mardi 7 août 2007

Sablet, Séguret, mais toujours Internet et politique

Sablet et Séguret, deux villages en Côtes du Rhône Vauclusien, au pied du Mont Ventoux. Quelques images locales.

La première, Sablet. Photo prise ce week-end sur la route de Condorcet, la Drome provençale. Sablet, niché en haut de la colline, derrière les Dentelles de Montmirail. Gigondas n’est pas loin, Vaison la Romaine non plus. Et le Ventoux qui domine, qui protège, les villages, et les vignes aux alentours. Car Sablet, comme Séguret, c’est un vignoble exceptionnel. L’appelation Côtes du Rhône Village, mais surtout une qualité proche de celles de grands Gigondas, Vacqueyras et Cairanne, en bons voisins de cuve.

La deuxième, Séguret. Là encore, le nom sonne bon la Provence. Plus que la Provence, le Vaucluse. Séguret et Sablet sont aussi proches que le pouce et l’index. Et le deuxième village est une véritable crèche, dominant la Vallée du Rhône. De là haut, on peut voir les vignes et villages de Rasteau, Roaix, Cairanne, Sainte Cecile les Vignes, même ChateauNeuf du Papes si le ciel est clair. Et le Rhône, tout au fond, qui s’écoule.
Bien sur là encore, le Ventoux veille.

Quelques petites photos de petits villages que j’apprécie tellement. Ce week-end, en allant retrouver mes amis du Loir et Cher en villégiature dans la Drôme Nyonsaise, nous sommes passés par cette magnifique route qui traverse ces vignes vauclusiennes.
Et c’est au moment que je vais évoquer le fait que Condorcet fait parti de la circonscription du bon député Villepiniste Hervé Mariton que, des jolis paysages, je vais diverger sur une discussion plus politique.

Ce samedi, ouverture du championnat de France, j’étais avec mes amis du Loir et Cher. Des socialistes. Responsables socialistes du Centre de la France, ancien député, candidat en Juin dernier sous les couleurs de la rose, élu important. La grande fille, une de mes meilleures amies. Sa jeune sœur, la maman, la mamie, une famille socialiste. Historiquement socialiste. Mais surtout, ceux sont mes amis.
A table aussi un autre de mes meilleurs amis, et sa fille. Ancien candidat RPR dans mon canton, probable candidat à une municipale. J’étais un de ses principaux soutiens et animateurs de campagne en 2004. Probablement l’aiderai je aussi en 2008.
Il ne manquait qu’un centriste Modem à la table. Peut être la plus jeune fille, qui après une jeunesse au socialisme chevillé au corps, se pose des questions sur cet appareil, sur ces dirigeants, et sur la plupart de ses militants.
Et donc au milieu, qui servait le Tavel avec la salade, votre humble serviteur bloggueur. De droite. Et son amie, qui préparait la suite. Qui vote à droite.

Oui, avec sa grande fille, on se rejoint sur pleins de points. Bien sur, il subsiste des différences de vues. L’idée de nation est peut être plus forte chez moi que chez elle. Mais on est ami, et on aime discuter ensemble. Je crois que son père m’aime bien, je l’aime beaucoup. Je crois que nos deux familles, qui n’ont au départ rien de commun, s’aiment bien.
Et mettre des RPR et des PS autour d’une table, ça n’a pas posé grand problème, bien au contraire. Bien sur, le Lirac est un sujet consensuel. Mais sur d’autres, les points de vue étaient échangés. Et les valeurs, finalement, n’étaient guère éloignées.

Et moi, au retour de la soirée qui s’est donc joué chez la grand-mère, à Condorcet, de discuter avec mon amie. De dire tout le mal sincère que je pouvais penser de certains. Cette minorité malheureusement très bruyante, dont le sectarisme, le dogmatisme, et au final la méchanceté et la bêtise, rendait mes ballades sur Internet parfois pénible. Très pénible. Les cons de droite sont comme les cons de gauche, et même comme ceux du centre : ils sont cons. Et si parfois la connerie est reposante comme disait le poète, d’autre fois elle irrite. Et personnellement, elle me fait passer des mauvaises journées.
Je crois que quand on fait, ou quand on a fait, de la politique, avec le goût de la politique et le respect de cette noble activité, on ne peut pas ne pas avoir de respect vis-à-vis de l’adversaire. C’est comme un match de sport, respect vis-à-vis de la personne qui partage la même activité, la même passion, que toi. Et qui, comme toi, aime la vie de sa cité, de sa région, de son pays, même si les remèdes ne sont pas les mêmes.

