Adieu le crédit d’impôt pour les emprunts immobiliers des primo accédants. Ce crédit d'impôt était une des promesses phares du candidat Nicolas Sarkozy. Celui du pouvoir d’achat, celui qui devait récompenser le travail des classes moyennes. La mesure n’aura pas duré le mandat, elle passe à la trappe au nom des déficits publics qu’il faut résorber. Et bien sur, ceux sont les classes moyennes qui le boucheront, ce trou !
Je n’ai pas eu beaucoup de chance avec cette mesure. J’ai acheté une maison en Avril 2007. La mesure prenait effet à partir du 5 Mai 2007, date de l’élection du Roy. Donc à un mois près, j’ai perdu pas mal. Oh, je l’aime beaucoup ma maison. Et j’estime que je n’aurais pas plus volé un crédit d’impôt qu’un personne qui aurait eu la bonne idée d’acheté la maison le 6 Mai 2007. Mais voilà, des fois on n’a pas de bol…
Mon copain Homer qui avait prévu d’acheter l’an prochain sait de quoi je parle : on est peu de chose en face d’une politique fiscale qui change souvent, rarement dans le sens des classes moyennes.
Parce que là encore, qui c’est qui en prend plein les dents ? Ce n’est pas le richissime propriétaire de plusieurs maisons et appartements à Paris ou ailleurs. Qui c’est qui était éligible à ce crédit d’impôt ? Les gens comme Homer ou moi. Jeunes entrant depuis peu dans la vie active, sans forcément d’immenses richesses provenant d’un papa – maman qui nous donne une entreprise du CAC 40 come ça, sans rien faire. Et sans moyens immenses. Et qui veut acquérir une maison : rien de bien scandaleux ni illogique.
Donc ces gens là devront payer la crise une fois de plus.
Des niches fiscales, il y en a pleins. Mais le gouvernement a décidé de qui c’est qui devait payer. Les classes moyennes bien sur ! « Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts », à part ceux de la classe moyenne…
Des niches fiscales, il y en aurait des pas mal à expurger. Plus value sur la vente de son cheval de course, bénéficiaire du prix littéraire, investissement dans les territoires d’outre mer, bouclier fiscal… En voilà des niches fiscales. Celles là, on ne parle pas de les toucher.
Par contre, on touchera aux tickets restaurants et chèques vacances, aux allocations logement pour les étudiants, et donc au crédit d’impôt pour ceux qui achètent leur premier logement à eux.
Ce n’est pas du populisme ou du gauchisme que de trouver abject que d’un coté, on distribue des chèques de 30 millions aux fortunes de ce pays, et de l’autre on demande à la classe moyenne qui bosse et qui en a un peu marre, de faire les efforts pour « sauver le pays ».
Cette indignité se paiera à un moment où l’autre. Certains pensent que c’est sur l’insécurité que Nicolas Sarkozy se fera battre. Je crois que le « candidat du pouvoir d’achat » qui voulait privilégier « la France qui se lève tôt » a d’autres points très faibles dans son bilan…
Je n’ai pas eu beaucoup de chance avec cette mesure. J’ai acheté une maison en Avril 2007. La mesure prenait effet à partir du 5 Mai 2007, date de l’élection du Roy. Donc à un mois près, j’ai perdu pas mal. Oh, je l’aime beaucoup ma maison. Et j’estime que je n’aurais pas plus volé un crédit d’impôt qu’un personne qui aurait eu la bonne idée d’acheté la maison le 6 Mai 2007. Mais voilà, des fois on n’a pas de bol…
Mon copain Homer qui avait prévu d’acheter l’an prochain sait de quoi je parle : on est peu de chose en face d’une politique fiscale qui change souvent, rarement dans le sens des classes moyennes.
Parce que là encore, qui c’est qui en prend plein les dents ? Ce n’est pas le richissime propriétaire de plusieurs maisons et appartements à Paris ou ailleurs. Qui c’est qui était éligible à ce crédit d’impôt ? Les gens comme Homer ou moi. Jeunes entrant depuis peu dans la vie active, sans forcément d’immenses richesses provenant d’un papa – maman qui nous donne une entreprise du CAC 40 come ça, sans rien faire. Et sans moyens immenses. Et qui veut acquérir une maison : rien de bien scandaleux ni illogique.
Donc ces gens là devront payer la crise une fois de plus.
Des niches fiscales, il y en a pleins. Mais le gouvernement a décidé de qui c’est qui devait payer. Les classes moyennes bien sur ! « Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts », à part ceux de la classe moyenne…
Des niches fiscales, il y en aurait des pas mal à expurger. Plus value sur la vente de son cheval de course, bénéficiaire du prix littéraire, investissement dans les territoires d’outre mer, bouclier fiscal… En voilà des niches fiscales. Celles là, on ne parle pas de les toucher.
