vendredi 27 décembre 2019

Carte postale d’Orange un soir d’hiver #Provence

Quelques photos prises un soir d’hiver sur les hauteurs d’Orange. La colline Sainte-Eutrope qui domine cette magnifique ville romaine. A deux pas de chez moi, juste le Rhone a traverser. Mes deux bébés sont nés ici.

Les soirs de décembre, la lumière est magnifique. Sur le théâtre antique qui devait être brûlant cet été, il donne un aspect doux et chaleureux. Un feu de cheminée provençal. 


Une vierge domine la colline.


De l’autre côté de la colline, vue sur le Ventoux. Des villages chers à mon cœur. 



Un billet de rien, entre deux fêtes. Pour finir l’année. Sur des jolies photos. Des photos de chez moi. Pas vraiment la peine d’aller loin pour trouver des trésors. 



Orange est un trésor. 

mardi 24 décembre 2019

En attendant le père Noel

La piste est prête. Papa Noël peut arriver.
Nous partons à l'église. Hier pour l'enterrement de mon tonton, ce soir pour fêter Noel.



Joyeux Noël à tous. Chrétiens ou pas, croyants ou pas. Joyeux Noël et profitons de notre bulle.
Quand elle explose ou qu'elle disparaît, c'est trop tard.

lundi 23 décembre 2019

Des mots sur des maux et sur la mort


J’ai commencé mes vacances par l’enterrement de mon tonton. Il a rejoint un autre tonton, mon papy, l’ancien maire de mon village, et déjà pas mal de gens que la mort m’a enlevé.

J’ai continué par deux heures intenses à la salle de sport. Après les 2 jours à plus de 20 km de marche que j’ai fait à Lyon ce weekend, je me dis que je prépare bien les fêtes. Là, je suis épuisé. Crevé. Le whisky glace posé devant moi.
Et une réflexion qui fait suite à une vieille discussion que j’avais eu ici ou ailleurs, sur les blogs en tous cas, je ne sais plus avec qui, sur les mots que l’on n’ose pas employer.

Le mot « mort » fait peur.
J’étais au musée Confluence à Lyon où il y a une jolie salle sur la mort. J’écoutais un documentaire sur « qu’est-ce que la mort ? » (philosophiquement, biologiquement, médicalement, légalement…) et « peut-on vaincre la mort ? ». C’était passionnant. Je ne disserterais pas sur ce que j’ai entendu, les gens étaient brillants.
Par contre une remarque. A part sur le titre, les intervenants parlaient souvent de « disparition », « décès ». Je trouve le mot « décès » très laid. Un voile de pudeur qui est bien malheureux… Mais rarement le mot « mort ».

D’ailleurs, lorsque mon précieux cousin et parrain m’a informé la mort de son papa, de mon tonton, il a employé cette expression que je trouve belle « il s’est éteint ».

Le soir, quand mes enfants étaient à table, Falconette m’a regardé pour me dire « c’est à toi de leur dire ». Et je leur ai dit pour le tonton qui habitait en bas de la rue, qu’on allait voir souvent. Et j’ai employé, avec douceur mais avec une économie de mot, que « tonton était mort cette nuit ». Le grand allait prendre une bouchée de saucisses : il a posé la fourchette et les larmes se sont mises à couler. Le petit me disait « c’est pas vrai… » mais semblait moins se rendre compte…
Je me souviens quand j’ai pris le grand dans mes bras lorsque mon autre tonton, celui aussi en bas de la rue, était mort il y a quelques années. Il n’avait que 5 ans, mais il a longuement pleuré dans mes bras. Moi aussi, je pleurais.

La langue française est riche de mots. Pendant l’enterrement, le curé, qui a fait une jolie messe, employait le mot « mort » de manière j’oserai dire naturelle. Avec douceur. Je préfère voir ce curé quand il baptise la fille de mon meilleur ami… Ou demain soir pour la messe de Noël.

