mercredi 31 janvier 2007

Je n'y arrive pas

Je voulais écrire ce soir sur Nicolas Hulot, sur mon nouveau boulot, sur tout le mal que je pense de Ségolène Royal et sur mes toujours confirmées réticences vis à vis de Nicolas Sarkozy. Je voulais faire un hommage, modeste, à Robert Louis Dreyfus, qui quittera l'OM avec une modeste coupe à toto en poche. Et j'y arrive pas...

Qu'on s'y entende bien : je suis heureux. J'ai tout pour être heureux. Même si mon amie m'empeche de manger du fromage à la fin de repas, c'est pour mon bien et elle est adorable. Même si mes propriétaires actuels sont abjects et malhonnetes et l'agence immobiliere qui s'occupe de mon contrat de location est incompétente, je m'en fous et je sais que j'arriverai à les briser s'ils continuent de me les briser. Mon boulot se passe bien. J'ai quelques amis. Et l'avenir est pas si vilain que ça.

Pourtant, y a comme un soucis. Je sais pas lequel, je sais pas pourquoi, mais quand j'arêtte un peu de penser à "tout ce bonheur", j'ai une boule qui gonfle. J'en ai parlé à la maison, ne cachons rien... Pourquoi ? Je sais pas... Non, ce n'est pas des souvenirs toujours brulants d'il y a 4 ans et demi maintenant et des blogs qui se défont qui me fait ça, c'est une goutte d'eau. Ce n'est pas non plus des grossesses qui montrent à quel point on vieillit qui martelent dans l'estomac. Des regrets ? Lesquels ? J'ai l'impression que je suis en passe de tout réussir, et le plus important : ma vie. Alors quoi, bordel de merde ?

Ben je sais pas. J'ai mis une photo de Fourvière (Lyon) en post. Elle est belle, prise en Janvier 2003. Je la trouve réussie : une des premieres prises avec mon premier appareil à photo numérique. Et comme cet aprésmidi je pensais fort à Lyon, à mes 5 ans de 95 à 2000 passés là bas (y a 11 ans, je me préparais à partir au ski, cf mon cahier de l'époque). Je pensais à l'ECAM. A ces gens que j'ai rencontré là bas. A ces moments de solitudes dans les rues de cette merveilleuse ville. Et à ce que je suis devenu. Je pars vers le futur et je soupire le passé.

Ouais, je suis un crétin. Donc j'arêtte là mon mot. Demain je parlerai non pas du volume d'air que j'ai pu expirer en solitude devant un PC du boulot, ou devant ce dernier. Peut être, je l'espere, de la victoire marseillaise face à Lyon. Et de cet avenir, le mien en tous cas, que je sais heureux (celui de la France j'ai comme un doute). Et puis on mettra en avant une photo du Ventoux , ca le fait toujours bien...

lundi 29 janvier 2007

J'aurais pu mettre "soupir" en titre de message. Mais bon, retour un peu sur mon message de vendredi soir... Je suis heureux d'avoir pu faire connaitre à certains une merveilleuse chanson de Gilbert Bécaud. Bécaud n'a pas été uniquement parolier pour Michal (c'est pas moi, j'ai pas volé l'orange...), il avait des textes fabuleux. C'était un mec de droite qui avait chanté "l'important c'est la rose"... Transformé en un "l'emmerdant c'est la rose" du génie Le Luron. Ce même génie qui avait transformé la chanson "l'indifférence" en un "l'incompétence" dont j'aimerai trouver les paroles. Sinon je les écrirai moi même...

En fait, j'écris, mais j'ai rien à écrire. Je suis fatigué encore d'un weekend dans le Forez où j'ai bien mangé. Où j'étais finalement bien. Heureux, entre autre, de voir (ce que je sais déjà) que il n'y a pas que l'indifférence dans ce monde. Egoistement, car un blog sert à se reluire le nombril aussi, je n'ai pas que des "cristall wall" d'indifférence autour de moi. Merci Skat, notamment, pour avoir rappelé cette chanson de JeanJacques Goldman qui m'a, à une époque, pas mal servi de moteur... Recevoir contre moi de la haine, soit... Mais de l'indifférence, non...

