dimanche 22 mars 2020

Ca arrive proche de chez nous

Message pas marrant.

Saint Hilaire Cusson la Valmitte dans le Forez. Le village de Falconette, mon deuxième (bis) village, celui de mes enfants.
Un mort du Covid-19. L'information vient de mon beau père, un adjoint qui le restera (peut sera t'il maire ?).



Même au milieu de rien cette merde tue.

Chez moi dans mon village, deux cas sont répertoriés. Je vais courir dans les vignes mais Falconette a a peur. Et moi aussi ça commence.

Demain je suis en vacance. C'est con mais c'est vrai. Je scarifierai le jardin. Je sais que dans le Gard le pic arrivera cette semaine, source médecins. Et apparemment je vais rester confiner longtemps encore.



Syndicalement j'ai des accès au boulot, que je n'utilise pas. Je ne sers à rien. Sinon à dire que la performance est moins importante qu'autres choses...

vendredi 20 mars 2020

Croire ? Oui mais sans me sentir coupable

J’ai posté sur mon Instagram une photo prise le 1er janvier sur le Mont Saint Clair a Sète, cette ville que j’aime tellement. Elle est dominée par une croix fabuleuse. Belle. Qui m’inspire toujours.

J’utiliserai demain la dérogation de sortie pour aller voir une autre croix qui domine mon village. Ça me fera du bien, j’irai avec un des deux bébés, Et qu’on ne me donne pas de leçons, ça ne va pas avoir un impact sur la santé du pays d’aller sortir 30 minutes dans les vignes et forêts à côté de chez nous.

Dans des coins où là densité est peu élevée, qu’on arrête de les stigmatiser et les montrer du doigts. Ils paient les déserts médicaux, un carburant cher, un abandon des pouvoirs publics. Les gilets jaunes partaient des campagnes.
Aujourd’hui, dans mon village, certains se regroupent sans se faire embêter. Mais une émeute urbaine ferait sans doute mauvais effet, mieux vaut contrôler le couple de petits vieux qui vont faire le tour du pâté de maison.

Enfin la polémique arrivera bientôt. Je reviens sur la photo de La Croix.

Je suis croyant. Je ne crois pas en tout, et je suis un croyant libre. Mais j’ai envie de croire qu’il y a un dieu qui nous aime. Et qu’il nous demande d’aimer son prochain. Les deux lois du départ. 
Je n’ai jamais demandé à Dieu d’aider Nimes ou Marseille à gagner un match, il a autre chose à foutre. Je ne l’ai jamais sollicité pour mes problèmes perso et professionnels. Encore moins pour la politique.

Par contre s’il peut aider l’humanité, qu’il le fasse. Merci à lui.

Sinon j’étais en congés aujourd’hui. Je devais partir une semaine en Dordogne, le VVF me propose de reporter les vacances l’an prochain. C’est volontiers.


jeudi 19 mars 2020

Confinement sous un cerisier, mais...

Mon cerisier est une fierté chez moi. Le voir grandir et s'embellir, même étant bloqué chez moi, c'est un bonheur, une chance. J'ai fait mon télétravail sous ce cerisier. Clairement.



Je pense fort à mon ami Nicolas, que j'aime beaucoup. A d'autres copains, collaborateurs, qui n'ont pas ce jardin pour supporter ce confinement. 
Je pense aussi à la chance que j'ai d'avoir une épouse et des enfants adorables.

Soyons clairs. Ma performance côté boulot est minable. Ce que je gagne en carburant, je le perds car la superette est plus chère que la grande surface plus loin.

Par contre, j'avoue que je n'ai aucun état d'âme à passer une heure dans les bois et les vignes entre 17h30 et 18h30 et ne voir personne. J'ai de la chance, oui. Je gagne moins qu'un salaire sur Paris, j'ai aussi moins de charges.

Je suis assez choqué de la polémique vis à vis des gens qui vont marcher dans les bois. Avec leur chien, ou leurs enfants. 


J'avoue M. le juge. J'avais mon attestation, ma carte d'identité, et j'ai passé une heure sans voir personne. A moins de 1 km de ma maison. Sans voir beaucoup de maison. A part me faire monter la fréquence cardiaque (j'ai fait du fractionné), aucun risque. Geste barrière, tout ça.


