance de 14 heures... Mais Hermione ne voulait pas de moi, et la séance était pleine... De dépit, nous sommes rentrés voir Kill Bill en DVD... Bref, c'est pas des sorciers de 15 ans, mais bon...

Finalement, c'est dimanche soir. j'ai vu des amis, j'ai bien mangé. Par rapport au weekend dernier, c'était un chouette weekend. Il a fait beau, je suis content. Finalement, une semaine affreuse qui se termine pas trop mal. C'est chouette...

Voilà, c'était un message sans grand intéret. Mais où est il marqué que l'interet était obligatoire dans les blogs ?

samedi 3 décembre 2005

Fond d'ecran de fin d'année

J'ai une existence palpitante... Je pourrais parler longuement de cette semaine de fin d'année, de fin d'automne. Dure semaine, avec l'enterrement d'un compagnon politique dans la jolie église de Tavel, avec un rhume persistant, avec des soucis nouveaux au boulot. Dure semaine qui me fait apprécier ce weekend paisible.

Donc voilà mon fond d'écran depuis jeudi soir. C'est passionnant, c'est palpitant. Mais honnêtement, j'ai pas envie de faire ou de dire plus. Alors c'est parfait.

Pour l'info tout de même, le site Hebus, que je mettrais dans mes liens dans quelques temps, est une mine d'or pour ceux qui aiment les belles photos et les jolis fonds d'écran. Et FullMetal Alchemist, ça reste un divin animé, non ?

vendredi 2 décembre 2005

Fétons Austerlitz

Aujourd'hui, normalement, nous devrions célébrer le 200eme anniversaire de la victoire d'Austerlitz. Et ce matin, qu'ais je entendu toute la matinée durant à la radio (outre bien sur la repetence d'Outreau) ? Une nouvelle séance d'autoflagellation à la française. D'un pays qui, une nouvelle fois, a honte de lui, de son histoire. Napoleon, qui aurait été un héros pour son pays s'il avait été anglais, espagnol, italien ou américain, se trouve décrié, voire ignoré en France...

Je ne referai pas l'histoire ici : je n'en ai pas la prétention, et de toute manière pas le talent. Mais dire qu'il a tué de nombreuses personnes... Evidemment. Il faut vraiment être un idéaliste angélique voulant changer les paroles de la Marseillaise pour penser que cela doit disqualifier le personnage. A cette époque là, les beaux principes idéalistes style "amnesty internationnal" n'était pas trop de rigueur... Et tous les chefs d'état, tous les rois, tous les empereurs de 1800 étaient des "hommes de guerre" : puisque c'était la guerre... Il se trouve que durant cette guerre "mondiale" (du moins européenne), le Pont d'Arcole ou Austerlitz sont de belles victoires, de grandes victoires, dont nous devrions être fiers.

Les anglais, par exemple, se moquent de nous en ce moment. De cette caractéristiques bien française (ou franchouillarde) de nous auto-humilier. De nous auto-flageller. Comment faire que les autres aiment notre pays si nous même, français, ne l'aimons pas ?

Enfin... Je suis fier de la France, j'aime mon pays... Par contre, ceux qui y vivent dedans et qui le discréditent tant qu'ils peuvent, et y crachent dessus en le rabaissant, j'avoue que plus ça va, moins j'arrive à les supporter. Surtout lorsque c'est le "premier des français" qui ignore, voire crache, sur son histoire...

Mais bon, aujourd'hui, j'ai envie de dire "Vive Napoleon", et merde à ceux qui sont pas contents (même si ils sont présidents de la république...)... (et d'écouter du Serge Lama et sa comédie musicale...)