Je sais que tout le monde en parle depuis ce matin. Je sais que c’est LE sujet des blogs. Commentez la prestation de hier soir, et tenter de décrire, avec ses mots à soi, l’émotion ressenti. Ou la colère. Ou la tristesse. Ou l’hilarante rigolade. Ou les trois. En tous cas, je sais très bien que ces quelques lignes seront tout sauf originale…
Enfin, je ne sais plus quelle personne avait dit que de toutes manières, dans les blogs, on trouvait à peu prés toujours les mêmes sujets. On a peut être une perception différente des évènements, mais c’est majoritairement les mêmes qui nous touchent. Et finalement ce n’est pas illogique… Nous sommes tous des intoxiqués des médias, de la petite phrase lue dans un journal, d’un sujet sur un canard. On est toujours peu ou prou tous soumis aux mêmes indignations, aux mêmes énervements. Prenez 10 bloggueurs et un sujet important qui fait la une des médias : si l’interprétation et le ressenti n’est pas le même, 8 au moins en parleront. D’une manière différente. Et donc comme disait ce personnage dont je parle au début du paragraphe (je crois que c’est, encore, Guy Birenbaum qui l’avait dit sur la web radio de David Abiker), ce n’est pas tant le sujet que la manière de parler de ce sujet qui est intéressante.
Mais là encore, je ne vais pas faire dans l’original. Des bloggueurs sont excessivement plus brillants, pertinents, et touchants, que moi dans cet exercice. Je prétends seulement d’abord me faire plaisir en mettant sur clavier ce rêve refoulé qui était d’être un journaliste, un commentateur de l’actualité. Un écrivain même (oui, j’ai des rêves aussi modestes que difficilement accessibles). Et modestement, je joue un peu à ça. Sans le talent, mais avec ce plaisir que c’est bien d’écrire.
Par contre j’ai un défaut terrible. J’ai fait un détour assez coupable entre le début de l’article et maintenant. Je voulais vous parler de mon ressenti devant ma télévision hier soir en début de soirée. Vous parler cet évènement, mon commentaire. Et je vous reparle de moi… Quel clown.
Bon, donc hier soir, l’évènement était bien sur ce Paris St Germain – Auxerre (0-1), qui met en ce lundi le club de la Capitale (que je ne supporte pas mais qui est le deuxième club après l’OM à avoir remporté une compétition européenne) à l’avant dernière place du classement ! Même Raymond Domenech, le sélectionneur national, s’en moque (Paris sera champion l’an prochain… mais de D2…). Moi, ça m’attriste.
J’ai un peu vu le match hier soir, en buvant une Affligem de Noel et en mangeant de la sèche à l’encre et des tomates cerises. Des transversales loupées. Des actions manquées. Le gardien de but Auxerrois n’est vraiment pas l’assurance dont je rêve pour ma nouvelle maison, mais il a fait hier une paire d’arrêts assez remarquables. Moins fort que Carasso deux heures plus tard, mais efficace. Problème : alors que Paris aurait du faire le siège des cages de Sorin, trop peu d’occasion. Et en défense, Landreau a sorti une belle partie, vu les Boulevards (pas que Périphériques mais aussi bien centraux) dans la défense lutécienne.
Ouais, j’aurais pu parler de Jacques Chirac aussi… Mais j’en ai touché deux mots hier soir avant. Emotion. Mais pas de surprise. Un sentiment quand même qu’il continue à nous prendre pour des billes. Et pour redire une phrase de mon amie de Marseille : « quand on aime, les mots c’est bien. Les actes c’est mieux » (je plussoie d’autant plus aujourd’hui à cette phrase). Chirac a été très fort en mot. J’avoue que ce genre d’amour tout en mots et en merveilleuses phrases ciselées et littérairement parfaite, très peu pour moi j’ai déjà donné. Je préfère, et de loin, les actes forts et sincères aux mots délicieux. Il y en a qui sont fort(e)s pour les mots. Très forts. Chirac aura fait parti de ceux là. Puis y a ceux qui en acte sont d’une sincérité et d’une efficacité rare.