En fait, aujourd'hui je souffre, comme toute personne normalement constitué, de l'indifférence de la part de personnes qui me sont chères. Et au même moment où je me dis ça, je me dis que, par exemple, les paysages du Forez sont merveilleux. Et que le Rhône véhicule, de Lyon à Marseille, des pensées positives qui font avancer. Et c'est ça le plus important au final... C'est ça le plus important.

Rien de politique ce soir. La technique nouvelle de Ségolène Royal qui consiste à lancer la victimisation à tout va (Boutih et Bianco, ce dernier qui est pourtant pas un con, qui lancent à qui veulent l'entendre : "on attaque Royal car c'est une femme"... On remonte la campagne encore d'un niveau...), ou cette BayrouMania de mi campagne, autant de points qui me font soupirer... Et quand je vois le vent froid qu'il fait, je préfère laisser aux "vrais militants" (ou aux salariés d'une boite locale...) le travail de coller des affiches...

Merci aux gentils gens...

vendredi 26 janvier 2007

L'indifférence

Je détestais pas l'homme, mais j'adore la chanson de Gilbert Bécaud... J'adore

Les mauvais coups, les lâchetés
Quelle importance
Laisse-moi te dire
Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde c'est :
L'indifférence

Elle a rompu et corrompu
Même l'enfance
Un homme marche
Un homme marche, tombe, crève dans la rue
Eh bien personne ne l'a vu
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose
L'indifférence
Chez toi tu n'es qu'un inconnu
L'indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L'indifférence
Tes vieux n'écoutent même plus
Quand tu leur causes

Vous vous aimez et vous avez
Un lit qui danse
Mais elle guette
Elle vous guette et joue au chat à la souris
Mon jour viendra qu'elle se dit
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrai la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

C'est quand même bien Gilbert Bécaud...

Sarkozy et les RG – toute petite polémique


Ou l’art d’appeler Mistral un soupir de moineau…

Qu’y a-t-il dans cette affaire qui fait hurler le sémillant François Hollande ? Les Renseignements Généraux auraient remis à jour une note sur l’ancien dirigeant de GreenPeace France, maintenant dans l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Et ce charismatique premier secrétaire de se demander si Sarkozy ne serait pas derrière l’histoire, et d’appeler à sa démission. De là me vient en tête deux commentaires :
- Je ne suis pas choqué que la « police gouvernementale » contrôle celles ou ceux qui prétendent accéder au sommet de l’Etat. Je ne suis pas choqué le moins du monde. Et dans cette ordre d’idée, je trouve normal que des renseignements soient pris sur les entourages des candidats, des ministrables, et de ceux qui font l’opinion.
- On demande la démission du Ministre de l’Intérieur ? Pourquoi pas, je pense pour ma part qu’il aurait intérêt à partir. Mais qu’a dit François Hollande il y a 5 ans ? A-t-il demandé la démission du Président de la République ? A-t-il demandé la démission de son ami de Premier Ministre, qui avait comme très proche le ministre de l’intérieur de l’époque (Daniel Vaillant, vous vous rappelez, le DousteBlazy de Jospin…), et qui sortait des dossiers compromettant sur le couple présidentiel ?

Et allons plus loin, cette histoire est petite par rapport à ce qu’on a pu avoir par avant. Et je suis à 100 à l’heure Guy Birenbaum qui compare, sur son blog, cette histoire à de la "roupie de sansonnet". En 1995’, Edouard Balladur était candidat, et avait comme soutien le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua (pour qui je garderai toujours une amicale pensée). Et à l’époque de Schuller – Maréchal, c’était autre chose… En 88’, Chirac et « l’Etat RPR » contre Mitterrand et sa bande d’espion de l’Elysée. Ils étaient en poste, et le petit François Hollande aurait il pensé à demander leurs démissions ?

C’est beaucoup de bruit pour rien, et c’est gravement risible… Sur la forme c’est petit, mais sur le fond c’est affligeant. Que l’on parle plutôt des politiques de Royal qui veut généraliser les 35 heures versus Sarkozy qui veut généraliser le CPE. Pour l’instant, le niveau est très bas, sur tous les tableaux.

mercredi 24 janvier 2007

Je veux de la neige


Ci joint la carte de Météo France pour demain. C'est risque de gros bordel de partout... et dans le Gard... Fait beau. Vert, nada ! Et je veux de la neige aussi !

