Marseille est une ville merveilleuse. J'y ai vécu un peu plus de deux ans. Y ait débuté ma carrière professionnelle. Pas en football, mais dans le métier d'ingénieur. Dans le milieu de l'énergie, nucléaire et autres...
Y ait débuté, et confirmé aussi, cette affection avec l'Internet. Et les rencontres que l'ont y fait. Une majorité qui sont merveilleuses. Et puis aussi les écueils. Ces gens que l'on aime, mais qui vous poignardent, parfois à plusieurs reprises, avec des larmes dans les yeux... Je n'ai pas été la seule victime, mais ça n'est jamais plaisant.
J'ai vécu beaucoup de choses à Marseille. Dans un appartement au dessus du mythique Stade Vélodrome. Que j'ai aimé cette ville...
Je n'étais jamais allé sur l'Ile du Frioul. Ce dimanche entre Noël et jour de l'An, il faisait beau. Et on appelle ça un coup de tête... L'heure de route entre la Maison du Faucon et le Vieux Port n'effraie pas ma jolie famille, en plus un dimanche matin... Chose faite ce dimanche 27 décembre, une marche rapide mais tellement agréable sur cette ile au large de cette ville que j'aime tellement...
il faisait beau, ce jour entre deux fêtes d'hiver. Un ciel froid et bleu. Et ce vent qui vous fouette les joues à vous les rendre lisses et rouges. Et au loin cette ville que j'ai tellement aimé...
En roulant, l'après-midi, je me faisais cette réflexion qui s'applique aussi à Lyon : tous les quartiers de Marseille m'évoquent un souvenir particulier, tout bête. D'un jour où j'avais à l'autre bout de mon téléphone portable cette spécialiste de la flèche lancée en plein dos (coté coeur). D'un autre où je rentrais d'un déplacement sur Pierrelatte, et qu'il me tardait d'arriver à la maison. Bien sur autour du quartier Lodi, tellement de souvenirs, d'émotions aussi...
On peut dire ce qu'on veut sur Marseille. C'est sale, oui, parfois. Souvent même. Il n'y a pas cette grandeur pompeuse et solennelle pleine de souvenirs et d'histoire que l'on peut trouver à Paris ou à Lyon ? Oui, peut être. Marseille possède en son sein une autre histoire, propre. Pas forcément nationale. Une identité en tous cas, réelle.
L'identité marseillaise, c'est quoi d'ailleurs ? Un ministère, là haut à Paris, ne voudrait pas lancer un débat ? Pas national le débat. Local. On le ferait également à Toulon, à Orange, à Roquemaure et à Nimes ce débat. Parce qu'on se sent nous aussi un peu marseillais quelque part. On ne le fera pas dans des préfectures ce débat, on le fera dans un bistrot, sur nos terrasses quand le beaux jours arriveront. Peut être devant un match de l'OM ? Peut être...
Non, Marseille est une ville merveilleuse. A visiter. A se balader dans ses rues sans savoir où aller. Il est facile de s'y perdre... A y vivre aussi. J'y ai vécu. Je dis souvent que j'y reviendrai...
Finir l'année en regardant la mer au loin. Faire un bilan ? Quel bilan ?
Je m'étais posé la question du bilan personnel. Dois je le faire sur le blog ? J'ai tenté un bilan en 15 billets. Comme ça je partage mon année avec ceux qui m'ont fait l'amitié, l'honneur, le plaisir, de me suivre sur ce blog en 2009.
Après, le bilan personnel... Je pourrais répondre un "il est personnel" très sec, et très con surtout... Qu'y a t'il de personnel, quand on exhibe régulièrement ses soupirs et ses états d'âme sur son blog ? Même si je ne veux pas tout mélanger, j'en dis et j'en expose suffisamment...
Non, 2009 a été une année difficile pour moi. Pour ma famille. Pour mon foyer. Une année faite de beaucoup (trop) de remises en question. Une année où des réalités se sont réellement révélées, où des illusions sont tombées en même temps que des rêves. Une année où, peut être, j'ai vu mes limites. Limites personnelles, affectives, professionnelles. Humaines, tout simplement.
