Intéressante infographie du Parisien de ce dimanche. Qui montre l’intérêt que les candidats à la présidentielles portent à certains départements.
Comme le dit le titre, il y a les départements courtisés. Et les autres… Il y a ce que l’on appelle communément « la banlieue ». Avec tout ce que cela comporte comme sous-entendus, comme images d’Epinal. Il y a ce « marathon de la banlieue » de François Hollande ce weekend. La visite de Sarkozy en Drancy. Et les autres, pour qui la banlieue, c’est the place to be.
Et il y a les autres… Mon Vaucluse par exemple, où je suis né. Aucune visite. Avignon, le Lubéron, le Ventoux, ses vins, ses villages, ne méritent pas de visite ou d’attention. Mais c’est bien connu : les problèmes sont « dans les banlieues », sûrement pas en campagne ou dans les villages.
Cette France rurale qui n’intéresse pas. La Lozère par exemple, où c’est bien connu il n’y a aucun problème de délinquance, de chômage, de mal-être ou de malaise. La Creuse, où tout va bien. Et il est bien connu qu’en Ardennes, coté emploi tout va parfaitement bien.
« Les politiques ne s’occupent pas de la banlieue », qu’on entend dire et redire, en rap ou en vers, ici et là. Je me demande s’ils s’intéressent aussi à la France rurale, qui souffre autant que celles des « quartiers »…
Il y a les départements et les zones de France courtisées. Et y a les autres…
Comme le dit le titre, il y a les départements courtisés. Et les autres… Il y a ce que l’on appelle communément « la banlieue ». Avec tout ce que cela comporte comme sous-entendus, comme images d’Epinal. Il y a ce « marathon de la banlieue » de François Hollande ce weekend. La visite de Sarkozy en Drancy. Et les autres, pour qui la banlieue, c’est the place to be.
Et il y a les autres… Mon Vaucluse par exemple, où je suis né. Aucune visite. Avignon, le Lubéron, le Ventoux, ses vins, ses villages, ne méritent pas de visite ou d’attention. Mais c’est bien connu : les problèmes sont « dans les banlieues », sûrement pas en campagne ou dans les villages.
Cette France rurale qui n’intéresse pas. La Lozère par exemple, où c’est bien connu il n’y a aucun problème de délinquance, de chômage, de mal-être ou de malaise. La Creuse, où tout va bien. Et il est bien connu qu’en Ardennes, coté emploi tout va parfaitement bien.
« Les politiques ne s’occupent pas de la banlieue », qu’on entend dire et redire, en rap ou en vers, ici et là. Je me demande s’ils s’intéressent aussi à la France rurale, qui souffre autant que celles des « quartiers »…
Il y a les départements et les zones de France courtisées. Et y a les autres…
Ça m'a d'ailleurs toujours énervé de voir à la télé "les problèmes auxquels les jeunes de banlieue doivent faire face" ou "les problèmes de transport dans les banlieues". Rappelons qu'en Campagne il n'y a pas plus d'emploi, il n'y a pas de transports en commun, il y un collège et un lycée pour tout le canton.
RépondreSupprimerHeureusement, on a de la chance que la campagne soit si sympa à vivre.
Globalement d'accord avec le billet.
RépondreSupprimerMais pas avec le commentaire de Val... Il ne faut pas minimiser le problème de banlieue.
Pour reprendre les exemples qu'il cite, je crois qu'il est bien préférable d'être dans "un lycée ou un collège par canton" (il n'y a d'ailleurs pas un lycée par canton, un collège je ne suis pas sûr) avec des transports scolaires assuré que dans un lycée avec 1200 dans une zone de banlieue (comme dans ma commune, dans les quartiers du haut, que ne connait pas FalconHill).
Cela dit, c'est toujours rigolo de voir un type se revendiquant de droite déplorer le manque de transports en commun et donc de service public dans les campagnes...
Il n'y a rien à minimiser. Un problème ou une souffrance, ce n'est pas à minimiser. C'est un problème, c'est une souffrance. En banlieue, en campagne, ou ailleurs.
RépondreSupprimerAprès, je ne sais pas s'il est mieux de vivre dans une campagne isolée oubliée de tout et de tout le monde (y compris de nos candidats, cf l'infographie) ou dans une zone de banlieue. Et quelque part, ce n'est pas l'objet du billet.
Il était simplement de mettre en avant cette infographie. 16 visites pour la Seine St Denis, aucune pour le Vaucluse. C'est bête : ils auraient beau temps s'ils venaient... (et découvriraient d'autres problèmes, d'autres souffrances...)
Je suis d'accord avec ton billet, je me contentais de répondre à Val.
SupprimerPour le reste, il faudrait savoir combien de gens sont contraints d'habiter dans des banlieues pourries et combien sont contraints de vivre dans des campagnes isolées de tout...
France-Culture évoquait ce sujet en début d'après-midi.
RépondreSupprimerNicolas, aucun soucis (je n'ai pas pris ton commentaire comme un reproche ^^)
RépondreSupprimerYann, je ne savais pas. Merci de l'info, peut être est ce un sujet alors ^__^ ?
Bonne soirée
Oui, c'est dommage que la politique s'aligne sur les mêmes arguments que les commerciaux de téléphonie mobile ou internet...La Lozère ou la Creuse comptent moins d'habitants à elles deux que 3 villes moyennes de la région parisienne, donc c'est moins rentable (pour les commerciaux) et relégué au second plan électoral (pour les politiques)...je suis peut-être un peu cynique et désabusé, mais c'est un peu l'impression que ça me donne.
RépondreSupprimerapparemment ils délaissent Paris, également ?
RépondreSupprimerFCB, c'est très juste comme commentaire, la comparaison avec le commercial. Cynique, mais juste.
RépondreSupprimerJe pense avoir les mêmes pensées que toi...
Parisien, mais sans doute comme à Avignon, il ne doit pas y avoir de problèmes à Paris (sans doute).
Quoique ce dimanche, il me semble qu'il y en aura pas mal des candidats, à Paris...