mardi 30 novembre 2010

Ségolène Royal a sorti sa candidature du frigo...

Elle avait mis sa candidature au frigo… Visiblement, il faut croire que Ségolène Royal avait faim : elle l’a ouvert hier pour la ressortir
Elle est donc candidate à la candidature. Tout vole en éclat : le calendrier, les bonnes intentions, les flocons de neige. Hier soir j’en rigolais. J’en souris aujourd’hui, mais comme je ne peux pas ne pas en parler, j’y consacre un billet…

Pourtant, je devrais m’en moquer. Je ne suis pas socialiste, donc si les primaires volent en éclat parce que les égos sont ceux qu’ils sont, ce n’est pas mon problème. En tant que citoyen, je ne change pas d’avis sur Ségolène Royal. Je pensais en 2007 qu’elle aurait fait un pire Président que Nicolas Sarkozy, son parcours depuis me confirme mes pensées. N’y cherchons aucun argument, aucune logique, aucune vérité non plus : ce n’est que mon avis. Personnel. Donc forcément subjectif.

Non, je n’ai jamais été fan de Ségolène Royal. Le 17 avril 2007, je disais pourquoi je ne voulais pas voter pour Ségolène Royal. Je mettais en vrac les sentiments négatifs suivants à son égard, nombreux. Ceux-ci se sont trouvés confirmés par son parcours depuis. Où elle a jonglé avec certaines outrances qu’un Lefevbre oserait sans problème, des mensonges et reniements successifs, un culot parfois choquant, toujours clivant, un manque d’humanisme dans ses relations (avec ses amis politiques, ses colistiers, son opposition, ou ceux qui travaillent avec elles… la justice en a également jugé ainsi) et son sectarisme dans son mode de fonctionnement et de gouvernance. Le tout avec un sens de la mise en scène et du spectacle qui n’honore pas forcément la politique. Quand on a un président pipole, pas la peine d'être une opposante qui pratique le one woman show permanent
Bref tout plein de choses qui font que non, si le PS choisit Ségolène Royal comme candidate, au mieux elle n’aura pas ma voix. Au pire c’est celui d’en face qui l’aura.

Alors la blogosphère en parle ce matin. The number1 Nicolas, qui en rigole au final. Mais rappelle ce point important : « Le mois dernier « sur France 5, elle avait ainsi déclaré: "J'ai pris des engagements avec Martine Aubry. Je ne ferai pas d'annonce intempestive avant de lui en avoir parlé avant". » ». Elle en a pris beaucoup d’engagement Ségolène Royal… Elle n’en a pas tenu beaucoup. Mais comme l’on dit quand on dénonce les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy, ces dernières n’engagent que les couillons qui les écoute…
Je relèverai aussi l’ami Toréador, toujours délicieux dans ces titres. Ce dernier m’est remarquable : « Qu’importe le con, pourvu qu’on ait le PS ». J’aime beaucoup…
Enfin, salut amical aux copains Yann qui compare les primaires socialistes au Tour de France (joliment vu), et à El Camino, pour qui la justitude est en route.

Et je conclurai par un sentiment quand même bizarre sur ce drôle de Parti Socialiste, toujours le premier à donner des leçons de bonne tenue et de démocratie à la terre entière… Quand je vois la manière dont Martine Aubry a pris le pouvoir dans ce parti à l’issue d’un congrès ou Ségolène Royal a songé pendant un moment à faire jouer la justice, je me demande si j’ai vraiment envie que ces gens soient au pouvoir
Ils ne valent pas mieux que l’UMP aujourd’hui. Pour prendre le pouvoir, ou le conserver, ils sont prêts à tout, tous les moyens sont bons. Y compris la fraude, le mensonge

Alors j’en rigole, oui. Le spectateur de ce grand guignol politique sourit devant ce nouvel épisode pour la dame Ségolène Royal joue un nouveau morceau de sa partition égocentrique. Et puis après en rigoler, j’en soupire.
Parce que je me demande vraiment si, au final, tout ce grand cirque fera que les français moyen, et les autres, vivront mieux demainMais est ce bien le plus important pour ceux qui veulent conquérir ou conserver le pouvoir ?

lundi 29 novembre 2010

Ségolène Royal candidate ? beuh beuh beuh...

Mon iPhone m'a réveillé... Ségolène Royal est candidate aux primaires socialistes... Nicolas en fera un billet demain. Pour l'instant, ma seule réaction, c'est celle là...

Et de me dire que si c'est elle la candidate socialiste en 2012, et ben c'est pas encore demain que je voterai pour le parti à la rose... mais ça c'est personnel...

Matin froid et dur...

Des semaines sont parfois difficiles à commencer... Surtout quand une des premières actions est de gratter un pare-brise gelé, après une nuit difficile, où ventre et courbatures ont nuit à un repos nécessaire...
Oui, il fait froid. Oui, l'information est ridicule, évidente. L'hiver arrive... Oui, ce soir les télévisions ouvriront sans doute leur JT là dessus, provoquant les hurlements de ceux qui regrettent que l'on ne traite pas les "vrais problèmes"...

Oui, il fait froid. Et aujourd'hui je n'arrive pas... Le brouillard vient à peine de se lever, mais le paysage demeure encore blanc.

Je n'y arrive pas ce matin, et visiblement cela ne sert à rien de lutter... Alors plutôt que d'essayer de me battre contre ces douleurs qui parcourent mon gros corps fatigué, je vais plutôt piquer une photo de la gentille Shaya. Son billet du jour, où elle s'est perdue dans les fraiches traboules de Lyon, m'a beaucoup touché... Comme une sorte de baume apaisant sur les maux qui m'étreignent...Cette vue, je l'ai eu pendant 5 ans. De ma chambre d'étudiant, ou de la salle de cours... Combien de fois mon esprit s'est il perdu dans les rues de Lyon, pendant que le professeurs de math nous expliquait les espaces vectoriels ou les ensembles dont j'ai oublié les noms...