Je vote Nicolas Hulot ! (merde, se présente pas... bouh)

Rions au Quai d'Orsay

Quand Bouriquet se moque de l'intelligence d'un Shadok, cela prète à sourire... La dépèche où le sémillant ministre étrangers aux affaires Philippe Douste-Blazy taxe Ségolène Royal de "légèreté" ne mérite pas plus de trois lignes sur mon modeste blog.

Mais j'ai bien rigolé.

lundi 22 janvier 2007

J'ai envie de chouiner...

Ouais, j'ai envie de chouiner ce soir.

L'abbé Pierre est mort ? Ca m'a moins atteint que le déces de Philippe Noiret... Et je dirai que le bon Abbé, qui était tout de même un Grand Homme, sera mort le jour où l'hiver revient.
Et c'est le jour où les saisons redeviennent des saisons que Nicolas Hulot jette l'éponge. Son geste à la Delors fera de lui quelqu'un au dessus de cette mélée où Bové veut se jeter. Bien joué...

Non, ce soir j'ai envie de chougner. Blogger me fait des siennes, et j'ai envie de chouiner. J'ai pas envie de rire, non j'ai envie de chouiner... J'ai tout pour être heureux, tout... un avenir en or massif, brillant... Mais non. Ce soir j'ai envie de regarder Black Lagoon dans le lit, pas seul, et j'ai envie de chouiner.

J'aimerais simplement comprendre pourquoi, à 30 ans demain, avec le bonheur dans la main, avec tout qui est merveilleux pour moi, je suis si sensible quand un grain de sable vient dans ma putain de roue. Ouais, la philosophe a raison : peut être que j'assume pas... Peut être que je fais pour attirer je sais quoi, ce que je sais c'est que j'arrive à attirer des emmerdes même quand tout va bien : faut être con, ou alors je ne sais pas.

Enfin, je vais dormir cette nuit. Avec juste un gout amer dans ma bouche : je chouine, alors que je suis heureux à 99,5 %. M'emmerder pour une moitié de pourcent, qui ne vaut rien de plus que cette moitié de pourcent. Mais que je suis con...

Allez, bonne soirée à tous. On parlera de François Hollande demain.

dimanche 21 janvier 2007

Dimanche soir en Vaucluse

Je suis un pietre photographe, mais la vue de ce ciel rouge depuis mon bureau Vauclusien m'a plu... Un dimanche soir où le soleil se couche sur une semaine qui aura été pour moi important. Et qui ouvre une autre semaine qui ne sera pas non plus de tout repos.

Ce soir, pas trop envie de parler. J'ai découvert que l'on pouvait faire des blogs "privés", privés d'yeux que visiblement on ne veut pas voir j'entends. J'ai découvert aussi une ressemblance frappante entre Ségolène Royal et le doux Jacques Santini... L'article de notre ami Guy Birenbaum m'a fait sauter cette évidente aux yeux : elle me rappelait quelqu'un, depuis longtemps, mais qui ?

Et puis rien de plus. J'arrive pas à parler ce soir. Pas la forme, pas la pèche. Pourquoi ? Je sais pas... le coté con du Faucon, tout pour être heureux, mais des petites brulures qui lui chauffe un peu trop le coté gauche de la poitrine. Allez, j'ai une soupe de poisson et une bouteille de Rolle (cépage aussi provencal) du Garlaban au frais...

vendredi 19 janvier 2007

Etre un loup ?

J'ai retrouvé non pas sur "un vieux cahier bleu d'écolier" (ma chanson préférée), mais sur ma cléf USB, un texte que j'avais écrit en Avril 2005. J'étais un vendredi soir dans un tgv avignon Paris, pour rejoindre mon amie en vue d'un weekend en Capitale, ouverture pour moi de vacances de printemps. La veille, je redescendais, avec ce même train, de Dieppe (où j'avais été malade à cause d'huitres visiblement pas fraiches). Et mon état d'esprit n'était pas bon.

