Mon cerisier est une fierté chez moi. Le voir grandir et s'embellir, même étant bloqué chez moi, c'est un bonheur, une chance. J'ai fait mon télétravail sous ce cerisier. Clairement.
Je pense fort à mon ami Nicolas, que j'aime beaucoup. A d'autres copains, collaborateurs, qui n'ont pas ce jardin pour supporter ce confinement.
Je pense aussi à la chance que j'ai d'avoir une épouse et des enfants adorables.
Soyons clairs. Ma performance côté boulot est minable. Ce que je gagne en carburant, je le perds car la superette est plus chère que la grande surface plus loin.
Par contre, j'avoue que je n'ai aucun état d'âme à passer une heure dans les bois et les vignes entre 17h30 et 18h30 et ne voir personne. J'ai de la chance, oui. Je gagne moins qu'un salaire sur Paris, j'ai aussi moins de charges.
Je suis assez choqué de la polémique vis à vis des gens qui vont marcher dans les bois. Avec leur chien, ou leurs enfants.
J'avoue M. le juge. J'avais mon attestation, ma carte d'identité, et j'ai passé une heure sans voir personne. A moins de 1 km de ma maison. Sans voir beaucoup de maison. A part me faire monter la fréquence cardiaque (j'ai fait du fractionné), aucun risque. Geste barrière, tout ça.
Je ne sais pas ce qui se passe à cet heure sur la place de mon village qui est souvent occupée par des gens dont les forces de l'ordre n'ennuient pas. Sinon ça fait des émeutes. Je ne sais pas ce qui se passe dans certains quartiers, mais personne n'en parle. Je suppose que tout le monde suit les consignes...
Mon cerisier va bien sinon.
Pour les gens qui vont se promener, ils y vont alors qu'il y a du monde. Toi, tu es seul...
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