mercredi 26 octobre 2022

Si j'étais député Les Républicains...

Je me suis posé la question cette semaine. Et si j'avais été élu député ? Déjà, ça aurait été avec mes couleurs, celle des Républicains, ou plutôt de la droite républicaine (j'en ai marre de ce nom, LR, crée par Sarkozy, qui aura été le fossoyeur de notre famille politique)
Et puis c'est comme le Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance. Mais pour être élu, encore faut il se présenter... J'aurais peut être eu la possibilité d'être suppléant, mais vu l'état dans lequel j'étais pendant la campagne (remarquez, j'étais au moins aussi bien que ma famille politique et le score de ma candidate : moins de 5%...)

Et puis pour rajouter au "et si... ?", pour être élu, encore faut il qu'il y ait de la place pour ma famille politique. Quand mon ami Julien Aubert se fait balayer au premier tour chez lui, et quand on n'a en plus le parti de Zemmour qui aura pris chez nous (puisque le RN a été tranquille élu, balayant en Marche et tout le reste), ça fait beaucoup de "si"...

Donc je ne suis pas élu Les Républicains.

Mais si je l'avais été, aurais je voté la motion de censure de la Nupes ? Déjà, vu la manière toujours outrageante dont Mélenchon parle à LR, je lui aurais dit "va te faire foutre, je ne vote pas avec toi". Mais c'est un peu idiot. 
Pour autant, entre Borne et Mélenchon, je préfère aucun des deux, mais surtout pas Mélenchon. Je pense à vrai dit que voter avec un Rassemblement National dont le rôle d'épouvantail m'amuse toujours, même si ça voit, me dérangerait moins que de voter avec un député qui frappe sa femme ou une autre qui mime un geste de vagin à l'assemblée nationale (j'imagine un député mimer une bite ou une paire de couilles...)

Je ne partage pas forcément l'avis de Bruno Rettailleau (qui ferait un très digne président pour le parti de la droite républicaine) que "ce n'est pas moment pour notre famille politique" de voter une motion de censure. Il n'y a jamais de "bons moments". 
Aujourd'hui, nous apprenons que notre président n'a pas le moral et a le spleen : qu'il se rassure il n'est pas le seul. S'il veut discuter je discuterais avec lui, je lui dirais que moi non plus je n'ai pas le moral, et que beaucoup ne l'ont pas. Pour autant, s'il veut dissoudre, et bien chiche... Ca m'emmerde car j'ai pas trop envie de me retaper une campagne législative, mais LR ne fera pas pire. Le RN peut faire mieux. Je pense que LFI et les verts se sont trop ridiculisés pour faire aussi. Et LREM peut descendre encore plus bas. 

Aurais je voté la motion de censure ? Pourquoi pas... Mais je me dis qu'il y a consigne collective, et il faut être loyal avec son groupe. 

vendredi 21 octobre 2022

Dans le vide

Je suis en télétravail. Pas de lumière, les pluies cévenoles et mon bureau orienté plein nord donnent à la journée une tonalité à rendre même Baba dépressif. Vous savez, celui qui a fait la fête parce que son émission a fait un record d’audience suite au meurtre abject de la petite Lola. Décidément, je suis davantage Bruce Toussaint et son émotion face à de la crasse récupération qu’un pauvre animateur qui fin du XXeme siècle se promenait tout nu sur Comédie (on ne trouve plus les vidéos).

 

J’écris simplement pour écrire quelque chose. Ce matin, j’ai commencé la journée en amenant bébé 2 à l’école en voiture et en prenant un sens interdit… Une sale journée.

 

Un billet rapide, à l’image de ma fatigue qui ne passe pas. Et une remarque suite au billet de mercredi sur l’évolution des blogs, telle que je la ressentais. Nicolas écrivait dans son billet sur les blogs la frustration de celui qui écrit, un peu dans le vide, sans réponse. Je ne sais pas si on recherche d’être lu, mais sans doute que oui. Et aussi d’être commenté. De la frustration, oui, de voir que c’est difficile de commenter. De voir que l’on écrit dans le vide.

 

Dans le vide… Ce sentiment est fort en ce moment. 

mardi 18 octobre 2022

Les blogs ont changé, la société aussi


Je lisais ce matin le très bon billet de Nicolas sur l’évolution des blogs. Le titre : « les changements de Facebook feront ils revivre les blogs ? ».

