mardi 31 décembre 2019

Adieu 2019 (et non, pas merci)


2019 va s’achever dans quelques instants. D’habitude, les années précédentes, je faisais un billet rétrospectif des billets écrits dans l’année les plus lus. Cette année, je n’en ai aucune envie.

Depuis que j’ai ouvert ce blog en 2004, c’est l’année où j’ai écrit le moins de billet. J’avais ouvert ce blog comme un à une amie à qui parfois je repense avec tendresse. Mais je pense que mes pensées sont comme mes mots : ils n’atteignent plus Eurydice (Elaurys) depuis bien longtemps. C’est dommage.

J’avais écrit 583 billets en 2010. Cette année, je suis quand même surpris d’en avoir écrit 143. Ca reste moins qu’en 2005 où je n’étais lu par personne, ou presque.

2019 restera une année noire pour moi. Je la termine au bord de la mer. Epuisé. Des amis proches sont venus passer le réveillon avec nous, c’est bien.
Finir l’année à Frontignan, à côté de cette merveilleuse ville qu’est Sète, c’est chouette. Mais finir cette année, c’est bien tout court.



Professionnellement et personnellement, 2020 me parait effrayante. Je ne sais pas si je survivrai (propre et figuré) à une année aussi horrible que 2019. Mais partant du principe que ce qui ne tue nous rend plus fort, je ne suis pas loin d’être invincible. En tous cas, je me suis musclé, physiquement et moralement.
Ma meilleure amie m’avait dit qu’il fallait que je passe cette année au « Falconhill 2.0 ». Sauf qu’en début d’année, il y a eu un crash système pendant la mise à jour… Il a fallu un moment pour revenir à une version stable. Je pense être proche du 2.0, mais « convalescence » m’a dit le médecin du travail et une dame à qui je parle beaucoup. « Convalescence », le mot est beau.

J’écris en ce début de matinée ce billet qui est programmé pour être mis en ligne ce soir. Je vais aller marcher le long de la plage. En évitant de trop me pencher sur le passé. En de trop regarder loin devant. Vivre l’instant présent. Quand on court, il ne faut ni passer son temps à regarder derrière (sinon on se prend un arbre), ni regarder trop loin devant (sinon le trou est terrible pour la cheville).
Je suis content que 2019 s’achève. Pour 2020, on verra.

Merci à ce qui ont été présents. J’ai reçu des mots très touchants. Des commentaires et mails privés très gentils. Je leur transmets mes vœux les plus sincères.
A eux et aux autres. A tout le monde, ceux qui m’aiment et ceux qui ne m’aiment pas. Mais à ceux qui m’aiment, je les appuie un peu plus.

vendredi 27 décembre 2019

Carte postale d’Orange un soir d’hiver #Provence

Quelques photos prises un soir d’hiver sur les hauteurs d’Orange. La colline Sainte-Eutrope qui domine cette magnifique ville romaine. A deux pas de chez moi, juste le Rhone a traverser. Mes deux bébés sont nés ici.

Les soirs de décembre, la lumière est magnifique. Sur le théâtre antique qui devait être brûlant cet été, il donne un aspect doux et chaleureux. Un feu de cheminée provençal. 


Une vierge domine la colline.


De l’autre côté de la colline, vue sur le Ventoux. Des villages chers à mon cœur. 



Un billet de rien, entre deux fêtes. Pour finir l’année. Sur des jolies photos. Des photos de chez moi. Pas vraiment la peine d’aller loin pour trouver des trésors. 



Orange est un trésor. 

mardi 24 décembre 2019

En attendant le père Noel

La piste est prête. Papa Noël peut arriver.
Nous partons à l'église. Hier pour l'enterrement de mon tonton, ce soir pour fêter Noel.



Joyeux Noël à tous. Chrétiens ou pas, croyants ou pas. Joyeux Noël et profitons de notre bulle.
Quand elle explose ou qu'elle disparaît, c'est trop tard.

lundi 23 décembre 2019

Des mots sur des maux et sur la mort


J’ai commencé mes vacances par l’enterrement de mon tonton. Il a rejoint un autre tonton, mon papy, l’ancien maire de mon village, et déjà pas mal de gens que la mort m’a enlevé.

J’ai continué par deux heures intenses à la salle de sport. Après les 2 jours à plus de 20 km de marche que j’ai fait à Lyon ce weekend, je me dis que je prépare bien les fêtes. Là, je suis épuisé. Crevé. Le whisky glace posé devant moi.
Et une réflexion qui fait suite à une vieille discussion que j’avais eu ici ou ailleurs, sur les blogs en tous cas, je ne sais plus avec qui, sur les mots que l’on n’ose pas employer.

Le mot « mort » fait peur.
J’étais au musée Confluence à Lyon où il y a une jolie salle sur la mort. J’écoutais un documentaire sur « qu’est-ce que la mort ? » (philosophiquement, biologiquement, médicalement, légalement…) et « peut-on vaincre la mort ? ». C’était passionnant. Je ne disserterais pas sur ce que j’ai entendu, les gens étaient brillants.
Par contre une remarque. A part sur le titre, les intervenants parlaient souvent de « disparition », « décès ». Je trouve le mot « décès » très laid. Un voile de pudeur qui est bien malheureux… Mais rarement le mot « mort ».

D’ailleurs, lorsque mon précieux cousin et parrain m’a informé la mort de son papa, de mon tonton, il a employé cette expression que je trouve belle « il s’est éteint ».

Le soir, quand mes enfants étaient à table, Falconette m’a regardé pour me dire « c’est à toi de leur dire ». Et je leur ai dit pour le tonton qui habitait en bas de la rue, qu’on allait voir souvent. Et j’ai employé, avec douceur mais avec une économie de mot, que « tonton était mort cette nuit ». Le grand allait prendre une bouchée de saucisses : il a posé la fourchette et les larmes se sont mises à couler. Le petit me disait « c’est pas vrai… » mais semblait moins se rendre compte…
Je me souviens quand j’ai pris le grand dans mes bras lorsque mon autre tonton, celui aussi en bas de la rue, était mort il y a quelques années. Il n’avait que 5 ans, mais il a longuement pleuré dans mes bras. Moi aussi, je pleurais.

La langue française est riche de mots. Pendant l’enterrement, le curé, qui a fait une jolie messe, employait le mot « mort » de manière j’oserai dire naturelle. Avec douceur. Je préfère voir ce curé quand il baptise la fille de mon meilleur ami… Ou demain soir pour la messe de Noël.

De toutes manières, quelque-soit le mot que j’utiliserai, je n’ai plus de tonton du côté de ma grand-mère. Je pense à mon parrain, à mes cousins, à ma tante qui dormira seule ce soir, et à ma mamie qui a perdu son dernier frère. Je pense à la chanson de Calogero « danser encore »… Je pense à mon papy.
Je pense qu’il n’y a jamais de bon moment pour perdre les gens qu’on aime. Noel restera Noel.