De toutes manières, quelque-soit le mot que j’utiliserai, je n’ai plus de tonton du côté de ma grand-mère. Je pense à mon parrain, à mes cousins, à ma tante qui dormira seule ce soir, et à ma mamie qui a perdu son dernier frère. Je pense à la chanson de Calogero « danser encore »… Je pense à mon papy.
Je pense qu’il n’y a jamais de bon moment pour perdre les gens qu’on aime. Noel restera Noel.

Par contre là les deux heures de sport, je l’ai ai dans les pattes… La montée à Fourvière hier en courant aussi un peu peut être…

samedi 21 décembre 2019

Instagram d’automne gardois #Gard

Pas grande envie de parler longtemps. En week-end à Lyon. Un joli week-end. Si le FC Lyon est ridicule, la ville est une des plus belles de la Terre de l’univers.

Envie de partager quelques photos de mon Gard cette automne. Dans mon village. Autour de mon cerisier et d’un whisky offert par une chère amie (qui a failli me coûter cher, mais qui reste et restera longtemps mon amie)








Les vacances arrivent au bon moment...






jeudi 19 décembre 2019

J’ai perdu un tonton

Nicolas a écrit en début de semaine un billet tristement prophétique : la mort cette conne... Elle a frappé cette nuit. 

J’ai perdu un vieux tonton que j’aime bien. Le grand frère restant de ma mamie qui doit être malheureuse. En bas de ma rue j’avais mes deux vieux oncles. Tonton Jeannot et Tonton Bebert. Ils ne sont plus.


« Il n’y a pas d’âge pour être orphelin » a écrit mon parrain, qui a perdu son papa. Je me sens aussi seul. 

 Et vive la magie de Noël...

dimanche 15 décembre 2019

Soupirs d'un dimanche soir d'automne sur ma terre

Des jeux d'enfants en ramassant les feuilles de mon immense cerisier. Ceux cons que j'aurais sans doute aimé avoir si j'avais eu un petit frère de deux ans de moins que moi, et un cerisier aussi grand. Des vidéos, des rires, des souvenirs qui resteront là, dans mon iPhone et mon iCloud. Partagé ici, sur mon blog.



Ce soir un whisky. Je ne sais pas si je paraphraserai Pierre Arditi ce soir. Je déteste les dimanches soirs. Demain sera une journée horrible. Que je fuirai partiellement. Mais le lieu où je travaille devient un enfer humain tous les jours un peu plus. 



En faisant tourner le glaçon que j'aime dans ce whisky que m'a offert une amie aussi précieuse qu'elle eu failli être l'année dernière mortelle, je pensais à un échange cet aprèsmidi en rentrant de courir. Un cadre du travail tractait pour une liste que municipalement je "combattrai". Il me disait "je suis en préretraite l'an prochain, j'ai honte je profite de régimes spéciaux". Je lui disais, en souriant, que j'en avais pour un peu plus longtemps. 
Et il me disait "franchement je suis content de partir"... Tu m'étonnes. Nous travaillons dans un enfer. 

Je pourrais changer. Mais ailleurs est ce mieux. J'échangeais avec des collègues de promotion. D'autres dans des milieux différents. Mon médecin, qui n'exerce plus mais voit toujours autant de monde, me le disait aussi. Aujourd'hui, c'est dur. Le monde est dur. Et presque on s'oblige à être dur.

Une collègue de boulot me dit souvent la phrase : "être gentil ce n'est pas un métier". Comme un jeu, je lui répond qu'être gentil n'est pas non plus ni un défaut ni une tare. Et qu'un monde juste avec des connards, des opportunistes ou des tueurs, est ce une monde où on a envie de vivre ?

Je ne sais pas si l'humanité progresse vraiment. J'ai l'impression que le macronisme a finalement mis officiellement que le nouveau monde sera celui du règne du plus fort ou plus malin. Celui qui ne veut pas jouer peut aller pleurer dans son coin. 
Quelque part j'admet, j'ai envie d'aller pleurer dans mon coin. Pas parce que je suis une lavette, au contraire. Mais parce que je n'ai pas envie de jouer à ce jeu là. Je n'ai pas envie de prendre une posture différente de l'homme que je suis.