Je ne sais pas ce qui se passe à cet heure sur la place de mon village qui est souvent occupée par des gens dont les forces de l'ordre n'ennuient pas. Sinon ça fait des émeutes. Je ne sais pas ce qui se passe dans certains quartiers, mais personne n'en parle. Je suppose que tout le monde suit les consignes...

Mon cerisier va bien sinon. 



mercredi 18 mars 2020

Vulgariser ce bordel

Ça m’a amusé.

Sinon ça ne me fait pas rire. Mais j’ai de la chance. J’ai une forêt derrière chez moi et vignes. L’attestation me permet de marcher, c’est bien. Je ne vois personne, bon...

La situation est particulière. Je pense à mes amis et à ceux que je sais seul. Moi je suis avec une femme fabuleuse et des enfants. J’ai des amis. D’autres n’ont pas cette chance.


samedi 14 mars 2020

Mon cerisier n’est pas atteint par le coronavirus

Voir mon cerisier revivre tous les ans est un bonheur quand on en a vu mourir un.

Je n’étais pas au boulot hier. Je ne sais pas si je serai ou non confiné. Mais si c’est le cas j’ai mon jardin à m’occuper. J’ai taillé un olivier hier, j’en ai d’autre.

Mes enfants auront un jardin. J’ai des pokestops et des arènes Pokémon pas loin. 



Je plaisante, mais je suis surpris de voir cette sorte de crise cardiaque générale. 

mercredi 11 mars 2020

Soir de match dans un stade vide

J’avais adoré le Borussia - PSG, match aller. Ambiance formidable devant le mur jaune de Dortmund. Niveau de jeu élevé, intense. Falconette a un moment m’a demandé « tu joues à FIFA 20 avec le PSG » mais non, c’était un vrai match de foot. Dans une ambiance formidable.
Les 11€ payés pour RMC Sport j’étais content. Je n’ai pas regardé Lyon Juventus car je n’aime pas Lyon et que RealMadrid City c’est vachement mieux. Mais le match aller du PSG j’ai kiffé. Et j’attendais le retour avec intérêt. 

Et le retour se passera dans un stade vide. Et tous les matchs demain seront dans des stades vides. C’est terrible. Terrifiant. Inquiétant.

Demain soir j’irai soutenir la liste municipale pour qui je voterai. Je serai avec mon médecin, pas de risque. Mais quel sera l’impact de cette psychose sur les élections ? Psychose, c’est le mot.

Il paraît que demain le président va parler. Stade 3, c’est con. L’émission c’est Stade 2 qu’elle s’appelle, mais c’est...

Je reviens sur le foot. L’an passé les gilets jaunes ont perturbé le championnat. Cette année c’est une grippe. Qui parait il n’est pas anodine quand même. 
Ce soir je verrai un match dans un stade vide. Ça me rappelle la très belle chanson « le restaurant vide » de Serge Lama. 

Rome est vide je vois à la télé. C’est dingue...

Sinon je me dis que rester confiné chez moi 14 jours m’irait bien. Je taillerai mes oliviers, je jouerais à la PS4, je lirais. Je serais loin du boulot, un foyer qui me semble bien plus médicalement dangereux qu’un stade de football. 

Ce soir j’espère que le PSG passera quand même (Lyon non). Et que Marseille finira deuxième et Nimes et St Etienne restent en Ligue 1. 

samedi 7 mars 2020

Home sweet home

J’aime mon chez moi. Mon cerisier commence à bourgeonner. Le vent aujourd’hui m’a empêché d’attaquer mes oliviers. Mais que le ciel le soir est beau.




mercredi 4 mars 2020

Un verre de blanc ? A défaut de se serrer la main...


Le problème avec les verres de vin c’est que je les prends grands et que je l’ai remplis beaucoup. Quand j’utilise un BIB (Bag In Box), c’est pire.

J’aime boire et je déteste un verre vide. Pour ça qu’en bière je prend toujours une pinte, ou deux bouteilles de 25 cl. Alcoolique ? Si je n’avais que ça comme défaut...

Mon ami Nicolas fait remarquer qu’en effet plus personne ne blogue. Pourtant 49-3 en un week-end, virus, municipale, y en a des sujets. 
Bah... je passe sur Twitter je vois que les intelligents sont de sortie, c’est fou comme on est vite un « fdp »...

Aujourd’hui au boulot on nous interdit de nous serrer la main et de nous embrasser. On est à l’image de notre société : nous sommes des robots, plus d’affect, juste du rien.
Je suis en fait un punk suicidaire. Les gens que j’aime je leur serre la main avec affection, je les embrasse et les prends dans mes bras. 

