"Back to the Business" comme chantaient la Chanson du Dimanche. Demain, Bébé Faucon entre en 6eme au collège. Le petit en CM1. Et moi je reprends les portes de mon entreprise, un poste en dessous celui que j'occupais y a un trimestre. Blues du dimanche soir un mercredi ? Oui, un peu. Je termine presque un mois de vacances, et n'ai pas très envie de retourner dans cette comédie inhumaine qu'est l'entreprise. Mais je me dis que demain soir, Bébé Faucon me parlera de ses profs.
Un de mes meilleurs amis est prof de math dans ce qui fut notre collège, il ne l'a pas bébé Faucon dans ses clases.
Je me dis aussi que j'attaque ma 22eme année professionnelle. Avec les stages tout ça, j'en suis peut être à 23. La retraite n'est pas pour de suite, mais je vais attaquer une période de ma vie pas évidente. Je vais basculer à 45 ans, les enfants vont dépasser les 10 ans. Financièrement, je sais que ça va être tendu. Et je ne parle pas des augmentations ci et là...
Ma santé est bof, je sais (du moins je pense) que j'ai moins d'avenir que de passé. Bref, on arrive à l'automne.
La soirée, je l'attaque devant Amazon Prime. Soirée football. Avec la Coupe du Monde en hiver, y aura pleins de matchs. C'est bien. Aout est le mois des rêves. Septembre nous ramène aux réalités.
Rendez vous au prochain virage...
Bah, tu as l'essentiel, une famille. Bonne rentrée aux enfants et bonne rentrée à toi. Pour le boulot, le concept du "je fais ce que prévoit ma fiche de poste et pas plus", n'est pas une mode mais une réponse à un non respect des engagements pris hors contrat de travail. Puisque vous ne respectez pas votre cahier des charges tacites, je ne suis plus tenu par mes engagements eux aussi tacites. Donc, puisque vous vous limitez aux clauses du contrat de travail, je m'y teins aussi. Pas plus". Un contrat qu'il soit moral ou formalisé se doit d'être synallagmatique. Point barre.
RépondreSupprimerDonc applique le et arrête de regarder derrière, c'est le meilleur moyen de se prendre un poteau :) facile, encore une fois, et toujours me concernant mais, même si les conseilleurs ne sont pas les payeurs, ca vaut le coup d'y réfléchir.
En terme d'utilité, tu arrives quand même à m'inciter à pondre un billet par mois. Et ça, c'est un exploit. Be proud
Ne pas regarder derrière pour ne pas se prendre l'arbre, et pas trop loin devant non plus pour éviter les trous de terrier. C'est une maxime que je sers souvent, à m'appliquer à moi même.
SupprimerEt ne pas en faire ni plus, ni trop. Tu as raison.
On a toujours moins d'avenir que de passé ! Presque par définition : on se rapproche de la mort (ou, à défaut, de la retraite).
RépondreSupprimerCela étant, un gros changement d'orientation professionnel est souvent nécessaire. La mienne a eu lieu à 42 ans, au bout de 21 ans de travail dans cette voix (et 22 ou 23 de cotisation). Cela peut être volontaire ou opportuniste. Un changement volontaire ne fonctionne que rarement ou alors en bossant beaucoup. Le mien fut purement opportuniste, comme le tien, d'ailleurs, dans la mesure où on n'a pas eu vraiment le choix et qu'il faut bien travailler ou, du moins, mettre du beurre dans les épinards.
Ca peut se faire dans la douleur. C'est évidemment ton cas. Pour moi aussi mais pour des raisons un peu particulières presque frivoles.
Après, il faut peut-être quelques années pour retrouver des marques. Pour moi, il a fallu six ou sept ans pour que je trouve un positionnement professionnel captivant, le genre de truc qui te fait te lever de bonne heure, tant tu as envie de mettre les mains de cambouis.
Et un jour, tu te retrouves à un âge avancé (56 pour moi) à te rendre compte que tu ne fais plus qu'attendre la retraite sans pour autant confondre avec une fin de vie (pour moi, c'est la crise sanitaire qui m'a fait me rendre compte que j'étais aussi bien en Bretagne qu'à Paris, même si j'aime bien ma banlieue).
J'aime beaucoup ton commentaire. Tu as raison, souvent le volontariat est difficile et il faut un coup de pouce, du destin, parfois qui fait mal, pour évoluer. Un mal pour un bien.
SupprimerSur l'avenir et le passé, je le voyais comme une courbe de Gauss. Je me dis je tente 80 ans, forcément à 45 j'ai passé la moitié. Mais peut être que dans une heure je serai foudroyé par une crise cardiaque, en effet j'aurais eu peu d'avenir.
J'espère aussi retrouver cette envie de mettre les mains dans le cambouis. Pour l'instant, j'avoue que c'est pas captivant du tout... :) Et non, la retraite n'est pas une fin de vie, mais je suis surpris de voir dans mon entourage des gens de 55 ans qui attendent la retraite... Qui en ont marre.
Cette "grande démission", qui fait un écho à un billet que j'écrivais sur ceux qui travaillent jusqu'après minuit, est visible dans mon entourage en tous cas...