Je ne serai pas bien brillant aujourd'hui... Demain ça ira mieux. Normalement...

dimanche 28 novembre 2010

Fédération Française de Foot : les meilleurs s'en vont, les incompétents restent...

La Fédération Française de Football est un monde merveilleux. L'école du mérite, où la compétence est dignement récompensée... Je plaisante bien sur...

Dernier épisode, la démission hier du directeur général de la FFF Jacques Lambert. Avec le démissionnaire Jean-Louis Valentin, ce n'était pas le plus mauvais de ces dernières années... De l'avis général, s'il y en avait un dans la place qui tenait la route, c'était lui, principal artisan dans le dossier de l'organisation de l'Euro 2016... Dixit Noel Le Graet, Jacques Lambert "en avait marre de ce milieu d'intrigants". Où garder sa bien chaude place est plus importante que de faire du bon travail, on l'a vu...

D'après l'Equipe, un responsable fédéral "qui n'a pas souhaité être identifié" explique qu'à la FFF, nous sommes chez les Borgia en ce moment... Le bon président Duchaussoy à la légitimité douteuse s'offre les services onéreux de directeurs de cabinets et conseillers en communication. Jean-Pierre Escalettes, président démissionnaire, siège toujours au conseil fédéral. Et les autres, tous responsables de ces derniers fiascos, tous ravis de tout mettre sur le dos de ce Domenech qui va finir par devenir sympathiques, ne s'occupent que d'une chose : garder leurs douces places...

L'incompétence est une maladie qui est loin d'être bénigne... L'incompétence... C'était une belle imitation de Thierry Le Luron l'incompétence... On pourrait la dédier à la Fédération Française de Football et ces chers dirigeants, cette chanson...

samedi 27 novembre 2010

Il était une fois l'homme...

Mon ami Homer, qui doit aujourd'hui fêter l'anniversaire de sa charmante amie (que j'embrasse), nous avait parlé de ces souvenirs d'enfance. Ces génériques ou images qui, furtivement, nous reviennent en mémoire...

Hier soir, un instant, ce générique, cette musique, est venue dans ma tête. Et je revoyais Maestro, Pierre, Pierrette, le Gros, Pierrot, Petit Gros, et les deux vilains le Teigneux et le Nabot.
Non, je ne me suis pas souvenu des noms comme ça. Je voyais les images des personnages, mais les noms... Quand j'étais enfant, Wikipédia n'existait pas... Et si ma maman aurait pu me dire que la musique était tiré de Jean-Sébastien Bach, elle aurait été incapable de me dire que c'était compositeur japonais, Yasuo Sugiyama, qui avait signé l'arrangement...

Ensuite, il sera une fois l'espace. Merveilleux générique là encore, pleins d'émotions. Et il sera une fois la vie... Mais ça, on le garde pour des prochaines fois, d'accord ?

A propos d'Audrey Pulvar...

Je ne savais pas trop comment réagir à cette histoire de mise à l'écart d'Audrey Pulvar. Qui me concerne sur plusieurs points. Parce que je suis citoyen, parce que je ne suis pas fan de son compagnon, parce que je suis client d'Itélévision, et en particulier de son émission d'information le soir entre 19h et 20h (que j'aime beaucoup, les débats et ensuite l'interview politique).

Je ne savais, et ne sais toujours, pas trop quoi dire. J'ai le souvenir qu'après une interview de Sarkozy un peu punchy sur France 3, Audrey Pulvar était pour certains l'égérie de l'objectivité et du vrai journalisme... Cela m'avait amusé... Plus tard, on apprend que son compagnon est Arnaud de Montebourg...
Entre temps, elle rejoint ITV. Je suis friand de cette chaine, j'ai appris à la connaitre, Audrey Pulvar. Et aussi à l'apprécier. Elle, et ses lunettes qui, j'avoue, ne me laissent pas de glace... Malgré son mec, malgré son coté égérie chez certaines personnes...

Et puis arrive la candidature de Montebourg aux présidentielles, et sa mise à l'écart sur ITV. S'en suit une série d'indignation, ci et là. Audrey Pulvar, elle, reste digne. Qu'importe ! Ségolène Royal, jamais la dernière pour réagir sur tout et sur rien, va jusqu'à travestir quelque peu la vérité et la réalité. Mais non, Audrey Pulvar corrige, mais là encore reste digne... Et pourtant, ça déferle...

Pour ma part, j'aurais été plutôt favorable à son maintien. Comme disait Guy Birenbaum en révélant la relation Schoenberg - Borloo, ce qui parait important, c'est d'être informé des relations entre les gens, et de ceux que sont les journalistes et ceux qui relaient l'information. Ensuite, on analyse, on prend, on jette. Je n'étais pas fan de la mise à l'écart de la délicieuse Marie Drucker ou de Béatrice Schoenberg aussi, en relation avec des hommes de droite cette fois.

J'aurais été favorable à son maintien, mais voilà... J'avoue que pour une fois, je suis très d'accord avec Arnaud de Montebourg, quand il dit "peut être que le problème d'Audrey Pulvar, c'est moi". Lorsqu'on donne de partout des leçons qu'on est incapable de s'appliquer, et qu'on joue ce chevalier blanc aux mains pas si blanches que ça, les retours peuvent être désagréable...
Renaud Revel rappelle le moment où Arnaud de Montebourg dénonçait le cas Schoenberg, en des termes assez violents... Du Montebourg dans le texte quoi, on donne des leçons de bonne conduite avec le verbe haut...

J'aurais envie de défendre Audrey Pulvar, et de continuer à la voir animer son émission sur ITV. Je pense que son impartialité ne peut être mise en doute (je souhaite avoir raison...). Mais son compagnon, ainsi que ses amis, ont politisé cette histoire. Jusqu'au dégout. Audrey Pulvar restait calme, avec des déclarations d'une rare sagesse... Elle n'a pas été aidé par ceux qui prétendaient l'aider...
Aujourd'hui, je crois en effet que vu le pataquès qui a été fait par des soit-disants défenseurs de je ne sais quelle cause, ça me paraitrait difficile qu'Audrey Pulvar reste à l'antenne pour commenter les non primaires socialistes et interroger ceux que combat son chevalier de compagnon... C'est mon sentiment.

Enfin, comme je souhaite qu'Arnaud de Montebourg ne soit pas choisi par les militants pour représenter le PS (qui mérite mieux), et que j'espère que son rôle national restera autant limité que sa manière à s'appliquer les leçons de morale qu'il dispense aux autres, j'espère qu'Audrey Pulvar reviendra vite à l'antenne...

vendredi 26 novembre 2010

Nicollin, Montchamp, anniversaire ou métro parisien... Allons lire des blogs avant le weekend

Le weekend arrive… Je n’arrive pas à écrire. Alors plutôt que de raconter des conneries, allons faire un tour sur d’autres blogs.

Allons fêter les deux ans du blog de Corto.

Allons lire antidote, qui pond deux excellents billets.

Allons lire notre ami Eric, qui propose un guide du blogging, dont voilà la préface


Allons voir le plan du Métro parisien, et lire ces délicats petits morceaux de vie.

Et enfin allons voir notre ami FreeCasaBabylon qui se lance dans l’aventure du blog. Parfois je suis d’accord avec lui. Parfois beaucoup moins. Mais un blog qui né est toujours une bonne nouvelle.

(bientôt le weekend, courage…)

jeudi 25 novembre 2010

J'ai quelque chose sur le nez...

Dans le même genre de photos woufwoufement jolies, Elstir qui a un os...

La blogosphère de gauche en 2012 (et le Portugal aujourd'hui)

Globalement, la blogosphère qui traite de politique peut se classer plutôt à gauche. C’est un constat qui n’appelle pas de commentaires de ma part. C’est comme ça, c’est très bien. Le classement Wikio politique valide ce fait : sur les 20 premiers, plus des ¾ sont de sensibilités de gauche (content de voir le copain Hashtable dans le trio de tête). Je ne dis pas « socialiste », je dis de gauche. J’ajoute que, comme toujours, ce classement me plait. Et je heureux, et fier, de son numéro 1.
En ce qui me concerne, j’ajoute que dans sa grande globalité (pas tous), ces blogs de gauche sont tenus par des tauliers qui, personnellement, me sont sympathiques. Avec qui la discussion est non seulement possible, mais aussi souhaitée. Certains sont devenus des bons copains, ou des copines.

Le copain Yann, qui fait parti de ce top 20, a posé une question que je trouve très pertinente. Il part d’un postulat fortement envisageable que la gauche pourrait gagner en 2012. Je ne ferais pas des roulades arrières de joie, mais c’est comme ça.
Yann se pose donc la question de la mort des blogs de gauche après 2012. Il se demande ce qu’ils deviendront après que DSK (il suppose la victoire de DSK) ait gagné le droit d’habiter à l’Elysée. Que diront-ils ? Que dénonceront-ils ? Quand on a écrit une paire de fois sur la nullité de l’opposition, on a vite fait le tour… Le pilier de la Comète disait à Yann « qu’il y aura toujours à dire et à écrire », mais quand même…
Ceux, nombreux, qui ont fait de leur blog une tribune contre Sarkozy et l’UMP, et un levier pour mettre leur copain au pouvoir, à la place des vilains à place, que diront-ils ?

Je me demandais si la blogosphère de gauche, très virulente et toujours à l’affut pour dénoncer des choses provenant (parfois futiles, parfois insupportables), gardera cette liberté de ton et cette volonté de dénoncer ce qui est n’est pas acceptable. Ou bien si nous aurons une force militante de blog, « à la botte du pouvoir ». J’avais employé, à dessein, cette expression.

La question de Yann me semble d’autant plus intéressante, à l’image de ce qui se passe, par exemple, au Portugal. Pays dirigé par un socialiste, Socrates (qui n’a rien à voir avec le frère de Rai). En ce moment, au Portugal, c’est grève générale… Et pas contre un gouvernement affreusement sarkozyste non…
Le budget 2011 voté au Portugal sera un vrai budget de rigueur. « Le budget 2011 réalisera une économie de 5 milliards d'euros qui sera financée pour deux tiers par une coupe des dépenses et pour un tiers par une hausse des recettes, notamment fiscales.
Hausse de deux points de la TVA à 23%, gel des retraites, baisse des salaires des fonctionnaires, plafonnement des aides sociales et des déductions fiscales sur les dépenses de santé, d'éducation et de logement : ces mesures provoqueront, selon le gouvernement, un ralentissement de la croissance l'an prochain à 0,2% et une hausse du chômage à 10,8%. ».

Il y a quelques temps, c’était le premier socialiste espagnol, José Lui Zapatero, ancienne égérie des socialiste français (ah, le surnom de Zapatera pour Madame…), qui avait pondu des mesures pas forcément porteuse de progrès social. J’avais demandé, en Mai 2010, si ce dernier restait toujours un modèle pour les socialistes français, après notamment avoir baissé les salaires des fonctionnaires de son pays de 5% pour résister à la crise.

Il n’y a pas, dans ces exemples de rigueur mis en avant, une volonté de me moquer de mes amis socialistes. Au contraire, même si j’ai toujours de la gène de voir que les politique de rigueur s’attaquent d’abord à la classe moyenne (qui pour moi n’est pas celle responsable de crise et des déficits des états), je trouve Zapatero et Socrates courageux. Davantage que nos dirigeants, droite et gauche confondus.
Et je rebondis sur cette bonne question de l’ami Yann. Si la gauche au pouvoir devait proposer de telles politiques, quelle serait la position des blogs qui aujourd’hui hurlent contre la retraite à 62 ans et la « politique ultra libérale de rigueur du gouvernement Sarkozy » ?
Demain, après 2012, quel sera le paysage de la blogosphère politique ?