Par contre là les deux heures de sport, je l’ai ai dans les pattes… La montée à Fourvière hier en courant aussi un peu peut être…

samedi 21 décembre 2019

Instagram d’automne gardois #Gard

Pas grande envie de parler longtemps. En week-end à Lyon. Un joli week-end. Si le FC Lyon est ridicule, la ville est une des plus belles de la Terre de l’univers.

Envie de partager quelques photos de mon Gard cette automne. Dans mon village. Autour de mon cerisier et d’un whisky offert par une chère amie (qui a failli me coûter cher, mais qui reste et restera longtemps mon amie)








Les vacances arrivent au bon moment...






jeudi 19 décembre 2019

J’ai perdu un tonton

Nicolas a écrit en début de semaine un billet tristement prophétique : la mort cette conne... Elle a frappé cette nuit. 

J’ai perdu un vieux tonton que j’aime bien. Le grand frère restant de ma mamie qui doit être malheureuse. En bas de ma rue j’avais mes deux vieux oncles. Tonton Jeannot et Tonton Bebert. Ils ne sont plus.


« Il n’y a pas d’âge pour être orphelin » a écrit mon parrain, qui a perdu son papa. Je me sens aussi seul. 

 Et vive la magie de Noël...

dimanche 15 décembre 2019

Soupirs d'un dimanche soir d'automne sur ma terre

Des jeux d'enfants en ramassant les feuilles de mon immense cerisier. Ceux cons que j'aurais sans doute aimé avoir si j'avais eu un petit frère de deux ans de moins que moi, et un cerisier aussi grand. Des vidéos, des rires, des souvenirs qui resteront là, dans mon iPhone et mon iCloud. Partagé ici, sur mon blog.



Ce soir un whisky. Je ne sais pas si je paraphraserai Pierre Arditi ce soir. Je déteste les dimanches soirs. Demain sera une journée horrible. Que je fuirai partiellement. Mais le lieu où je travaille devient un enfer humain tous les jours un peu plus. 



En faisant tourner le glaçon que j'aime dans ce whisky que m'a offert une amie aussi précieuse qu'elle eu failli être l'année dernière mortelle, je pensais à un échange cet aprèsmidi en rentrant de courir. Un cadre du travail tractait pour une liste que municipalement je "combattrai". Il me disait "je suis en préretraite l'an prochain, j'ai honte je profite de régimes spéciaux". Je lui disais, en souriant, que j'en avais pour un peu plus longtemps. 
Et il me disait "franchement je suis content de partir"... Tu m'étonnes. Nous travaillons dans un enfer. 

Je pourrais changer. Mais ailleurs est ce mieux. J'échangeais avec des collègues de promotion. D'autres dans des milieux différents. Mon médecin, qui n'exerce plus mais voit toujours autant de monde, me le disait aussi. Aujourd'hui, c'est dur. Le monde est dur. Et presque on s'oblige à être dur.

Une collègue de boulot me dit souvent la phrase : "être gentil ce n'est pas un métier". Comme un jeu, je lui répond qu'être gentil n'est pas non plus ni un défaut ni une tare. Et qu'un monde juste avec des connards, des opportunistes ou des tueurs, est ce une monde où on a envie de vivre ?

Je ne sais pas si l'humanité progresse vraiment. J'ai l'impression que le macronisme a finalement mis officiellement que le nouveau monde sera celui du règne du plus fort ou plus malin. Celui qui ne veut pas jouer peut aller pleurer dans son coin. 
Quelque part j'admet, j'ai envie d'aller pleurer dans mon coin. Pas parce que je suis une lavette, au contraire. Mais parce que je n'ai pas envie de jouer à ce jeu là. Je n'ai pas envie de prendre une posture différente de l'homme que je suis.

Je dis à mes enfants de rendre les coups qu'on nous porte. Je fais pareil. Je ne fuis pas le combat. Je ne fuis pas l'agression, quand des proches ou moi même en sont victimes. Je sais me battre, et je pense être redoutable sur certains aspects. 
Mais parce que le monde d'aujourd'hui promeut des salaud, je n'ai pas envie de devenir moi même un salaud.



Alors je préfère aller pleurer dans mon coin sur un monde idéal dont je rêverai. Qui n'existe pas. Ou plus. Je ne sais pas. 

(PS très personnel, je pensais en courant à cette amie que j'avais et dont je n'ai plus de nouvelles depuis je crois 2005 ou 2006... Elle a été ma première rencontre marquante sur le net. C'était une fille gentille, une amie précieuse, qui est devenue par la suite une personne très dure à mon égard. J'aimerais toujours rediscuter un jour avec elle... 
Je ne sais pas si elle passe ici des fois... J'avais crée le Mont du Faucon pour lui répondre, je ne me souviens de son premier blog à cette dryade des bois que j'avais vraiment aimé comme amie... J'aimerais bien ne pas mourir sans qu'on ne se soit reparler...)

mercredi 11 décembre 2019

"Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bien"

Je suis abonné au Point, j'adore ce journal. Un dossier sur ces intégristes qui veulent nous empêcher de bien vivre par leur positions hygiénistes extrêmes était très intéressant. Je pense que le mari d'une fille de boucher charcutier vivra en meilleure santé que la vegan pâle, triste et intolérante qui viendra me donner des leçons.

J'ai aimé l'interview de Pierre Arditi sur son amour du vin. Personne n'imagine Pierre Arditi bourré dans le caniveau. Et il a eu cette phrase que j'aime, qui est quelque part ce que je m'applique aussi.
Je ne bois pas pour aller bien mais parce que ça va bien
La phrase est belle. Je ne sais pas si elle me rassure, mais je me rend compte que je bois plus quand je vais bien que quand je suis dans le fond du ravin.
D'ailleurs c'est simple, quand je ne vais pas bien (ça m'arrive), je ne bois pas, je ne mange pas. C'est peut être les moments où je perd le plus de poids.



Si je l'écris c'est que j'en suis conscient.

Par contre oui, j'aime boire. Mon poids devrait être idéalement à 80 kg, il est plutôt entre 84 et 85. Y a trois ans il dépassait les 90. Et quelque part je m'en branle : je n'ai plus personne à draguer, et si je meurs en bonne santé mais malheureux, quel intérêt à ma vie ?

Par contre quand je vais mal, c'est pas le vin de mon ami Brice, une photo plus haut, que je bois. Ce n'est pas le whisky que m'a offert une amie précieuse (même si pour certains...) que je bois.
Non, je prends autre chose. D'autres choses.