J’ai déjà dit ici combien j’avais trouvé pénible certaines discussions entre fanatiques Ségolistes et Sarkozistes. Comment je prenais avec difficilement de recul, à mon grand regret, les « attaques personnelles » que je pouvais subir seulement parce que je disais être plutôt « de droite ». Certains employant des termes derrière l’écran que jamais ils n’oseraient prononcer en face à face. La lâcheté de « derrière l’écran » peut être, mais même…

Et parralèllement à ça, j’ai rencontré ces gens de Sologne via Internet. Pas via le DEL non, plutôt via le newsgroup des chevaliers du Zodiaque (comme quoi cela mène à tout). Et pendant que ce week-end, le trés sympathique Julien Tolédano organisait un café des blogs à Paris (tout à fait le genre de bloggueurs qui réconcilierait les gens avec la politique, et surtout la discussion...), je ferais ce soir ma « cave des blogs » avec notre talentueux ami Rimbus. Il est plutôt à gauche, je suis plutôt de l’autre coté, mais nous serons à la même table. Nîmes regorge de jolis bars à vin.

Et pour revenir à la superbe initiative de Julien Tolédano, je ne peux pas conclure en saluant la majorité de mes collègues qui aiment Internet et qui, ayant voté Sarkozy ou Royal le 6 Mai, donnent une image remarquable de ce qu’est un espace de discussion. Dans ma modeste liste de lien, j’ai mis en avant les sympathiques rencontres que j’ai pu faire via le net. Et y a de l’UMP, du Modem, du PS, même des qui ont voté communiste au premier tour, comme les parents de mon meilleur ami roquemaurois. Ils me font parfois l'honneur de leur visite dans ma modeste maison : que l'occasion m'en soit encore donné de leur dire merci, et de leur dire combien ils font du bien à la politique, à l'Internet.
Je ne dirais pas "au pays", quoique je le pense : et si nous étions une nouvelle "race" de militants. En dehors d'appareils politiques dont certains se sont auto-sclérosés eux même.

Il y a ces personnes qui pensent que la discussion est impossible avec l’autre. Qu’ils restent entre eux. Evidemment que de rester avec des gens qui pensent comme soit, on ne risque pas d’être contrarié pendant une discussion, et que la pommade des « comme tu as raison » pourra faire passer un bon moment. J’avoue préférer pour ma part les discussions mes collègues de net qui me font passer de bons moments de discussions. Et si je peux éviter les intégristes qui confondent le militantisme avec le fanatisme, je le fais volontiers.

Et ce soir, pour mon « café des blogs », je passerai un chouette moment. Loin de Sablet et Séguret, mais le Gard est si beau. Sur cette dernière photo, il est derrière le Rhône au loin...

13 commentaires:

  1. Bravo, je me retrouve beaucoup dans tes écrits (et pas seulement du fait que je sois du même coin que toi). Ca m'a toujours fait beaucoup rire les affiches arborant un "au delà du clivage gauche-droite" car si la phrase est d'une justesse implacable, ceux qui l'appliquent sont malheureusement plus rares.

    J'ai souvent eu envie de m'encarter mais quand on voit les dérives et les tractations des appareils politiques je me dis que c'est certainement mieux de rester ainsi, avec ses sensibilités mais surtout avec sa liberté (de penser mais pas seulement et puis je ne peux pas encadrer F. Pagny). Et puis, comme tu le dis si bien, le dialogue se nourrit de la contradiction nécessaire.

    Bref, j'aurais pas dit mieux. Bonne continuation, ton blog est un réel plaisir.

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  2. C'est beau. Ca me donne envie de repartir en vacances...

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  3. C'est si joliment dit tout ça, que ça vous ferait presque regretter de ne pas habiter dans la vallée du Rhône...

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  4. Merci Pecky. Merci aussi François (ma premiere rencontre virtuelle dans le réel, j'y pense à chaque nouvelle rencontre... ^^).

    Enfin, vous n'avez qu'à descendre, un weekend ici, c'est de belles vacances.

    Valable aussi pour mon ami de la Vallée de l'Oise (moins de vignes dans le pays de Beauvais ^^). Descend aussi, on ira visiter des caves.

    Bonne journée à vous (travail, bouhà

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  5. zut la cuisine m'appelle. Mais j'ai envie de mettre mon petit grain de sel.
    Ma petite soeur toulonaise que je suppose être Modem a fait copain copain vraiment au fil du temps avec les parents du cher et tendre de sa fille, vieux marxistes italiens.
    J'aurais tendance à penser qu'en fait la discussion est plus profitable à l'extérieur de son "camp" (mauvais mot disons sensibilité), sauf bien sûr pour l'élaboration du projet, et en ramenant les expériences externes.
    Merci pour les photos !