On peut être pleins d'ambition. Être aimé. Réussir. Être reconnu, respecté. Et puis voir que l'on est simplement ce que l'on est. Que l'image que l'on renvoie n'est peut être pas celle que l'on imagine. Et que les réactions des autres, ou du destin, à votre égard, sont sans doute méritées.
Non, cette année n'a pas été facile. Des évènements aussi qui touchent à la vie des gens qu'on aime. La maladie qui vient ci et là chez des personnes auxquelles on tient. Fatalement, cette peur qu'elle en touche d'autres. J'ai eu de la chance relative dans mon parcours, de n'avoir perdu que "peu" de monde en chemin... Mais je ne suis qu'un parmi tant d'autres, et je sais que la vie est une histoire qui se finie toujours mal...
Pas très positif ni optimiste comme réaction, mais je sais très bien ce qui m'attends. Je n'ai pas eu d'enterrement de proches cette année. Cela peut être une chance. C'est une chance. Mais demain ?
Après, professionnellement, 2009 a été ce qu'elle a été... Différente de 2008. Mieux ? Non, je ne pense pas. Pas pire, c'est déjà ça.
Et politiquement parlant ? Mon boulot d'élu d'abord... Des moments difficiles. Gestion de crise avec du personnel. Des décisions à prendre difficile. Mais d'autres moments, tellement beaux. 2010 sera importante. Pour mes activités bien sur, mais aussi pour l'avenir de mon village. On parle réforme des territoires. Réformes bâclées et dogmatiques, comme beaucoup des dernières réformes portées comme des leitmotivs et combats personnels par le président de la République. J'en subirai, avec beaucoup d'autres, les ménages notamment, les conséquences...
Pour autant, je sais que 2010 est pleins de projets qui me tiennent à cœur. Un surtout. Nous aurons l'occasion d'en reparler plus tard... La vie permet de passer des moments magnifiques et exceptionnels...
Professionnellement, je change de boulot aussi. Je reste dans l'organisme dans lequel je suis (et à la fois heureux et fier, très fier, de l'être).
Municipalement, il y a également des projets importants, et échéances palpitantes. Et à mener à bien, donc, ces applications des réformes territoriales, pour essayer de coller au mieux à l'intérêt de notre territoire. Je crois qu'un village n'a pas vocation à intégrer des agglomérations immenses et démesurées. Et qu'il y a la place, sur la carte de France, pour des villes de toutes tailles. La ruralité n'est pas une défaut ni un handicap. Je le crois vraiment...
Comme je crois que les élus locaux ne sont pas ces goinfres et petits barons que l'UMP officiel et l'UMP a voulu montrer, en épouvantail. Je ne le crois pas...
Il y a une dernière chose que j'ai envie de dire à propos de 2009. Je l'ai souvent dis, mais comme c'est mon dernier et de l'année, et avant de passer à table (ce soir, c'est grand Riesling, Tariquet, ChateauNeuf du Papes blanc et rouge, Saint Joseph, Laudun, un Lirac qui met par terre, et un Champagne qui me tient à coeur... Oui, y aura à manger aussi), je le répète. J'aime cette blogosphère dont je suis fier de faire, je le crois, je l'espère, parti. Elle est décriée par moment. Oui, elle penche à gauche. Mais j'aime ce respect et cette sympathie qu'il y a, ces échanges riches et enrichissants.
Oui, on a nos idées. Oui, on pond parfois des billets pas forcément réussi. Mais y a respect des opinions de chacun. Et une humilité qui fait du bien, qui tranche avec certains blogs convaincus que "tous ce qui ne pensent pas comme moi sont des cons". Je ne les fréquente pas... Pas envie de venir sur le web pour me faire insulter par des gens pour qui j'ai une affection très limitée...
Des cons qui nous emmerdent, on en côtoie suffisament dans la vraie vie je trouve...
Je parle souvent de cette communauté Saint Seiya dont je suis issu. J'aime quand Mumuse, Skat, François, récemment Alaiya et ChibiMu, viennent me faire cette amitié d'un petit coucou. C'est grâce à eux, et à tant d'autres (certain(e)s ne viennent plus, j'en côtoie encore d'autres dans la vraie vie), que ce blog est né. Ils (elles) font maintenant parties de ma vie.
Et c'est pour ça que j'aime le blog. Pour cette histoire qui est née à Marseille, début des années 2000, et qui se continue aujourd'hui dans mon bureau de Roquemaure, au début de 2010.
Vive les blogs.
Et à tous ce que j'aime, et qui ne me détestent pas (aux autres aussi), je vous présente mes plus sincères vœux pour 2010...Y ait débuté, et confirmé aussi, cette affection avec l'Internet. Et les rencontres que l'ont y fait. Une majorité qui sont merveilleuses. Et puis aussi les écueils. Ces gens que l'on aime, mais qui vous poignardent, parfois à plusieurs reprises, avec des larmes dans les yeux... Je n'ai pas été la seule victime, mais ça n'est jamais plaisant.
J'ai vécu beaucoup de choses à Marseille. Dans un appartement au dessus du mythique Stade Vélodrome. Que j'ai aimé cette ville...
Je n'étais jamais allé sur l'Ile du Frioul. Ce dimanche entre Noël et jour de l'An, il faisait beau. Et on appelle ça un coup de tête... L'heure de route entre la Maison du Faucon et le Vieux Port n'effraie pas ma jolie famille, en plus un dimanche matin... Chose faite ce dimanche 27 décembre, une marche rapide mais tellement agréable sur cette ile au large de cette ville que j'aime tellement...
il faisait beau, ce jour entre deux fêtes d'hiver. Un ciel froid et bleu. Et ce vent qui vous fouette les joues à vous les rendre lisses et rouges. Et au loin cette ville que j'ai tellement aimé...
En roulant, l'après-midi, je me faisais cette réflexion qui s'applique aussi à Lyon : tous les quartiers de Marseille m'évoquent un souvenir particulier, tout bête. D'un jour où j'avais à l'autre bout de mon téléphone portable cette spécialiste de la flèche lancée en plein dos (coté coeur). D'un autre où je rentrais d'un déplacement sur Pierrelatte, et qu'il me tardait d'arriver à la maison. Bien sur autour du quartier Lodi, tellement de souvenirs, d'émotions aussi...
On peut dire ce qu'on veut sur Marseille. C'est sale, oui, parfois. Souvent même. Il n'y a pas cette grandeur pompeuse et solennelle pleine de souvenirs et d'histoire que l'on peut trouver à Paris ou à Lyon ? Oui, peut être. Marseille possède en son sein une autre histoire, propre. Pas forcément nationale. Une identité en tous cas, réelle.
L'identité marseillaise, c'est quoi d'ailleurs ? Un ministère, là haut à Paris, ne voudrait pas lancer un débat ? Pas national le débat. Local. On le ferait également à Toulon, à Orange, à Roquemaure et à Nimes ce débat. Parce qu'on se sent nous aussi un peu marseillais quelque part. On ne le fera pas dans des préfectures ce débat, on le fera dans un bistrot, sur nos terrasses quand le beaux jours arriveront. Peut être devant un match de l'OM ? Peut être...
Non, Marseille est une ville merveilleuse. A visiter. A se balader dans ses rues sans savoir où aller. Il est facile de s'y perdre... A y vivre aussi. J'y ai vécu. Je dis souvent que j'y reviendrai...
Finir l'année en regardant la mer au loin. Faire un bilan ? Quel bilan ?
Je m'étais posé la question du bilan personnel. Dois je le faire sur le blog ? J'ai tenté un bilan en 15 billets. Comme ça je partage mon année avec ceux qui m'ont fait l'amitié, l'honneur, le plaisir, de me suivre sur ce blog en 2009.
Après, le bilan personnel... Je pourrais répondre un "il est personnel" très sec, et très con surtout... Qu'y a t'il de personnel, quand on exhibe régulièrement ses soupirs et ses états d'âme sur son blog ? Même si je ne veux pas tout mélanger, j'en dis et j'en expose suffisamment...
Non, 2009 a été une année difficile pour moi. Pour ma famille. Pour mon foyer. Une année faite de beaucoup (trop) de remises en question. Une année où des réalités se sont réellement révélées, où des illusions sont tombées en même temps que des rêves. Une année où, peut être, j'ai vu mes limites. Limites personnelles, affectives, professionnelles. Humaines, tout simplement.
On peut être pleins d'ambition. Être aimé. Réussir. Être reconnu, respecté. Et puis voir que l'on est simplement ce que l'on est. Que l'image que l'on renvoie n'est peut être pas celle que l'on imagine. Et que les réactions des autres, ou du destin, à votre égard, sont sans doute méritées.
Non, cette année n'a pas été facile. Des évènements aussi qui touchent à la vie des gens qu'on aime. La maladie qui vient ci et là chez des personnes auxquelles on tient. Fatalement, cette peur qu'elle en touche d'autres. J'ai eu de la chance relative dans mon parcours, de n'avoir perdu que "peu" de monde en chemin... Mais je ne suis qu'un parmi tant d'autres, et je sais que la vie est une histoire qui se finie toujours mal...
Pas très positif ni optimiste comme réaction, mais je sais très bien ce qui m'attends. Je n'ai pas eu d'enterrement de proches cette année. Cela peut être une chance. C'est une chance. Mais demain ?
Après, professionnellement, 2009 a été ce qu'elle a été... Différente de 2008. Mieux ? Non, je ne pense pas. Pas pire, c'est déjà ça.
Et politiquement parlant ? Mon boulot d'élu d'abord... Des moments difficiles. Gestion de crise avec du personnel. Des décisions à prendre difficile. Mais d'autres moments, tellement beaux. 2010 sera importante. Pour mes activités bien sur, mais aussi pour l'avenir de mon village. On parle réforme des territoires. Réformes bâclées et dogmatiques, comme beaucoup des dernières réformes portées comme des leitmotivs et combats personnels par le président de la République. J'en subirai, avec beaucoup d'autres, les ménages notamment, les conséquences...
Pour autant, je sais que 2010 est pleins de projets qui me tiennent à cœur. Un surtout. Nous aurons l'occasion d'en reparler plus tard... La vie permet de passer des moments magnifiques et exceptionnels...
Professionnellement, je change de boulot aussi. Je reste dans l'organisme dans lequel je suis (et à la fois heureux et fier, très fier, de l'être).
Municipalement, il y a également des projets importants, et échéances palpitantes. Et à mener à bien, donc, ces applications des réformes territoriales, pour essayer de coller au mieux à l'intérêt de notre territoire. Je crois qu'un village n'a pas vocation à intégrer des agglomérations immenses et démesurées. Et qu'il y a la place, sur la carte de France, pour des villes de toutes tailles. La ruralité n'est pas une défaut ni un handicap. Je le crois vraiment...
Comme je crois que les élus locaux ne sont pas ces goinfres et petits barons que l'UMP officiel et l'UMP a voulu montrer, en épouvantail. Je ne le crois pas...
Il y a une dernière chose que j'ai envie de dire à propos de 2009. Je l'ai souvent dis, mais comme c'est mon dernier et de l'année, et avant de passer à table (ce soir, c'est grand Riesling, Tariquet, ChateauNeuf du Papes blanc et rouge, Saint Joseph, Laudun, un Lirac qui met par terre, et un Champagne qui me tient à coeur... Oui, y aura à manger aussi), je le répète. J'aime cette blogosphère dont je suis fier de faire, je le crois, je l'espère, parti. Elle est décriée par moment. Oui, elle penche à gauche. Mais j'aime ce respect et cette sympathie qu'il y a, ces échanges riches et enrichissants.
Oui, on a nos idées. Oui, on pond parfois des billets pas forcément réussi. Mais y a respect des opinions de chacun. Et une humilité qui fait du bien, qui tranche avec certains blogs convaincus que "tous ce qui ne pensent pas comme moi sont des cons". Je ne les fréquente pas... Pas envie de venir sur le web pour me faire insulter par des gens pour qui j'ai une affection très limitée...
Des cons qui nous emmerdent, on en côtoie suffisament dans la vraie vie je trouve...
Je parle souvent de cette communauté Saint Seiya dont je suis issu. J'aime quand Mumuse, Skat, François, récemment Alaiya et ChibiMu, viennent me faire cette amitié d'un petit coucou. C'est grâce à eux, et à tant d'autres (certain(e)s ne viennent plus, j'en côtoie encore d'autres dans la vraie vie), que ce blog est né. Ils (elles) font maintenant parties de ma vie.
Et c'est pour ça que j'aime le blog. Pour cette histoire qui est née à Marseille, début des années 2000, et qui se continue aujourd'hui dans mon bureau de Roquemaure, au début de 2010.
Vive les blogs.