Et en ayant dit ça, de la prestation de Chirac, j’ai tout dit.
Après, pour en revenir à Paris Saint Germain, les mots ne suffisent plus. Les actes maintenant, qu’il faut fort. Qu’il faut réel. Avec Nantes qui ne descendra peut être pas. Donc actuellement, Paris est dans la nasse. Sedan (gros match aussi à Lens) descendra peut être, mais c’est dommage tant ils sont sympas à voir jouer. Troyes n’est pas en forme, et pourtant Furlan est tellement chouette comme entraîneur. Valenciennes ? La descente du club avec dedans le meilleur buteur de Ligue 1 serait une insulte faite au football. Lorient et le Mans ? Non, ils sont trop loin, comme Auxerre et Monaco. Alors finalement, Paris n’est pas pire que les autres, mais surtout n’est pas mieux.
J’aurais retenu ça, finalement, de mon premier week-end de propriétaire foncier. Ca, Chirac, et aussi que décidément les incertitudes statistiques, c’est bon pour mon ancien Directeur Technique professionnel de la mesure nucléaire et radioprotection. Mais pas pour les rédacteurs en chef de journaux lorsqu’ils commentent les sondages…
Enfin, je ne sais plus quelle personne avait dit que de toutes manières, dans les blogs, on trouvait à peu prés toujours les mêmes sujets. On a peut être une perception différente des évènements, mais c’est majoritairement les mêmes qui nous touchent. Et finalement ce n’est pas illogique… Nous sommes tous des intoxiqués des médias, de la petite phrase lue dans un journal, d’un sujet sur un canard. On est toujours peu ou prou tous soumis aux mêmes indignations, aux mêmes énervements. Prenez 10 bloggueurs et un sujet important qui fait la une des médias : si l’interprétation et le ressenti n’est pas le même, 8 au moins en parleront. D’une manière différente. Et donc comme disait ce personnage dont je parle au début du paragraphe (je crois que c’est, encore, Guy Birenbaum qui l’avait dit sur la web radio de David Abiker), ce n’est pas tant le sujet que la manière de parler de ce sujet qui est intéressante.
Mais là encore, je ne vais pas faire dans l’original. Des bloggueurs sont excessivement plus brillants, pertinents, et touchants, que moi dans cet exercice. Je prétends seulement d’abord me faire plaisir en mettant sur clavier ce rêve refoulé qui était d’être un journaliste, un commentateur de l’actualité. Un écrivain même (oui, j’ai des rêves aussi modestes que difficilement accessibles). Et modestement, je joue un peu à ça. Sans le talent, mais avec ce plaisir que c’est bien d’écrire.
Par contre j’ai un défaut terrible. J’ai fait un détour assez coupable entre le début de l’article et maintenant. Je voulais vous parler de mon ressenti devant ma télévision hier soir en début de soirée. Vous parler cet évènement, mon commentaire. Et je vous reparle de moi… Quel clown.
Bon, donc hier soir, l’évènement était bien sur ce Paris St Germain – Auxerre (0-1), qui met en ce lundi le club de la Capitale (que je ne supporte pas mais qui est le deuxième club après l’OM à avoir remporté une compétition européenne) à l’avant dernière place du classement ! Même Raymond Domenech, le sélectionneur national, s’en moque (Paris sera champion l’an prochain… mais de D2…). Moi, ça m’attriste.
J’ai un peu vu le match hier soir, en buvant une Affligem de Noel et en mangeant de la sèche à l’encre et des tomates cerises. Des transversales loupées. Des actions manquées. Le gardien de but Auxerrois n’est vraiment pas l’assurance dont je rêve pour ma nouvelle maison, mais il a fait hier une paire d’arrêts assez remarquables. Moins fort que Carasso deux heures plus tard, mais efficace. Problème : alors que Paris aurait du faire le siège des cages de Sorin, trop peu d’occasion. Et en défense, Landreau a sorti une belle partie, vu les Boulevards (pas que Périphériques mais aussi bien centraux) dans la défense lutécienne.