(J’ajoute, en petit, en conclusion, un commentaire personnel. En 2002, j’ai cessé de renouveler mon adhésion à des partis politiques. L’UMP se créait. Et au sein du RPR, je me rendais compte combien le fait de défendre forcément ceux que l’on est censé soutenir m’exaspérait… J’avais l’impression d’être davantage libre sans carte politique dans le portefeuille. Ce qui est sans doute une fausse idée, mais c’était la mienne.
J’ajoute aussi que quelque part je suis jaloux de mes amis blogueurs de gauche. Ils croient, sans doute sincèrement, que la gauche au pouvoir sera porteuse d’espoir et que ça sera mieux. Pour eux bien sur, pour le pays aussi. Ils croient en quelque chose. Aujourd’hui, je ne crois en pas, ou plus, en grand-chose… En politique, et pas que…
Mais ça c’était la partie personnelle du billet…)

mercredi 24 novembre 2010

Martine Aubry et les journalistes : tout comme Sarkozy ?

La dernière histoire entre Sarkozy et journalistes, et la mise à l'écart d'Audrey Pulvar compagne du candidat Arnaud de Montebourg (le chevalier blanc qui compare sans rire son histoire avec celle de Raymond Domenech et Estelle Denis...) repose quelque peu la question des relations (parfois incestueuse) entre journaliste et hommes politiques. Connivence, coucherie, pression, etc... En la matière, la blogosphère de gauche, qui sera toujours active au moins jusqu'en 2012, n'est pas la dernière à critiquer cet état de fait quand il s'agit des liens UMP - médias.

Un autre point de vue de notre ami Chafouin, blogueur du Nord. Un billet : "Martine Aubry et les journaux locaux". Un point de vue sur la première secrétaire du Parti Socialiste et ses relations avec les médias. Son billet commence comme ça :
On dit souvent de Martine Aubry qu’elle est autoritaire et entretient des rapports complexes et tendus avec les médias. Au niveau local, c’est peu dire que la maire de Lille joue le chaud et le froid vis à vis des médias locaux. La première secrétaire du PS ignore largement la presse régionale, mais n’hésite pas à l’attaquer à la moindre virgule qui lui déplaît. Le tout, dans une ambiance de verrouillage et de centralisation de l’info, accompagnés d’une ultra-communication qui rappelle un certain… Nicolas Sarkozy.
La suite, c'est sur Pensées d'Outre Politique.
Cela n'apporte pas plus de commentaires de ma part. Sinon une confirmation, pour moi, que cela n'est pas forcément mieux dans le camp d'en face...

mardi 23 novembre 2010

Chic ! Nicolas Sarkozy a dérapé...

C’est un rituel pour certains. L’attente d’un dérapage… Dans le camp de l’UMP évidemment (taisons les insultes et phrases lamentables prononcées à gauche, ni discréditons pas ceux que l’on soutient non plus). Et là, c’est festival, champagne, fromage et dessert, cognac et verveine… Nicolas Sarkozy insulte un journaliste. Youpi !

Les faits, rapportés brutalement ? Nicolas Sarkozy traite un journaliste de pédophile. Ah oui, quand même… Bon, c’est pareil qu’avec un Mélenchon, un Montebourg, un Peillon ou un Frêche, il y aurait toujours un militant zélé qui viendra avec la sacro-sainte phrase : « il faut remettre la phrase dans son contexte ». Il n"aurait pas forcément tort...
Le contexte, c’est Karachi. Ca aussi il faudra en reparler. De l’obstruction du gouvernement pour donner accès à des documents qui permettrait de faire de la lumière, mais aussi de cette instrumentalisation que je trouve nauséabonde et fétide de cette affaire dramatique. Enfin, c’est un autre sujet. Là on parle du « dérapage du président ».

CC (qui remarque qu’à présent c’est Bigard et non Guaino qui écrit les textes de Sarkozy) relate l’intégralité du propos. Et met en avant le coté « second degré » de la réplique du Président. « Vous êtes un pédophile, j'en ai l'intime conviction, j'ai vu les services secrets mais je ne vous dirai pas lesquels, j'ai vu quelqu'un mais je ne vous dirai pas qui c'est, et c'était oral… »

Personnellement (mais ce n’est que mon avis), je trouve ça lourd, grossier, et pas brillant. Je trouve que dans la bouche d’un Président de la République qui se veut « nouveau », c’est nul. Je n’imagine pas ça dit dans la bouche de Giscard, Chirac, Mitterrand (je ne parle pas de Pompidou ou de Gaulle…). Mais je trouve que ça ne mérite pas ce buzz qui commence (et auquel je contribue...). Et me dis que pour s’opposer au chef de l’Etat et promouvoir (de fait) ses petits copains de l’opposition, il y aurait peut être des angles d’attaque plus profitables. Plus nobles aussi, ça éviterait de travestir parfois la vérité pour l’arranger à sa douce sauce…

Yann remarque que Sarkozy se berlusconise. Il a raison, mais pour moi, ça ne date pas d’hier. Je l’ai toujours qualifié de représentant d’une droite berlusconobushiste, mot qui ne veut rien dire mais qui est le plus proche de ce que je ressens. Sur cette phrase, je trouve plutôt que Sarkozy se rapproche d’un Lefebvre, ou de ces personnalités de gauche qui manient l’insulte et la violence verbale tout en donnant des leçons de morale politique
Mais en tous cas, qu’il est bien loin de ce que l’on est en droit d’attendre d’un Président, en terme de comportement. Ca plaira à certains. Moi, je trouve ça dommage…

dimanche 21 novembre 2010

6 ans déjà...

Etait ce un dimanche post vin primeur ? Sans doute... J'étais à Saint Quentin, en Picardie, sur le PC de Falconette, lorsque j'ai crée ce blog. Le 21 Novembre 2004.