Je n'ai jamais mis ce texte sur mon blog. Sans le retoucher, je le mets aujourd'hui. Car je trouve qu'il évoque bien ce que j'ai pu ressentir, et ce qui est aujourd'hui encore ma position de cadre. Certes plus dans le secteur privé soumis à cette concurence et à cet argent qui rend les gens cons (je suis de droite, rappel), mais ma philosophie reste la même.


Je suis en vacance une semaine et demi. 10 jours loin du travail, avec néanmoins un PC portable et un GSM toujours à l'affut. Et moi, tel que je me connais, je répondrai, et tenterai d'aider avec la plus grande application la personne qui sera au bout du fil. Et quand je rentrerai dans 10 jours, comme à pratiquement chaque vacance, sans doute mes affaires auront été plombées de multiples petites emmerdes, dans lesquelles bien sur personne ne sera responsable... Et tout mon bénéfice de quelques jours de repos partira en fumée. Cela s'est passé comme ça il y a un an, deux ans... Et ca continuera sans nuls doutes.

C'est donc ça la vie professionnelle apparement. Une vie où finalement le but est d'abord de se protéger, d'ouvrir des parapluies. Mettre toutes les fautes dans le camps de l'adversaire, aprés bien sur lui avoir pris sa couverture et ses mérites. Si en plus on peut le planter, faisons le. C'est un monde assez brutal, assez animal, où les amis n'existent pas. Et où le terme "relations humaines" ne serait donc qu'un reflet plutot bonimenteur d'un simple combat de catch où tout se joue dessous les tables, dans le dos.

Pourtant, malgré tout ça, on rencontre parfois des gens supers. Des gens qui ont été élevés, comme moi, dans la philosophie du "gagnant - gagnant". Un échange n'est bon que quand les deux parties sont gagnantes. Si une écrase l'autre, il y a aura tôt ou tard le retour de baton, violent, qui va bien. Des gens élevés dans le respect des autres. Ecouter et comprendre avant d'abaisser et agresser. Et essayer de régler ensemble les problèmes plutot que de s'ouvrir son parapluie en éclaboussant le voisin.

Je fais sourire des gens quand j'essais d'appliquer cette philosophie. On me rit au nez, on m'explique que c'est angélique, que c'est idiot. Que le monde n'est pas comme ça. Que la personne à qui tu vas tendre la main, lorsqu'elle le pourra, te flinguera. Car une seule chose compte. Sa carrière.

Pourtant, j'ai, à mon "actif", des promotions de gens qui l'ont mérité. Ils m'en sont reconnaissants, car la gratitude fait encore partie de ce monde. J'ai peut être deux, trois, voire un peu plus, personnes qui seront là si un jour j'ai besoin d'aide professionnellement. Car j'ai été modestement présent à ces moments là, et car ceux sont des hommes qui n'ont pas besoin de grands contrats rédigés par avocats pour traiter. Une parole est une parole.

Aujourd'hui, je pars en vacance alors qu'un compagnon de la vieille école, celle des presques cinquantenaires qui ont commencé ouvriers de base avant de finir responsable de secteurs, va partir. Il quitte ma société en claquant la porte. Il était responsable du secteur géagraphique imposant de l'Est. Il m'a appelé en fin de semaine, sur mon téléphone portable, pour me le dire personnellement.
Il n'a pas appelé grand monde, pourtant le Groupe est grand. Il m'a expliqué qu'il était fatigué de faire le "sale boulot" de virer des gens. Virer des petits pour protéger des gros. Qu'il était fatigué de travailler avec des "petits cons arrogants", aux dents longues et sans grandes morales. Si il m'a appelé, c'est que je ne suis peut être pas "que" comme ça.

Enfin, ce soir je suis un peu désabusé en prenant ce train pour monter à Paris. J'ai conscience en mon potentiel et en mes qualités. Humaines et profesionnelles aussi, car mon travail ne peut être remis en cause. J'ai aussi conscience de mes défauts. Ceux peut être, d'abord et avant, de ne pas être le "tueur" que je pensais être capable d'être. Pour faire de la politique, il le faut pourtant. Mais est ce que l'ambition démesurée peut aller de pair avec les principes de fidélité et de reconnaissance que j'ai toujours mis au dessus de tout ? Sans doute pas.