Si je meurs c’est d’avoir pas détester les gens. J’étais jeune au début du SIDA. Mais j’ai l’impression qu’il faut se protéger pour avoir juste une relation « humaine ». 

Alors je bois. 

Le vin est un Laudun blanc. Pardon Brice. Je bois de tout. Mais tu restes les meilleurs 

lundi 2 mars 2020

Soir de fin d’hiver à Roquemaure #Gard

J’aime les couleurs de la fin de l’hiver. Le mien est toujours en train de continuer, mais je me battrai pour que le boulot ne me tue pas. Ça ne vaut pas le coup.

Le coup, c’est de voir des jolis paysages quand la nature nous les offre.


C’est profiter de mon village et d’aller marcher un peu le soir pour aller ramasser les pokemons qui amuseront les bébés. Pokemon Go c’est rigolo et je découvre ce nouveau monde...


Sinon je n’ai rien à dire sur le Coronavirus. Je ne l’ai pas. J’ai l’impression d’avoir en moi des maux pas gentils non plus, mais je connais les causes. A moi de me battre autrement qu’avec des combos whisky - somnifère qui font que la journée s’arrête net. Pour reprendre le lendemain, ça est le problème.


Pour en revenir au virus, interdire les poignées de main et les bises... dans mon environnement professionnel, l’ambiance est dure. Dans la société aussi. Insultons nous plutôt que de nous embrasser...

Si la liste de mon amie Nathalie Nury gagne demain à Roquemaure j’aurais un moment d’apaisement. Heureusement que je ne suis pas candidat cette année... je n’aurais pas tenu. 

Allez, je prends mon whisky. J’ai eu des Pokémon sympa, dont un (un gros tout bleu) qui plaira à bébé 2.


Le reste... le télétravail c’est bien. Reprendre vraiment le mardi ça fait un jour de souffrance de moins.

vendredi 28 février 2020

Finir la semaine

Une photo d’un coin de mon village que j’adore. 

Quand y a du soleil le moulin à vent ressemble à ça. 



Sur le reste peu de choses à dire. Je baisse la tête. Pas pour ramasser des Pokemons mais pour attendre que ça passe, sans trop de casses. Le boulot m’apporte des sous qui me permettent d’acheter la saison pass 3 de Dragin Ball Fighter Z à mes enfants. Mais il est en train de ruiner ma santé.
Je tiendrai le temps que je tiendrai. En tous cas je baisse la tête pour éviter les coups bas. Mais je reste droit dans les bottes sur bien des points. 

Je devrai être plus malléable avec mes principes et mes valeurs. Être plus « en marche » compatible. Mais loyauté fidélité franchise, mes trois piliers, seraient fragilisés. La c’est l’homme qui l’est, c’est dur. 

Bah. Profitons des fins de semaine.


mardi 25 février 2020

Rester positif c’est pas facile tous les jours

Des constats bêtes en rentrant ce soir. Après bébé faucon hier qui a fait une rentrée avec 39° de fièvre, bébé 2 a passé sa journée à vomir. 

Depuis deux mois je ne dors plus. J’ai des amis mais mes ennemis ont touché juste et fort. Et j’ai pris des coups auxquels je ne m’attendais pas. 



Je n’aurais pas été capable de subir une campagne municipale. Ne pas être candidat est presque une question de santé personnelle. 

J’écris des messages brefs. Pas positif. Mais être positif je ne le suis pas. 

Sinon l’avis du médecin Faucon que je suis n’imagine pas du coronavirus à la maison. Mais nous sommes tous malades oui. 

2019 était en fait une belle année avec le recul...


samedi 15 février 2020

Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux

Benjamin Grivaux est l’incarnation de ce que je déteste en politique. L’arrogance. Un certains arrivisme. Une manière verticale de faire de la politique avec cette satisfaction permanente de soi même, regardant toujours les gens d’en haut.
Il est l’incarnation du Macronisme. Cette manière de faire de la politique à la mode bulldozer. Arrogance, toujours. Opportunisme. 

L’histoire n’oubliera pas que ce « nouveau monde politique » qui promettait de transformer la France (rien que ça) l’a fracturé comme jamais. Elle a enfanté des nouveaux élus, par exemple ce triste député Son-Forget. Des Benalla. Et des opportunistes donneurs de leçons morale type Lemaire ou Schiappa.