C'est idiot, mais j'aime bien me souvenir du début de ce blog. A l'époque où ma blogosphère n'existait que peu. Mes contacts virtuels provenaient de l'univers de Saint Seiya, les Chevaliers du Zodiaque dont la suite vient de sortir en manga...
Les blogs que je fréquentais n'existent plus aujourd'hui, ou bien me sont interdits. Et l'objectif qui était le mien n'avait rien à voir avec ceux que je parcours aujourd'hui. C'était une autre époque...

Aujourd'hui, 6 ans après, je suis marié, professionnellement tout va bien merci, et personnellement aussi. Restent quelques fantômes qui parfois reviennent à la surface, quand une chanson ou une image apparaissent à la surface, mais ils sont moins présents, merci. Mes nymphes ont fini de danser dans mes bois, laissant la place à un chaud soleil sur ma blogosphère... Même si des fois...

Cela fait 6 ans que je blogue. Toujours cette impression d'avoir croisé bien des gens, bu bien des bières. Certains ne sont plus là. D'autres les remplaceront. 6 ans que je blogue, un petit morceau de vie.
Continuons un peu...

Melenchon et Montebourg candidats. D'autres en parlent mieux que moi...

Billet court. Pas envie. Et puis bon, à quoi bon parler quand d'autres font les choses mieux que moi... J'aurais eu envie de dire tout le pas forcément bien que je pense de Jean-Luc Mélenchon et d'Arnaud de Montebourg, candidats à la candidature pour 2012.
Le premier est "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas". J'ai bu un primeur pas bon ce weekend : j'aurais du prendre la même chose que le chef du PdG, ça a l'air bon... Le deuxième est dans la modestie poétique, et propose "des rêves et des idées"... Mais où vas tu, petit papillon ? Lire le livre du cumulard qui dénonce le cumul des mandats des autres... oh...

J'aurais pu en écrire des lignes, et finalement non. Hashtable a résumé ce que je pense de ces deux candidatures, dans deux excellents billets, tout en douce ironie...
Et petite phrase sur le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, à propos de Mélenchon : "Jean-Luc Mélenchon, en congrès au Mans, s'est trouvé un nouveau slogan (...) Oui, bon, d'accord, et alors? Le bruit, ça dérange; la fureur, ça fatigue; le tumulte, ça énerve; le fracas, ça indispose. Et le tout ferait des voix? Faut voir..."

Une campagne électorale sert aussi à ça. A présenter ses idées, sa personne. A fracasser les autres aussi, mais c'est le jeu. Et pour l'électeur lambda que nous sommes, à faire un choix. Le mien n'ira probablement pas sur ces deux candidats.

Je pense que les deux seraient des candidats redoutables. En tous cas légitimes. Mais tout sauf rassembleur, ni porteur d'une idée de république apaisée et respectueuse.
En tous cas, la campagne commence. 2012, c'est demain...

samedi 20 novembre 2010

La fable du petit oiseau et de la merde... (Mon nom est Personne)

Mon Nom est Personne est un de mes films cultes. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais je l'ai vu pléthores de fois étant plus jeune... Adorant la musique, adorant Terence Hill... Et cette scène mythique ou Jack Beauregard combat, seul, la "Horde Sauvage"...

"Tu auras ton nom dans les livres d'histoire...". Je mentirais en disant que cette phrase ne m'a jamais profondément touché... Aujourd'hui, je sais que cela ne sera pas le cas me concernant, mais j'avoue : ce film m'eut troublé plus jeune. Cette phrase aussi...

Il y a dans ce film un passage culte. Celui où Personne raconte la fable du petit oiseau dans la merde... Philippe Méoule en a parlé aujourd'hui sur son blog. En ce jour d'automne pluvieux où je n'ai finalement peu de choses à dire, j'avais envie de la mettre en avant, cette merveille scène, et cette jolie fable...

J'adore le rugby... (et les timbres)

L'Equipe Mag de samedi dernierBeau match ce soir. Avec du primeur, de la charcuterie et des amis, ça devrait être sympa...

vendredi 19 novembre 2010

Amusons nous avec Twitter

Je ne veux surtout pas remplacer le bistrot geek, mais remercier notre ami bloguer Lolobo qui fait beaucoup pour notre sympathique communauté.

Après le délicieux Jegounotron qui nous permet de donner la liste de nos gentils donneurs de liens, voilà le E-Manurama. Avec l'accroche suivante qui veut tout dire : "Twitte ceux qui t'aiment, c'est bon pour ton égo".

A partir du flux de notre blog, ce sympathique génère une liste de #FF, ou de remerciement. Bien agréable ! Inutile bien sur. Futile sans doute. Mais indispensable, et délicieux.

Merci Lolobo ! et vive nos blogs.

Ségolène Royal ne veut pas parler avec des ploucs --> vite un duplex !

Elle a bien raison remarque. En plus, c’est une présidentiable, elle. Bravo au Petit Journal de Canal Plus d’avoir levé ce lièvre, bien plus ridicule et amusant que scandaleux, il faut bien le reconnaitre.

Mission « à vous de juger » mardi soir après l’intervention de Nicolas Sarkozy. Les réactions de chacun. Bon, ils ont fait une émission, c’était pas la peine on les avait déjà avant les réactions qui seraient dites, mais bon pourquoi pas… Emission « à vous de juger » spéciale, donc.
Avec en plateau des sommités. Fraçois Baroin (un ministre), Cécile Duflot, Marc Philippe Daubresse et Pierre Moscovici notamment.
Et en duplex, en plus de François Bayrou et Dominique de Villepin, Ségolène Royal… Rien de choquant.