Dans tout, même dans le libéralisme (je reste un libéral républicain), la part de l'humain est primordiale. L'homme est certes un loup pour l'homme, mais même les loups se respectent et s'entraident. L'esprit de meute est quelque chose de réel.

Je ne serai sans doute jamais un grand dirigeant d'entreprise. Jamais un grand responsable de la société dans laquelle je travaille en ce moment (pour encore combien de temps ?). Par contre, je me sens assez droit. Quand je me regarde dans une glace, je n'ai pas trop honte. Je suis triste et amer, j'ai une boule dans la gorge car je pense vraiment ne pas être fait pour ce monde là, mais j'avance. Je progresse. Et j'essaierai de rester celui que je suis.


Drole de relire ça alors que je suis encore au bureau, Mont Ventoux (encore lui) derrière moi. 18 mois aprés je quittais cette société. Je quittais des collègues que j'aime sincérement. Mais une ambiance et une philosophie avec lesquelle je n'étais plus en compatibilité. Erreur système. Non, je ne regrette rien.

jeudi 18 janvier 2007

Un ange passe au PS

* Arnaud Montebourg, porte parole de Royal, fait une blague (nulle) sur Hollande
---> exclusion du staff de campagne de Royal pendant un mois (on va rire fin Février pour son retour, une fête peut être...)

* Georges Freche, baron PS du Languedoc Roussillon, injurie les harkis, les noirs, et tout le Languedoc Roussillon par son attitude bestilament détestable :
---> se mettant en disposition du PS (mais pas de ses mandats), Royal pense "qu'on peut en rester là".

A part ça, tout va bien. Et les anges continuent de voler Rue Solférino... (elle me gonfle déjà la campagne...)

Les Musclés en campagne

Fauconneries que je dois à mon ami Sharnalk, et à JeanMarc Morrandini. Ici, un tube de l'été.


En plus, c'est trés Languedocien et gardois comme chanson. Ca ressemble à Ricoune et les Counass, que mon ami abhorre, mais qui m'évoque à moi le pastis de l'été dans les Arènes de Roquemaure, pendant un repas du Club Taurin.

Bravo les Musclés. Chapeau bas ^___^

Mes animés 2006 (5)

J'ai repris le boulot, et 2006 coté animé n'est pas encore terminé... J'aimerais qu'il le soit quand même, car ce bilan me tient à coeur. Un bilan où je mets en parallèle ma vie et les animés vus au moment, c'est sympa. Remettons nous dans le bain de cette fin d'été 2006 qui a été pour moi le vrai début de ces changements que je vis en ce moment

Tokko (Septembre 2006, 12 épisodes)

GTO est peut être connu de quelqu'uns d'entre vous, cette série déjanté où un prof voyou arrive à être le "Great Teacher" que tout les étudiants réveraient d'avoir. Là, c'est le même auteur, mais le style est totalement différent. TOKKO, c'est le nom d'une unité spéciale de la police de Tokkyo dont le rôle est tout simplement d'éradiquer la menace des démons qui envahissent la ville.

Le héros a connu en drame, toute sa famille terrassé par il ne savait quoi. De tout le lotissement, il ne reste que quelques survivants, dont lui et sa soeur. Ce lotissement de ruine est gardé secretement par des gardes assermentés, et pour cause : il accueille le 'trou' qui lie le monde humain à celui des ténèbres.

C'est noir et sanglant. Ca se regarde. Animéland avait fait une critique désastreuse de cet animé, mais bon... Allez, c'est pas le meilleurs, mais il se voit. Mais non, c'est pas le meilleurs.

Les 12 Royaumes (Octobre 2006, 45 épisodes)

On quitte le médiocre pour l'excellence : cet animé est une merveille. Une lycéenne classique, cucu, première de la classe, et franchement moche, attéri dans un monde différent et parrallèle. Accompagnée de deux compagnons de lycées entrainés aussi dans ce transfert. Jusque là, rien d'original...