Je dis à mes enfants de rendre les coups qu'on nous porte. Je fais pareil. Je ne fuis pas le combat. Je ne fuis pas l'agression, quand des proches ou moi même en sont victimes. Je sais me battre, et je pense être redoutable sur certains aspects. 
Mais parce que le monde d'aujourd'hui promeut des salaud, je n'ai pas envie de devenir moi même un salaud.



Alors je préfère aller pleurer dans mon coin sur un monde idéal dont je rêverai. Qui n'existe pas. Ou plus. Je ne sais pas. 

(PS très personnel, je pensais en courant à cette amie que j'avais et dont je n'ai plus de nouvelles depuis je crois 2005 ou 2006... Elle a été ma première rencontre marquante sur le net. C'était une fille gentille, une amie précieuse, qui est devenue par la suite une personne très dure à mon égard. J'aimerais toujours rediscuter un jour avec elle... 
Je ne sais pas si elle passe ici des fois... J'avais crée le Mont du Faucon pour lui répondre, je ne me souviens de son premier blog à cette dryade des bois que j'avais vraiment aimé comme amie... J'aimerais bien ne pas mourir sans qu'on ne se soit reparler...)

mercredi 11 décembre 2019

"Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bien"

Je suis abonné au Point, j'adore ce journal. Un dossier sur ces intégristes qui veulent nous empêcher de bien vivre par leur positions hygiénistes extrêmes était très intéressant. Je pense que le mari d'une fille de boucher charcutier vivra en meilleure santé que la vegan pâle, triste et intolérante qui viendra me donner des leçons.

J'ai aimé l'interview de Pierre Arditi sur son amour du vin. Personne n'imagine Pierre Arditi bourré dans le caniveau. Et il a eu cette phrase que j'aime, qui est quelque part ce que je m'applique aussi.
Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bien
La phrase est belle. Je ne sais pas si elle me rassure, mais je me rend compte que je bois plus quand je vais bien que quand je suis dans le fond du ravin.
D'ailleurs c'est simple, quand je ne vais pas bien (ça m'arrive), je ne bois pas, je ne mange pas. C'est peut être les moments où je perd le plus de poids.



Si je l'écris c'est que j'en suis conscient.

Par contre oui, j'aime boire. Mon poids devrait être idéalement à 80 kg, il est plutôt entre 84 et 85. Y a trois ans il dépassait les 90. Et quelque part je m'en branle : je n'ai plus personne à draguer, et si je meurs en bonne santé mais malheureux, quel intérêt à ma vie ?

Par contre quand je vais mal, c'est pas le vin de mon ami Brice, une photo plus haut, que je bois. Ce n'est pas le whisky que m'a offert une amie précieuse (même si pour certains...) que je bois.
Non, je prends autre chose. D'autres choses.

La pharmacie est une chose. La cave est un autre endroit tellement plus beau.

vendredi 6 décembre 2019

Joyeux anniversaire mon bébé

Le 6 décembre 2013 la route était déserte pour aller à la maternité d'Orange. A 4h30 du matin, il fait déjà un froid glacial, mais la route est tranquille. Juste faire attention au radar positionné à l'entrée, mais Falconette me fait remarquer que je roule bien doucement...

Vers 7h30 je serai papa pour la deuxième fois. Le premier avait le prénom d'un ange, le deuxième d'un apôtre. Ils sont pour moi des saints. Mes bébés.


Le deuxième sera né le lendemain de la mort de Nelson Mandela. Il y a trois j'ai reçu une nouvelle douloureuse personnellement le jour de son anniversaire. Et y a deux ans mourrait Johnny Hallyday. Il sera né une date particulière, mais c'est une personne particulière. C'est mon fils et je l'aime. 


Je me suis mis en télétravail aujourd'hui. Loin d'un enfer quotidien qui aujourd'hui me ronge l'âme. J’ai pu les amener à l'école mes deux bébés. 
Après on verra. La journée n'est pas finie, je me dis bien qu'une bombe pourra bien tomber. Tout est possible.