La pharmacie est une chose. La cave est un autre endroit tellement plus beau.

vendredi 6 décembre 2019

Joyeux anniversaire mon bébé

Le 6 décembre 2013 la route était déserte pour aller à la maternité d'Orange. A 4h30 du matin, il fait déjà un froid glacial, mais la route est tranquille. Juste faire attention au radar positionné à l'entrée, mais Falconette me fait remarquer que je roule bien doucement...

Vers 7h30 je serai papa pour la deuxième fois. Le premier avait le prénom d'un ange, le deuxième d'un apôtre. Ils sont pour moi des saints. Mes bébés.


Le deuxième sera né le lendemain de la mort de Nelson Mandela. Il y a trois j'ai reçu une nouvelle douloureuse personnellement le jour de son anniversaire. Et y a deux ans mourrait Johnny Hallyday. Il sera né une date particulière, mais c'est une personne particulière. C'est mon fils et je l'aime. 


Je me suis mis en télétravail aujourd'hui. Loin d'un enfer quotidien qui aujourd'hui me ronge l'âme. J’ai pu les amener à l'école mes deux bébés. 
Après on verra. La journée n'est pas finie, je me dis bien qu'une bombe pourra bien tomber. Tout est possible.

Demain c'est l'anniversaire de Falconette. 

mardi 3 décembre 2019

"Bienveillance", tu parles... (par Gaspard Proust)

Je viens de lire sur le Point de cette semaine une interview d'une rare intelligence de Gaspard Proust. Je connais assez peu l'artiste, mais j'ai envie de le connaitre mieux. En tous cas, je partage tellement son avis.
L'interview est disponible sur l'édition payante du Point, avec le titre particulier "qu'est ce qu'être français ? Franchement moi je ne sais plus". Gaspard Proust rappelle qu'il est né dans un pays ex-communiste...

J'ai adoré ce passage que je retranscris. 

On habite une société qui parle de « bienveillance » du matin au soir et qui est incapable de l'appliquer à ce qui ne lui ressemble pas ; alors que c'est précisément son principe. Si on n'est bienveillant qu'avec ce qui nous est proche, alors, on n'est bienveillant avec rien ni personne.
Du matin au soir, on parle de la présomption d'innocence, du matin au soir, on la piétine et on s'engouffre en troupeau hystérique derrière la première accusation sans preuve en postillonnant, sur les dépotoirs à verbe que sont réseaux sociaux et médias, des « On ressent comme un malaise », « On se désolidarise », « On s'émeut » (...) C'est à se demander parfois à quoi sert le système judiciaire dans votre pays. Si vous voulez réformer la justice pour pas cher, vous n'avez qu'à la supprimer et la délocaliser sur Twitter. Ça marche déjà très fort, ça ne coûte pas un rond, les condamnations sont instantanées ; que du bonheur ! Certes, dans la foulée, on va détruire quelques innocents, mais bon, comme au-dessus des Français flottent de grands principes républicains… Comme dirait l'autre, « tuez-les tous, le principe reconnaîtra les siens ».
La facilité qu'a cette époque de détruire des gens sans preuve, en se fichant complètement du temps judiciaire, est proprement sidérante.
Certains sont désormais incapables de sortir d'eux-mêmes et d'avoir un peu de recul ou d'humour sur eux. Non, tout n'est pas malveillant, tout n'est pas arrière-pensée. La légèreté, la provoc pour la provoc, ça existe. Et puis, quel message politique j'aurais, moi, étranger, à apporter à votre pays ? Je vous regarde faire, mais, au risque de vous décevoir, je me fiche complètement des choix politiques des Français. Ils vous regardent. Je ne supporte pas cette société où il faut sans cesse se justifier. Le droit d'être débile fait partie de la liberté. Mais j'ai également le droit de m'appuyer sur ceux qui veulent être intelligents...

Je ne résiste pas au plaisir de remettre la vidéo de Gaspard Proust devant Clémentine Autain, aujourd'hui élu de cette gauche brune qui collabore avec ceux qui veulent définitivement tuer l'esprit de Gainsbourg et Voltaire. 

Un Voltaire qui aurait du mal à reconnaitre la France des lumières comme le rappelle Gaspard Proust...

samedi 30 novembre 2019

Mon impudique cerisier se déshabille

J’aime mon jardin. Et j’adore ce vieux cerisier en fond de jardin. Ce vieux pervers s’est mis tout nu, me laissant le loisir demain de ranger ses habits des beaux jours.


Je garderai la peur de ne pas voir arriver les bourgeons en Mars, j’ai subi la mort d’un autre cerisier. Qui m,a fait beaucoup de peine. C’est con mais on les aime ces arbres. 



Ce cerisier est magnifique. Il clôture un mois de novembre 2019 qui fut dur. Mais soyeux par rapport au novembre 2018 qui aura été un cauchemar qui aura duré...

Je conclus ce billet par une photo du printemps. Parce que le printemps il est beau mon cerisier, j’espère pouvoir être la pour un billet qui célèbre la renaissance. Pâques est symboliquement important...



Sinon mon meilleur ami a perdu son profil Facebook. Si des collègues peuvent m’aider c’est volontiers... (lié à une veille adresse hotmail aujourd’hui visiblement capturée par des gabonais... Facebook l’a radié. Bon il le vit bien mais bon pas glop)

jeudi 28 novembre 2019

J'assume tout

J'adore la phrase de Napoléon, qui a donné cette merveilleuse chanson de Serge Lama "J'assume tout".
De Clovis jusqu’au Comité de salut public, je me sens solidaire de tout. ....
Oui la France a eu des périodes noires et des périodes de lumières. Mais de Clovis à Robespierre, de Rousseau et de Voltaire, de l'ombre noire et la lumière, assumer tout est une belle image républicaine. Et nationale. C'est la France.

Nicolas Sarkozy avait fait un magnifique discours sur ce thème à Poitiers en 2007 pendant sa campagne. Je mets un lien vers l'Humanité : je deviens un humaniste complet. Où il reprend cette merveilleuse phrase de Napoléon, en rappelant que la France c'est Jaures et De Gaulle. 
C'est aussi des traîtres comme Pétain hier ou Mélenchon aujourd'hui, grand guerrier en 1914 ou député ancien ministre et ancien sénateur, mais tous deux des collaborateurs. 
Mais nous assumons tout.

C'est la France. Du grand et du petit. De la lumière et de l'obscur. L'éternel et l'éphémère. 


J'assume tout de Clovis à Robespierre

J'assume tout de Rousseau et de Voltaire



J'assume tout, l'ombre noire et la lumière 
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère


J'assume tout, la grandeur et la misère  
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère

J'assume tout, l'ombre casquée des frontières 
L'or et la boue, la gloire et les cimetières

lundi 25 novembre 2019

Un jour d’automne


Une journée de télétravail, dure. Professionnellement j’ai passé une journée de merde. Humainement aussi. 