Ce qui est amusant, c’est ce que révèle le Petit Journal. Ségolène Royal était en duplex de la salle d’à coté. Ségolène Royal, qui critique des fois (ça lui arrive) la « politique de communication de Nicolas Sarkozy », a préféré être en duplex des salons d’à coté, pour ne pas être mélangée avec les sommités sur le plateau. Parce que elle, comme Villepin et Bayrou, elle est au dessus… Ce qui a été confirmé par Arlette Chabot : "Ségolène Royal est une présidentiable, on la traite comme tous les présidentiable". Par un duplex sans le salon d'à coté.
Enfin au dessus, non. A coté sur ce coup. C’est marrant…

Mathieu me dirait « quel intérêt de faire un billet sur ça ? ». Je lui dirai pas plus d’intérêt que de faire un billet sur le remaniement. Mais un blog n’existe pas que pour faire des billets importants, intéressants, des qui vont changer le monde et la planète. En fait, un blog ça sert à rien mais ça amuse au moins celui qui l’utilise.
Et ça m’amusait de me moquer de Ségolène Royal. Parce que je la trouve autant ridicule que quand Christine Lagarde se fait effacer ses bijoux à la une d’un journal. Autant que Sarkozy et Fillon qui surjouent la scène du départ de l’Elysée samedi soir. Et comme quand nos gouvernants de droite sont ridicules, notre blogosphère s’en amuse, je m’amuse de ce duplex d’à coté pour pas être avec les ploucs de Ségolène Royal.

Tiens, au fait ? Les primaires du PS c’est bientôt non ?

jeudi 18 novembre 2010

Ciel de flammes...

Photo prise ce soir, dans mon jardin...

mercredi 17 novembre 2010

Angleterre - France, je ne regarderai pas ce soir...

Tout à l’heure, je ne regarderai pas Angleterre – France. Hier soir, je n’ai pas regardé Nicolas Sarkozy, donc ça me fera une autre soirée loin du « programme phare »… Je ne regarderai car je suis invité à manger chez un ami, qui se moque du foot. Il a bien raison.
Mais je ne regarderai pas non plus car il y a des choses qui me gênent. Principalement la sélection d’Eric Abidal dans cette « nouvelle » équipe de France de Laurent Blanc, que je soutiens.

Tout le monde a droit à de la rédemption et au pardon. Mais peut être faut il faire passer le temps… Il y a à peine 5 mois, l’Equipe de France de Raymond Domenech, Patrice Evra, Nicolas Anelka et donc Eric Abidal, se comportait d’une manière honteuse, insultante, insupportable. Eric Abidal, c’était celui qui, comme disait Eric Di Méco : « C’est pas lui qui avait pris sa grosse voix pour dire « les joueurs ne veulent pas voir Rama Yade » ? Il avait des couilles là Abidal. Et puis là, c’est « je ne veux pas jouer contre l’AfSuf », il a plus de couilles… Je ne savais pas que les couilles, ça poussait et ça tombait aussi vite… ».

J’ai lu pas mal de bouquins et d’articles sur cette triste Coupe du Monde française. Pour les journalistes proches de cette Coupe du Monde, les boss de cette triste et honteuse équipe de France 2010, ceux qui avaient pris le pouvoir, avaient pour nom Evra, Anelka, Ribery, Gallas, Henry, Malouda et donc Abidal. Face à eux, des Gourcuff, Lloris, Mandanda, Sagna, Diarra… Deux clans, dont un qui est responsable de cette indécence aux yeux du monde, et de ce bus du 20 Juin…
Malouda a été rappelé en Equipe de France, il a même été capitaine. Bon, pourquoi pas… Mais là, en l’espace d’une semaine, nous avons eu l’histoire des primes que les joueurs espéraient bien se mettre dans la poche pendant que la France avait le dos tourné. Un Patrice Evra qui estimait, sans rigoler : « ne me parlez pas des primes : le plus important est que je revienne en Equipe de France… ». Et dimanche un Laurent Blanc qui estime qu’Evra et Anelka, une fois leurs suspensions purgées, pourraient être à nouveau sélectionnable. Comme Abidal donc…

Ca sera sans moi. Je fais confiance à Laurent Blanc. Mais je ne veux pas qu’il fasse n’importe quoi, et redonne un maillot bleu à des gens qui l’ont souillé.

Tout ça me rappelle que ce pitoyable Conseil Fédéral de la FFF est toujours en place. Il est le responsable du renouvellement de Domenech après la purge de l’Euro 2008, et du désamour entre le peuple français et son football. Mais il est toujours en place…
Ceux qui s’offusquent que Raymond Domenech défende ses droits suite à un licenciement abracadabrantesque, et seront responsable d’un chèque supplémentaire de 2,9 millions à donner au pire sélectionneur de l’Equipe de France de football, sont toujours là. Ils mangent bien, la place est chaude et ils ne la laisseraient à personne.
Ils démissionnent quand, ces incapables irresponsables ? Dans nos rêves, sans doute…

Allez, ce soir on boira un bon Gigondas avec un repas chaud, il fait froid dehors… Et on lira demain les réactions. Elles seront sans nul doute moins caricaturales que celles de ce matin

Nicolas Sarkozy a parlé... les autres aussi ! (caricatures suite)

Je n'ai pas regardé. J'ai regardé à la place un merveilleux documentaire sur la lune (c'est vrai plus). Savez-vous que ce satellite a la taille d’un quart de terre, ce qui en fait en proportion le satellite le plus gros du système solaire ? Vous vous en moquez ? Bon…

Je suis allé voir chez Nicolas un peu ce qui a été dit hier. Il fait un résumé rapide, sans plus de commentaires… Sur les blogs de gens de gauche que je connais, fatalement la désillusion apparait, mais l’inverse m’aurait surpris… Restons dans la caricature jusqu’au bout remarquez, la politique est ainsi faite. Les militants et gens de gauche hurleront à la déception (déçu… les pauvres, comme s’ils en avaient attendu objectivement quelque chose…), et les militants et sympathisants UMP sarkozyste applaudiront et se féliciterons d’avoir un chef tel que lui. C’est la force des choses…

Une question que je me pose, comme ça… Pour savoir objectivement ce qu’il s’est dit, et quoi en penser, est ce sur la blogosphère qu’il faut aller voir ? Est-ce chez les militants zélés du Parti Socialiste ou des partis satellites (on y revient) que nous trouverons la lumière et la vérité ? Euh… Est-ce sur les blogs des amis de Dominique Paillé (donnez moi l’adresse si ça existe) que nous trouverons les informations les plus sûres ?

