dimanche 21 février 2016

Un dimanche de fin février

Bébé 2 court en une pelouse fraîchement tondue par son papa a qui il ne veut pas faire de bisous (il est comme moi, pas câlin)

J'ai sorti ma tondeuse pour préparer ma pelouse au traitement de fin d'hiver que j'y prodigue tous les tous ans avec amour.

Cela n'empêche pas de m'inquiéter pour un cerisier malade, et des cyprès morts. Une saloperie est venu en tuer quelques uns dans mon jardin, voir si j'arriverai à endiguer la maladie...

Décidément les centres de mes billets changent. Ils ne génèrent plus de discussion ou de commentaires, mais en ai je vraiment envie ?

J'aurais pu parler d'un vert (de Rugy) qui souhaite que la Grande Bretagne sorte de l'Europe (ce qui historiquement et symboliquement serait un drame pour nos valeurs), non sans appeler au maintien de la jungle. Les verts qui sont revenus au gouvernement , qui ont sur le cœur et l'âme le sang de Notre-Dame-des-Landes et de Sievens, ne changent pas. Ils sont juste revenus ministres.
Par contre les anglais, quelque soit leurs choix, il ne faudra jamais oublier l'hommage que la Grande Bretagne a rendu à la France, à nos universelles valeurs communes, le week-end les attentats islamistes de Paris. Jamais l'oublier, même si les verts préfèrent honorer d'autres personnes. 

J'aurais pu parler de la loi El Khormy. Mon ami Nicolas en a parlé en utilisant pas les mêmes arguments ou les mêmes mots. Mais avec une sincérité que je n'aurais pas eu. 

J'aurais pu parler d'Aurier, de Benzema, et de ce soutien terrifiant d'un foot Français qui a préféré se coucher devant Benzema, en ignorant Valbuena (quand ce n'est pas en le méprisant). Mais j'écrirai quand même un billet sur le football français. J'en ai commis pas mal, mais c'est bien de rappeler que ce dernier est davantage Anelka et Dieudonné que Charlie, et que ces codes ne sont pas ceux de la République, 
Jusqu'au plus haut de ses dirigeants. Voir Aulas et Le Graet soutenir Benzema , sans mot (sinon des moqueries) pour Valbuena, montre ce qu'est le football français. Le foot rock de l'époque Cruyff Platini a été remplacé par le foot Booba des vestiaires des clubs de Ligue 1. On ne peut que le constater...

J'aurais pu en parler mais j'en parlerai un autre soir. Il a fait beau ce dimanche. Et c'est le plus important.

7 commentaires:

  1. "ce qui historiquement et symboliquement serait un drame pour nos valeurs"

    Pas vous aussi. Depuis quelques années, il y a des mots qui reviennent dans les discours, tels des mantras récités pour se persuader de l'existence de ce qu'ils sont censés désigner. Le premier : république, comme si prononcer des mots comme "nation" ou invoquer la France étaient devenus synonymes de vulgarité. Le second : valeurs. Qu'elles soient "de la république", sans que personne ne se soit mis en tête de nous en faire la liste, ou européennes, voire personnelles, c'est l'archétype du mot creux. Ceci dit, je ne pense pas que le choix de son usage répété soit gratuit, bien qu'involontaire. Le mot "valeurs" renvoie au négoce, au commerce, au marché, au compromis, alors que les mots "vertus" et "principes" sont nettement plus clairs et autrement plus forts au niveau du sens, sans compter qu'ils évacuent illico la notion de compromis.

    Je suppose que ces fameuses valeurs que vous évoquez sont celles de l'Union Européenne. Là, effectivement, je ne puis que vous donner raison. Nous sommes en plein dans le marché et la compromission, s'agissant d'une institution qui a donné un statut officiel et reconnu aux milliers de lobbyistes qui offrent argent et petits cadeaux en échange d'un bon vote. Valeurs qui interdisent à ce "machin" de reconnaître les racines chrétiennes de notre continent. On ne peut servir Dieu et l'Argent. Ça se vérifie encore une fois.

    Pour ma part, je crois que nos amis britanniques se porteront mieux une fois sortis de cette union néfaste. Ne serait-ce que parce qu'une nation n'existe plus véritablement dès lors qu'elle n'est plus maître de sa monnaie et de son budget. D'ailleurs, je n'ai jamais compris tous ces démocrates qui encensent la démocratie, mais qui dans le même temps, ne cessent de tresser des lauriers à une institution supra-nationale dont les dirigeants ne sont élus par qui que ce soit, et dont le parlement n'est jamais qu'une chambre creuse sans réel pouvoir.

    Arnaud D.

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    1. Je n'ai rien dit de tout cela.

      Le "pas vous aussi" est d'autant plus délirant quand il est suivi de termes que je ne tiens pas.

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    2. Et sur le commentaire je suis en désaccord avec beaucoup de choses.
      Mais chacun a le droit de penser ce qu'il pense. Librement.

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  2. Vous avez raison. Les choses simples finalement sont les plus importantes. Du soleil, un jardin, le reste...
    Aurier et Benzema peuvent bien attendre. Moi j'ai attendu ce lundi. Le temps d'aujourd'hui du coté de Lyon s'y prêtait nettement mieux.

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    1. Eric, il faut attendre. Par contre j'écrirai dessus parce que le sujet est intéressant.

      Sinon Lyon quand il fait beau, que c'est magnifique... Lyon restera toujours la ville de mes 20 ans, celle dans laquelle j'ai vu les deux coups de boules de Zidane le 12 Juillet 1998 sur l'écran géant de Bellecourt. Et je ne l'oublierai jamais.

      Qu'Aurier et Benzema attendent longtemps. Loin, mais loin...

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    2. Lyon. J'y suis né et j'y vis encore. Une des plus belles ville de France, méconnue à mon sens, éclipsée qu'elle est par certaines grandes métropoles qui sont loin d'avoir son éclat et son patrimoine historique.
      Bon je me tais, mon chauvinisme déborderait des cadres...

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    3. C'est beau d'aimer sa ville... Je l'aime beaucoup cette ville, j'y ai vécu pendant 5 ans sur la colline de Fourvière, avec la vue sur les toits de la ville.

      Et tous les jours, toutes les saisons, lui donnent des couleurs différentes... Je me dis, quand je pense à Lyon, que je dois y avoir le souvenir d'un moment dans chaque quartier.
      C'est une belle ville...

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