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  6. Je suis un nostalgique de cette région, où j'ai passé plusieurs années de vacances merveilleuses (une ferme seule à la Roche Saint Secret, au pied de la Montagne de la Lance).

    Une de vos photos est remarquable : celle où l'on voit un enfant*. Le droit à l'image fait que de plus en plus de photos sur le net sont vides de tout être vivant. Et "vide" est le mot juste.

    * Mais peut-être est-ce une personne de vos relations.

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  7. @Anonyme : on se connait ? En tous cas, vous m'avez posté un joli message bien touchant et je vous en remerçie sincérement.

    Quelque part, c'est agréable de savoir que les quelques photos que j'aime à mettre, soit sur ma région que j'aime, soit sur des coins où j'ai aimé être, peuvent un peu évoquer quelque chose de positif aux personnes qui se perdent sur mes modestes pages. Ca me fait plaisir.

    Pour l'enfant sur la page, ça donne une vie qui, je trouve, ajoute un petit quelque chose d'agréable. Seguret est une petite creche de Noel vivante, et une creche sans enfants, c'est triste.
    Enfin, la photo est faite de telle manière que je ne crois pas être trop attaquable... (ou alors ça se réglera en famille ;) )

    @Bridge : c'est pas loin de chez toi ces petits coins ;-)

    Bonne journée à tous

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  8. Oui, assez d'accord avec tes remarques sur la politique. L'agressivité est trop souvent de mise dans les échanges sur Internet, touchant à la politique. Il y a, chez les "mecs de droite", une vraie répulsion pour le "socialo" (le mec de droite imagine Jack Lang ou un représentant de la gauche caviar, ou alors un crypto marxiste genre Jospin, quelqu'un de très dogmatique, qui va favoriser l'assistanat au dépens du travail) et le mec de gauche éprouve la même répulsion envers le mec de droite (il imaginera soit un libéral façon Madelin, pour qui l'ultrlibéralisme va à l'encontre des aspirations humaine, ou il imaginera une Laurence Parisot, crispée sur les intérêts des grandes entreprises et des fortunes qui s'héritent, ou encore un Hortefeux, personnage dont on ne sait s'il faut ou non le rapprocher des idées de Le Pen, mais donc chacune des sorties publiques sont le sujet de récrimination...)

    Bref, c'est l'incompréhension. Parce que la politique, c'est aussi une histoire de sensibilité. On ressent les choses avant de réfléchir...

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  9. Très franchement, magnifique descrition d'une région qui invite à la découverte et qui semble encore incarner une certaine douceur de vivre.

    Par ailleurs, il est vrai que les discussions politiques sont parfois animées et ont une certaine tendance à s'envenimer rapidement. Mais il ne faut pas perdre de vue que les personnes, quelle que soient leurs sensibilités respectives d'ailleurs, tirent une certaine énergie de leur force de conviction et il s'agit plus souvent d'ailleurs de question d'idées que de question de personnes.

    En fait, je me demande s'il est toujours actuel de parler d'un débat gauche / droite alors que dans le même temps, le débat des idées s'est quelque peu déplacé sur l'échiquier politique et les repéres ne sont donc plus forcément les mêmes que ceux d'hier...

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  10. Effectivement, on se connaît. Mon nom est homonyme d'une petite ville à 14km au nord de Dieulefit. Autre région magnifique. On a dû échanger sur les blogues de Birenbaum ou d'Asko. Chai pu !

    Pour le personnage sur la photo, dans la mesure où il n'est pas le centre du motif, dans la mesure où vous ne montrez rien d'intime de son corps ou de ses sentiments, ça va. Ne cédons pas à la paranoia. Même si cette paranoïa vient d'abus comme vous allez le lire :