Mais j’ai eu un beau moment. Voir mon cerisier dans ses habits d’automne en buvant mon café à midi. 

Ce soir je bois une bière devant rien. Grand bébé n’a plus d’incisives. Nîmes est dernier et ça me fait de la peine. Autant que je suis content de voir Marseille deuxième. 

Journée difficile, mais beau jardin.

vendredi 22 novembre 2019

Un soir de novembre

Pas vegan mais je m’en branle de cette mode progressiste médique 

Je sois on s’est régalé. En famille 





mercredi 20 novembre 2019

Les labradors c'est vraiment des enfoirés

C'est laid. Les labradors sont en fait des vraies petites salopes :)

dimanche 17 novembre 2019

Qui imagine Jaurès défiler avec des islamistes ?

Excellent éditorial du très bon Franz-Olivier Giesbert dans le Point de cette semaine. "Marche funèbre de la gauche bigote" est un très bon texte à lire sur la version papier, ou sur la partie abonné. Quelques paragraphes pris ci et là, de ce très bon éditorialiste dont j'aime la plume et les positions profondément républicaines.

Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l'adoption de la loi de 1905, séparant l'Église et l'État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd'hui avec l'islam le plus obscurantiste, c'est bien la preuve que cette gauche a la tête à l'envers.

Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l'appel, entre autres, du très louche Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu'ils sont totalitaires par-dessous, ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l'école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
(...).
Que la gauche ait décidé de manifester contre l'islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d'actes violents que celle qui vise les musulmans. Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter(...)
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu'aucun islamiste n'a été tué, que l'on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd. S'ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c'est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd'hui en pâmoison devant l'islamisme politique.
(...)
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n'y a pas de mots pour ça. Quand on n'est même plus soi-même, on finit, un jour, par n'être plus personne. Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n'a cessé de l'observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l'islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s'entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?

Puisqu'on parle de la gauche, j'en profite pour rappeler mon profond respect pour la gauche des Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Hier Chevènement. Ce n'est pas mon camp politique, mais nous nous retrouverons toujours pour défendre la République contre ceux qui veulent la tuer. Nous nous retrouverons dans le refus de ce clientélisme politique qui fait que l'on vend son âme pour quelques voix. 
Ces gens là étaient au pouvoir lors de moments qui sont les plus noirs de notre histoire. On peut faire de la politique politicienne : ils ont été dignes et à la hauteur. 

Voir la gauche de Mélenchon, Benbassa, Duflot, Hamon et Besancenot qui se précipitent derrière les voix des musulmans extrémistes me donne envie de rendre hommage à cette vrai gauche républicaine. 
Et rend obligatoire la refondation d'une allicance centre - droite républicaine forte, claire, assumée. Cette gauche rouge brune, qui s'allie avec ceux qui ont du sang sur les mains, est un danger mortel pour notre république.

Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra. 

samedi 16 novembre 2019

Rousse du Mont Blanc un an plus tard

Un samedi soir sur ma terre avec une bière ambrée du Mont Blanc. Le rayon bière de Lidl est vraiment sympa en proposant des produits originaux et sympa. Cette bière est agréable.


Un an plus tard.  Non, je ne parle pas des gilets jaunes. Il y a un la République a vacillé. Ma vie aussi. J’ai failli perdre énormément, l’essentiel. Et je suis rentré dans un tunnel long, très long. 
Aujourd’hui, la lumière et la chaleur qui m’entourent ne viennent pas que de la cheminée et de la bière. Falconette prépare un chouette repas et les enfants s’engueulent. C’est tellement chouette. 

Un an plus tard j’ai peut être gagné mon plus dur des combats. Mais la victoire est écrasante. Elle s’arrose. 

mardi 12 novembre 2019

L’épaule du singe

J’aime le whisky. Je sais que j’ai une forte tendance à l’allonger avec bien des glaçons. Mais j’en prends plus.

J’adore le Monkey Shoulder. Avec ou sans sa cage. C’est un bon whisky.


J’ai déjà mis un tir à la bouteille. 

C’est un billet pour poster. Pour remplir. En parlant de remplir, je vais remplir à nouveau mon verre. Ou ouvrir un rouge. 
Un copain de grand bébé est venu dormir ce soir. Le fond sonore est énorme : trois bébés excités comme des puces.

Quant à moi, je prends plein fer les journées de boulot. Mais je me dis que par rapport à y a un an, où la soirée que j’avais passé dans l’hôtel des verts à Saint Etienne s’est transformé en cauchemar, ça va mieux. Tellement mieux. 
C’est dire que l’an passé je suis passé proche de l’abîme. 

Je vais me resservir une épaule de singe. C’est bien d’avoir des épaules sur lesquelles s’appuyer. 

dimanche 10 novembre 2019

Dimanche de Janvier vs Dimanche de Novembre

Je relisais un billet que j'ai écrit le 29 Juin 2015 où je me posais la question de savoir qu'est ce qui était le plus grave : l'islamophobie ou l'islamisme qui a tué de nombreuses personnes ces dernières années ? Et ébranlé plus que symboliquement la République.
J'écrivais ces mots.
Beaucoup de choses ont été écrite sur la déclaration (que je trouve abjecte) du CCIF. Le collectif contre l’islamophobie en France. Pour lui, le véritable danger n’est pas le djihadisme mais l’islamophobie. On ne délire pas… Des gens le pensent vraiment. Des gens pensaient que les journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés « l’avaient bien cherché »…
Certains, en France, pensent qu’il est moins grave de couper une tête ou de noyer des gens dans une cage que d’exprimer des réserves sur l’Islam, et de s’inquiéter de la montée des extrémistes chez eux.
Certains pensent qu’il est plus grave de trouver déplorable que certains footballeurs musulmans refusent de porter le maillot « je suis Charlie » que de tuer des journalistes parce qu’ils ont caricaturé leur prophète.
Certains pensent qu’il est plus scandaleux de trouver choquant de vouloir transformer des églises en mosquée et ainsi bafouer 2000 ans d’histoire que de lancer des appels à la violence et à la haine de celui qui ne croient pas en leur dieu et leur prophète.
Comme le dit Jack Dion dans un tweet, quand on dit que l’islamophobie est pire que le djihadisme et ces saloperies qui sont faite au nom de l’islam, faire pire sera difficile.
Le libellé "islamisme" aura vu pondre de nombreux billets. J'ai toujours écrit la peur que m'inspirait cette lame de fond qui s'empare de la République et la provoque, jusqu'à la menacer. Et à lui faire du mal.

L'immense Johnny Hallyday avait chanté "un dimanche de janvier". La chanson est belle. Le souvenir est grand.


Ce dimanche de Novembre est une honte pour ceux qui l'ont organisé. Mais la majorité veulent détruire la république. Et d'autres, politiquement, espèrent prendre le pouvoir grâce aux voix de ceux qui ont tué des gendarmes, des jeunes en concert, et des dessinateurs de Charlie Hebdo.

Pour une fois j’emploierai volontiers le terme de "résistance". Car nous avons des collaborateurs à l'intérieur.

Le 13 Novembre est dans 3 jours. La provocation est insoutenable...

jeudi 7 novembre 2019

Carte postale gastronomique chez Pic à Valence

Il y a un je rentrais dans une nuit qui aurait pu être interminable. Tout s’est bien fini et aujourd’hui ma vie est le contraste négatif du cauchemar de l’an passé (et c’est super)

Il y a eu un moment magique : une soirée au restaurant avec Falconette. Mais pas à la pizzeria du village. Chez Pic à Valence. Un moment super avec une dame que j’avais croisé mais silencieuse, au musée Grevin.



Une soirée délicieuse au Saint Peray, le vin le plus proche de Valence. Une soirée très « parenthèse enchantée », à un moment qui fut pour moi un moment difficile.
Symboliquement aussi : ce repas au restaurant était le cadeau de mes amis (le mot est faible...) de mon travail pour les 40 ans. Quelques jours plus tard la quarantaine et le boulot se seront frappés de plein fouet. Un tsunami qui aura donné un an difficile, où ces pages de blogs ont été un exutoire.




Un an plus tard mon moral est à l’inverse du temps. Tout va bien. Une convalescence heureuse. 

Alors oui, le soir je bois toujours. Mais de l’agréable : j’écris ce billet en buvant un Monkey Shoulder. Et le boulot sera demain peut être pas un havre de paix, mais un endroit où je mettrais mes tripes juste sur les choses où je pourrais avoir un impact. 
Là où je ne changerai rien, je ne me rendrai pas malade. A quoi bon ?




Billet très photographique. La carte des vins aura été un beau moment. On a pris un prix correct...

C’était bien chez Pic. 





Valence est une ville superbe sinon.

lundi 4 novembre 2019

Imbéciles !

La phrase du premier ministre Edouard Philippe pour minimiser les exactions de ces connards de délinquants de Chanteloup-les-vignes est indigne. "Imbécile", sa caractérisation l'est, imbécile

Les mots ont un sens. Le guide suprême de l'extrême gauche France insoumise a battu le mur de l'indécence en qualifiant les assassinats de Charlie Hebdo de simple "affaire Charlie Hebdo". Mais pour garder en son sein l'électorat communautariste et musulman, on peut s'essuyer sur nos principes et être abject. La France Insoumise de Mélenchon, Coquerel, Obono, Garrido, nous a déjà montré qu'elle était souple sur les principes de la République. 
Aujourd'hui, il y a un socle électoral à garder. Tant pis si l'assassinat de dessinateurs, caricaturistes et journalistes passe du stade d'attentat à simple "affaire". 

L'intensité est moindre. Mais la phrase d'Edouard Philippe est aussi lourde de sens.
Non, les salopards qui ont détruit un quartier d'une ville d'Ile de France ne sont pas des "imbéciles". Ceux sont des délinquants, des salopards. Qui sont impunis, presque protégés au nom de je ne sais quel collier d'impunité. Qui fait que pour une "concorde civile", on passe sous silence la violence de certains connards.

Les imbéciles, ceux sont les gens comme nous qui ce matin se sont levés de bonne heure pour aller travailler. Qui se sont occupés de leurs enfants pendant les vacances, en leur faisant faire leurs devoirs, en les éduquant, en essayant de les élever intellectuellement et civilement. En faisant d'eux des citoyens qui se demanderont ce qu'ils peuvent amener à la France, plutôt que lui exiger. 

Les imbéciles, ceux sont nous qui payons nos impôts plein badin. Qui payons plein tarif la cantine de leurs enfants pour que des connes qui laissent dehors leurs calamités paient moins chers, pour regarder NRJ12 et le soir récupérer leur gosse en insultant les institutrices car elles leur ont fait remarquer que les devoirs et l'instructions, c'est bien aussi de la faire à la maison...

Les imbéciles, ceux sont les cons qui bossent pour que d'autres glandent ou trafiquent. Qui font tourner la société. Sommes à la merci du radar mobile placé à la sortie du boulot. Et faisons que nos enfants ne fassent pas chier les enfants des autres, de ceux qui emmerdent les miens mais à qui je permets d'avoir des activités sociales moins chères.

Par contre les imbéciles de Chanteloup-les-vignes, ceux sont des connards. Ceux qui ont embouti avec une voiture bélier une cathédrale dans le sud-ouest, ceux sont des connards et des terroristes. Le 10 Novembre, il faudrait organiser une manifestation contre la christianophobie aussi

Question subsidiaire : on arrêtera quand de jouer sur les mots pour éviter de traiter des véritables maux ? Car pendant ce temps, je bosse pendant que madame fait faire les devoirs aux enfants. Et j'en ai un peu marre de jouer le bon citoyen alors que bon... J'ai l'impression d'être un "imbécile"...
(en plus masculin, chrétien, blanc, de moins de 45 ans, de droite, hétéro, cadre, et qui respecte la loi... Un vrai imbécile)

dimanche 3 novembre 2019

Entre Halloween Toussaint et Blogger

Un billet d'une fin de long weekend de Toussaint. Une fête d'Halloween où mes bébés étaient magnifiques. Malheureusement, la pluie a été froide (quand elle ne fut pas violente hier). Et lorsque nous sommes sortis nos voisins n'étaient pas encore rentrés : la chasse aux bonbons fut faible. 


Enfin ils étaient contents mes enfants. Moi aussi. 



Je vais vite passer sur l'actualité politique. Je pense que d'ici dimanche prochain et la manifestation assez indigne qui se prépare, nous aurons l'occasion de reparler...

Pour revenir sur des questionnements bassement de blog. Si je me les pose, c'est peut être que j'ai envie de reprendre l'activité de bloguer. Ecrire c'est bien, partager aussi. Encore faut il que notre outil soit toujours adapté.

Ce weekend, je me suis replongé dans les arcanes de blogs. Avec cette question de "visibilité". Comment faire que mes billets soient automatiquement publiés sur Twitter ? Question évidente, mais la réponse l'est moins.
Nicolas m'a rappelé dlvr.com, qui marche tant bien que mal. Et je me suis replongé dans un truc que j'avais oublié, c'est la "qualité de mon flux RSS". Et ce fameux Feedburner qui normalement doit "soigner" mes flux. 

Il se trouve que je rencontre deux problèmes.
- Je n'ai plus de notification par mail lorsque j'émet un billet. Ca m'est problématique. Aussi car parfois je "programme" la publication d'un billet. 
- J'ai l'impression que Feedburner marche moins bien. Voire plus du tout. Peut être cela expliquerait que je n'ai plus le "retweet automatique". 

Je veux avec plaisir discuter interface Blogger avec des copains, spécialistes ou pas. Je vois qu'il y a un problème. 
En tous cas le seul fait de passer une partie de mon dimanche à retriturer les organes intérieurs de mes blogs montrent que j'ai envie de m'y remettre. 

Cela passera aussi par un toilettage de la blogroll. Voir qui existe toujours, qui n'existe plus. 
Bref, envie de revenir. Pas avec n'importe qui, ceux que je n'aimais et dont je refuse de croiser la route et de discuter resteront toujours loin de vue et de parole. Mais envie de retrouver peut être plus l'ambiance de la Comète d'Aout 2009, mais quelque chose qui y ressemble... 

Ca peut exister ?

vendredi 1 novembre 2019

Arc en ciel panoramique

Magnifique image hier soir chez moi, pendant que nous tentions de piquer des bonbons au voisin.



Billet de rien en buvant une Black Licorne devant la cheminée.

mercredi 30 octobre 2019

Pensées de blog écrites au clavier


Cela va faire longtemps que je n’ai pas ouvert un fichier de traitement de texte pour écrire un billet de blog. Et que je vais écrire un billet sans photo ni image, juste du texte.

J’ai lu hier soir un billet très touchant de l’estimable Guy Birenbaum. C’est une personne que j’apprécie beaucoup. Le professionnel, l’homme surtout. Son dernier billet, qui date déjà d’une semaine, s’intitule « ce que je veux ». Il parle du sens qu’il souhaite donner à sa vie professionnelle. C’est chouette. Si des gens ont la bonne idée de lui faire confiance et de travailler avec lui, ils réussiront quelque chose.
La lecture de son billet hier a appelé quelques remarques, dans le sens de mon précédent.

D’abord, en plus d’écrire de moins en moins, je lis beaucoup moins ma blogosphère. iGoogle était la page d’accueil de mon navigateur et j’avais en live le flux RSS de ma blogosphère. Aujourd’hui, je vois que Feedly, je ne l’ouvre quasiment plus. Parfois, je découvre que Nicolas ou Guy ont écrit un billet. Que d’autres.

Je vois dans ma colonne gauche que des blogs que je suivais n’écrivent quasiment plus. D’autres reprennent. Je me dis qu’il faudrait que j’en découvre d’autres. Mais…

Je reviens sur la nostalgie (heureuse, pas triste) que je laissais transpirer dans mon précédent billet. Cette époque « dorée des blogs » était un moment où nous étions mis en valeur. Une émulation se créait entre nous, autour de l’écriture. Peut-être nous étions dans la sur-réaction ? Possible. Mais c’était une période agréable, intense. Le Wikio nous mettait aussi en lumière. Et il s’est créé des jolies rencontres et beaux moments d’amitiés. Le repas fin Aout 2009 à la Comète est un de ces exemples fascinants où les positionnements politiques de chacun ne sont rien face à une saucisse aligot et du Chinon.

Guy Birenbaum a fait beaucoup dans cette période pour les blogs et les blogueurs. Son « Domaine d’Extension de la Lutte » restera un blog historique que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Les débats et discussions se faisaient en plus de 140 signes. Guy a beaucoup fait pour cette émulation, saine et finalement agréable. Il a créé un collectif. Mais c’était une belle réalisation.

Nicolas et Obenjayaggar me faisaient remarquer ma mélancolie dans mon billet de samedi. Qui ne se voulait pas triste, car foncièrement je ne le suis pas. La blogosphère a changé. L’ambiance a changé. Nous aussi nous avons changé. En Aout 2009 à la Comète, j’avais 10 ans de moins. Deux bébés de moins. Et une vie moins riche. Charlie Hebdo et le Bataclan n’avaient pas eu lieu, et l’ambiance était différente.
Tout a changé. Nicolas l’a bien écrit dans son commentaires que la période dont nous sommes nostalgiques est peut-être plus courte que celle que j’avais écrit. J’ai beaucoup aimé 2008-2011. Peut-être la fin du Wikio, de iGoogle et Google Reader ont commencé à changer les choses. Après y a eu Merah, et la suite. Ou c’était avant, je ne sais plus.

Moins bien la période ? Différente en tous cas. Et ça fait du bien d’écrire un billet qui part dans tous les sens avec un clavier.

lundi 28 octobre 2019

Bière d’heure d’hiver et du Gard

Un billet vraiment de rien. Avec une bière que Falconette a trouvé chez Lidl. Une bière du Gard, de l’Uzege. Uzes, une ville qui mérite d’être connue, quoique pas trop. Les trésors sont bien à garder pour soit.



Après j’écris en zappant sur les chaînes infos. Je n’ai que du dégoût sur des gens qui attaquent des lieux de culte. Mais j’ai du mal que cette triste histoire de Bayonne fasse la une de l’actualité, quand des juifs ou des églises ne cessent d’être attaqués. Dans une indifférence générale. 
Mais les islamistes ont reussi. Ils ont mis un coin dans notre république. C’est grave. 

A part ça rien. Fatigué. Les enfants vont bien, et c'est le plus important.

Mais la faiblesse de mes billets me lassent un peu. Sous le Wikio on écrivait mieux. 

samedi 26 octobre 2019

Bières du samedi et pensées de blog

Je me rend bien compte que je ne bloggue plus. Plus d’envie. Les errements de Blogger (qui n’envoient plus de notifications de publication ou de commentaires, ou de manière aléatoire) me lasse. Et je n’ai rien à dire.

Çe soir je bois des bières devant un agréable Lille - Bordeaux. Des bières achetés par Falconette à Lidl. J’aime bien celle de Chartres. 


Falconette boit des bières aromatisées. J’appelle ça les bières de fille.



Sinon si je ne bloggue ce n’est pas le cas de Nicolas  Il a écrit des excellents billets de blog, à base de morceaux de vie, de bière et de bistrot.

Cette semaine je suis revenu dans la blogosphère que j’aimais. Celle où nous n’avions pas peur de l’écrit et de la lecture. Une époque où les arguments se faisaient en plus que 140 signes. J’ai rencontré un personnage qui était (pour moi) important dans cette époque 2005 - 2012 qui a été pour moi l’apogée des blogs. 
Le référendum européen a été un début. La présidentielle 2007 un accélérateur.

Je suis nostalgique de cette époque, mais réaliste. Je n’ai ni le temps ni l’envie de bloguer comme avant. Et le temps n’est plus la lecture. Google reader et iGoogle étaient des portes ouvertes : ils n’existent plus. 

