vendredi 1 avril 2022

L'après malaise

Ce matin chez mon médecin traitant. Mon malaise ne l'a pas fait trop rigolé (il ne sait pas que j'en ai écrit un billet). Pourtant il est sympa (même si la première que je l'ai vu, c'était pour l'annonce du décès de mon papy chéri). Il m'a mis plein d'électrodes pour un électro-cardiogramme. Il me parlait d'un problème réseau au cabinet médical (que j'ai résolu en moins de temps qu'il n'en fallait pour décoller les électrodes de mon torse). 


Je parlais de mes malaises dans mon billet du début de semaine. J'ai vu dans la semaine, aussi pour des problèmes d'informatique, mon "vieux" docteur à moi à la retraite. Il avait le Covid, mais l'ayant eu y a pas longtemps... Je lui ai parlé du malaise. Lui non plus n'a pas rigolé. Il est allé chercher son vieil électrocardiogramme et quand j'ai fini de faire le ménage sur son PC (non sans lui dire que les sites de cul c'est bien mais qu'il faut s'assurer d'avoir les protections que j'ai mis à jour pour ne pas se prendre une chaude pisse informatique...), il m'a dit qu'on allait faire un check up masqué (enfin, avec gestes barrières)..
Rien d'anormal mais quand même... Il m'a dit "j'appelle ton médecin traitant" et blabla et il a raccroché et il m'a dit "demain 11 heures tu y retournes". Et un "c'est quand même pas sérieux à ton âge faut faire gaffe".

Depuis ce weekend, Falconette et mes parents m'engueulent. Mes deux docteurs s'y mettent. Si j'ai une crise cardiaque, j'aurais eu des engueulades. Mais ils ont raison. Je fais le malin mais je m'inquiète de moi même. 

Bon, je suis sur la liste d'attente du cabinet de cardiologie d'Orange, qui soigne ma famille... Là encore les déserts médicaux... Nous avons le temps de mourir d'une crise cardiaque si pour une visite après malaise, il faut être sur "liste d'attente".. 

Quoiqu'il en soit si vous me demandez comment je vais après une semaine d'arrêt et une de vacances, je vous dirais "moyen". J'ai mon bébé 2 qui est rentré de l'école avec fièvre. Il dort depuis 17 heures. 
Mon médecin, à la fin, m'a demandé : "vous voulez retourner au boulot lundi ?". Je lui ai dit "franchement... Pas trop non mais il faut bien bosser...". Il m'a répondu qu'il voulait me rajouter quinze jours d'arrêt, mais qu'il sait que je risque de culpabiliser. En tous cas j'y retourne, mais sous surveillance médicale. Cela m'amuserait de faire le même devant ma chef de département. Comme ça j'aurais le tampon "accident de travail". Je plaisante, à moitié...

Finalement quinze jours de repos c'est bien. Je n'ai pas fais tout ce que je voulais. Mais j'ai lu. 

La suite au prochain épisode... (par contre dimanche soir mon blues du dimanche sera top...)

mercredi 30 mars 2022

L'Auberge de Miemart, à Roquemaure #Gard

Je parlais lundi soir du Bleu Carotte, restaurant qui a fermé ses portes en fin d'année dernière. Roquemaure a en son sein un très bon restaurant où j'aime inviter (et pas invité merci Cyrille) les gens. L'Auberge de Miemart. Nous y avons fêté nos 40 ans. Et nos victoires électorales



La bière de la cave coopérative de Roquemaure, Roccamaura, y est servie. Très agréable. Vigneron et brasserie c'est bien. 



Nous n'étions pas seul pour boire le Tavel du Chateau Correnson


Les seiches à la plancha sont fantastiques....

Bref, un billet de bouffe. A l'heure du déjeuner. C'est très bien. 







 

lundi 28 mars 2022

Soirée pizza (souvenirs du bleu carotte)

Souvenirs de cette pizzeria Roquemauroise qui manque terriblement. La Marie blanche (thon, oignon, moutarde, creme fraiche) était merveilleuse...


Celle là était magnifique. La cocote, avec des oeufs. A manger chaud. On trempe le bord de la pizza dans le blanc de l'oeuf. Orgasmique. 


La Marie blanche... Je l'avais découverte dans un autre restaurant de Roquemaure qui était notre cantine et qui a fermé. Chez Angèle... J'avais retrouvé avec le "Bleu Carotte" une autre cantine. Un coin à nous. 



Le vin est forcément un Lirac de la cave de Roquemaure.


Un billet qui change des précédents. D'ailleurs ça me fait penser qu'il est bientôt l'heure de manger. Le changement d'heure ne doit pas nous faire changer d'habitudes.
J'aimerais bien que Falconette nous fasse une quiche au thon...

(Billet qui fera l'objet de photos dans mon Grenier du Faucon, mon autre blog bouffe et voyage)
 

dimanche 27 mars 2022

Malaises

Je ne parle pas de l'interview d'Eric Woerth dans le Point. Je me demande ce qui a été promis à cet homme, quel poste, pour un manque de classe et d'honneur. Non, des miens. Récents.

Je vous ai parlé de mon "enfer" au boulot. J'ai été arrêté cette semaine. Samedi dernier, avant d'aller tailler mes oliviers, un malaise m'a fait perdre connaissance quelques secondes. J'étais dans le gazon, je ressassais le boulot, et à un moment tout à tourner, et j'ai eu la présence de m'assoir dans l'herbe avant de m'effondrer.
C'était le matin. Ca a duré quelques secondes. J'étais en sueurs. Point positif, je n'étais pas dans l'arbre. Ni sur l'échelle. Un malaise à 5 mètres auraient eu d'autres conséquence.

Malaise vagal avec sans doute hypoglycémie. La sueur est typique de ce point. J'avais deux points de tension de moins. Le médecin de garde m'a arrêté. Là je suis en vacance et ça tombe bien.

Hier, dans la nuit de vendredi à samedi. Je me lève pour aller boire un coup. Dans le noir. Au retour dans le lit, vertiges violents. Je crois qu'il y a mon canapé pas loin. Loupé, je tombe sur mes fesses. Mes 85 kg font un joli bruit. Un bleu sur la fesse droite est apparu mais c'est hors sujet.
Falconette vient, et en allant dans la chambre, rebelote. Perte de connaissance quelques secondes. Je me réveille apparemment 5 secondes plus tard. Falconette a le téléphone à la main prête à appeler les pompiers. Il est 2 h du matin...

Je vais dans le lit mais ne dort pas. Fréquence cardiaque moyenne 90 pulsations minutes... Pas le même malaise, je suis glacé, pas bien.
Dans la journée, je me souviens que 12 ans plus tard, pendant la nuit, le maire de Roquemaure nous a quitté d'une brutale crise cardiaque. Apparemment j'en étais loin. Plus un vertige, j'ai du boire vite, un mauvais mouvement dans le noir.

Deux fois en moins d'une semaine... Les prises de sang sont bonnes (on voit que j'ai bu de bonnes choses mais ça va...). Pour autant je vais faire attention. 
Une semaine de vacances. Je n'aurais pas de stress du dimanche soir ce soir. Simplement peut être au départ du GP d'Arabie Saoudite. 

Entre temps, j'aurais écouté le meeting virtuel de Valérie Pecresse à qui je souhaite un prompt rétablissement. Et que je trouve courageuse. Ainsi que Xavier Bertrand dont je loue, à lui ainsi qu'à mon ami Julien Aubert et de quasi l'ensemble des LR, leur loyauté. 
Dommage qu'il n'y ait pas pu avoir de campagne. Deux campagnes absentes (2017 merci le canard et celle là), ça fait be
aucoup pour la France. 

mercredi 23 mars 2022

Il va y avoir une élection ?

Bizarre… en allant faire mon loto, j’ai vu des panneaux électoraux… y a une élection ?

Je viens de recevoir deux cartes de vote. Pourquoi ?

C’est bizarre…

Depuis que le canard enchaine nous a volé l’élection présidentielle de 2017, je n’étais pas au courant que nous avions une élection cette année. 

Y a la Covid, la guerre… non y a rien, circulons et continuons à être gouverné par des opportunistes. De toutes manières, Chevenement, Guigou, Rebsamen, Woerth, Raffarin, Valls, Muselier et Estrosi (les récents opportunistes ralliés) l’ont ratifiés. Il n’y a plus besoin d’élection. 
Nous avons le messie. 

Amen




dimanche 20 mars 2022

Mis sur la liste des transferts...


Presque un mois de silence. A la différence de mon ami Nicolas, ce n'est pas de la censure exogène. Simplement des douleurs internes. La mort du petit chien est encaissée. Elle continuera à faire du mal.

Depuis cet épisode, ma hiérarchie professionnelle a "intensifié ses frappes" à mon égard. Et m'a simplement dit "de me trouver un autre poste". Ou plutôt fait dire par la numéro 2 de mon syndicat. 
Je travaille dans une grande entreprise mais qui n'a aucune limite. Le principal reproche que l'on me fait ? Etre humain, et dire "aie" quand j'ai mal ou quand quelqu'un de mon équipe a mal. Mon groupe atteint ses objectifs. Mais incompatibilité d'humeur avec ma hiérarchie. 



La fin de l'année dernière, j'ai été en difficulté. Et l'humain a craqué. 
Depuis quinze jours, une machine à broyer l'humain se met en place. On contrôle mes activités, on me fait passer des messages pour que je comprenne que je suis indésirable. On ne m'avance pas. On fait dire à mon syndicat que l'on me sort de certaines catégories... Bref, je passe de déjà pas grand chose à plus rien. 
Ce n'est "que du boulot". Humainement, la manière dont les choses m'ont été annoncées depuis fin février ressemble à un supplice chinois. La grenouille dans la marmite... Depuis la fin de l'été dernier, mon coup de fatigue de la fin de l'année, j'ai l'impression d'être une grenouille dans une casserole d'eau, et on augmente, depuis l'été dernier, la température un peu toutes les semaines. Et depuis trois semaines c'est 5°C par jour. Je suis bouilli. 
Mis sous contrôle. Activités enlevées. Des rapports à faire sur ce que je fais. Mon chef qui m'a lâché du jour au lendemain... Et cette semaine, le corps qui s'est battu a dit stop.

Ce que du boulot. Je ne suis pas mis à la porte. C'est entre moi et mon égo. C'est très dur. Mercredi soir en rentrant de Saclay, sur la route qui me ramenait de la gare d'Avignon j'ai failli, à un rond point, tirer "tout droit...". La nuit je n'ai pas dormi. Falconette m'a dit "maintenant tu arrêtes". 
Vendredi soir, mon médecin a trouvé une tension deux points de moins. Je ne sais plus le terme, mais une sorte d'état de choc. A cause du boulot... 

Oui, quand le petit chien est mort, j'ai eu énormément de mal. Mais qu'est ce que ça va être si je perds quelqu'un de proche ? En ce moment, l'analyse médicale est claire : "psychologiquement nickel, mais physiquement et moralement au bout du rouleau". C'est vrai que je passe plus de temps avec le médecin du travail qu'avec mes équipes et mes collègues de travail. 

J'essais de positiver en me disant que dans l'environnement du PSG, Tuchel et Emery étaient des sous merdes. Et l'année dernière, dans l'environnement Chelsea et Villareal, ils ont été champions d'Europe. Aujourd'hui, je suis un "indésirable sur la liste des transferts". Ca arrive... Ca fait drôle quand même. 



J'ai deux semaines pour prendre soin de moi et me reconnecter sur l'essentiel. Je trouverai un autre poste quand je serai rentré. 

Cette semaine, outre des examens "de routine" (mon médecin m'a prescrit deux trois examens pour être sur), je lirai. J'ai deux revues de l'Afterfoot en retard. J'écrirai. Je profiterai de mon jardin. Quand je serai plus vaillant, je m'occuperai de mes quelques oliviers.

Je pense que c'est mon premier gros échec professionnel. J'espère que la machine se remettra en route. Pour l'instant, je suis la Redbull de Verstappen sur ce premier grand prix : arrêt net. Plus de jus... Bon, je ne sors pas d'un titre de champion du monde non plus...

samedi 26 février 2022

Galia est morte

Le titre dit tout. Et la tristesse qui va avec.



Internet est fantastique et il y a eu une mobilisation qui nous a beaucoup touché avec mes beaux parents. Elle a été retrouvée sur un chemin pas loin de chez eux. Endormie pour toujours.

Le matin elle était dans mes bras. Le soir elle est morte seule. Elle a passé la nuit dehors, sans vie. Elle aurait pu mourir à Roquemaure mais a attendu d'être dans son Forez pour tirer sa révérence.

Mes enfants sont partis au ski avec mes parents ce matin sans savoir qu'elle avait disparu pour toujours. Ils ne la reverront plus. Ils l'ont toujours connu. 

Nous n'avons pas perdu "qu'un chien". Mes enfants ont perdu leur grande cousine. Nous avons perdu quelqu'un de la famille. Mes beaux parents sont comme nous, inconsolables.  
L'année est difficile. 

vendredi 25 février 2022

Portée disparue :( (Galia)

Je laisse à d'autre écrire sur la Russie. Depuis hier soir, Galia, qui accompagne mes beaux parents et nos vies (elle a 6 mois de plus que bébé Faucon) a disparu. 

Hier matin elle était au creux de mes bras. Ce soir, nous ignorons où elle est. Si elle est encore vivante. Nous ne savons pas.



Elle a quitté la maison de mes beaux parents vers 20 heures et n'est jamais rentrée. Ce n'est pas une chienne fugueuse. Mon beau père, 1er adjoint, a fait ce qu'il a pu. Une amie implantée dans les associations de protection animale m'a offert son aide et son réseau. 

Pendant une partie de la journée les enfants pleuraient. Moi aussi. Je recevais aussi des scuds de mon boulot. Mais je m'en fous. 
Un des gars de mon équipe a perdu son beau-père. Moi j'ai perdu notre chien... La douleur reste la même. 



Cette semaine a été dure. Au boulot, ma hiérarchie s'est occupée de bien continuer à m'humilier et à me démotiver. La santé n'est pas au top. 
J'ai vu mon ancien chef dans un vilain état, avec 10 kg de moins et une opération programmée. Le stress dans notre entreprise est en train de nous tuer à petit feu. 

Mais de cela je m'en fous. Dans ce billet il y a la première photo de Galia, et la dernière que j'ai prise. Je pense que je vais être inconsolable pendant un long moment...



mercredi 23 février 2022

Parrain marraine


Le dernier billet de mon ami Nicolas, avec encore un titre excellent (parrainage de raison) pose la très bonne et sempiternelle question des parrainages. Un marronnier de l'élection présidentielle.

La candidate que je soutiendrai aux législatives dans ma circonscription écrivait sur son Facebook que dans notre circonscription, seuls 7 maires sur 53 avaient donné leur parrainage. Elle se demandait s'il ne serait pas nécessaire de changer la règle rapidement pour ne pas laisser aux démagogues le soin de jouer les pleureuses, avec tous les risques qu'il en coute. 
Sur la forme, je ne suis pas favorable aux changements des règles électorales à deux mois d'une échéances. Cela fait cinq ans que chacun sait qu'il faut 500 signatures. 

Par contre, je lui écrivais en commentaires mes quelques modestes réflexions :
- Le candidat du PCF Roussel a ses parrainage, et pas le bruit et la fureur Mélenchon. Hidalgo et le PS aussi, pas Taubira pourtant qui devait sauver la gauche. Il y a peut être quelques réponses. Des candidats "sérieux", et des moins sérieux... (je n'ai jamais pensé que LFI était très sérieux)
Le parti communiste français, qui ne fait pas dans le wokisme, le racisme et l'outrance, mais reste comme le PS un parti de gauche républicaine, n'a pas de problème d'ancrage local. 
Et finalement, si la gauche de la gauche est divisée, est ce un problème pour la démocratie ? Ceux qui voulaient voter Mélenchon iront voter Jadot, Hidalgo, Lutte Ouvrière... 

- Ma candidate LR a eu sans problème ses parrainages, sans doute sommes nous sérieux aussi,

- Si l'extreme droite n'était pas divisée, elle aurait aussi ses parrainages. D'ailleurs, certains oui ont donné pour le Pen hier donnent pour Zemour. C'est vrai. Mais bon, l'extrême droite est divisée. Est ce un problème pour la démocratie ? 

- Lutte Ouvrière a toujours ses 500 signatures... J'allais dire plus haut qu'il n'y a peut être pas de place pour deux extrêmes droites, mais quand nous voyons le nombre de candidats d'extrême gauche à chaque élection...

Je me souviens que mon premier maire avait donné en 2002 une signature qui lui a posé soucis. Le maire tient sa légitimité de l'élection, mais aussi du mandat donné au suffrage indirect par les élus de son conseil municipal. Qui ont comme lui une légitimité.

Je sais que certains maire ont demandé à leur conseil municipal à qui donner un parrainage. C'est une idée.

J'ai une proposition que j'avais quand j'étais élu. Je ne suis pas favorable au fait que tout citoyen puisse parrainer. Mais chaque élu (municipal, départemental, régional, parlementaire), qu'il soit maire, adjoint, opposition, devrait pouvoir donner un parrainage.
Quitte à augmenter et passer de 500 à plus, le corps de parrains marraines augmentant considérablement.

L'excellent maire de Cannes a donné son parrainage à Mélenchon, ce qui est honorable (que n'aurions nous pris chez LR s'il avait donné à Zemour ou Le Pen...). 

Par contre non, ne changeons pas les règles du jeu a 40 jours du scrutin. Tant pis pour Mélenchon, Le Pen et Zemmour s'ils ne sont pas prêts et s'ils ont fait preuve de négligence. De la part de Mélenchon, qui préfère parader et faire le clown qu'être réellement sérieux, tant pis pour lui. 

(PS : la photo avec le mauvais iPhone 4 devant est une photo du baptème de mon premier... Elle a 11 ans cette photo de la ruche à dragées. Sarkozy était au pouvoir, c'était bien)

dimanche 20 février 2022

Réflexions d'un dimanche soir de février...

Dimanche soir... Toujours la boule au ventre alors que j'écris ce billet, un verre de whisky à la main. Les beaux parents sont venus aider leur fille toujours pas en forme : la fracture du pied en ce début d'année est pénible...
Elle n'a pas pu profiter des couleurs de ces jours qui rallongent. De ces quelques amandiers en fleur. Elle marche difficilement... 

Elle est arrêtée depuis le début de l'année. Moi je reprends demain en télétravail. J'ai la "chance" de bénéficier encore de cette possibilité. Ensuite, vu qu'apparemment il n'y a plus de Covid, il y aura "assouplissements des règles sur le télétravail".
J'adore ce mot "assouplissement" qui en fait ajoute des contraintes sur les salariés. Quand le prix des carburants explose, ça me gonfle de retourner au bureau alors que je suis plus efficace chez moi. 




D'ailleurs j'ai reçu la facture de gaz Engie. Je consomme moins que l'an passé, mais la facture double. Mon salaire non... Je m'appauvris. Je bosse plus de 10 heures par jour, mais je m'appauvris. Ca me gonfle.

Et pourtant Macron est à 26% d'intention de vote. Tout va bien...
Elisabeth Guigou (qui représente pour moi le pire de la politique, parachutage à Avignon et retour à Bondy) rejoint Woerth, Pompili et Le Maire. La soupe est bonne...

Dans mon camps, oui, Valérie Pécresse a loupé sur la forme son discours la semaine dernière. Je me souviens de "car c'est notre projet" ridicule. Depuis, le président fait des beaux discours, avec des mots compliqués. Dommage qu'il soit entouré d'opportunistes. 
Je préfère une Valérie Pécresse moins brillante dans le discours, mais qui ré-établiera une politique fiscale juste, et entourée d'une équipe de gens fidèle et fiable. Je préfère Barnier, Bertrand, Jacob, Ciotti, Aubert, Boyer, Morin et Retailleau à une bande d'opportuniste qui ont couru derrière les postes.

Et une victoire qui reste volée. Merci le Canard Enchainé... 




Bon, c'est dimanche soir. Demain la semaine reprends. Comme à chaque fois, j'espère qu'elle "ne se passera pas trop mal"...

dimanche 13 février 2022

Campagne sous le signe de la trahison

Un certain malaise depuis que la campagne s'est enflammée... Voir ces trahisons de femmes et d'hommes qui n'ont aucune parole. Aucune colonne vertébrale. Allez là où il y a le plus à manger, voler au secours de la victoire...

Eric Woerth, Stéphane Ravier, même combat. Des gens qui n'auraient été rien sans leurs familles politiques. Et qui s'en vont au plus offrant. 

Sans honte. Valérie Pécresse est trop droite ? Bon ben va manger la future soupe avec Bartolone et Rebsamen qui viendront prochainement rejoindre la Macronie, ce pays d'opportunisme et de gens dont la loyauté fait mal au ventre.
Et surtout garde le beurre et l'argent du beurre. Ne pas démissionner de son mandat qu'il tient des Républicains est d'une petitesse laide. 

Gilbert Collard m'a vraiment mis mal à l'aise de la manière dont il a théâtralisé sa trahison vis à vis de Marine Le Pen. "Je vais aller me baigner dans une petite rivière à côté de chez moi dont j'ai oublié le nom...". Moi, comme un con, je pensais au Gardon. Non, le "Rubicon". 
Je ne pensais pas le dire un jour, mais j'ai eu, ces derniers jours, de la tendresse pour Marine Le Pen. 

Je n'oublie pas que j'avais 17 ans quand mon mentor en politique, Charles Pasqua, a trahi Jacques Chirac. Il m'a expliqué le pourquoi après, mais malgré que je n'avais pas le droit de vote encore, je lui en voulu. Mais il est resté en famille...

Par contre, le renouveau c'est Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, l'ancien organisateur de la primaire de la droite Thierry Solère... Ca c'était de la haute trahison. Et ils en sont fiers. Barbara Pompili aussi, qui est allée à la soupe pour revoir repartir le programme électro-nucléaire civil. 

Fidélité, Loyauté, Franchise. En politique, autour de Macron, élu par accident grâce au Canard Enchainé, il n'y a rien de tout ça. J'en veux à François Fillon de ne pas avoir été honnête, et si nous avions été pleinement informé lors des primaires, Juppé ou Sarkozy seraient aujourd'hui président de la République. 
Pourtant, le jour du vote, malgré 40°C de fièvre (infection rénale), je suis allé voté Fillon. 

J'ai demandé à mon parti politique de la loyauté lors du processus de désignation du candidat. J'étais plutôt pour Bertrand, mon beau père pour Barnier, mon ami Julien Aubert pour Ciotti. Et nous serons tous loyaux derrière Valérie Pecresse.
Comme je suis loyal et fidèle avec le maire et conseillère générale apparenté socialiste de mon village, qui est mon amie. 

Je déteste ce début de campagne avec ces scénarisations de trahison. C'est abject. Mais l'humain n'a pas que de belles valeurs. 

jeudi 10 février 2022

La limite

Je m'interroge beaucoup en ce moment sur nos propres limites. Notre mur de verre.

J'ai beaucoup écrit sur la souffrance au travail. Ma souffrance. Juste changer le point de vue : est ce la société qui n'est pas faite pour moi, ou moi qui n'est pas faite pour ces règles du jeu ? Ne suis je pas au delà de mes limites, ce qui a un impact fort sur ma santé, mon moral, et ce que je suis ? 
Mon médecin m'a trouvé psychologiquement top. Mais physiquement et moralement à plat. Juste un être humain, avec ses limites. Qui tente de garder la tête hors de l'eau.

Mon épouse a le pied cassé. Ma hiérarchie attend un moment pour me mettre une balle dans la tempe. Syndicalement chez moi on arrive à un niveau ZAD. 

Je m'en veux d'embêter des gens que j'aime, qui ont une campagne présidentielle à gérer. Moi, j'ai juste à être aligné avec moi. Je n'y arrive pas.

La limite. Le mur de verre. Je ne serai jamais maire ou député. Déjà je suis mari et père. C'est déjà super. 

Accepter ses limites. Se dire que le Pont du Gard, on le regardera toujours d'en bas. Si c'est avec mes enfants... Ca me va.
J'aurais aimé l'apporter à quelqu'un, j'essaierai de faire en sorte qu'un autre lui offre. 


dimanche 6 février 2022

Janvier 2022 en photos

Oui je suis un immense fainéant. Pas envie de blogguer. Ce weekend, bébé 1 était à Paris Bercy voir le judo. Le judo club de Roquemaure a fait son effet et je posterai des photos. Je suis fier d'eux et heureux pour mon fils.

Je viens de décharger les quelques photos de Janvier de mon iPhone. 

La première de l'année est tout un symbole. La photo des pharmacies de garde. Tomber sur un Covid pénible le 1er Janvier donne le ton de l'année. 

J'ai l'impression que le mois de Janvier aura été comme ses 10 premiers jours. Une lassitude, entre fièvre, angoisse, et tout le reste. Je ne parle pas boulot. Pas ce dimanche soir. 


Cela faisait 40 jours que je n'avais pas retrouvé mon bureau... Bon, le moment Covid était chouette. Le retour pénible. Pour l'instant, mon entreprise (qui traverse un mouvement social sans précédent...) ne veut pas stopper le télétravail. Omicron est pénible. 

Nombre de collègue l'ont ou l'ont eu, leurs enfants, leurs compagnons... Bref c'est le bordel. 


Et pendant le Covid Falconette a eu la délicatte idée de se casser le pied. 6 semaines d'arrêt. Je suis casse couille, casse pied, mais je ne pensais pas à ce niveau là... 

Un "irritant", un de plus...

Puis y a le sport. A Mon Petit Gazon je n'ai plus de gardien de but (j'ai tout misé sur ceux de St Etienne). Par contre je marque pleins de buts. Vis ma vis de parieur sportif, cette semaine a été une bérézina. Dortmund humilié, Zverev qui se plante, Manchester et Benfica qui perdent à domicile...
Pour vous dire, des weekends sur 5 ou 6 € pariés j'en gagne 8 ou 9. La sur 8€ j'en ai gagné 1,7... Merci Strasbourg. J'attends les matchs portuguais. 


Billet de rien. Je n'ai plus ni le temps, ni à vrai dire l'envie d'écrire. Pourtant encore un peu partager. Essayer. 

 

mardi 1 février 2022

Mais il faut bien entrer en campagne...

Je ne sais plus trop quoi penser de la politique gouvernementale sur le Covid. Cet été, il ne fallait rien faire, puis à la fin hop on lève le télétravail. Puis on resserre. 
Et là on desserre, avec trois arguments extraordinaires : nous avons le vaccin, le virus est moins grave donc le nombre de cas journaliers (qui quand même efface les courbes précédentes). Et le dernier, fantastique, le froid donne des faux positifs.

Je sais qu'il faut que Emmanuel Macron entre en campagne. On peut supposer que cela sera pendant cette phase de "desserement", qui tombe pendant les vacances de Février. A partir de la semaine prochaine, deux tiers des classes seront fermées : peut être le bon moment pour entre en campagne. 
Il est commode Omicron. 

Par contre une courbe m'interroge. Le nombre d'hospitalisation (pas de réanimation, d'hospitalisation)  dépasse la première vague. Mais "tout va bien".

J'ai un ami qui devait avoir une opération sommes toute bénigne : repoussée. Malgré les doubles vaccinations, voire les rappels, j'ai autour de moi des cas de Covid pas simple. Et si ça va jusqu'à l'hopital, c'est pas si simple.

Bon, il faut que le président entre en campagne. Soit... Le faire en jouant avec le virus (car j'ai l'impression que l'exécutif a joué avec virus), ça me dérange pas. 

Après, l'arrogance de LREM qui pense que "ça ne vaut pas le coup de débattre", c'est secondaire. L'opportunisme et l'arrogance se paient toujours. Les urnes parleront.