Demain c'est l'anniversaire de Falconette. 

mardi 3 décembre 2019

"Bienveillance", tu parles... (par Gaspard Proust)

Je viens de lire sur le Point de cette semaine une interview d'une rare intelligence de Gaspard Proust. Je connais assez peu l'artiste, mais j'ai envie de le connaitre mieux. En tous cas, je partage tellement son avis.
L'interview est disponible sur l'édition payante du Point, avec le titre particulier "qu'est ce qu'être français ? Franchement moi je ne sais plus". Gaspard Proust rappelle qu'il est né dans un pays ex-communiste...

J'ai adoré ce passage que je retranscris. 

On habite une société qui parle de « bienveillance » du matin au soir et qui est incapable de l'appliquer à ce qui ne lui ressemble pas ; alors que c'est précisément son principe. Si on n'est bienveillant qu'avec ce qui nous est proche, alors, on n'est bienveillant avec rien ni personne.
Du matin au soir, on parle de la présomption d'innocence, du matin au soir, on la piétine et on s'engouffre en troupeau hystérique derrière la première accusation sans preuve en postillonnant, sur les dépotoirs à verbe que sont réseaux sociaux et médias, des « On ressent comme un malaise », « On se désolidarise », « On s'émeut » (...) C'est à se demander parfois à quoi sert le système judiciaire dans votre pays. Si vous voulez réformer la justice pour pas cher, vous n'avez qu'à la supprimer et la délocaliser sur Twitter. Ça marche déjà très fort, ça ne coûte pas un rond, les condamnations sont instantanées ; que du bonheur ! Certes, dans la foulée, on va détruire quelques innocents, mais bon, comme au-dessus des Français flottent de grands principes républicains… Comme dirait l'autre, « tuez-les tous, le principe reconnaîtra les siens ».
La facilité qu'a cette époque de détruire des gens sans preuve, en se fichant complètement du temps judiciaire, est proprement sidérante.
Certains sont désormais incapables de sortir d'eux-mêmes et d'avoir un peu de recul ou d'humour sur eux. Non, tout n'est pas malveillant, tout n'est pas arrière-pensée. La légèreté, la provoc pour la provoc, ça existe. Et puis, quel message politique j'aurais, moi, étranger, à apporter à votre pays ? Je vous regarde faire, mais, au risque de vous décevoir, je me fiche complètement des choix politiques des Français. Ils vous regardent. Je ne supporte pas cette société où il faut sans cesse se justifier. Le droit d'être débile fait partie de la liberté. Mais j'ai également le droit de m'appuyer sur ceux qui veulent être intelligents...

Je ne résiste pas au plaisir de remettre la vidéo de Gaspard Proust devant Clémentine Autain, aujourd'hui élu de cette gauche brune qui collabore avec ceux qui veulent définitivement tuer l'esprit de Gainsbourg et Voltaire. 

Un Voltaire qui aurait du mal à reconnaitre la France des lumières comme le rappelle Gaspard Proust...

samedi 30 novembre 2019

Mon impudique cerisier se déshabille

J’aime mon jardin. Et j’adore ce vieux cerisier en fond de jardin. Ce vieux pervers s’est mis tout nu, me laissant le loisir demain de ranger ses habits des beaux jours.


Je garderai la peur de ne pas voir arriver les bourgeons en Mars, j’ai subi la mort d’un autre cerisier. Qui m,a fait beaucoup de peine. C’est con mais on les aime ces arbres. 



Ce cerisier est magnifique. Il clôture un mois de novembre 2019 qui fut dur. Mais soyeux par rapport au novembre 2018 qui aura été un cauchemar qui aura duré...

Je conclus ce billet par une photo du printemps. Parce que le printemps il est beau mon cerisier, j’espère pouvoir être la pour un billet qui célèbre la renaissance. Pâques est symboliquement important...



Sinon mon meilleur ami a perdu son profil Facebook. Si des collègues peuvent m’aider c’est volontiers... (lié à une veille adresse hotmail aujourd’hui visiblement capturée par des gabonais... Facebook l’a radié. Bon il le vit bien mais bon pas glop)

jeudi 28 novembre 2019

J'assume tout

J'adore la phrase de Napoléon, qui a donné cette merveilleuse chanson de Serge Lama "J'assume tout".
De Clovis jusqu’au Comité de salut public, je me sens solidaire de tout. ....
Oui la France a eu des périodes noires et des périodes de lumières. Mais de Clovis à Robespierre, de Rousseau et de Voltaire, de l'ombre noire et la lumière, assumer tout est une belle image républicaine. Et nationale. C'est la France.