 

Nicolas évoque la lassitude de certains blogueurs, qui trouvent que « bloguer est peu gratifiant. Les visites stagnent ou baissent, on est en retard par rapport aux réseaux sociaux traditionnels pour traiter des informations, on ne reçoit plus beaucoup de commentaires et les blogueurs politiques finissent par se rendre compte qu’ils n’avaient aucune influence alors que, à une époque, « on » s’imaginait qu’on aller damner le pion à une presse insipide ».

Le reste est à lire chez Nicolas, et c’est intéressant. Au-delà de ceux qui n’ont pas connu l’époque dorée des blogs.

 

Déjà un premier point. Je ne me suis jamais considéré comme blogueur politique, même si je bloguais des opinions et des prises de positions politiques. Mais pour autant, je n’ai jamais été naïf, et ait toujours eu un amusement vis-à-vis de ceux se pensant des « zinfluents » comme dirait l’autre. Influence niveau zéro. Le Wikio était classement amusant, mais qui ne représentait rien. Ceux ne sont pas les blogs qui ont fait gagner puis perdre Nicolas Sarkozy.

Par contre, il y avait un foisonnement d’idée sympathique. Mais aussi, comme sur Twitter, un côté pouvant être assez vulgaire. Le militantisme bas du front m’a fait lire des billets qui faisaient mal à la tête. L’anti Sarkozysme primaire n’était guère plus intelligent que l’anti gauchisme primaire, ou qu’aujourd’hui l’antifascisme_citoyen.n.e_solidaire_contrelesrichesetlasociétémasculineépatriarcale (amen). 

Non, de l’influence j’en avais quand j’étais élu local, j’en ai dans mon syndicat et sur le terrain. Jamais avec mon blog, mon tweet, ni rien du tout. Certains, lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ont été triste et sans doute ont-ils commencé à lâcher.

 

Je me souviens de la fin de Google Reader, je ne sais plus en quelle année. Puis de la page de démarrage Google. Les deux ont été remplacé, le net est rempli d’outils. Il y a les bugs nombreux de Blogger : impossible de commenter d’un téléphone ou d’une tablette, et impossible pour moi de modifier ma blogroll. Je constate des blogs morts depuis belle lurette…

Et pourtant j’écris toujours. Moins, mais j’écris toujours. Même s’il y a eu des moments de rien. Mais ce n’était pas à cause des blogs, mais bien de moi. Le blog n’étant qu’une suite de moi-même.

 

J’ai un souvenir que je pense ne jamais avoir mis mon blog et qui m’avait fait commencer à me détourner des blogs. Avant l’explosion de Twitter. J’avais une grippe violente pendant la tuerie de Mohamed Merah, qui avait endeuillé la campagne de 2012, et la République toute entière. Je me souviens du malaise que j’avais eu en lisant des blogs de gauche (la vraie, sans doute celle qui a tué le mandat de celui qu’ils pensaient avoir contribuer à faire élire) écrire des choses aussi abjectes que « Merah c’est la faute à Sarkozy » et, pire, « c’est à cause de Sarkozy que Merah a été assassiné ». J’avais une très mauvaise grippe. Et je me suis dit que l’actualité était déjà dure, il valait mieux que je fasse une diète numérique.

 

Depuis on a explosé les compteurs. Si avant hier nous étions tous Charly (mais pas de FN dans les cortèges s’il vous plait), hier nous l’étions déjà moins avec certains qui pensaient « qu’ils l’avaient peut-être un peu chercher » et qu’il est plus important de lutter contre une prétendue haine du musulman que contre l’islam radical qui tue. D’ailleurs, combattre le terrorisme = combattre les musulmans. Je fais dans les raccourcis en moins de 140 caractères, mais certains le font, surtout dans certains quartiers où pour se faire élire il faut tenir ce discours. Ils étaient avant-hier dans les cortèges Charly (pas avec le FN hein) et avant-hier on bloguait ensemble. Dimanche ils voulaient lutter contre la vie chère dans les rues…

 

Je ne savais pas où m’apporterait ce billet. Mais au final oui les blogs ont changé, leur influence aussi. A cause de pleins de choses, les outils numériques, les smartphones, Twitter, les bugs, mais aussi le temps qui passent. Des postures qui se sont radicalisés, à droite comme à gauche. L’irruption d’un sixième continent dans notre paysage politique, pas fait de plastiques mais d’opportunistes ou de playmobils, En Marche hier renaissance aujourd’hui et demain ? Une droite qui se cherche. Une gauche avec des Sandrine Rousseau ou des Mélenchon, aux postures particulières sur les questions touchant à des sujets fondamentaux (la place des femmes, du religieux dans la politique, etc…) alors qu’hier c’étaient Hollande, Valls et Cazeneuve face au terrorisme islamique.

 

La passé est le passé. Mais on ne peut pas dire que rien ne s’est passé

 

Je ne sais pas comment conclure ce billet. Je me rends compte n’avoir aucune mélancolie. J’ai aimé cette période 2005 – 2012. Mais je ne sais pas si j’aimerais les blogs dans le climat d’aujourd’hui.


dimanche 16 octobre 2022

Etat des lieux de la zone à chez moi

Alerte billet qui part dans tous les sens (avec un titre à la con).

Le zona c'est merdique, mais finalement ça se sera pas trop mal passé. Torse nu je ne suis pas très beau. Avec des protubérances rouges ça donnait encore moins de désir. Mais le pire, c'est que c'était pas sur les taches que ça faisait mal, mais autour. Le zona attaque les nerfs. Je n'ai quasiment plus rien de visible mais je douille encore. C'est comme ça. 
L'était des lieux est quand même positif. C'est la crise, mais j'ai changé les deux iPhones de la maison (un 13 Pro pour moi et un 11 pour mme, une deuxième main hein), le canapé, et le bureau et la chambre du grand. Nous avons inauguré le gymnase de la commune au nom de mon ancien maire, qui a eu la sale idée de mourrir une nuit de Mars 2010 alors que j'étais pas prêt. 

Moralement ça va bien. Je me vais chier sur pleins de choses, mais ça va. Au boulot je ne subis pas le harcèlement que du premier semestre (d'autres anciens de mon groupe sont les souffres douleurs, et je ne le laisserai pas passer), mais je regarde le temps passer. J'arriverai à la retraite, je me dirai que je suis devenu un expert dans mon domaine, mais je me serais fait chier. J'aurais donné des cours, mais bon, à part ça vu que je n'envoie pas chier les gens.

Tiens, un exemple de mail que je reçois. J'envoie à une chef de service (N+2 maintenant que je suis déclassé) un ordre de service à remplir. Je fais une erreur sur le montant, ça arrive (deux endroits, et un mauvais copier coller). Le mail, sec, "bonjour, pouvez vous m'expliquer pourquoi les montants sont différents ?". Avec bien sur mon chef en copie, ça ne serait pas marrant. Je lui répond "bonjour. Oui je peux vous donner une explication. Je me suis trompé, et je vous remercie de vous en être rendue compte. Ci joint le nouvel OS.". J'aurais pu ajouter un "connasse pour quoi tu te prends", mais je ne l'ai pas fait. 

Et sinon il fait chaud dans le sud. Quand nous avons aménagé je disais "pas de chauffage avant le 15/10". Maintenant je challenge, le 1/11. Il me reste un peu plus du pleins de ma Mégane. Bref, tout va bien...



Concernant la marche des vulgaires de LFI, ça sera sans moi. Je vais regarder la Ligue 1 sur Amazon Prime (je suis un méchant capitaliste). Dans la série des "la Nupes ça vole pas haut", je me demande quand même de quoi Sandrine Rousseau est la chose, elle qui ferait passer Jean-Marie Le Pen et Eric Zemour pour des agneaux. Défendre les deux connes qui ont balancé de la soupe sur un Van Gogh et se sont collées la main contre le mur pour soit disant défendre le climat. Le pauvre...

De toutes façons j'ai trop mal pour marché. Je reste donc devant la télévision

dimanche 9 octobre 2022

C'est la zone à moi

Décidément cette année j'aurais connu beaucoup de chose. Le pire est qu'elle n'est pas finie.

En ce moment, tout va plutôt bien. Le dernier CD de Serge Lama est magnifique. Les enfants vont bien. Au boulot, je recommence à être le faucon chambreur mais aussi qui a la confiance des gens. En famille ça va bien. Bon, Marseille recommence à se la jouer Jésus en réssucitant des morts (perdre à domicile contre le dernier... Quand c'était Nimes d'accord, mais là...). 

Et puis bon, on a un chat qui nous a adopté et qui vient se promener. Adorable. Je l'ai appelé Maouh. Je n'y suis pas allergique, et c'est un chat chien qui vient pour se faire caresser. 

Par contre, j'ai aussi été adopté par un zona... Délicieux. 

(Photo de piscine verte… oui j’ai arrêter la pompe, sobriété tout ça)

Vendredi soir, j'avais l'impression d'avoir un bouton sous le pectoral gauche. Tiens ? Ca gratte. Le lendemain, une tache rouge. Falconette l'a vu et elle m'a dit "laisse tomber, un méchant zona". Ce matin, il va jusqu'à derrière. Mon docteur ami m'a vu tout à l'heure, j'ai pas pharmacie ouverte pas loin, mais conduire m'a fait mal avec la ceinture. 
Et surtout, des vertiges et tensions qui rebaisse. Mon Docteur m'a dit "c'est le zona". Et plus loin "bon, ben tu paies ton déut d'année là...". J'avais l'impression que les problèmes familiaux et cardiaque étaient déjà le paiement. Là, je me sens bien sur mes appuis, libre, avec des objectifs atteignables, sans détestation pour moi ni réelle tristesse. Mais pourtant "je paie le début de l'année". Mais le pire, il a raison...

Ma manager qui m'a mis plus bas que terre et son adjointe sont toujours à leur place et continuent à faire du mal. Je suis chrétien, mais là j'ai vraiment envie de ne pas pardonner. J'ai mal. J'ai mal, mais c'est le zona. 

Bon, je pense que je vais passer l'aprésmidi devant la Ligue 1 (youpi). Allez courir, impossible. En plus les vertiges reviennent. Je donne un cours mardi, ça va être coton. 

Enfin, pendant que je parle de ça, je ne parle pas ni de Mélenchon, ni du député LFI Obono qui invite ceux qui ne sont pas d'accord avec elle à manger leurs morts. Ca me reste à travers de la gauche que des gens aussi vulgaire et grossier, qui sont des dangers pour une république qu'ils salissent, soient aussi nombreux à l'Assemblée. Enfin bon. 

J'ai mal sinon.

(je présente aussi mes excuses sincères pour ce titre de merde)

mardi 4 octobre 2022

45, le Loiret

Je viens de répondre à un sondage... Première question, qui me gonfle toujours un peu. "Etes vous : un homme, une femme, autre, vous ne vous définissez rien". Le "autre" m'amuse. Le "vous ne vous ne définissez en rien" aussi. 

Bon, je suis un homme. 

Non, c'est la deuxième question qui m'a fait drole. "Quel est votre age : -18 , 19-24, 25-34, 35,44, 45-54, +55". J'allais machinalement répondre 35-44 comme depuis 10 ans. Mais non, dans les sondages je suis passé à l'avant dernière case. 



Je rassure Pierrot, je le vis bien. Mon anniversaire n'est qu'un jour parmi tant d'autres. D'habitude je me sens seul. Je ne mentirai pas, malgré les messages... Mais j'ai des enfants et une épouse qui se régalent de me faire plaisir ce soir. 

Demain, à 5h j'irai vers la gare pour une formation à côté de Massy. Une nuit à dormir hors de chez moi pour le boulot, ça ne m'est plus arrivé depuis une sale soirée où je donnais un cours à St Etienne... 

Billet de rien. Ca va, merci. Je vieillis juste (par contre je viens de courir une bonne heure : j'ai encore de l'énergie). 

vendredi 30 septembre 2022

Fin de septembre, Avignon et pensées politiques

Un billet écrit après une journée de séminaire à Avignon (et pas "en" Avignon...). Carré des papes, dégustations de vins pendant que la CGT faisait sa manifestation et que mon fils sixième visitait avec sa classe pour la troisième fois le Palais des Papes et le Ponts d'Avignon. Il faisait beau à Avignon, la photo est prise alors que je retournais prendre ma voiture. 



Cella là tôt le matin. Un théâtre en face de l'Hotel de l'Europe, porte de l'Oules, entrée d'Avignon peut être la plus connue.



Le reste, une journée de télétravail. Il fait froid, mais comme je suis bien infantilisé par notre gouvernement, et que j'ai surtout pas envie de dépenser plus, j'ai mis un pull et une veste de jogging. Je ne vais pas être ridicule comme le sémillant député Le Gendre qui a découvert le tarncarville pour se passer du sèche linge. Le ridicule...
En tant qu'homme pas encore déconstruit, j'aurais envie de dire que j'ai laissé le lave vaisselle et le lave linge pour laisser la corvée à mon épouse, mais j'ai peur des réactions des Robespierre qui, d'un sourire inquiétant, te mettent une rumeur sur la tête. 

Oui, il fait froid. Une fatigue ne passe pas depuis 10 jours, une sorte de crève. Je pense que physiquement et moralement je suis déjà fatigué du début de l'année, pourtant ça va. Au boulot, c'est plus paisible. Du travail, mais que je fais pas en mode quiet quitting, mais sans me rendre malade. 



Et je regarde le jeu politique. La menace de dissolution... Des menaces, toujours des menaces... Menaces ou promesses ? Si j'étais député LR, je pense que je tenterai le coup et que je voterai la censure contre ce gouvernement. Macron pense que l'élection présidentielle lui donne la légitimité, et cette Veme République du Général de Gaulle fait qu'en effet... 
Macron a eu une chance incroyable, entre les frondeurs du PS, le Canard Enchainé, et une non élection en 2022 (merci les russes...), mais il a gagné. Pas sur que ça soit sur son programme.
Hier soir ça m'a amusé de voir le traitre Woerth sur BFMTV défendre le bilan du mandat précédent alors qu'il l'a combattu à l'assemblée. Sa contradictrice CGT était plus convaincante, elle n'a pas changé de camp, elle. 

Le président veut dissoudre ? Bah, qu'il le fasse. Il y aura un peu plus de RN et moins de LFI à l'Assemblée, et je pense que LR s'en sortira. Merci de faire la dissolution après que LR ait voté son nouveau président.  

mardi 27 septembre 2022

Le souvenir

Je prends le conseil de mon ami Pierrot : se dire que son anniversaire est le début du début d'une nouvelle vie. Une méthode positive, mais elle est bien.
Ce weekend, j'avais les 20 ans (+2 à cause du Covid = 22) de ma promotion. Je n'y suis pas allé. Parce que pas assez en forme. 

J'ai un ami proche, l'ancien chef du comité d'entreprise (CGT, et oui je ne suis pas un homme sectaire), qui quitte ma boite. Nous avons parlé de pleins de choses. Jamais de culture et de texte. Je lui ai soumis ce texte de Serge Lama, à cet ami qui a été directeur de campagne d'une candidate de droite, mais qui ne m'accompagnera pas à l'église. Mais c'est mon ami, c'est mon Maitre disait le même chanteur.

Le souvenir. 


C'est un carrousel d'infortuneUn vieux manège sous la luneDans un décor de film ancienUn regard clair qui nous revient
Ça fait du bruit dans le silenceLes pas associés de l'absenceC'est du présent sans l'avenirC'est incessantLe souvenirLe souvenir
C'est dans notre vaste autrefoisLa liste des premières foisLes premières cerises d'étéSous les bois, la fête enchantéeC'est la faute aux prises à jamaisDe celles, ceux qu'on aimaitC'est du bonheur sans avenirC'est oppressantLe souvenirLe souvenir
Sur la table l'HumanitéQue lit un vieux papa voûtéEt son cœur qui lui monte aux yeuxL'avenir sera merveilleuxC'est ignoré qu'il est admisQu'un jour on perde ses amisC'est de l'enfer en devenirC'est plein d'absentsLe souvenirLe souvenir
On avance l'âme à l'enversEn quête de nos cœurs d'hierOù sont-ils dans notre passéLes cailloux du Petit Poucet?Il y a cette étoile dans la nuitQui nous laisse seul mais qui luitC'est du chagrin sans avenirC'est sans le souLe souvenirLe souvenirLe souvenirLe souvenir

dimanche 25 septembre 2022

Gifle, vulgarité politique et sentiments personnels

Difficile d'être orginal quand tout a été dit. La giflle d'Adrien Quatennens était en soit difficilement supportable, mais la défense de LFi était à l'image de leur manière de faire de la politique. Vulgaire


Pas besoin de rentrer dans des débats. Manuel Bompard, celui qui a reçu la circonscription de son parrain, nous explique qu'une giffle est moins grave que des coups répétés sur une femme ? Il est en dehors des clous. Pas la peine d'aller loin dans des débats avec des gens avec qui il ne faut plus débattre, ils ont montré une vulgarité et une vrai visage, qui rendrait presque Jean Marie Le Pen présentable et Eric Zemmour féministe. 
Même pas besoin de relayer des prises de positions de membres ou militants de LFI, qui viendrait presque te dire que Coquerel ou Quatennens, c'est bien plus acceptable que quelqu'un qui ne serait pas du camp du bien, le camp de la gauche. Et que limite ça ne se discute pas. 

Personne ne sait jamais ce qui se passe dans à l'intérieur des foyers, dans ce noyau nucléaire qu'est la famille. Oui, la plupart des violences est entre 4 murs. Elle peut être verbale, mentale, physique. Et elle n'a pas de couleur politique ou de peau. Elle est abjecte. 


J'ai accompagné une amie proche à la gendarmerie, parce que son "compagnon" la battait elle et sa fille. Elle avait perdu 10 kg et avait envie de mourir pour en finir. Au tribunal, ce salaud a été balayé. Il avait envoyé des lettres anonymes au boulot de cette amie pour la salir encore plus, et montrer qu'il était toujours là, présent. Bon, les lettres anonymes manuscrites, autant les signer...


J'ai pleins de défauts. Quand je vais mal, ce n'est pas aux autres que je fais mal mais à moi même. Ce qui, sans doute, est encore pire. Je suis conscient que des fois, sans lever la voix, je peut être odieux avec Falconette quand la colère est là, avec le mot de l'avocat qui te prendra une phrase pour te faire du mal. Et quand je m'en rends compte, je sais que je lui ai fait mal, et elle sait que je le sais. 


Je ne suis pas parfait. Un jour, alors qu'au travail un boulot pour me salir était en place, j'ai demandé à une amie "ais je eu un jour un geste déplacé vis à vis d'une fille ?". Elle a rigolé, me rappelant que le hashtag #balancetonpuceau avait été crée pour moi, que j'étais un loup protecteur vis à vis de jeune recrue ou stagiaire (qui m'invitent à leur mariage, quelqu'un m'a dit que j'étais l'ami Gay parfait... la friendzone). Si, j'ai été violent, par le verbe, envers certains qui soit jeune avait un peu la libido qui s'enflammait à la machine à café, soit vis à vis de plus vieux et hiérarchique, qui pensait qu'on pouvait dire à une copine le jour de son anniversaire "mais l'age n'y fait rien, tu es toujours baisable". 
Pourtant, j'ai failli être victime d'une rumeur lancée par des gens qui voulaient me tuer. Pas rigolo du tout. 

Je dis ça... J'ai entendu des hiérarchiques féminines tenir des propos vis à vis des hommes ("des petits mignons sans cervelle", etc...) qui étaient aussi malaisants. Je pourrais écrire un roman sur la manière dont mon ancienne hiérarchique a traité des collaborateurs masculins. 


Il n'empêche. Qu'on soit de gauche ou nulle part, on ne frappe pas une femme. Une giffle est malheureusement parfois suffisante au pire pour tuer, mais déjà pour traumatiser. 
Mes enfants sourient quand je parle de main plate 90° pour la petite bêtise, 180° pour la grande. Je ne les ai jamais frappé. Et si je chambre des fois, à l'occasion de jeu ou de moments de vie, jamais je les ai humilié parce qu'ils n'arrivaient pas à faire quelque chose. 

Tout a été dit sur LFI, un parti vulgaire, je n'ai pas d'autres mots. Cette histoire m'a rappelé des moments douloureux...

vendredi 23 septembre 2022

Je vieillis

 Dans pas longtemps, quand Shiryu aura une année de plus j'aurais 45 ans. 


Je suis presque sourd d'une oreille. La gauche. Ne cherchez par le symbole, je suis considéré comme presque socialiste dans ma famille de droite  (mais depuis le RPR j'ai toujours eu du mal avec Sarkozy qui tiens, nous a bien mis une golden carotte)   et un affreux fasciste chez les autres .

Je ne sais pas comment c'est arrivé. A la dernière visite médicale, j'avais 10/10 à chaque œil. Mais depuis quelques mois je vois que je ne vois plus. Absence de lumière, petits caractères, je ne vois plus... Je me faisais un honneur d'avoir des yeux de Faucon (smiley), là je n'arrive plus. J'ai fais changer les luminaires chez moi, mais ça ne change pas. 

C'est dur. J'ai accepté jeune que je ne serai jamais en stéréo. Mais là, je vois que je vieillis.

J'avais des lunettes de "confort", presque pour me donner un style. Je ne les ai jamais mise. Mon style je m'en fous. Mais là il va sans doute falloir que j'appelle l'ophtalmo, pour un rendez vous dans 6 mois. 
Mes enfants ont "des petites lunettes". J'en aurais sans doute aussi. 

Mais j'avoue que c'est dur de voir que le matin, je commence à n'arriver à lire qu'après un certains temps. 

Je vieillis. Un billet de rien. 

samedi 17 septembre 2022

A propos de la démission silencieuse

J'en ai parlé ici avec Cyrille, et d'autres. Cette semaine, mes mandats syndicaux m'ont mis en position de discuter avec deux Directeurs, et j'ai pu leur montrer ce qu'ils ne voyaient de leur tour d'Ivoire.? La "démission silencieuse" tournait plein régime, et ce n'est pas avec des modes de managements top & down et violent, et avec des ambitieux qui travaillent à deux heures du matin, que cela s'arrêtera. Ils semblaient surpris. Mais voilà, l'investissement sera minimum, juste ce qu'il faut. Ni trop ni plus. Les horaires de travail, le boulot. 

Les objectifs sont irréalistes ? Ils ne seront pas réalisés. Nous n'aurons pas d'avancement ? Et bien soit... De toutes façons eux non plus. 

Je vis assez bien ce fait de déconnecter totalement. Je garde une amertume forte, mais elle passe. Je n'attends plus rien du monde du travail, et pense que c'est à moi de me faire "plaisir", de faire des choses qui me plaisent et m'épanouissent. Le Directeur était sonné quand je lui disais qu'une majorité de ses salariés, plutôt que de vivre dans une peur de l'échec et de s'en prendre une, et de venir au boulot à reculons, venait simplement prendre leur virement bancaire. Pourquoi n'a t'il plus de candidats à des postes à responsabilités en interne lui ais je demandé ? S'est il seulement posé la question ?
J'ai été rétrogradé ? Je vis mieux pour le même salaire. Je vais m'emmerder pour un galon qui sera un poids ? Soyons sérieux. Surtout, lui ais je dis, que si on veut des responsabilités, avec le salaire qui va avec, allez dans une autre boite, nous n'aurons pas plus de pression, et au contraire un management moins laid que celui que l'on vit. 

Les choses changent. Ce n'est pas le Covid, ce n'est pas la guerre en Ukraine. A droite, dans ma famille politique, je le dis : arrêtez de demander aux français de travailler plus. Ils ne s'épanouissent pas, et le sang et les larmes c'est terminé. Nous avons trop entendu ces éléments. "Travaille dur" et "sois parfait" sont des drivers qui n'ont plus de sens. 
Le travail va changer, le monde du travail va changer. Il change. Et ce n'est pas un mal. 

samedi 10 septembre 2022

J'aime les anglais

Je vais faire un coming out qui n'en est pas un. J'aime les anglais, nos meilleurs ennemis, et nos amis les plus fidèles. Certes, la statue sur Traffalgar Square n'est pas héroique pour la France, et que c'est bon de mettre des gnons aux anglais en rugby (une défaite de l'Angleterre est moins jouissif qu'une défaite de Lyon mais que c'est bon). Pourtant, je les aime les anglais.



J'aime ce peuple, j'aime ces gens. Dans mes amis proches, j'ai deux anglais. 

Je trouve admirable la force de ce peuple qui a perdu leur mère, leur grand mère. Je regarde The Crown, mais c'est en parlant avec les anglais que l'on comprend cet attachement, cet amour. Ca peut paraitre ringard : je trouve ça génial.

Y a deux photos sur ce billet. La première est une de mes photos préférées. Prise un soir de décembre en 2007 à Londres. Je la trouve réussi.
La deuxième est celle que Falconette avait pris après les attentats du 13 Novembre au Bataclan. Nos frères, dont je regrette le départ de l'Europe (mais je le respecte, ils sont souverains et libres) nous ont rendu un bel avec ce Wembley.



God protect the Queen in the sky (with diamonds). La reine est mort, vive le Roi. 

dimanche 4 septembre 2022

Une cave à eaux !

En allant à la mer, à l'Intermarché de Lunel, une curiosité... une cave à eaux.

Pensée à mon ami Brice, vigneron à Tavel Lirac, qui est en train de travailler. 12,5 € le litre, c'est bien vendu... 



Je me demande si c'est citoyen et solidaire une cave à eaux à 12,5 € le litre... J'aimerais avoir l'avis des Maitres à penser et à vivre EELV... Ou pas. 

vendredi 2 septembre 2022

Conseils de rentrée (et bilan de ma rentrée)

Je suis rentré hier au bureau. Dans ma pile de mail, moins épaisse que l’année dernière, il y avait un mail de mes amis de mon syndicat qui donnait des conseils de rentrée donnés par l’APEC. Je les ai lu et je tente de les appliquer. Je vous les fais suivre.

 

Pour une reprise en douceur, il nous est conseillé, en premier lieu, d'alléger notre emploi du temps. Les premiers jours, interdisez-vous les horaires à rallonge : rien de tel pour perdre rapidement le bénéfice de vos jours de repos ! L'idéal est de commencer par une semaine de 4 jours (j’en aurais fait une de deux jours) et de respecter l’horaire de travail collectif.

Ne planifiez rien le jour de votre rentrée - si ce n’est de désactiver le message d’absence de votre boite mail. Consacrez cette journée à échanger avec vos collègues, à trier vos mails pour ne lire que les plus importants, à vous mettre à jour sur vos dossiers. Accordez-vous une vraie pause déjeuner pour prendre des nouvelles de vos collaborateurs et collègues. Ces échanges vous permettront de glaner toutes les informations que vous avez manquées pendant votre absence. Changement d’équipe, annonce d’un départ ou d’une arrivée, nouveaux projets : même si votre journée ne vous semble pas très productive, vous gagnerez en efficacité grâce à toutes les infos récoltées de part et d’autre. Enfin, évitez de surcharger votre agenda de réunions les premiers jours. Mieux encore : n’en programmez aucune la première semaine.

 

En second lieu, priorisez votre travail des premiers jours : en votre absence, le service ne s'est pas arrêté de tourner. Inutile donc d'essayer de rattraper tout votre arriéré d'emails en un seul coup, et dès le premier jour. Votre défi post vacances va être de hiérarchiser vos priorités professionnelles. Pour ce faire, interrogez-vous sur le degré d'urgence de chaque tâche à accomplir, et bien entendu, vous ne devez traiter que ce qui est vraiment urgent. Si un dossier peut encore attendre quelques jours, planifiez-le la semaine suivante.

 

Enfin, pensez déjà à vos prochaines vacances. Parti en urgence au soir d’une dernière journée de travail surchargée, peut être avez-vous abandonné de nombreux dossiers éparpillés sur votre bureau ? La rentrée, c’est donc le bon moment pour faire le ménage. Un bureau fouillis peut être source d'angoisse. Alors, triez, jetez, rangez, archivez pour que votre espace de travail soit de nouveau agréable. Vous ne mesurez pas à quel point l’encombrement de votre bureau vous encombrait l’esprit jusqu’alors. Vous n’imaginez pas à quel point libérer de la place sera plaisant et source d’efficacité. Et la prochaine fois, faites ce même classement à la veille de votre départ en vacances, le retour n’en sera que plus agréable.

 

J’ai suivi ces conseils. L’an passé, j’ai voulu trop en faire : j’ai explosé fin de l’année. Et ma carrière s’en ressent. Ne pas en faire ni plus ni trop. Dans mes objectifs de rentrée, mes « bonnes résolutions », il y a cette première. Ne pas me rendre malade à cause du travail. J’aurais d’autres soucis, plus important (j’en parlerai plus loin), à gérer. Ne pas me rendre malade et ne pas attendre ni trop ni plus, donc ne pas en faire ni trop ni plus.

La deuxième est de prendre du temps pour moi. Sport en salle minimum deux fois par semaine, et lectures. Lire c’est vraiment du temps pour soi.

 

La troisième est primordiale : accorder du temps à ma famille. Parce que bébé Faucon est entré hier au collège, et hier soir à la rencontre avec les profs j’ai pris conscience qu’être parent sera différent maintenant. Parce que j’ai délaissé les faucons et Falconette. Cela veut dire moins de temps à marcher seul en écoutant l’After et le Moscato Show. Et plus de temps à la maison.

 

Le reste, comme j’ai dit plus haut j’ai pris conscience hier et cette nuit que la suite ne va pas être simple. Hier soir, j’ai été pris d’une panique et d’un coup de blues énorme. Je ne pourrais pas tenir le tempo en me mettant des pressions supplémentaires. Et le verre de whisky ne peut pas être une option.

Enfin, continuer à écrire, sur ce blog et ailleurs. Lire et écrire, le professeur principal de bébé Faucon (qui en est moins un) c’est lui donner de l’or. Il faut en prendre. Il a dit « lire, écrire et faire du sport ». Donc acte.

Et retourner travailler…