Pour autant, j’ai ce soir une énorme sympathie pour l’homme Benjamin Grivaux. Je trouve inhumain et détestable ce qui lui est arrivé. 
J’ai été au courant de l’affaire hier soir. Pas eu le temps de toucher au téléphone. Et j’ai assisté le soir à cette histoire, désolante, désastreuse. 

« Le projet vivra mieux sans moi ». Je n’ai rien à dire sur le projet. Qui est un gloubiboulga mode « En Marche ». Mais cette phrase : « vivra mieux sans moi »... putain c’est dur, c’est violent. 

J’ai passé la pire semaine professionnelle de ma vie. Mercredi j’ai craqué. Humainement. J’ai eu cette tentation aussi de dire que les choses se passeront mieux « sans moi ». 
Parce que j’ai vécu un début d’année faite de diffamation et d’attaques personnelles sur des sujets qui m’ont fait mal. Rien de comparable avec Benjamin Grivaux, mais j’ai mal vécu une série d’attaque dont je pensais qu’elle coulerait sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Mais je me suis effondré. 

Je suis conscient de l’adage « tu es visible tu es visé ». j’ai été élu 13 ans, professionnellement je grimpe. Politiquement je suis (un petit peu) connu. Syndicalement je ne suis pas personne.
Et pourtant je me suis effondré. Je voulais disparaître parce que je me sentais être un poids pour des gens qui me font confiance. Je suis toujours un problème, mais je tenterai de redevenir une solution... (mais c’est un autre problème).

Mais penser que la terre tournera mieux sans nous... 


La diffamation et la délation sont des choses que je combat. Viscéralement. Benjamin Grivezux est attaquable sur ses idées et sa politique, pas sur ses merdes. 

Je soutiens l’homme Benjamin Grivaux. Je te tutoies : bon courage à toi !

mardi 11 février 2020

Un soir dans mon village à Roquemaure

En m’arrêtant à la pharmacie, je suis quelques instants devant cette jolie qu’offre la nature. Il fait jour plus tard, et des fois on tombe sur des moments mignons. Lunaires. 



Je me disais que pour la première fois depuis 2001, presque 20 ans, mon nom n’apparaîtra pas sur une liste municipale. Sans regret. Je fais parti de l’ancien monde. Même si j’ai envie d’aider des républicains de droite à reconstruire une droite crédible. 
Et que je ferai. En bâtissant des ponts sur le Rhône. 

Pour autant sur ce scrutin local, je soutiendrai sans aucun état d’âme la liste conduite par la conseillère départementale et vice président du conseil général du Gard Nathalie Nury. Aucun état d’âme. Et avec tout mon cœur. 
Certains me diront qu’elle est étiquetée à gauche ? Oui mais c’est la meilleure des trois candidats. Et sa liste, composées de personnes loyales, compétente et fidèles, me plaît. Il y a des copains de droite, des gens avec qui j’ai été heureux d’être élu. Y a aussi des personnes de gauche mais de grandes qualités, et des gens ont sans doute une sensibilité politique mais ne l’ont jamais exprimé. 
Et Nathalie Nury est une personne fidèle. Une amie. Et une belle personne. Solide, compétente. Et avec des belles valeurs républicaines. 

Après un coup sur le maire sortant qui se veut de droite. Une droite qui augmente les impôts de 30% dans un mandat, fait exploser la dépense publique pour du clientélisme ou du flattage de son ego dans des projets délirants. Mais qui rejette ses turpitudes, ses manques et ses échecs sur les autres (le gouvernement, l’agglomération, l’état, les extraterrestres, Poutine...), non ça ne peut pas marcher. 
Être maire c’est être responsable. Quand on est irresponsable et qu’on mène avec des personnes irresponsables une politique irresponsable, ben non. On a voté Fillon tous les deux, mais au final non. 

C’est parce que je suis profondément de droite républicaine que je soutiendrai une liste soutenue par une personne qui se réclame d’une gauche profondément républicaine. Et je regarderai mon ancien maire, mon ami, mort en 2010 dans les yeux. Il aurait fait le même choix. Il était gaulliste, comme moi. 
Contre la médiocrité et l’opportunisme, quand on a le choix de personne belle et loyale, y a pas à hésiter. 