Sauf que cet animé excelle par son réalisme. Ce monde parrallèle a son propre langage et sa propre langue : les amis de la filles ne le comprennent pas, ils se sentent donc vraiment étranger et on souffre (c'est le mot) avec eux. Ce monde est politiquemen ordonné : 12 Royaumes (tient), réparties en 4 iles (à chaque coin de la carte) et 8 royaumes sur le continent central. Au milieu de ce continent, une montagne où habitent les "Dieux".

Chaque royaume possède un roi, désigné par son "animal sacré", une sorte de premier ministre qui né dans un endroit particulier, et est élevé dans ce même endroit. Et chaque royaume possede ses provinces, sa politique, sa manière d'être. Et on vit avec eux, avec ces royaumes, parfois tyranniques, parfois où il fait bon vivre.

En plus, l'animé est beau. Belles musiques, images supers, scénario qui fait qu'on veut voir la suite. Et personnage adorable. Mon préféré : Rakushun, que j'ai pris comme avatar. Une souris à taille humaine que j'adorerai serrer dans mes bras tellement elle a l'air mimi.

RIen à dire de plus : j'ai pas aimé mais j'ai adoré. Je ne suis cependant pas fan comme je l'ai été de Gundam ou Mai Hime, dans le sens où je n'ai pas de musiques et de scenes cultes qui me font frémis quand j'y repense. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un super moment. Je l'oublierai sans doute vite, mais quand même il mérite d'être cité

Speed Grapher (Octobre 2006, 24 épisodes)

J'ai parlé de Basilisk et de Trinity Blood dans mes premiers bilans. Le studio Gonzo avait fait en fin 2005 trois animés, voilà le troisieme. Le plus adulte, mais tout aussi beau. Aprés un générique signé Duran Duran,nous arrivons dans un Tokyo post moderne, mais apparement méchament corrompu.

Le héros de l'histoire est un photographe. Photographe de guerre, reporter, c'est un obsédé de la photo. Il est sur un grop coup : une secte pseudo franc maçonne, secrete, où se retrouvent tous les notables de Tokyo, jusqu'aux hauts dirigeants. Aprés prises d'information, prise du masque trés 'eyes wide shut' qui va bien, on arrive dans un lieu où ça partouze gaiement, entre gens de bonnes familles. Jusqu'à la cérémonie de la déesse : une jeune enfant descend du ciel, apparement envoutée, roule une galoche à un gros porc torse nu. Et là deux choses : soit le gars en question possede une gene spéciale, et son désir ou son fantasme le plus fort se révele devenir un super pouvoir. Soit il meurt en explosant.

L'histoire commence quand, poussé par sa pulsion, le photographe prend en photo la déesse : grosse erreur. Il s'en finit qu'il se retrouve, une gamelle plus tard, avec un pouvoir terrifiant : celui de faire d'un appareil photo une arme terrifiante... Aprés nous verrons un dentiste fou qui possède des fraises de partout, un homme araignée, un danseur élastique caoutchouc, une femme diamant, et un gros mangeur... Et surtout une histoire d'amitiéamour entre ce vieux reporter de guerre et cette petite fille, seuls contre une grosse machine.

J'ai aimé cet animé. Moments pas simples pour moi à l'époque, mais l'animé, noir et bien automnal, m'a plu. Bravo Gonzo.

Fate Stay Night (Octobre 2006, 24 épisodes)

Chef d'oeuvre qui me marquera longtemps. Générique envoutant, personnages magnifiques, scénario supers, musiques comme je les aime. L'histoire : un tournoi est mis en place, un tournoi de magicien. Chacun tire 'une carte', pour avoir un "gardien" avec lui. Le Berseker, l'Archer, le Cavalier, le Samurai, le Nécromancien, le Lancier, et le Chevalier. 7 personnages, plus 7 autres : les magiciens. Parmis eux un couillon de la lune, qui possede le seul pouvoir de savoir analyser les objets, et ensuite les réparer. Fils d'un des magiciens ayant participé au dernier tournoi.