Je me demande si un jour Blogger ne cessera pas d’exister. 15 ans de blog chez moi disparaîtraient. Serait ce dommage ? Franchement... je ne sais même pas.  

dimanche 20 octobre 2019

Dans ta gueule

Une image d’un dimanche matin. Le gif est amusant, on voit bien la joue galloise vibrer sous l’impact. En tous cas, le départ de coude est préparé. Geste propre. Résultat désolant. 


Dehors le temps est pourri. Dehors le vent est violent et le ciel menaçant. Je pense avoir battu un record de non dépense calorique. On a rigolé devant Blanche Gardin cette après-midi. 

Et ce matin, je le suis énervé devant ce frustrant France Galles. Ce soir, je bois un whisky pendant que les enfants jouent à Mario Kart. Un dimanche ordinaire sur ma terre.

Demain matin ça sera. Je rencontre un copain du net, dans un IRL que je trouve amusant mais aussi exaltant et sympa. La suite de la semaine sera moins sympa. 

A part ça rien. 

jeudi 17 octobre 2019

Un jour je serai un chien

Et je demanderai qu’on me gratte le ventre.


Galia va bien sinon.

A part Blogger remerde, je n’arrive plus à recevoir les notifications de publications et les commentaires par mail. Même le truc que j’avais trouvé un jour ne marche plus.
Je ne sais même plus si j’ai l’information de la publication d’un billet sur Twitter. Bref nos blogs ne vont pas très bien.

Enfin bon. Mon billet d’hier la diffusion de l’excellent écrit d’une autre. Même plus la force et l’envie de produire... c’est l’automne.
(Mais ça va bien mieux qu’y a un an, merci)

mercredi 16 octobre 2019

Voile islamique et parole hautement république @celine_pina

Souvent d'autres disent les choses mieux que nous. Céline Pina ne vient pas de ma famille politique, elle vient du Parti Socialiste. Mais elle a la République ancrée en elle. 
Et ce qu'elle écrit, j'aimerais avoir le courage et le talent de l'écrire. 

Sur cette histoire du voile en conseil régional de Bourgogne - Franche Comté, je ne dirais rien de mieux qu'elle. Alors je la cite. Et recopie son billet sur le Figaro Vox : "

Un texte assez fort à lire. Et laissons de côté les partis politiques. 
Si un militant RN ou France Insoumise viennent me dire qu'il a fait bon cette aprés-midi, je ne leur dirai pas que j'ai eu froid juste pour être contre eux. Oui, il a fait doux cette aprés-midi, et un joli soleil. 
Hier il pleuvait. Et aujourd'hui une mouvance religieuse fait pleuvoir sur la France. Et sur la République. 



Vendredi 11 octobre a eu lieu un incident de séance révélateur des tensions que connaît notre société face à la montée de l’islamisme. Au sein du Conseil régional de Bourgogne, un élu RN a interpellé la présidente de Région au sujet de la présence dans le public d’une femme portant un voile islamiste (noir très couvrant et qui rappelle les tenues des femmes de Daech). Faisant remarquer que cette ostentation religieuse était contraire à la laïcité, les élus RN ont finalement choisi de quitter l’hémicycle tandis que la présidente de la région menace de porter plainte non contre la femme portant tous les signes de la radicalisation religieuse, mais contre l’élu protestataire. Or, ces réactions de soutien de la part de l’ensemble des politiques à la femme totalement voilée dont la présence a suscité la réaction d’un élu RN sont plus qu’une simple erreur. Ce choix est une faute.

Le voile n’est pas un vêtement mais un signe.

Pour cette fois, l’élu RN a raison. Le voile n’est pas un vêtement mais un signe. Il porte un message vers l’extérieur, celui du refus de l’égalité au nom du sexe et celui de l’impureté du corps de la femme. Ce message politique est contraire aux principes et idéaux qui fondent notre République. Il n’a pas sa place au sein d’une enceinte démocratique.

D’ailleurs, je me souviens que le cas s’était présenté au Sénat où j’ai longtemps travaillé, lors d’une visite de l’institution. Une jeune femme, qui avait refusé d’ôter son voile, n’avait pas été autorisée à entrer dans l’hémicycle. Ce qui met ici mal à l’aise, c’est de voir que le seul qui réagit et est conscient de la provocation que représente cette femme portant le voile des islamistes est un élu du RN. Accréditant l’idée que finalement, eux seuls parlent vrais et sont lucides.

Le problème, c’est qu’il le fait à partir d’une lecture du monde qui n’est pas républicaine et que l’histoire de son parti porte en elle une idée de la Nation qui ne fonde pas la société sur une vision partagée de l’histoire, un accord autour d’idéaux et des principes traçant les limites d’un monde commun, mais sur une logique ethnique. Il est donc assez mal placé pour se positionner en gardien d’un temple républicain que sa famille politique a toujours combattu.

L’islamisme s’attaque aux fondations démocratiques de nos sociétés.

Au lieu de se plaindre aujourd’hui dans les journaux, drapée dans la posture de celle qui protège les «mamans musulmanes humiliées», la présidente du Conseil régional aurait dû réagir de manière républicaine. En effet, on est ici en face d’un acte militant visant à imposer un signe qui crache sur l’égalité femme/homme, au cœur de l’espace qui devrait s’attacher à la faire respecter. La présidente se serait grandie en prenant la parole après l’élu pour dire que si la loi et le règlement intérieur ne lui permettaient pas d’interdire à une personne arborant un signe à la fois sexiste, religieux et prosélyte, l’accès à l’hémicycle, il n’en restait pas moins qu’une telle présence et un tel affichage n’avaient pas leur place au sein de l’institution régionale. Pas parce que la République aurait un problème avec les musulmans, mais parce qu’elle s’est construite sur une vision universelle de l’être humain. Une vision qui dit que nous sommes égaux en droit à raison de notre humanité commune et que nul ne peut restreindre ce droit en le limitant à raison du sexe, de la couleur de peau, du statut social...

L’islamisme s’attaque aux fondations démocratiques de nos sociétés car celles-ci reposent sur le refus de voir les différences anthropologiques se traduire en inégalités sociales.

