Je n'ai pas la réponse (mais j'y ai songé quelques secondes j'avoue)
Sinon l'arrivé du parachuté Mélenchon et quelques ami(e)s au palais Bourbon est un drame pour la république. Mais cette séquence électorale lui aura fait bien mal à la République. Elle ne méritait pas ça.
J'aurai tendance )à répondre : question à la con.
RépondreSupprimerpersonne n'a nommé Ferrand à l'Assemblée Nationale et en raison de l'ouverture de l'information judiciaire, il était logique qu'il parte du gouvernement. Son maintien aurait ressemblé à une forme de pression sur la Justice avec en prime un remaniement en cas de mise en examen (ce que personne ne sait pour le moment).
En ce qui concerne Mélenchon, Marseille se retrouve avec un triste sire comme représentant : un personnage instable (incapable de finir un mandat) égocentrique, inutilement agressif et ceci n'est que le premier jet de ses "qualités".
Avec d'autres motivations, le parfait pendant de l'autre bout de l'échiquier. Ce qui me gène le plus, c'est qu'il est élu de ma circonscription.
J'ai oublié un morceau de phrase : Il n'a pas été nommé puisqu'il a été élu au scrutin prévu dans la Constitution.
SupprimerJamais prétendu n'avoir que des questions intelligentes.
SupprimerMais bon, après les législatives, tout ça, l'histoire Goulard... On peut voir la pièce d'un coté ou l'autre. Soit saluer la transparence, soit trouver bizarre que cela se fasse après la phase électorale.
En fait je me rends compte que je n'ai pas d'avis bien tranché. Des sensations désagréables oui, mais pas d'avis.
Mais bon si tout le monde est content, c'est l'essentiel.
Pour Mélenchon c'est affreux.
Ma réponse concernait Apathie. Je n'ai pas plus d'avis sur la question que toi mais il faut reconnaître quand ê^me que la campagne ne dure que peu de semaines, que les électeurs potentiels étaient informés et que le temps de la Justice n'est pas le même, elle ne doit pas connaître ni la pression ni la précipitation.
SupprimerEn agissant ainsi, les personnes visées par l'enquête se mettent à sa disposition sans pour autant mettre en porte à faux le nécessaire équilibre gouvernemental.
Il n'est pas question d'être content, il est simplement question de laisser la Justice faire son travail.
Dans ce domaine, je serais satisfait lorsque les conditions de l'indépendance de la Justice seront écrites noir sur blanc dans le texte de la Constitution. Il y a plus de 10 ans que la CEDH le réclame et la seule petite avancée l'a été en 2012 par les circulaires ministérielles de Taubira concernant la nomination des Procureurs.
Tiens, dans la même série, Sylvie Goulard (Armées et ex-Modem) a demandé à ne pas être reconduite au gouvernement pour être libre de sa défense en cas de mise en cause dans le cadre de l'enquête sur les présumés emplois fictifs du Modem.
RépondreSupprimerQuestion de logique dans le sens de la transparence.
Je ne sais plus qui a dit qu'au jeu de la transparence on trouvera toujours mieux que soi...(ou a peu de choses près). Dans cette histoire où est-ce qu'on met la barre? Si il est convenu qu'une mise en examen vaut une démission (bien qu'il ne s'agisse que d'une mise en examen et non d'une culpabilité), il semble que l'on s'achemine vers "une mise au placard" dès le moindre soupçon. Je trouve cela un peu désolant et surtout dangereux pour la démocratie et la "politique" en général. J'ai l'impression que l'on relègue le travail de la justice, de l'instruction APRES le jugement public, médiatique.
RépondreSupprimerCeci dit, je trouve, à titre personnel, un peu dommageable de démissionner après les législatives pour Ferrand, c'est quelque peu opportuniste (mais compréhensible).
Je trouve aussi ça opportuniste et gênant le coup Ferrand. Maintenant, la campagne a tellement été abjecte et pourrie. Finalement que le Canard continue de sortir des affaires. Dommage que les moments ne tombent pas à des moments électoralement aussi cruciaux... (j'aurais apprécié que l'affaire Fillon sorte avant les primaires de la droite par exemple)
SupprimerJe crains que la campagne n'ait en effet fait basculer les choses qui ne vont pas dans le sens de la justice. Et que le lynchage dès le moindre soupçon, légitime ou non, ne soit la règle
Bien d'accord pour la confusion soupçons = culpabilité mais, il faut noter quand même que Ferrand, Goulard, Bayrou et Sarnez ne démissionnent pas du gouvernement. C'est la totalité du gouvernement qui a démissionné de façon à permettre la formation d'une équipe qui engagera sa responsabilité devant l'Assemblée nouvellement élue. Ils ont souhaité (ou on leur a soufflé ?) ne pas être reconduits de façon à laisser l'équipe sans point d'accroche lié à des soupçons.
RépondreSupprimerFerrand a déjà annoncé qu'il répondrait aux convocations judiciaires (s'il y en a) sans avoir besoin de levée de son immunité.