Le combat se fait entre tous les magiciens, et le but est simple : on tue les autres. Et seul le dernier est le vainqueur. Et le gagnant remporte quoi : le Graal bien sur...

Les personnages sont inspirés de héros ancien. Pégase, Hercules, Arthur. Mais c'est beau, mais c'est chouette. C'est parfois un peu fan service (tiré apparement d'un jeu vidéo trés hentai sur les bords...), mais j'adore.

Rien de plus à dire là non plus dessus : c'est vraiment un animé qu'on a dévoré. Une semaine, les 24 épisodes étaient avalés. J'ai vraiment aimé, et c'est super de tomber sur de pareils animés...

Kurau Memory Phantom (Novembre 2006, 24 épisodes)

Les fêtes de la TOussaint nous ont permis d'attaquer un autre trés bon dessin animé, que je classerai parmis mes trés bons de l'année. Scénario béton, perso agréable. Il me marquera pas longtemps, mais c'était agréable que cette période de changement pour moi se fasse devant des séries comme ça.

Résumé rapide : futur lointain, la fille (Kurau) d'un grand scientifique se retrouve frappée par une source d'énergie en vogue à l'époque appelé Rinax. Elle se désintègre et revient quelques intants aaprés, mais plus la même personnalité. Par contre, elle arrive avec des pouvoirs pas mal du tout.

Quelques années plus tard on la retrouve. Elle ne voit plus son pere qui est resté sur la lune et ne veut pas la contacter pour la protéger (de quoi ?). Et elle même met au monde (sans relations intimes...) son double : une petite Kurau de 10 ans de moins qu'elle... Même pouvoir, même tête. Et relation grande soeur - petite soeur trés forte. Qui devra l'être, puisque une police gouvernemantale a des idées derrière la tête.

Les personnages sont sympas. L'ambiance est sympa. Le dessin animé est sympa. Un animé comme je les apprécie, vraiment. Aprés, y a pas de grands moments épiques, mais tant pis, on reste quand même heureux à la fin des épisodes. C'est une belle série. J'ai aimé.

La fin de l'année verra la vision de trés bons (Noein), d'excellents (Blood +), et de que j'ai pas pu finir tellement c'était emmerdant. Le dernier post de bilan. Aprés, des bilans, on en fera d'autres quand même... :)

mardi 16 janvier 2007

Deuxieme jour de travail

Deuxieme jour de travail dans ma nouvelle unité, ma nouvelle entreprise, mes nouvelles fonctions. Et un premier constat terrifiant, et excitant. Je fais partie d'un ensemble immense. Je viens de quitter un grand groupe française, dont le siege est à Marseille. Je rentre dans un truc encore plus immense... Dont les dirigeants les plus importants sont au plus haut sommet de l'état.

La taille aussi... L'agence de Pierrelatte de la société dans laquelle j'étais comportait deux sociétés : la mienne et une "cousine" de ce fameux grand groupe. Les choes étaient dures pour moi sur la fin, mais je connaissais les quelques 100 personnes qui évoluaient dans ces couloirs. Mieux, j'y avais des amis. Mais dans l'ensemble, j'y étais à ma place, une place que je supportais professionnellement mal, mais humainement j'avais mes repères, les bisous aux bonnes personnes.

Là, j'arrive sur un site de prés de 2000 personnes. 1300 sont de la société dans laquelle je suis. C'est... C'est immense. Bien sur, il y a ici le beau-frere de mon proche ami de Roquemaure (et tonton de sa fille aux USA qui me manque un peu), et il y a la mère de ma meilleure amie d'enfance. Mais aprés ? That's all...

C'est dur. Ce matin, nous avons eu droit aux voeux, dans la salle des fêtes d'un village de mon canton, de la direction. Dans cette gargantuesque salle de fêtes se trouvaient environ 1300 têtes... Plus que mon village. Et les voeux étaient pharaoniques. Trois écrans géants derrière la scène, où parlaient de directeur de site, et quelques uns de ces adjoints. Le buffet se préparait pendant que les orateurs discouraient.

Je pensais à ceux que pouvaient être les voeux de personnalités comme Jacques Chirac, souvent cité dans les discours. Je me suis souvenu des images télés et ait vu une différence notable : dans la salle nous étions tous confortablement assis...