Le voile dit le contraire, qui assigne à la femme un destin d’inférieure. Il est l’arme de provocation favorite de ce mouvement qui a réussi à islamiser certains territoires et à bâillonner les élus. Ceux-ci, terrorisés à l’idée de se faire traiter d’islamophobes, deviennent des jouets entre les mains des stratèges de l’Islam politique. La provocation de cette femme qui amène un signe indigne au sein d’une assemblée démocratique, quelques jours à peine après un drame qui a endeuillé la nation est choquante. Qu’elle en soit consciente ou non. Or cela ne fait réagir qu’un élu RN, ce qui entraîne par réflexe grégaire les autres élus à justifier l’injustifiable pour exhiber leur appartenance à un hypothétique camp du bien. C’est à la fois ridicule et dangereux. En effet, c’est exactement ce type d’attitude qui fait le lit du RN, augmente l’emprise des islamistes sur les musulmans (qui sont vus comme forts, manipulateurs, capables de faire baisser les yeux de ceux qui devraient les combattre) et laissent pantois la majorité des Français. Ceux-ci sont mal à l’aise devant des élus sans boussole qui ne peuvent incarner une quelconque autorité car ils ne savent pas quel est leur rôle. En attendant, l’islamisme marque des points alors que le discours de Macron sur l’hydre islamiste est déjà oublié, tant on voit bien qu’il n’existe que pour masquer le choix de l’inaction.

Nos élus n’ont toujours pas pris conscience de ce qu’est cet islamisme qui s’attaque aux fondations de notre contrat social et sème la terreur par le terrorisme.

Cet incident, mal géré, est une nouvelle preuve que nos élus n’ont toujours pas pris conscience de ce qu’est cet islamisme qui s’attaque aux fondations de notre contrat social d’un côté et sème la terreur par des actes terroristes de l’autre. Cette jeune femme a été mise en face de la signification qu’implique son uniforme, donc de sa radicalisation. Il n’y a pas là matière à parler de traumatisme et à nourrir une polémique. L’exercice de l’autorité n’est pas chose facile mais face à ce type de provocation, elle devient de plus en plus indispensable. Sinon en face du péril islamiste grandissant, la seule alternative deviendra le RN et nous aurons collectivement perdu ce qui fait la grandeur et le génie de la France, une certaine idée de la dignité de l’être humain.

dimanche 13 octobre 2019

Un dimanche avec Taoki et carte postale de Carpentras

On a eu un joli week-end de début d’automne avec Taoki. Bebe2, CP, en a eu la garde ce week-end. Il pleure car demain il le rendra à sa classe, et Taoki trouvera le week-end prochain une autre famille d’accueil.

Je pensais à une ancienne amie institutrice je crois en CP ou CE1. Si Elaurys passe par là, qu’elle sache que le père que je suis à un profond respect pour son métier. Et que je lui garde une petite affection personnelle. 

Je reviens sur le week-end. Carpentras offrait une petite animation sans prétention autour du Japon. Je n’ai jamais mis les pieds dans cette capitale du Ventoux. C’est drôle, le Mont Ventoux m’a toujours attiré et je n’ai jamais pris le temps de marcher dans cette jolie petite ville pleins d’histoire.


C’est amusant, la semaine prochaine je reviendrai à Carpentras pour discuter avec quelqu’un dont je souhaite le meilleur score ce soir à son élection interne. Politiquement, ça ne me plait pas que la droite républicaine soit mise à l'écart dans certains endroits de mon pays. 
Julien Aubert est un type bien. Droit et de droite. Républicain. 

C’est aussi parce que je soutiendrai personnellement, de manière discrète, une candidate que je sais de gauche pour mon village, mais républicaine aussi. En tous cas que je connais.
Je suis désolé mais je ne comprends pas le « en même temps » qui fait grandir l'extrémisme de droite et, pire pour moi car cajolé, de gauche. Je marche sur deux jambes : avoir une droite et une gauche, un père et une mère, l’enfer et le paradis, le blanc et le noir, ça me rassure. C’est simple sans être simpliste. 



Par contre je confirme détester les dimanches soirs en ce moment. 

Et j'écris des billets qui partent n’importe où...

samedi 12 octobre 2019

On refait une sale semaine d’octobre

J’ai rien écrit cette semaine. J’aurais pu écrire sur la pire réunion de ma carrière (politique, professionnelle, syndicale). Sur pleins de choses tristes, inquiétantes. 

Et me retournant sur cette semaine en écoutant cette blague Dupont de Ligonnès qui ne s’appelle pas Xavier mais Guy et que merde c’est pas lui, une nouvelle me revient.

J’ai eu beaucoup de peine d’apprendre la mort de cet homme qui m’a fait aimé deux choses, le football et la radio. A l’epoque Il n’y avait pas les podcasts. J’enregistrais sur K7 « on refait le match » pour l’ecouter dans la voiture. Et dans le chambre étudiante, j’étais indisponible entre 20 et 21 heures...

Petit j'écoutais les multiplex d’Europe 1 le samedi soir. Quand Marseille perdait, je pleurais et dormais mal. 

Avec Thierry Rolland, Gillardi et avec mon papy, ils regarderont au paradis les matchs de foot. Mon papy et mon tonton Jeannot auront un autre copain avec qui refaire le match. 


dimanche 6 octobre 2019

42

J’ai 42 ans depuis deux jours. 

Pas de joie ni rien. Le matin de mon anniversaire, j’étais agressif, un vrai connard. Je déteste mon anniversaire, peut être parce que bizarrement le jour où les gens veulent être gentil avec toi. Mais où finalement tu te sens et te sais le plus seul. 
Ce n’est personnel à moi, mais un jour un professeur de technologie en Mathspé nous avait dit cette phrase « on naît seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul, et à faire ce contrôle tout seul sans copier sur le voisin ». J’ai l’impression de faire mienne cette maxime.

Ma femme fait ce qu’elle peut. Mes bébés m’ont acheté Végéta pour aller dans ma collection de figurines. Mes parents ont été... non ça je n’en parle pas. 

Je n’aurais jamais imaginé passer les 40 ans. Je me voyais mourrir jeune et finalement je tiens le coup.

Truc amusant. Je rentre dans l’année de la Loire. Falconette, le 42. Un weekend de St Etienne - Lyon. 43 sera la Haute Loire, je vais rester deux ans dans ce deuxième endroit familial. 
Finalement j’ai bien envie de tenter d’aller jusqu’a 69 ans et revenir à Lyon ou j’ai grandi. Et même jusque dans les Hauts de Seine de mon ami Charles Pasqua. Si mon blog tient jusqu’a Mes 92 ans...

Sur Saint Etienne Lyon, un truc quand même... sur Twitter, un gars très drôle avait créé son fil « penalty pour Lyon ». Il a été dénoncé par des « supporters » lyonnais, qui s’en vantent. Cabu et ses amis sont morts point caricaturé un prophète dont le message est humainement contestable. Sans doute ces mêmes gens, en 40, se seraient fait un bonheur de dénoncer le juif, le communiste, le franc maçon, le résistant.
Lyon est une grande et belle ville humaniste. L’histoire rappelle Jean Moulin aussi... il n’y a pas que du beau. 


Sinon j’ai 42 ans. Et j’ai une notification sur Facebook. Je vais voir...