    COURSE À LA MER

    Il nous faut rejoindre, mademoiselle ma fille et moi, le camp de vacances que gère sa maman. Pas pour l’aider, oh non : seulement partager ses heures libres à faire, avec son grand frère que cela agace déjà, les limandes sur un plage discrète (la foule c’est juste bon au travail) où je commencerai ma collection de galets et d’éclats de verre. On l’a compris, l’aventure avec un petit a me tente parfois ; nous voilà donc sur le bas-côté de la route, moi levant le pouce comme au beau temps de mon impécuniosité estudiantine.
    Première voiture, une démocratique 4L, ses occupants ma foi bien amusés de voir père et fille partant ainsi, surtout quand ladite n’a que les mois nécessaires (allez, quinze, c’est mon dernier prix) pour se tenir droite dans le sac spécial-bébé d’où, dos tourné, elle peut regarder de haut le monde bigarré qui l’entoure et l’attend. Un bagage souple contient le nécessaire quant aux urgences de son estomac, entrée comme sortie, une ombrelle rose passé empruntée à sa mère interdit au soleil de lui roustir son peu de cheveux – et à la pluie de la baptiser, au large Madame.
    Notre équipage atterrit en rase campagne, il reprend sa faction. Une mobylette passe, mais fait demi-tour : son pilote, un tout jeune homme, s’arrête et demande poliment à nous photographier. Pourquoi refuser ? Ce garçon, sans nul doute pauvre mais honnête, membre dit-il du photo-club local, a eu le bon réflexe. Je ferais pareil avec son à-propos, son matériel d’amateur passionné et, espérons-le, son talent. Pendant que ma belle balaie toujours d’un regard babillard le champ de maïs assoiffé derrière, je reprends la pose le pouce entreprenant.
    Clic, merci bien, au revoir. Bof, ce charmant tableau ne dépassera pas les cimaises de l’exposition en faveur des talents locaux à la salle polyvalente de Saint-Evariste-le-Rechigné. Zut, j’aurais dû donner notre adresse, qu’on ait une copie du cliché. Bah, nous arrivons à bon port de mer, et la vie des vacances continue : bronzette, causette et anisette.
    Deux ans après, ouvrant un magazine familial, je tombe sur un article traitant des dangers de l’auto-stop. L’agence PhotoMachin illustre le texte, en couleurs tant qu’à faire. Et qui vois-je, mis pour emblème souriant de l’inconscience voyageuse ? Votre serviteur et son sac à dos de chair rose en ticheurte, trois petits cheveux blonds volant au vent.
    N... et moi, nous avions été vendus.
    Nous avions été trahis.

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  11. @Nonyme : Ah je vois qui c'est (un célèbre commissaire joué par Bernard Tapie aussi, ou alors une ville espagnole dont le club de foot a joué quelques finales de Ligue des Champions, j'ai bon ?)

    Le texte me laisse sans voix. C'est dommage, car la photo de Séguret ne serait pas aussi joli sans tous les éléments : faut il pour autant se priver et se censurer à tout moment ?

    @Eric : Bien résumé ce que je pense.

    @JMJ : Les personnes dont je parle, je ne pense pas que cela soit des militants réels. Car la force de conviction n'empeche pas le respect et la tolérance, et de discuter tranquillement.
    Quand tu te fais traiter de con ou d'idiot qui ne comprends rien quand tu dis "je vote un tel ou un tel", c'est ça le militantisme ? Evidemment que non.
    Et quand tu te fais juger de la manière 'mais tu penses ça parce que tes parents doivent être ça et parce que tu ne dois pas connaitre ça", est ce que ca te donne envie de continuer à échanger sur l'idée en question ?

    Malheureusement, beaucoup de pollueurs de ce genre sont présents. Insulte : le mec de gauche est automatiquement un BOBO (écris en majuscule, hein... toutes ressemblances avec personnes ayant existé...), le mec de droite est automatique un riche qui a eu de la chance dans la vie et qui n'a jamais souffert, le nanti... Quand il n'est pas traité de réac.
    Je déteste cette maniere de discuter.

    Heureusement, les quelques blogs que j'aime à fréquenter sont agréables et on s'y sent bien. C'est génial.

    Enfin, clivage gauche droite, oh il existe toujours. Mais je crois que sur d'autres questions trans nationale, telles les questions européennes ou sur la place de la France dans la mondialisation, transcederont les clivages.
    Même si en France on restera longtemps sur un droite contre gauche, avec un Sarkozy et un Royal relativement proches sur des visions mondiales et européennes, par exemple.

    Bonne journée et merci de votre visite.

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  12. Je ne savais pas que Valence était à 14km au nord de Diuelefit. Continuons le jeu de piste : ce nom est également homonyme de celui d'une petite ville du bord ouest du lac du Bourget, juste quand on prend la route du Col du Chat.

    Et ne vous censurez pas. Quoique... A cause de cette photo, où on voit qu'il marche sur ses pompes (la gauche), il risque de se faire eng... par papa-maman ! Si ça se trouve, c'est le môme himself qui va venir vous causer du pays !

    (Au fait, pourquoi sans voix ?)

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  13. Merde, je seche là... Valence est à peut être un peu plus loin de Dieulefit.
    Mais autour de Dieulefit, y a quoi d'autre... Rhooo, je trouverais, mais là aussi le lac du Bourget, aucune idée, je connais peut ce coin.

    Bah, je trouverai (enfin j'espere, sinon un autre indice, et un petit mail dans ma bal, falconhill avec plus loin tiscali.fr, j'en serai ravi ^__^)

    Bonne fin de journée

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