"On ne change pas" disait Céline Dion... Pourquoi tout à l'heure, alors que je suis finalement allé courrir autour d'une retenue d'eau dans le Mont Pilat (totalement asséchée soit dit en passant...), j'avais cette chanson dans la tête ? Est ce à cause d'un CD des Enfoirés qui tournait dans la voiture en y allant, et qui distillait du Goldman, du Halliday, du Dion, sur les voix de Cabrel, Fiori et Zenatti ?
Outre l'aspect trés convenue de cette chanson, qui est au demeurant plutot agréable, et bien non, elle semble avoir raison, la petite canadienne qui pleure à la Star Academy. On ne change pas. Oh, on prend probablement des rides... On perd, ou on prend, des kilos, sous les joues, sur les cuisses, sur le bidou... Mais malgré les années qui passent, non, on ne change pas. Les coiffures changent, les pensées changent, les habitudes changent... Parfois même, on porte des lunettes ou on les jete pour des lentilles... Mais dedans, ça ne change pas...
J'ai beau dire, pour ma part, à qui veut l'entendre, que "j'ai changé". Que celui que j'étais il y a trois ans est mort. Que celui que j'étais à l'ECAM n'est plus. Que le vilain pas beau idiot et gros que j'étais au lycée et au collège n'existe plus. Je suis un crétin si je le pense vraiment, mais je le dis... non, au fond, je n'ai pas changé...
Aprés trois ans, aprés 10 ou 15 ans, non, on n'est pareil qu'il y a deux mois. J'ai revu, cet été, des amies d'enfance. Certes, toutes deux ont vieillies. Certes, l'une, petite et chétive quand je l'ai quitté en 95', a drolement grandi et fait à présent tomber tous mes amis masculins... Mais non, elle est la même. Le même regard, la même gentillesse, la même amitié. J'ai l'impression de l'avoir quittée hier. Comme cette amie d'enfance, cette "petite soeur", que j'ai perdu du jour au lendemain... Maintenant, elle habite à Montpellier, et pourtant, quand elle m'appelle, quand je l'appelle, quand on se parle, j'ai l'impression de la connaitre toujours aussi bien. et pourtant, 10 ans ont passé. 12 ans ont passé depuis le garage de Bédarrides, et pourtant elle reste la même.
Comme disait Jonnhy, toujours sur des paroles de Goldman je crois, "ça ne change pas un homme, un homme ça vieillit...". Un homme, une fille, c'est pareil. Non, on ne change pas. On vieillit, on évolue, on murit. Parfois, on se cache ou on se protège. Parfois on attaque, on est plus offensif, on se lache. Mais on reste le même. Le regard reste le même, et dedans le regard, finalement, peu de chosent changent.
Non, les années passent, mais on ne change pas...
Outre l'aspect trés convenue de cette chanson, qui est au demeurant plutot agréable, et bien non, elle semble avoir raison, la petite canadienne qui pleure à la Star Academy. On ne change pas. Oh, on prend probablement des rides... On perd, ou on prend, des kilos, sous les joues, sur les cuisses, sur le bidou... Mais malgré les années qui passent, non, on ne change pas. Les coiffures changent, les pensées changent, les habitudes changent... Parfois même, on porte des lunettes ou on les jete pour des lentilles... Mais dedans, ça ne change pas...
J'ai beau dire, pour ma part, à qui veut l'entendre, que "j'ai changé". Que celui que j'étais il y a trois ans est mort. Que celui que j'étais à l'ECAM n'est plus. Que le vilain pas beau idiot et gros que j'étais au lycée et au collège n'existe plus. Je suis un crétin si je le pense vraiment, mais je le dis... non, au fond, je n'ai pas changé...
Aprés trois ans, aprés 10 ou 15 ans, non, on n'est pareil qu'il y a deux mois. J'ai revu, cet été, des amies d'enfance. Certes, toutes deux ont vieillies. Certes, l'une, petite et chétive quand je l'ai quitté en 95', a drolement grandi et fait à présent tomber tous mes amis masculins... Mais non, elle est la même. Le même regard, la même gentillesse, la même amitié. J'ai l'impression de l'avoir quittée hier. Comme cette amie d'enfance, cette "petite soeur", que j'ai perdu du jour au lendemain... Maintenant, elle habite à Montpellier, et pourtant, quand elle m'appelle, quand je l'appelle, quand on se parle, j'ai l'impression de la connaitre toujours aussi bien. et pourtant, 10 ans ont passé. 12 ans ont passé depuis le garage de Bédarrides, et pourtant elle reste la même.
Comme disait Jonnhy, toujours sur des paroles de Goldman je crois, "ça ne change pas un homme, un homme ça vieillit...". Un homme, une fille, c'est pareil. Non, on ne change pas. On vieillit, on évolue, on murit. Parfois, on se cache ou on se protège. Parfois on attaque, on est plus offensif, on se lache. Mais on reste le même. Le regard reste le même, et dedans le regard, finalement, peu de chosent changent.
Non, les années passent, mais on ne change pas...
On ne change pas
On met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
Le temps d'un rêve, d'un songe
Et les toucher du doigt
Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
Les instants d'innocence
Quand on ne savait pas
On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de l'apparence tremble
Un petit qui nous ressemble
On sait bien qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
Qui s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas
On n'oublie jamais
On a toujours un geste
Qqui trahit qui l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
Une arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais tellement ça
J'ai copié des images
Et des rêves que j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une petite fille maigre
Marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle tout bas
On ne change pas, on met juste
Les costumes d'autres et voilà
On ne change pas, on ne cache
Qu'un instant de soi
Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
Et rêve dans les neiges
En oubliant le froid
Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
Le temps de me regarder faire
Et se moquer de moi
Une petite fille
Une toute petite fille
On met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
Le temps d'un rêve, d'un songe
Et les toucher du doigt
Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
Les instants d'innocence
Quand on ne savait pas
On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de l'apparence tremble
Un petit qui nous ressemble
On sait bien qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
Qui s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas
On n'oublie jamais
On a toujours un geste
Qqui trahit qui l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
Une arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais tellement ça
J'ai copié des images
Et des rêves que j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une petite fille maigre
Marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle tout bas
On ne change pas, on met juste
Les costumes d'autres et voilà
On ne change pas, on ne cache
Qu'un instant de soi
Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
Et rêve dans les neiges
En oubliant le froid
Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
Le temps de me regarder faire
Et se moquer de moi
Une petite fille
Une toute petite fille
PS : amusant, j'écris sur mon blog en regardant l'emission de France 5 qui parle des blogs... C'est spécial, c'est amusant cette mise en abyme à deux balles... :)
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