Sinon, je suis quand même allé voir les réactions officielles. Comme prévu c’est à mourir de rire… J'aurais pu recopier mon billet de la veille...

Au Parti Socialiste, forcément, c’est la déception qui domineMartine Aubry : « J'ai entendu un président de la République hésitant, je dirais déboussolé qui donne l'impression de ne pas savoir où il va ». Phrase délicieuse, de la part d’une personne qui elle sait très bien où elle va… JC Cambadélis : « Nicolas Sarkozy est dans les cordes et n’a plus de ressort si ce ne sont les commentaires de la presse. (…). On n’est plus dans la rupture mais dans la continuité. Nicolas Sarkozy se "chiraquise", en ratant l’occasion de la contrition sur ses erreurs ». On sent une intervention préparée et écrite de longue date, qui aurait également pu servir lors de la dernière, ou prochaine, intervention présidentielle… Ségolène Royal est également comme à son habitude, modérée et raisonnable « Les Français, ce soir, vont avoir de nouvelles raisons d'être en colère et même dégoûtés. J'ai trouvé un président affaibli par ses échecs, et enfin, j'ai trouvé un président qui était discrédité par ses mensonges ». Mensonges, de la part de Ségolène Royal, c’est toujours délicieux…

A droite aussi, la caricature est à son summum. Je crois que j’étais bon en pronostic hier soir, je jouerais des sous la prochaine fois… JF Copé saute de partout dans son appartement tellement il est enthousiaste : « Nicolas Sarkozy a su trouver le ton et les mots justes pour remettre en perspective et expliquer l'action que nous conduisons depuis 2007 et tracer un cap clair et ambitieux pour la suite du quinquennat ». Copier coller des interventions précédentes de Xavier Bertrand, mais ne changeons pas des lècheries qui gagnent. Dominique Paillé est tout en nuance : « L'UMP tient à saluer la détermination du président de la République et la force contenue de son message à destination des Français en fixant une feuille de route précise au gouvernement avec un calendrier de réformes détaillé empruntant une méthode de dialogue et de concertation ». Slurp slurp slurp. Les jeunes Pop n’ont peur de rien : « les annonces volontaristes de Nicolas Sarkozy sont le signe fort d'une réponse aux attentes d'une jeunesse inquiète, alors que le chômage touche près de 23% des 18-24 ans ». Slurp slurp slurp encore.
Et le dernier, on l’a retrouvé, enfin : Frédéric Lefebvre ! « On a un président de la République qui, une nouvelle fois, a donné l'image d'un président de devoir. Chacun a pu, en l'écoutant, mesurer à quel point il fait passer l'intérêt du pays avant sa propre image, avant sa popularité ». C'est plus une langue, c'est une baleine...

Je passe les interventions de Bayrou, Buffet ou Le Pen. Ils n’ont pas passé une bonne soirée non plus, mais le jeu est là. Dur de s’y retrouver en écoutant juste les interventions et réactions. La caricature est au moins aussi pénible que l’est cet exercice d’un président monarchique en face de trois journalistes qui viennent prendre la becquée…
Je lisais chez notre ami Stef (qui n’est pas de droite) la remarque suivante : « Ne laissons plus dire à Sarkozy n’importe quoi ». Il a raison. Mais je pense aussi qu’il faut aller plus loin. Ne laissons plus dire à la classe politique, dans son ensemble, n’importe quoi. Ne les laissons plus être des caricatures d’eux même, avec comme seul objectif prendre le pouvoir et les places qui vont avec…

Ne les laissons plus, ne les laissons plus… C’est bien ambitieux tout ça. Je laisserai le travail à d’autres : je préfère, en ce moment, regarder des documentaires sur les planètes le soir… Impression de partir loin, et franchement ça fait du bien…

mardi 16 novembre 2010

Les réactions à l'interview présidentielle... (prenons de l'avance)

Gagnons un petit peu de temps. Voilà quelles seront les réactions officielles de la classe politique ce soir, après l’interview élyséenne de Nicolas Sarkozy.

A gauche, c’est la déception : « ils ne sont pas convaincus » (ben voyons). Pour Benoit Hamon : « Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi ». Martine Aubry : « Nicolas Sarkozy présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français ».
Pour Jean-Luc Mélenchon (qui n’a rien dit d’insultant tiens ?) : "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement. Le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est l’assurance de pire en jouant sur les peurs".

A droite par contre, quel délice, ils sont sous le charme. Frédéric Lefebvre n’a pas parlé, mais il ne parle depuis qu’il est allé chez le coiffeur et qu’il est secrétaire d’Etat aux Petits Suisses à la confiture. Par contre, Dominique Paillé n’en peut plus de bonheur : « Nicolas Sarkozy a fait preuve d’un langage de vérité, proche des préoccupations des Français ». Il « salue la réussite d’un exercice pédagogique ». Slurp slurp.
Jean-François Copé ?: « "Nicolas Sarkozy confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action".