Sinon la pharmacie trouve que je suis un bon client. 

dimanche 9 février 2020

Toujours dans le tunnel

Une jolie photo sur laquelle je pourrais disserter longuement. Le tunnel piéton de Croix Rousse a Lyon, qui permet de traverser à pied la colline. Il est long. Je ne sais plus combien de kilomètre. Le faire en courant c’était sympa.

En triant (encore) les photos de la fin de l’année dernière je suis tombé sur cette photo de ce tunnel assez fascinant. Je trouve l’image belle. Et très cyniquement symbolique de ce tunnel dans lequel je continue de m’enfoncer. 

Lundi l’enterrement d’une tante chère, la dernière sœur de ma grand mère. Mardi une douleur dans le cœur avec (encore une) gifle professionnelle. Qui celle là coûtera cher. Le télétravail de mercredi m’a juste servi pour essayer de reprendre les esprits, loin d’un endroit toxique qui fait le bonheur de ma pharmacienne... 

J’avais entendu la métaphore du vase. Et la nécessité vitale que le travail ne remplisse pas un vase déjà rempli. Le mien déborde, et c’est pas fini. 
Après, je tiendrai le temps que je tiendrai. Et si je dois m’effondrer et bien soit. Je suis fataliste. Je n’ai aucune possibilité d’action... je subis. Quand je pourrais plus et bien on verra.

Après j’ai une chance, c’est cette bulle. Jeudi soir après un aller retour Avignon Paris Avignon dans la journée, les bébés me sont tombés dans les bras a 22 heures. J’ai une épouse adorable. Et même si je les fuis, j’ai encore quelques personnes qui ne me détestent pas trop...

La sortie du tunnel je ne sais pas quand elle arrivera. Mais quand on arrive côté Rhône c’est joli, côté Saône aussi remarquez...



Il est beau ce tunnel, le mien l’est moins. 

dimanche 2 février 2020

Réflexions politiques et républicaines sur le Mont Saint Clair à Sete

J’étais parti pour écrire un billet politique. Sans grand intérêt. J’aurais demandé qui écoute encore Ségolène Royal (dont les outrances et l’absence de dignité la rendent encore plus ridicules que ridicule). 
J’aurais aussi écrit des regrets sur les primaires de la droite. En assumant mon vote mais en me disant que l’anti Sarkozysme aussi présent chez les militants de droite ont peut être été une erreur. Le PS a fait la même en descendant Hollande. J’aurais du voter Sarkozy, pour pleins de raisons qui feront l’objet de billet sur ma vision pour reconstruire une droite républicaine. 
Et comme je suis brillant si j’ai l’énergie j’écrirai mes remèdes pour sauver la gauche républicaine. En virant par contre les islamophiles, les ami.e.s de l’inclusif, et les ecolo rétrogrades. Bref, en rappelant Jaurès Rocard Jospin Chevenement (et finalement Hollande aussi)

Et puis je suis allé dans mon jardin. J’ai regardé France Angleterre. Et j’ai regardé mes photos 

Je suis revenu sur le 1er janvier 2020. Un matin sur l’étang de Thau, sur le Mont Saint Clair a Sete. Je suis amoureux de Sete.



2019 a été horrible et 2020 a commencé durement. Pourtant je suis content qu’il ne reste plus que 11 mois. Mais j’ai fini l’année avec un ami proche autour de tielles de Sète, du champagne de mon mariage. Et un chardonnay du Jura à tomber par terre.
Et à côté de la mer Méditerranée.    



Le Mont Saint Clair est un endroit magique. D’un côté une croix et une petite chapelle. De l’autre un parc avec vue sur le Lido. Sur cette petite langue entre la mer et l’étang de Thau. 


J’écrirai politique un autre jour. Faudra vite car je pense que cette imposture opportuniste qu’aura été LAREM et le macronisme mourra bien vite. 

D’ailleurs la France Insoumise est ce même type d’imposture. Avec un extrémisme décomplexé qui accepte en son sein une islamophilie électoralement intéressante. Mais qui a lâché la république : on ne peut pas être pour des zadiste violent (qui ont fait lâcher le grand Macron à Notre dame des Landes et ailleurs) et se réclamer républicain.

D’ailleurs le chef de LAREM indique qu’il se désistera pour lutter contre le rassemblement national. Très bien. Mais ce front républicain sera crédible s’il est aussi contre Mélenchon et ses amis. Pire que la bande à Le Pen.
Pour l’instant LAREM n’est pas crédible. Et le front républicain est une blague. 



Sinon Londres vit bien des drames en ce moment...