Ouais, j’aurais pu parler de Jacques Chirac aussi… Mais j’en ai touché deux mots hier soir avant. Emotion. Mais pas de surprise. Un sentiment quand même qu’il continue à nous prendre pour des billes. Et pour redire une phrase de mon amie de Marseille : « quand on aime, les mots c’est bien. Les actes c’est mieux » (je plussoie d’autant plus aujourd’hui à cette phrase). Chirac a été très fort en mot. J’avoue que ce genre d’amour tout en mots et en merveilleuses phrases ciselées et littérairement parfaite, très peu pour moi j’ai déjà donné. Je préfère, et de loin, les actes forts et sincères aux mots délicieux. Il y en a qui sont fort(e)s pour les mots. Très forts. Chirac aura fait parti de ceux là. Puis y a ceux qui en acte sont d’une sincérité et d’une efficacité rare.
Et en ayant dit ça, de la prestation de Chirac, j’ai tout dit.
Après, pour en revenir à Paris Saint Germain, les mots ne suffisent plus. Les actes maintenant, qu’il faut fort. Qu’il faut réel. Avec Nantes qui ne descendra peut être pas. Donc actuellement, Paris est dans la nasse. Sedan (gros match aussi à Lens) descendra peut être, mais c’est dommage tant ils sont sympas à voir jouer. Troyes n’est pas en forme, et pourtant Furlan est tellement chouette comme entraîneur. Valenciennes ? La descente du club avec dedans le meilleur buteur de Ligue 1 serait une insulte faite au football. Lorient et le Mans ? Non, ils sont trop loin, comme Auxerre et Monaco. Alors finalement, Paris n’est pas pire que les autres, mais surtout n’est pas mieux.
J’aurais retenu ça, finalement, de mon premier week-end de propriétaire foncier. Ca, Chirac, et aussi que décidément les incertitudes statistiques, c’est bon pour mon ancien Directeur Technique professionnel de la mesure nucléaire et radioprotection. Mais pas pour les rédacteurs en chef de journaux lorsqu’ils commentent les sondages…
Je crois que Monsieur Chirac est tres malade : il est devenu totalement autiste...
RépondreSupprimerJ'ai encore en mémoire les mots de F. Mitterrand le 31.12.1994 : "je crois aux force de l'esprit et je ne vous quitterai pas". Ou bien, lors de son voyage en Allemagne "je fais partie de cette génération qui s'en va.[...]Relions le passé et le futur, et nous pourrons, l'esprit en paix, passer le témoin a ceux qui vont nous suivre".
J'aurais bien, je l'avoue, voulu entendre des adieux aussi émouvants.
Bah, Mitterand n'était pas non plus tout blanc blanc quand il a quitté l'Elysée. Mais le gosse de 17 ans que j'étais, et qui n'avait pas grandit dans la vénération mittérandienne (bien au contraire), garde un souvenir ému de cette soirée du 31 décembre 1994'.
RépondreSupprimerChirac a quand même fini son discours en saluant une "France qui n'a pas fini d'étonner son monde". Avec un éclat de rire immense de ma part... Plus "Grosses Têtes" que "puissance de l'esprit".
Pas les mêmes personnages.
Bonne soirée
ru t'es amusé en écrivant ton billet ? en tout cas tu m'as amuséz, et le faire avec le foot et Chirac, c'est un bel exploit !
RépondreSupprimerChirac été tres émouvant hier soir mais tellement peu crédible surtout kan il se penché sur sa droite on aurai un martien a cose de sale lumiere verte!!! en tt k on a bien rigoler paske on est d adepte des guignols et ils refletent bien souven la realité!!
RépondreSupprimerdsl je necri pa d commentaire super interressan ni tres developé et bien enroulé mai excuser mon age....et oui 18ans sayet JE VOTE!!!!
Manon, que fais tu là :) Sympa de te voir (et tu votes en plus... sois gentille, vote pas comme tonton hein ^____^)
RépondreSupprimerC'est beau un peu de sms sur ce blog (mais je suis jeune encore, bouh Manon... ;__;)