Peut être surprendra t'il avec Notre-Dame-des-Landes, mais visiblement il se prépare une déroute républicaine avec l'abandon de ce symbole. D'ailleurs, dans ses indiscrets du jour, le Point révèle l'attitude d'Edouard Philippe et sa peur de ces zadistes qui sont des délinquants de la gauche de la gauche, et qui doivent se régaler de voir combien le pouvoir d'aujourd'hui est peureux.
Lors de la rencontre avec les élus de Loire-Atlantique, le 5 janvier, Édouard Philippe a répondu à ceux qui lui réclamaient une évacuation de la ZAD manu militari : « Imaginez qu'il y ait un mort et que ce soit un étudiant de Rennes ou de Nantes. Imaginez que ce soit un gosse. On fait quoi ? » Un silence a alors envahi la réunion. Nicolas Hulot le rompt : « Et si c'était un agriculteur ? » Puis François de Rugy intervient à son tour, visant les « absents » qui réclament une intervention de l'État – chacun reconnaît Bruno Retailleau (LR) ou la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland : « S'il y a un mort, vous serez seuls, car les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. » Commentaire d'un député LREM à la sortie de Matignon : « Le Premier ministre est effrayé à l'idée d'avoir du sang sur les mains. »
Tellement facile d'effrayer à ce point le pouvoir politique...
Alors finalement autant s'en prendre aux automobilistes. Et aux ruraux : ils sont plus serviles que des militants de gauche qui annexent NDDL ou Sievens, et horrifient les honnêtes gens.
Sous couvert de "sécurité routière", le gouvernement prépare des pièges aux gens qui vont bosser en baissant la vitesse à 80 km/h. Je parle de boulot, car rien que pour moi je sais où et à quelle heure vont se mettre les forces de l'ordre pour faire du chiffre. Juste du chiffre. Ce même chiffre qui est fait en ce début d'année avec les hausse délirantes sur le diesel et l'essence, au nom d'une prétendue écologie.
Autant s'en prendre aux salariés et aux retraités qui vont morfler avec la CSG. Autant s'en prendre à ceux qui bossent avec une politique fiscale qui n'a rien à envier aux années Hollande.
Par contre l'écolo à chien qui vit d'on ne sait quel revenu et effraie à Notre-Dame-des-Landes, on ne le décevra pas. Il sera mort de rire de voir que ceux qui bossent pour lui payer son RSA continueront de se faire rentrer dedans, et il ira sur un autre "champ de bataille".
Edouard Philippe déçoit. Et pourtant ce gouvernement et cette présidence est populaire. Sans doute est ce ça qui m'effraie le plus...
Il ferait mieux de préparer les braves gens, sur le thème "il y a aura des morts parce que des cons font la guerre à la République et à l'Etat de droit."
RépondreSupprimerTu as totalement raison !
SupprimerSi Edouard Philippe "déçoit",c'est donc que certains en attendaient quelque chose...
RépondreSupprimerBien sûr que l'Etat a déjà préparé une solution de repli pour se livrer à ses petits calculs et justifier ses grandes lâchetés:il se démène pour préparer les esprits à l'abandon de NDDL,en convoquant un comité théodule d'experts complaisants,s'essuyant les pieds,au passage,sur le résultat du référendum populaire et ses 55% d'avis favorables à NDDL.
Mais,de toute façon,c'est pas grave,c'est l'Etat qui paye,comme il payera les changements de signalisation de 90 à 80 km/h(il y a encore des politiciens pour proférer ce genre d'affirmation grotesque sans faire réagir personne..).
Et ça marche,puisque Macron voit sa cote de popularité grimper.
Les Français ont bien élu un comédien exceptionnel et un démagogue de génie,et ils en redemandent...
Vendémiaire.
Quand la campagne a été fait sous le thème du renouvellement et du changement des moeurs politiques, il n'était pas besoin d'être militant de la secte En Marche pour être déçu de voir que ceux sont les vieilles ficelles du matraquage fiscal de ceux qui bossent et la peur devant les délinquants qui refonctionnent.
SupprimerComme tu dis le pire est que Macron reste populaire : peut être est ce nous qui ne comprenons rien...