Nicolas Sarkozy avait fait un magnifique discours sur ce thème à Poitiers en 2007 pendant sa campagne. Je mets un lien vers l'Humanité : je deviens un humaniste complet. Où il reprend cette merveilleuse phrase de Napoléon, en rappelant que la France c'est Jaures et De Gaulle. 
C'est aussi des traîtres comme Pétain hier ou Mélenchon aujourd'hui, grand guerrier en 1914 ou député ancien ministre et ancien sénateur, mais tous deux des collaborateurs. 
Mais nous assumons tout.

C'est la France. Du grand et du petit. De la lumière et de l'obscur. L'éternel et l'éphémère. 


J'assume tout de Clovis à Robespierre

J'assume tout de Rousseau et de Voltaire



J'assume tout, l'ombre noire et la lumière 
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère


J'assume tout, la grandeur et la misère  
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère

J'assume tout, l'ombre casquée des frontières 
L'or et la boue, la gloire et les cimetières

lundi 25 novembre 2019

Un jour d’automne


Une journée de télétravail, dure. Professionnellement j’ai passé une journée de merde. Humainement aussi. 

Mais j’ai eu un beau moment. Voir mon cerisier dans ses habits d’automne en buvant mon café à midi. 

Ce soir je bois une bière devant rien. Grand bébé n’a plus d’incisives. Nîmes est dernier et ça me fait de la peine. Autant que je suis content de voir Marseille deuxième. 

Journée difficile, mais beau jardin.

vendredi 22 novembre 2019

Un soir de novembre

Pas vegan mais je m’en branle de cette mode progressiste médique 

Je sois on s’est régalé. En famille 





mercredi 20 novembre 2019

dimanche 17 novembre 2019

Qui imagine Jaurès défiler avec des islamistes ?

Excellent éditorial du très bon Franz-Olivier Giesbert dans le Point de cette semaine. "Marche funèbre de la gauche bigote" est un très bon texte à lire sur la version papier, ou sur la partie abonné. Quelques paragraphes pris ci et là, de ce très bon éditorialiste dont j'aime la plume et les positions profondément républicaines.

Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l'adoption de la loi de 1905, séparant l'Église et l'État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd'hui avec l'islam le plus obscurantiste, c'est bien la preuve que cette gauche a la tête à l'envers.

Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l'appel, entre autres, du très louche Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu'ils sont totalitaires par-dessous, ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l'école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
(...).
Que la gauche ait décidé de manifester contre l'islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d'actes violents que celle qui vise les musulmans. Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter(...)
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu'aucun islamiste n'a été tué, que l'on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd. S'ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c'est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd'hui en pâmoison devant l'islamisme politique.
(...)
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n'y a pas de mots pour ça. Quand on n'est même plus soi-même, on finit, un jour, par n'être plus personne. Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n'a cessé de l'observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l'islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s'entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?

Puisqu'on parle de la gauche, j'en profite pour rappeler mon profond respect pour la gauche des Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Hier Chevènement. Ce n'est pas mon camp politique, mais nous nous retrouverons toujours pour défendre la République contre ceux qui veulent la tuer. Nous nous retrouverons dans le refus de ce clientélisme politique qui fait que l'on vend son âme pour quelques voix. 
Ces gens là étaient au pouvoir lors de moments qui sont les plus noirs de notre histoire. On peut faire de la politique politicienne : ils ont été dignes et à la hauteur. 

Voir la gauche de Mélenchon, Benbassa, Duflot, Hamon et Besancenot qui se précipitent derrière les voix des musulmans extrémistes me donne envie de rendre hommage à cette vrai gauche républicaine. 
Et rend obligatoire la refondation d'une allicance centre - droite républicaine forte, claire, assumée. Cette gauche rouge brune, qui s'allie avec ceux qui ont du sang sur les mains, est un danger mortel pour notre république.

Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra.