vendredi 30 septembre 2022

Fin de septembre, Avignon et pensées politiques

Un billet écrit après une journée de séminaire à Avignon (et pas "en" Avignon...). Carré des papes, dégustations de vins pendant que la CGT faisait sa manifestation et que mon fils sixième visitait avec sa classe pour la troisième fois le Palais des Papes et le Ponts d'Avignon. Il faisait beau à Avignon, la photo est prise alors que je retournais prendre ma voiture. 



Cella là tôt le matin. Un théâtre en face de l'Hotel de l'Europe, porte de l'Oules, entrée d'Avignon peut être la plus connue.



Le reste, une journée de télétravail. Il fait froid, mais comme je suis bien infantilisé par notre gouvernement, et que j'ai surtout pas envie de dépenser plus, j'ai mis un pull et une veste de jogging. Je ne vais pas être ridicule comme le sémillant député Le Gendre qui a découvert le tarncarville pour se passer du sèche linge. Le ridicule...
En tant qu'homme pas encore déconstruit, j'aurais envie de dire que j'ai laissé le lave vaisselle et le lave linge pour laisser la corvée à mon épouse, mais j'ai peur des réactions des Robespierre qui, d'un sourire inquiétant, te mettent une rumeur sur la tête. 

Oui, il fait froid. Une fatigue ne passe pas depuis 10 jours, une sorte de crève. Je pense que physiquement et moralement je suis déjà fatigué du début de l'année, pourtant ça va. Au boulot, c'est plus paisible. Du travail, mais que je fais pas en mode quiet quitting, mais sans me rendre malade. 



Et je regarde le jeu politique. La menace de dissolution... Des menaces, toujours des menaces... Menaces ou promesses ? Si j'étais député LR, je pense que je tenterai le coup et que je voterai la censure contre ce gouvernement. Macron pense que l'élection présidentielle lui donne la légitimité, et cette Veme République du Général de Gaulle fait qu'en effet... 
Macron a eu une chance incroyable, entre les frondeurs du PS, le Canard Enchainé, et une non élection en 2022 (merci les russes...), mais il a gagné. Pas sur que ça soit sur son programme.
Hier soir ça m'a amusé de voir le traitre Woerth sur BFMTV défendre le bilan du mandat précédent alors qu'il l'a combattu à l'assemblée. Sa contradictrice CGT était plus convaincante, elle n'a pas changé de camp, elle. 

Le président veut dissoudre ? Bah, qu'il le fasse. Il y aura un peu plus de RN et moins de LFI à l'Assemblée, et je pense que LR s'en sortira. Merci de faire la dissolution après que LR ait voté son nouveau président.  

mardi 27 septembre 2022

Le souvenir

Je prends le conseil de mon ami Pierrot : se dire que son anniversaire est le début du début d'une nouvelle vie. Une méthode positive, mais elle est bien.
Ce weekend, j'avais les 20 ans (+2 à cause du Covid = 22) de ma promotion. Je n'y suis pas allé. Parce que pas assez en forme. 

J'ai un ami proche, l'ancien chef du comité d'entreprise (CGT, et oui je ne suis pas un homme sectaire), qui quitte ma boite. Nous avons parlé de pleins de choses. Jamais de culture et de texte. Je lui ai soumis ce texte de Serge Lama, à cet ami qui a été directeur de campagne d'une candidate de droite, mais qui ne m'accompagnera pas à l'église. Mais c'est mon ami, c'est mon Maitre disait le même chanteur.

Le souvenir. 


C'est un carrousel d'infortuneUn vieux manège sous la luneDans un décor de film ancienUn regard clair qui nous revient
Ça fait du bruit dans le silenceLes pas associés de l'absenceC'est du présent sans l'avenirC'est incessantLe souvenirLe souvenir
C'est dans notre vaste autrefoisLa liste des premières foisLes premières cerises d'étéSous les bois, la fête enchantéeC'est la faute aux prises à jamaisDe celles, ceux qu'on aimaitC'est du bonheur sans avenirC'est oppressantLe souvenirLe souvenir
Sur la table l'HumanitéQue lit un vieux papa voûtéEt son cœur qui lui monte aux yeuxL'avenir sera merveilleuxC'est ignoré qu'il est admisQu'un jour on perde ses amisC'est de l'enfer en devenirC'est plein d'absentsLe souvenirLe souvenir
On avance l'âme à l'enversEn quête de nos cœurs d'hierOù sont-ils dans notre passéLes cailloux du Petit Poucet?Il y a cette étoile dans la nuitQui nous laisse seul mais qui luitC'est du chagrin sans avenirC'est sans le souLe souvenirLe souvenirLe souvenirLe souvenir

dimanche 25 septembre 2022

Gifle, vulgarité politique et sentiments personnels

Difficile d'être orginal quand tout a été dit. La giflle d'Adrien Quatennens était en soit difficilement supportable, mais la défense de LFi était à l'image de leur manière de faire de la politique. Vulgaire


Pas besoin de rentrer dans des débats. Manuel Bompard, celui qui a reçu la circonscription de son parrain, nous explique qu'une giffle est moins grave que des coups répétés sur une femme ? Il est en dehors des clous. Pas la peine d'aller loin dans des débats avec des gens avec qui il ne faut plus débattre, ils ont montré une vulgarité et une vrai visage, qui rendrait presque Jean Marie Le Pen présentable et Eric Zemmour féministe. 
Même pas besoin de relayer des prises de positions de membres ou militants de LFI, qui viendrait presque te dire que Coquerel ou Quatennens, c'est bien plus acceptable que quelqu'un qui ne serait pas du camp du bien, le camp de la gauche. Et que limite ça ne se discute pas. 

Personne ne sait jamais ce qui se passe dans à l'intérieur des foyers, dans ce noyau nucléaire qu'est la famille. Oui, la plupart des violences est entre 4 murs. Elle peut être verbale, mentale, physique. Et elle n'a pas de couleur politique ou de peau. Elle est abjecte. 


J'ai accompagné une amie proche à la gendarmerie, parce que son "compagnon" la battait elle et sa fille. Elle avait perdu 10 kg et avait envie de mourir pour en finir. Au tribunal, ce salaud a été balayé. Il avait envoyé des lettres anonymes au boulot de cette amie pour la salir encore plus, et montrer qu'il était toujours là, présent. Bon, les lettres anonymes manuscrites, autant les signer...


J'ai pleins de défauts. Quand je vais mal, ce n'est pas aux autres que je fais mal mais à moi même. Ce qui, sans doute, est encore pire. Je suis conscient que des fois, sans lever la voix, je peut être odieux avec Falconette quand la colère est là, avec le mot de l'avocat qui te prendra une phrase pour te faire du mal. Et quand je m'en rends compte, je sais que je lui ai fait mal, et elle sait que je le sais. 


Je ne suis pas parfait. Un jour, alors qu'au travail un boulot pour me salir était en place, j'ai demandé à une amie "ais je eu un jour un geste déplacé vis à vis d'une fille ?". Elle a rigolé, me rappelant que le hashtag #balancetonpuceau avait été crée pour moi, que j'étais un loup protecteur vis à vis de jeune recrue ou stagiaire (qui m'invitent à leur mariage, quelqu'un m'a dit que j'étais l'ami Gay parfait... la friendzone). Si, j'ai été violent, par le verbe, envers certains qui soit jeune avait un peu la libido qui s'enflammait à la machine à café, soit vis à vis de plus vieux et hiérarchique, qui pensait qu'on pouvait dire à une copine le jour de son anniversaire "mais l'age n'y fait rien, tu es toujours baisable". 
Pourtant, j'ai failli être victime d'une rumeur lancée par des gens qui voulaient me tuer. Pas rigolo du tout. 

Je dis ça... J'ai entendu des hiérarchiques féminines tenir des propos vis à vis des hommes ("des petits mignons sans cervelle", etc...) qui étaient aussi malaisants. Je pourrais écrire un roman sur la manière dont mon ancienne hiérarchique a traité des collaborateurs masculins. 


Il n'empêche. Qu'on soit de gauche ou nulle part, on ne frappe pas une femme. Une giffle est malheureusement parfois suffisante au pire pour tuer, mais déjà pour traumatiser. 
Mes enfants sourient quand je parle de main plate 90° pour la petite bêtise, 180° pour la grande. Je ne les ai jamais frappé. Et si je chambre des fois, à l'occasion de jeu ou de moments de vie, jamais je les ai humilié parce qu'ils n'arrivaient pas à faire quelque chose. 

Tout a été dit sur LFI, un parti vulgaire, je n'ai pas d'autres mots. Cette histoire m'a rappelé des moments douloureux...

vendredi 23 septembre 2022

Je vieillis

 Dans pas longtemps, quand Shiryu aura une année de plus j'aurais 45 ans. 


Je suis presque sourd d'une oreille. La gauche. Ne cherchez par le symbole, je suis considéré comme presque socialiste dans ma famille de droite  (mais depuis le RPR j'ai toujours eu du mal avec Sarkozy qui tiens, nous a bien mis une golden carotte)   et un affreux fasciste chez les autres .

Je ne sais pas comment c'est arrivé. A la dernière visite médicale, j'avais 10/10 à chaque œil. Mais depuis quelques mois je vois que je ne vois plus. Absence de lumière, petits caractères, je ne vois plus... Je me faisais un honneur d'avoir des yeux de Faucon (smiley), là je n'arrive plus. J'ai fais changer les luminaires chez moi, mais ça ne change pas. 

C'est dur. J'ai accepté jeune que je ne serai jamais en stéréo. Mais là, je vois que je vieillis.

J'avais des lunettes de "confort", presque pour me donner un style. Je ne les ai jamais mise. Mon style je m'en fous. Mais là il va sans doute falloir que j'appelle l'ophtalmo, pour un rendez vous dans 6 mois. 
Mes enfants ont "des petites lunettes". J'en aurais sans doute aussi. 

Mais j'avoue que c'est dur de voir que le matin, je commence à n'arriver à lire qu'après un certains temps. 

Je vieillis. Un billet de rien. 

samedi 17 septembre 2022

A propos de la démission silencieuse

J'en ai parlé ici avec Cyrille, et d'autres. Cette semaine, mes mandats syndicaux m'ont mis en position de discuter avec deux Directeurs, et j'ai pu leur montrer ce qu'ils ne voyaient de leur tour d'Ivoire.? La "démission silencieuse" tournait plein régime, et ce n'est pas avec des modes de managements top & down et violent, et avec des ambitieux qui travaillent à deux heures du matin, que cela s'arrêtera. Ils semblaient surpris. Mais voilà, l'investissement sera minimum, juste ce qu'il faut. Ni trop ni plus. Les horaires de travail, le boulot. 

Les objectifs sont irréalistes ? Ils ne seront pas réalisés. Nous n'aurons pas d'avancement ? Et bien soit... De toutes façons eux non plus. 

Je vis assez bien ce fait de déconnecter totalement. Je garde une amertume forte, mais elle passe. Je n'attends plus rien du monde du travail, et pense que c'est à moi de me faire "plaisir", de faire des choses qui me plaisent et m'épanouissent. Le Directeur était sonné quand je lui disais qu'une majorité de ses salariés, plutôt que de vivre dans une peur de l'échec et de s'en prendre une, et de venir au boulot à reculons, venait simplement prendre leur virement bancaire. Pourquoi n'a t'il plus de candidats à des postes à responsabilités en interne lui ais je demandé ? S'est il seulement posé la question ?
J'ai été rétrogradé ? Je vis mieux pour le même salaire. Je vais m'emmerder pour un galon qui sera un poids ? Soyons sérieux. Surtout, lui ais je dis, que si on veut des responsabilités, avec le salaire qui va avec, allez dans une autre boite, nous n'aurons pas plus de pression, et au contraire un management moins laid que celui que l'on vit. 

Les choses changent. Ce n'est pas le Covid, ce n'est pas la guerre en Ukraine. A droite, dans ma famille politique, je le dis : arrêtez de demander aux français de travailler plus. Ils ne s'épanouissent pas, et le sang et les larmes c'est terminé. Nous avons trop entendu ces éléments. "Travaille dur" et "sois parfait" sont des drivers qui n'ont plus de sens. 
Le travail va changer, le monde du travail va changer. Il change. Et ce n'est pas un mal. 

samedi 10 septembre 2022

J'aime les anglais

Je vais faire un coming out qui n'en est pas un. J'aime les anglais, nos meilleurs ennemis, et nos amis les plus fidèles. Certes, la statue sur Traffalgar Square n'est pas héroique pour la France, et que c'est bon de mettre des gnons aux anglais en rugby (une défaite de l'Angleterre est moins jouissif qu'une défaite de Lyon mais que c'est bon). Pourtant, je les aime les anglais.



J'aime ce peuple, j'aime ces gens. Dans mes amis proches, j'ai deux anglais. 

Je trouve admirable la force de ce peuple qui a perdu leur mère, leur grand mère. Je regarde The Crown, mais c'est en parlant avec les anglais que l'on comprend cet attachement, cet amour. Ca peut paraitre ringard : je trouve ça génial.

Y a deux photos sur ce billet. La première est une de mes photos préférées. Prise un soir de décembre en 2007 à Londres. Je la trouve réussi.
La deuxième est celle que Falconette avait pris après les attentats du 13 Novembre au Bataclan. Nos frères, dont je regrette le départ de l'Europe (mais je le respecte, ils sont souverains et libres) nous ont rendu un bel avec ce Wembley.



God protect the Queen in the sky (with diamonds). La reine est mort, vive le Roi. 

dimanche 4 septembre 2022

Une cave à eaux !

En allant à la mer, à l'Intermarché de Lunel, une curiosité... une cave à eaux.

Pensée à mon ami Brice, vigneron à Tavel Lirac, qui est en train de travailler. 12,5 € le litre, c'est bien vendu... 



Je me demande si c'est citoyen et solidaire une cave à eaux à 12,5 € le litre... J'aimerais avoir l'avis des Maitres à penser et à vivre EELV... Ou pas. 

vendredi 2 septembre 2022

Conseils de rentrée (et bilan de ma rentrée)

Je suis rentré hier au bureau. Dans ma pile de mail, moins épaisse que l’année dernière, il y avait un mail de mes amis de mon syndicat qui donnait des conseils de rentrée donnés par l’APEC. Je les ai lu et je tente de les appliquer. Je vous les fais suivre.

 

Pour une reprise en douceur, il nous est conseillé, en premier lieu, d'alléger notre emploi du temps. Les premiers jours, interdisez-vous les horaires à rallonge : rien de tel pour perdre rapidement le bénéfice de vos jours de repos ! L'idéal est de commencer par une semaine de 4 jours (j’en aurais fait une de deux jours) et de respecter l’horaire de travail collectif.

Ne planifiez rien le jour de votre rentrée - si ce n’est de désactiver le message d’absence de votre boite mail. Consacrez cette journée à échanger avec vos collègues, à trier vos mails pour ne lire que les plus importants, à vous mettre à jour sur vos dossiers. Accordez-vous une vraie pause déjeuner pour prendre des nouvelles de vos collaborateurs et collègues. Ces échanges vous permettront de glaner toutes les informations que vous avez manquées pendant votre absence. Changement d’équipe, annonce d’un départ ou d’une arrivée, nouveaux projets : même si votre journée ne vous semble pas très productive, vous gagnerez en efficacité grâce à toutes les infos récoltées de part et d’autre. Enfin, évitez de surcharger votre agenda de réunions les premiers jours. Mieux encore : n’en programmez aucune la première semaine.

 

En second lieu, priorisez votre travail des premiers jours : en votre absence, le service ne s'est pas arrêté de tourner. Inutile donc d'essayer de rattraper tout votre arriéré d'emails en un seul coup, et dès le premier jour. Votre défi post vacances va être de hiérarchiser vos priorités professionnelles. Pour ce faire, interrogez-vous sur le degré d'urgence de chaque tâche à accomplir, et bien entendu, vous ne devez traiter que ce qui est vraiment urgent. Si un dossier peut encore attendre quelques jours, planifiez-le la semaine suivante.

 

Enfin, pensez déjà à vos prochaines vacances. Parti en urgence au soir d’une dernière journée de travail surchargée, peut être avez-vous abandonné de nombreux dossiers éparpillés sur votre bureau ? La rentrée, c’est donc le bon moment pour faire le ménage. Un bureau fouillis peut être source d'angoisse. Alors, triez, jetez, rangez, archivez pour que votre espace de travail soit de nouveau agréable. Vous ne mesurez pas à quel point l’encombrement de votre bureau vous encombrait l’esprit jusqu’alors. Vous n’imaginez pas à quel point libérer de la place sera plaisant et source d’efficacité. Et la prochaine fois, faites ce même classement à la veille de votre départ en vacances, le retour n’en sera que plus agréable.

 

J’ai suivi ces conseils. L’an passé, j’ai voulu trop en faire : j’ai explosé fin de l’année. Et ma carrière s’en ressent. Ne pas en faire ni plus ni trop. Dans mes objectifs de rentrée, mes « bonnes résolutions », il y a cette première. Ne pas me rendre malade à cause du travail. J’aurais d’autres soucis, plus important (j’en parlerai plus loin), à gérer. Ne pas me rendre malade et ne pas attendre ni trop ni plus, donc ne pas en faire ni trop ni plus.

La deuxième est de prendre du temps pour moi. Sport en salle minimum deux fois par semaine, et lectures. Lire c’est vraiment du temps pour soi.

 

La troisième est primordiale : accorder du temps à ma famille. Parce que bébé Faucon est entré hier au collège, et hier soir à la rencontre avec les profs j’ai pris conscience qu’être parent sera différent maintenant. Parce que j’ai délaissé les faucons et Falconette. Cela veut dire moins de temps à marcher seul en écoutant l’After et le Moscato Show. Et plus de temps à la maison.

 

Le reste, comme j’ai dit plus haut j’ai pris conscience hier et cette nuit que la suite ne va pas être simple. Hier soir, j’ai été pris d’une panique et d’un coup de blues énorme. Je ne pourrais pas tenir le tempo en me mettant des pressions supplémentaires. Et le verre de whisky ne peut pas être une option.

Enfin, continuer à écrire, sur ce blog et ailleurs. Lire et écrire, le professeur principal de bébé Faucon (qui en est moins un) c’est lui donner de l’or. Il faut en prendre. Il a dit « lire, écrire et faire du sport ». Donc acte.

Et retourner travailler…

mercredi 31 août 2022

La fin de l'été

"Back to the Business" comme chantaient la Chanson du Dimanche. Demain, Bébé Faucon entre en 6eme au collège. Le petit en CM1. Et moi je reprends les portes de mon entreprise, un poste en dessous celui que j'occupais y a un trimestre. Blues du dimanche soir un mercredi ? Oui, un peu. Je termine presque un mois de vacances, et n'ai pas très envie de retourner dans cette comédie inhumaine qu'est l'entreprise. Mais je me dis que demain soir, Bébé Faucon me parlera de ses profs. 
Un de mes meilleurs amis est prof de math dans ce qui fut notre collège, il ne l'a pas bébé Faucon dans ses clases. 

Je me dis aussi que j'attaque ma 22eme année professionnelle. Avec les stages tout ça, j'en suis peut être à 23. La retraite n'est pas pour de suite, mais je vais attaquer une période de ma vie pas évidente. Je vais basculer à 45 ans, les enfants vont dépasser les 10 ans. Financièrement, je sais que ça va être tendu. Et je ne parle pas des augmentations ci et là...
Ma santé est bof, je sais (du moins je pense) que j'ai moins d'avenir que de passé. Bref, on arrive à l'automne. 

La soirée, je l'attaque devant Amazon Prime. Soirée football. Avec la Coupe du Monde en hiver, y aura pleins de matchs. C'est bien. Aout est le mois des rêves. Septembre nous ramène aux réalités.

Rendez vous au prochain virage... 




mardi 30 août 2022

Le management par la peur hors jeu

Je viens de lire avec intérêt l'article de la mise à pied par le ministère des sports de Claude Atcher, président de l'organisation de la coupe du Monde de rugby en France. Que reproche t'on à cet illustre membre de la famille de l'Ovalie : "Le patron GIP  France 2023 se voit reprocher une mauvaise gestion des équipes chargées de l'organisation de la Coupe du monde de rugby en France et notamment le climat toxique entre les salariés et son managment par la peur."

"L'hypersensible" que je suis se souvient de son année 2022. Sa mise à l'écart d'un poste à responsabilité, à cause d'une prétendue "hypersensibilité". Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage. Je n'ai pas supporté le management de ma hiérarchie, ses humiliations et ses acharnements à mon encontre. Finalement, j'ai été "accompagné sur un autre poste" par les RH. Il a été établi mes souffrances et un management défaillant (je n'ai pas été le seul à morfler), mais moi j'ai bougé. Pas plus haut. 
Aucune aigreur (quoique si un peu quand même). Mais je vois, avec plaisir, que dans un autre collectif, le ministère public a mis à pied un directeur pour "management par la peur et mise en place de climat toxique". L'inspection du travail se chargera du reste.

Je reprend jeudi matin. J'ai un peu le ventre qui commence à me faire mal. Mais je me dis que peut être (peut être...) cette année, les "mangeurs d'enfants" à la tête de collectif seront écartés... Chez moi et ailleurs. 

samedi 27 août 2022

Discuter dans les blogs et Twitter (sur l'écologie, et autre...)

Une discussion de blog est toujours intéressante, déjà lors que l'on respecte quelques règles. Par ma faute, j'en ai mis une côté et ça a emmerdé mon ami Nicolas, dont j'ai cité le bon billet "Nous n'avons pas besoin des écolos français pour sortir du réchauffement climatique !" qui est du Jegoun : des idées écrits avec une verve particulière. 


Si je devais donner deux règles dans l'échange politique dans les blogs, elles seraient 1:/ critiquer les idées et les écrits et pas le blogueur. Cette première règle, j'essaie de me l'appliquer. Certains aiment te rappeler ce que tu as écrit le 13 février 2017. Mais j'avoue, je suis contradiction, je suis humain. Je peux évoluer, même me tromper. 
2eme règle : le commentaire du blog se fait dans les blogs. Et de préférence chez celui qui a produit le billet. Encore faudrait il que l'interface Blogger soit un peu moins conne (obligé de commenter en anonyme chez soi quand on commente sur son blog depuis un iPad ou un iPhone est d'un pénible...). Mais surtout pas sur Twitter, où le 140 caractères ne permet pas de mettre les nuances à ses réactions. "Nuances" ne signifie pas forcément "smiley", mais le débat, ce n'est pas tuer l'autre avec sa plume. Ca c'est autre chose, mais c'est un sport que je ne pratique.

J'ai fait l'erreur de laisser partir une discussion sur le billet de mon copain sur Twitter. J'en ai bien dormi, y avait pas mort de chiens. Mais c'est con.


Au risque de me faire reprendre par mes copains écolo, que je respecte, je dirais sur le fond que l'écologie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des seuls écolos. C'est une formule facile, mais j'ai souvent écrit ce que je pensais des actions de cette bande de "gosses immatures" que sont EELV pour dire que j'aurais la trouille de leur laisser ma planète. J'avais écrit qu'il était sympathique de faire de l'agit-prop en emmerdant l'automobiliste qui entre du boulot en se ridiculisant en s'asseyant sur la route en se tenant par les coudes, pendant que Yann Arthus-Bertrand explique à l'automobiliste excédé par sa journée de boulot et par ces jeunes cons qui l'empêche de rentrer chez lui qu'il est un meurtrier.
Il est une cible plus facile, notre automobiliste qui finit de travailler, qu'aller voir des semi démocratie pays en voie de développement se développer à coups de CO2 et en tuant leurs forets et leurs rivières. Bolsonaro qui brule l'Amazonie, les Chinois, les russes, ne disont rien... Emmerdont celui qui a une piscine. 

J'avais écrit durant l'été un billet avec des propositions. Il y en a d'autres. 

Et puis si je voulais aller plus loin dans la provocation, je leur dirai aux écolos : "bon, puisque vous êtes écologistes, ne parlez qu'écologie : vous n'êtes pas crébibles sur les autres sujets !". C'est vrai que la déconstruction de l'homme voulu par Sandrine Rousseau, à part un côté malaisant dans sa sélectivité (un homme de base est un salaud sauf s'il est de gauche), je ne sais pas qu'elle a d'écolo (et ce qu'elle apportera aux femmes). 
Donc puisque vous vous voulez seulement écolo, ne parlez pas industrie, finance, sécurité, politique extérieure, éducation. Surtout pas éducation, vu qu'il est important que notre école républicaine forme des citoyens avec les armes intellectuelles pour comprendre la complexité du monde, et pas des "slogans" obcurantistes qui leur tendrai à dire que les garçons et les filles ça n'existe pas. Une éducation qui mériterait de voir muscler son enseignement scientifique et technique : cela permettrait à l'écolier d'avoir une compréhension de la science et d'être éclairé par la raison. 
Et de se dire qu'il est peut être dommage d'avoir, par idéologie, tuer Super Phenix et la filière nucléaire y a 30 ans, et se retrouver en 2022 avec un parc vieillissant parce que la "doxa" voulait "pas de nucléaire". Nous avons perdu 40 ans, la planète a perdu 40 ans.

Après je veux bien me contredire. Tout est un et un est tout. L'écologie est dans tout et tout est écologie. L'écologie est dans l'industrie, la politique extérieure, les mouvements démographique, la sécurité, la finance... Et chacun est dans tout.
C'est pour ça que la phrase provocatrice "nous n'avons pas besoin des écolos français...", je ne peux pas me mettre contre. Je pense que malgré des erreurs, Jacques Chirac avec plus de conscience de l'importance d'une vraie écologie en lui pour sauver la planète que les verts qui préfèrent les universités d'été non racisé.é.s. Même si parfois certains actes ne sont pas allés au bout. 

Pour autant, bloguons, discutons. Mais respectons nous. La critique de l'écologie politique par ceux qui s'en réclament n'est pas une attaque contre les personnes. 
Et surtout, je n'ai écris nulle part que j'ai forcément raison. La vérité est un peu dans tout... Comme l'écologie...

(photo qui vient du musée de la Romanité de Nîmes... Qui nous montre que nous ne sommes décidemment que peu de choses sur Terre...)

mardi 23 août 2022

Travailler même pendant la nuit (c'est Macron qui l'a dit)

Je suis en train de lire en retard le Point de la semaine dernière. Il parle des "nuits d'Emmanuel Macron", qui sont destinées à travailler. Faire une seconde journée. Il veut que ça se sache et le fait savoir. Des "nuits studieuses".


Je suis encore en vacances dans les Alpes et je lis ça avec douleur et mal au ventre. Plus de deux semaines que je suis en vacances, je reçois quelques nouvelles du travail. Mais je me souviens, avant mon déclassement, cette faculté qu'avait ma chef de département de nous envoyer des mails à 2 heures du matin.
C'est d'ailleurs suite à un de ses mails qu'elle avait envoyé à mon ancien chef, à 2h du mat, que j'ai eu mes problèmes. Mail crypté, mon chef n'a pas pensé à me le faire suivre, donc j'ai fait différement de la volonté divine. Et la foudre s'est abattue sur moi. J'ai encore 1 an et demi pour déclarer un accident de travail : la cause sera facile à trouver. 

Une inversion des valeurs. A un moment où on parle de "grande démission", le message qui nous est donné par certains zélés est : "travailler à fond, pendant les vacances, jusque pendant vos nuits". Et surtout "faite le savoir". Ca me terrifie, car je me souviens de ces télétravails confinés où quand j'ouvrais mon PC à 7h45 j'avais la boule au ventre d'un mail que j'aurais pu recevoir. 
Emmanuel Macron, qui dit à qui veut l'entendre aussi à propos des députés battus LREM "on n'en laissera aucun sur le carreau" (par contre mon ami LR qui a été battu, démerde toi...), montre ce contre exemple. 

Au final, cela fait que le travail devient toxique. Sans doute qu'être président de la République est plus épanouissant que cadre moyen. Mais quand je vois dans mon entreprise comment cette logique "En Marche" est mise en place... Le copain du chef, faire savoir qu'on "travaille dur" et "qu'on est fort" (Eric Berne les 5 drivers, "faire plaisir" n'est bon que pour en haut). Dur.
Bon, je pars marcher. Moins toxique...

samedi 20 août 2022

Carte postale d’Orcières Merlette

Petite entorse à mes vacances low cost et citoyennement écolo en CO2 : 200 km pour rejoindre à 1850 mètres Orcières-Merlette. Vacances en altitude, sous un chaud soleil quand celui ci daigne briller, comme c'est le cas depuis hier.

Quand le ciel gronde, on se prend des grosses averses. 


Je vous ai parlé des vacances avec les mots croisés d'été d'Aujourd'hui en France ? C'est typiquement ça et ici. Je terminais, avant d'écrire ce billet, un bouquin à la terasse de notre appartement. Après 12 bornes de randonnée avec Mme et les enfants, qui ont bien mangé les 500 mètres de dénivelés. 


Pas grand chose à dire. Juste à partager. Ce soir, je mettrai OM Nantes sur la tablette. J'imagine que chez moi, la boite aux lettres doit avoir reçu ou attendre le roman de mon ami Guy, la nouvelle revue de l'after foot, mon PV d'excès de vitesse. Les impôts locaux (oui nous on paie les deux, et l'impôt sur le revenu : ça offre des allocation de rentrée scolaire à ceux qui seront, comme c'était le cas l'an passé, les premiers à gueuler sur l'école et le reste...) aussi. 


A part ça rien. Fatigue. On dort bien à la montagne...






vendredi 19 août 2022

Un petit déjeuner à Saint Gilles, dans le #Gard

Je vous ai parlé de mes vacances CO2 low cost... Le plus que j'aurais dépensé aura été l'hotel à Arles, la veille de ses prises de vue.

Pourquoi Saint Gilles ? Et pourquoi pas ? Envie d'une terasse avec un café long, des croissants, l'Equipe en vrai (pas la version que j'ai numérique, pour pas cher par mois mais ça ne vaut pas le papier). Et parce que Saint Gilles, avec son canal, sa vieille ville, au milieu de rien (de la Camargue), c'est un joli village. 


Pendant les vacances, j'achère Aujourd'hui en France. Pour le mot croisé de l'été. Pour aussi un geste "militant", celui d'acheter la presse. Même si l'été rien ne se passe, et la lecture est rapide. Si, la mort d'un béluga... Je le voyais sur une plancha géante ce béluga...

Avant, j'achetais l'Equipe papier. Mais le prix est scandaleux. J'ai eu une offre quand France football, dont j'étais abonné, est passé mensuel (là encore le temps change, pas pour le mieux...). 2€20 par mois les l'Equipe en numérique. Sur la tablette ça se lit très bien. 


Je vais aller passer quelques jours dans les Alpes. Les photos seront moins gorgées de soleil. Après les "il fait chaud", nous avons les "il pleut". Et oui, le cycle des saisons, après le 15 Aout...

Je lis. Je fais semblant que tout va bien. Quand on me demande de faire quelque chose à la maison, je le fais avec le sourire à la Chirac qui apaise tout le monde. Par contre, je marche beaucoup tout seul. Trop. 

La fin de l'histoire quand même... Lors du retour, on passe par les bords du Rhône, Aramon. Une ligne droite insupportable. Devant moi une camionette, impossible à doubler. Et un moment, ligne droite, personne en face, visibilité au top. Une zone DRS me dis-je.
Le dépassement était beau. Je pense que le radar en face aura fait une belle photo, je la demanderai. Bon, j'étais à 90-95 au lieu de 80. Ca me fera un point et quelques dizaine d'euros qui n'iront pas dans des cadeaux pour mes enfants...