Un tweet d'Harlem Désir, à cause du très con bras d'honneur de Gérard Longuet : "Le geste de G.Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire
d'une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain.".
Tiens ? Harlem Désir, dans une généralité grossière, insulte une nouvelle fois la droite républicaine. Mais cela sera apparemment son mandat et son rôle : insulter le camp d'en face. Pour l'instant il parvient très bien.
Il s'y connait, Harlem Désir, un "brutalité vulgaire". Son haineux discours à Toulouse l'était, d'une brutale vulgarité. Je ne qualifierai pas les doigts et autres bras d'honneurs de ses camarades Emmanuelli et Mamere dans les enceintes symboliques de la très républicaine assemblée nationale : je serai moi aussi d'une "brutalité vulgaire".
Ce qui me paraissait inadmissible à l'époque était passé comme une lettre à la poste, mais il est évident qu'il est tellement plus fashion de taper sur "une certaine droite" que sur une gauche porte un énorme tribut à cette "brutalité vulgaire qui abime le débat républicain".
Mais après que j'ai à nouvelle fois exprimé tout le mal et toute la crainte que m'inspire Harlem Désir, il est évident que je ne suis pas rassuré sur la qualité du débat républicain aujourd'hui. Depuis le duel Sarkozy - Royal, j'ai l'impression qu'il est impossible de dialoguer et de débattre sans tomber dans la stigmatisation, la caricature et l'insulte.
Aujourd'hui, le Front de Gauche a décidé depuis longtemps le même registre que l'extrême droite dans sa manière de faire de la politique. Le Parti Socialiste s'est vu imposé un Harlem Désir qui pense ne pouvoir exister qu'en insultant et en clivant. Et à droite, certains veulent aller loin que le sarkozysme dans le débat politique. Il y a de quoi être inquiet...
N'en déplaise à Harlem Désir, qui joue son rôle de premier militant avec zèle et sectarisme, la brutale vulgarité qui pollue le débat républicain ne provient pas que de cette droite républicaine qu'il caricature avec fidélité. Il prouve par lui même et par ses récentes sorties que la gauche, y compris gouvernementale, l'abime également avec talent, ce malheureux débat républicain bien mal en point...
Et il aurait fallu que Harlem Désir ferme sa gueule ?
RépondreSupprimerJe n'ai aucun conseil à donner, et aucune exigence à avoir sur la politique de l'appareil Parti Socialiste.
SupprimerIl dit ce qu'il veut. Quitte à tomber dans cette brutalité vulgaire qui abime trop souvent le débat républicain.
Par contre, j'ai le droit de le déplorer.
Je ne te le retire pas.
SupprimerJe m'amuse : tu fais un billet à charge contre le PS pour une vulgarité d'un type de droite alors que tu pourrais aussi faire un billet pour dire que la droite, si elle veut remonter le niveau, pourrait se débarrasser de ce genre de vieux crabes...
Ce matin, j'ai fait un billet pour dire que tous les types de gauche qui luttaient contre le gouvernement méritaient des baffes...
Si je t'amuse...
SupprimerJ'ai suffisamment écrit contre les "vieux crabes" de la droite, qui ont contribué à la défaite de Sarkozy, pour entendre ce genre de "conseil".
Je ne me permettrais pas de donner des conseils à certains, à gauche, qui auraient pu en écrire des billets contre ceux qui, au PS, se débattaient dans "de la vulgaire brutalité". Ils ne l'ont pas fait, et ils applaudissent aujourd'hui Harlem Désir qui, depuis sa désignation, fait œuvre de cette même "brutale vulgarité" qu'il prétend combattre.
Chacun fait ce qu'il veut remarque. Moi aussi.
Tu as raison quand tu dis que le débat républicain est au ras des pâquerettes. Mais si je puis me permettre (et n'y vois là aucune autre intention de ma part), il a parlé d'une CERTAINE droite, pas de toute la droite...
RépondreSupprimerJe vais lui faire un procès d'intention (pardon). Je pense que pour Désir, toute la droite est "une certaine droite". Tout ce qui de droite est forcément "haineux", parce que de droite et pas de gauche.
SupprimerEt je pense que c'est l'état d'esprit de certains à gauche. De plus en plus nombreux, malheureusement.
Je pense qu'il y a une radicalisation totale des postures. Ce qui serait terrible serait d'avoir Désir premier secrétaire du PS, et COpé chef de la droite. Ca serait terrible.
Mais c'est un autre débat pour plus tard
Mouais... Je reste sceptique sur le procès d'intention quand même...
SupprimerBah tu sais... Je vois sur le net, le fait de mettre la droite forcément à l'extrême droite est un jeu comme un autre, qui arrange finalement.
SupprimerChacun fait ce qu'il veut après tout...
Oui chacun fait ce qu'il veut... C'est sûr.
SupprimerRester digne ce sera déjà pas mal... Pour tout le monde. Mais à notre niveau, ça devrait être possible! ;-)
De toute façon, un petit bras d'honneur vaut mieux qu'un long discours.
RépondreSupprimerDonc, bravo à M. Longuet.
J'adore quand on vient nous beurrer la tranche avec la soi-disant respectabilité du débat républicain. L'injure et la grossièreté ont quasiment toujours fait partie du débat républicain. Sous la IIIème et la quatrième les noms d'oiseaux volaient aussi dru que les bastos de mitrailleuse au plus fort de la bataille de Verdun. On s'envoyait même les encriers à la tronche.
SupprimerLa réalité, c'est que le débat républicain ne peut qu'être qu'une foire d'empoigne. Les diverses factions, autrement appelés partis, se font face et s'opposent comme les bandes de villages à l'occasion d'un bal musette. Alors la dignité...
Sur le fond, Longuet a eu le geste qui s'imposait. Simple, clair, et suffisamment précis pour n'avoir pas à se perdre en circonvolutions verbeuses inutiles, sauf si on leur répond "rouh taati". Ce qui pour le coup serait véritablement vulgaire au lieu d'être juste grossier.
Comme Didier, bravo.
tres bon billet !
RépondreSupprimerDidier et Koltchak, sans doute que le débat républicain respectable n'est qu'une illusion. Avec la gauche actuelle et des dirigeants tel Désir ou Mélenchon, c'est évidant.
RépondreSupprimerParisien Libéral, merci (je suis d'accord avec toi)