En tous cas, le buffet post discours était un peu l'image de mes débuts de fonction, dans cette société où je révais d'aller jeune étudiant. Je me sentais perdu. Avec un verre de blanc à la main (je le prefere au Champagne), j'étais un peu seul. Mon chef me faisait serrer "les mains qu'il faut". Je cherchais des yeux le tonton du 3eme paragraphe. J'ai trouvé la maman de ma meilleure amie d'enfance. Mais surtout, je ressentais ce que devait être l'humilité en face de cette masse humaine dans laquelle, finalement, nous ne sommes qu'un numéro de plus.

Dans les différences avec mon ancienne fonction, il y a celle là. De la société où j'étais, j'étais en gros le n-2. Dessus mon chef, chef de Pôle. Et au dessus le Directeur Général, avec son équipe. Aprés oui, il y a la Directrice au niveau du Groupe de la Branche, et puis le Président Directeur Général du Groupe, qui lui même doit rendre des comptes à ces fameux actionnaires. Pourtant, on peut 'toucher' la direction. Là, cela semble difficile. Mon classement dans les hiérarchie est pas mauvais. Et pourtant, même s'il y a plus de personnes derrière que devant moi, je me dis que les places de League des Champions sont difficilement atteignable pour moi.

Il n'empeche deux choses. Je garde en souvenir mon premier jour dans mon ancien boulot à Marseille. Il pleuvait, j'avais à midi manger des pates au Pistou. Et le soir mon amie des Bons Enfants me reccueillait. J'étais épuisé. Hier, la matinée était bizarre, et je roulais avec "Mezame" de Yuki Kajiura à fond dans ma voiture, longeant le Rhone, sous la bienveillance du Ventoux. Le soir, et une signature de compromis plus tard, j'étais dans le même état que 5 ans et trois mois auparavant : épuisé. Pourtant, je me souhaite le même bonheur que j'ai eu à Marseille, même si la suite fut plus difficile.

Voilà un nouveau chapitre de la vie d'un ingénieur. J'ai souvent écrit ici, sur mon blog, sur cette vie. Quelque part, je me dis qu'il faudrait que je crée un nouveau libellé. Mais aprés tout, ce n'est qu'un soupir de plus. Avant d'autres.

PS : j'aurais bien mis "Mezame" en musique, pour que ceux qui ne connaissent pas... Mais je suis trop crevé... Douche et dodo
PSbis : troisieme changement : je vais aussi sans doute changer de banque... Bouh ^__^

Refaire partir la machine

Hier était une dure journée. Reprise du travail, longue, trés longue. Nombreux formulaires à remplir, des mains à serrer, des gens à connaitre que je ne reconnaitrai pas tout à l'heure. En plus il fait froid et gris. Et l'attente d'avoir un systeme informatique qui marche, et d'être vraiment integré.

Aussi prendre le pouls de tous ces changements dans la vie, et dans ma vie. Pleins de reférences à refaire. Voir les avantages de mon ancien travail par rapport à celui là, et voir en face une nouvelle fois ce que j'ai du supporter.

Enfin, signature du compromis d'achat de la maison. Un cheque d'accompte qui fait mal dans les mains. Deux heures dans la salle d'un notaire, salle froide et grande, d'un style ancien vieux moderne. Et le soir, une lasagne et une soupe de poisson avantle lit à 21 h 30.

Un dernier truc quand même. Merci aux quelques (pas beaucoup pas m'en fout) ami(e)s qui sont là. Je pense à vous.

Allez, je vais au boulot, crevé mais bon, ça vaut le coup.

dimanche 14 janvier 2007

Demain, début d'un nouveau truc

Rien à rajouter.

A part une photo, prise de trés loin (Colline de SaintMaur) du site nucléaire de Marcoule (Gard), vu depuis mon village. Montfaucon, pour expliquer mon pseudo. Là où je suis né, je suis élu... Et là où, si Dieu me rappelle un peu trop vite, j'ai une place au chaud.

Demain, une autre vie professionnelle commence. Une autre vie tout court. Allez, fonce Faucon. Fonce...