Par contre, on touchera aux tickets restaurants et chèques vacances, aux allocations logement pour les étudiants, et donc au crédit d’impôt pour ceux qui achètent leur premier logement à eux.
Ce n’est pas du populisme ou du gauchisme que de trouver abject que d’un coté, on distribue des chèques de 30 millions aux fortunes de ce pays, et de l’autre on demande à la classe moyenne qui bosse et qui en a un peu marre, de faire les efforts pour « sauver le pays ».
Cette indignité se paiera à un moment où l’autre. Certains pensent que c’est sur l’insécurité que Nicolas Sarkozy se fera battre. Je crois que le « candidat du pouvoir d’achat » qui voulait privilégier « la France qui se lève tôt » a d’autres points très faibles dans son bilan…
Voilà un billet qui aurait pu être écrit par un blogueur de gauche. Il n'y a rien à ajouter tellement il est juste.
RépondreSupprimerBravo
Non. La gauche préfère dire que la sarkozie est néofascisante et que la République est en danger. Ou alors, comme j'ai cru lire quelque part, qu'il faut manifester le 4 ou 5 Septembre contre 'cet état répressif'.
RépondreSupprimerSi la gauche s'occupait ou s'était occupé de la Classe Moyenne, celle qui en a pleins le cul de payer pour tout le monde et de voir la relative tolérance qu'il y a vis à vis de branleur qui foute le bronx dans des villages ou quartier, il n'y aurait jamais eu 2002 ou 2007 je pense...
(mais je suis content qu'il te plaise mon billet ^___^)
J'ai été propriétaire deux fois dans ma vie, j'ai divorcé et me suis retrouvé sans rien. Depuis je suis remarié mais les prix de l'immobilier font que je n'ai plus beaucoup de chance d'être de nouveau proprio. Cette nouvelle mesure (annoncée depuis un bout de temps) n'est pas faite pour m'arranger. Classe dite moyenne, quand tu galères...
RépondreSupprimertrès beau billet!!!
RépondreSupprimerFalcon,
RépondreSupprimerTa réponse à Melclalex est limite : il te faut taper sur la gauche...
Cela dit c'était la moins contestable des mesures du TEPA (mais contestables quand même)... La seule qui est supprimée.
Nicolas,
RépondreSupprimerJe n'ai même plus envie de te répondre quand tu te plains que je critique une gauche, qui se moque autant que l'UMP de l'interet général et des classes moyennes.
Il me semble que pour des louanges à ce PS et à cette gauche, il y a suffisamment de blogs pour que j'ajoute ma note à ce concert militant, non ?
Mais non. Vu la manière dont la gauche traite la classe moyenne "qui se lève tôt" pour paraphraser qui on sait, je ne considère pas que ce billet est de gauche
David, merci (mais très beau, n'exagérons rien)
El Camino, la classe moyenne a toujours été et continuera à être cette variable d'ajustement. A croire qu'ils ne votent pas...
Sans parler de droite ou de gauche moi j'ai beaucoup aimer l'article...Mon côté naive sans doute!!
RépondreSupprimerIsabelle,
RépondreSupprimerrestons le le plus longtemps possible, naïfs...
Je ne sais plus qui a dit, après que quelqu'un ait fait une remarque selon laquelle il était injuste d'augmenter les impôts des plus pauvres :" certes, mais ils sont tellement plus nombreux".
RépondreSupprimerMais bon ! Ca cadre bien avec ton billet.
Bienvenue au PS
Bienvenu à ce PS qui se fout autant que l'UMP des classes moyennes qui bosse, tu plaisantes non ?
RépondreSupprimerEvidemment je plaisante.
RépondreSupprimerJe suis obligé tant ton billet d'aujourd'hui ne cadre pas avec ceux que tu fais habituellement.
Sauf que comme d'habitude, il est bon !
Elmone, ne cadre pas ? Euh, tu ne lis pas quand j'exprime mon ras le bol devant ces mesures contre les "classes moyennes", totalement oubliée de tous.
RépondreSupprimerA mon avis, le problème n'est pas de supprimer cette niche fiscale. Elle m'aura fait économiser un peu plus de 2000 euros (il faudrait que je recalcule). Et sur l'achat d'une maison, c'est peanuts. Par contre, la flambée de l'immobilier ces dernières années m'a coûté comme à tant d'autres une fortune : des hausses à plus de 50000 euros, et sans d'autre raison que la folie du marché ...
RépondreSupprimerPendant ce temps, mon loyer augmentait plus vite que mon salaire.
Et vu l'état actuel du pays, je ne vois pas comment nous allons échapper à une hausse des impôts, notamment de la TVA.
Alors cette niche ...