Allez j'avoue : j’ai triché. J’ai fait un mix des déclarations officielles suites aux interviews du 26 janvier 2010 et du 13 Juillet 2010. Mais suis je loin de la vérité ? La gauche trouvera que Nicolas Sarkozy a été décevant et que « de toutes façons les français sont pas dupes, le vrai remaniement en 2012, patati patata », et l’UMP officielle n’en pourra plus de faire des roulades arrières de joie.
J’attends avec intérêt les réactions de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, et ses copains centristes tiens…

Je ne boycotterai pas Sarkozy ce soir (car c’est ridicule), mais je ne regarderai pas non plus…

Je ne sais pas s’il y a dans les conseils de blogage de notre ami Nicolas un truc qui dit « évite les titres trop longs et à la con ». Si tel est le cas, je ne suis pas son conseil, j’en suis désolé… Mais grosso modo, l’idée générale est là, dans le titre…

Depuis hier soir, je me pince (c’est le mot) en lisant des « appels au boycott de l’intervention de Nicolas Sarkozy ». Boycott, rien que ça… Boycotter le Président de la République, élu légitime de la Nation. Et pas n’importe quel boycott, attention ! La Résistance avec un grand R devant, courageuse et téméraire : en mettant sa télévision sur une autre chaine de « 1 », « 2 » ou « 4 »… « Résistance »… Soupir…
Ridicule, je ne vois pas d’autres mots. Et je me dis que l’opposition (puisque ces idées ne viennent pas des copains de la chroniqueuse au Grand Journal Nadine Morano…), ou plutôt certains de ses sympathisants zélés, ne s’y prennent pas forcément bien pour exprimer leur opposition. Appeler au « boycott » d’une parole libre, c’est idiot. Boycotter quelqu’un qui parle mais avec qui on est en désaccord, pourquoi pas le censurer tant qu’on y est…

Cette idée me rappellerait presque le « No Sarkozy Day ». Puisque certains chantres de la tolérance ne pouvais pas décemment appeler à prendre les armes contre l’Elysée et à faire un « coup d’Etat citoyen » (j’invente le terme…), l’idée du « No Sarkozy Day » est arrivé. Appelons le Président à démissionner ! La démocratie est bien gardée avec des créations de ce type…

Non, pour ma part, je ferais ce coup ci comme bien des fois quand le Président parle à la télévision. Je ne regarderai pas. Cela ne m’intéresse pas. Je lirai demain les commentaires, les petites phrases. Et ça m’ira bien. Je sais d’emblée quels seront les réactions à l’interview présidentielles, et les commentaires de Benoit Hamon et de Dominique Paillé (je peux déjà les écrire tiens…).

Je ne regarderai pas pour pleins de raison. D’abord parce que ça passe pendant le SAV d’Omar et Fred. Qui sera supprimé ? Et bien je regarderai South Park sur Game One. Ou je jouerai à Final Fantasy. Ou je regarderai un DVD. Ou je lirai un livre. Pleins de choses à faire.
Et ensuite, je trouve insupportable, aujourd’hui, ces grandes messes. Trois interviewers qui viennent prendre la becquée, c’est consternant. Aucune relance de la part des journalistes si la réponse du Président n’est pas convenable. Et un sentiment terrifiant de monarchie dépassée et avilissante, devant cette interview dans des salons dorées…
Quand c’était Chirac je ne regardais pas plus. Et je suppose que de l’époque de Mitterrand, j’aurais fait de même. J’aime les émissions politiques, mais dans les émissions politiques. Que Sarkozy soit invité chez Aphatie, chez Mme de Montebourg Audrey Pulvar sur ITV, chez Demorand, chez la délicieuse Anne-Sophie Lapix. Qu’il se déplace, ça lui fera de la promenade en plus.

Et que l’interview soit punchy. Que l’on demande s’il est bien sain d’augmenter les impôts des classes moyennes quand « on n’a pas été élu pour augmenter les impôts ». Que l’on fasse le point sur les 15 promesses du candidat. Sur la République Irréprochable. Et s’il ne répond pas, qu’on lui repose la question. Bordel.

Donc je ne regarderai pas ce soir. Mais je ne boycotterai pas non plus, c’est idiot cette idée de boycott. Et j’irai plus loin : cela met en avant un sectarisme assez désagréable, de la part d’une certaine gauche. Alain Juppé a dit hier : « je ne veux pas que la gauche revienne au pouvoir en 2012 ». Si c’est celle là qui se comporte de manière infantile et intolérante, je ne suis pas sur de ne pas partager son avis…

Tiens ? Ce soir y a Crocodile Dundee 3 sur RTL 9, l’immense Alexandre le bienheureux (avec Philippe Noiret et Jean Carmet) sur Paris Première. TV Breizh propose un programme politique avec « un Flic à la maternelle » (avec le gouverneur de Californie), et Comédie demande « y a-t-il un flic pour sauver la reine ? ».
Boycott ? Pourquoi faire ? On a un super choix… (même celui de se coucher tôt…)

lundi 15 novembre 2010

Le virage à 360° de Christine Lagarde... (ou le véritable sens de ce remaniement)

Nouveau gouvernement, nouvelle politique ? On peut se poser la question, quand on entend la phrase pleine de sens de Christine Lagarde, notre "nouvelle" ministre de l'économie et des finances.
"Ce remaniement est un virage à 360°", clame dame Christine sur France Info...

Joli tête à queue trigonométrique. Et une phrase qui, sans doute, résume mieux que tous les meilleurs éditos ou billets de blog, le véritable sens de ce remaniement...

Habemus un nouveau gouvernement (mon avis...)

Bon ça y est c’est fait, on a un nouveau gouvernement. Fin d’un long film bien ridicule…
Je ne me lancerais pas dans un facile « tout ça pour ça ». Évidemment que je pense aussi que vu ce qu’on nous mis comme beurre, on aurait pu avoir un sandwich un peu plus savoureux… Et pour les critiques systématiques et caricaturales, je laisse ça aussi à ceux qui sacraliseront la parole d’un Parti Socialiste très en forme hier soir… Bien que j’avoue, j’ai vite zappé quand j’ai vu arriver cette merveilleuse bande des trois… Mais comme je zappe aussi en écoutant la parole officielle du parti majoritaire (entre un Paillé et un Désir, mon cœur balance…).

Beaucoup de mes copains ont donné leur avis. « Petit remaniement d’un petit président » pour Laurent Pinsolle. Arnaud Clément trouve qu’il y a du meilleurs, et aussi du pire. Et Pensée Politique note le recadrage politique qui redistribue les cartes à droite. En tous cas, échec total du débauchage à gauche, c'est évident, mais c'était aussi prévisible...

Allez, je vais faire comme en 2007 pour le premier gouvernement. Et je vais donner mon bien modeste avis sur ce nouveau gouvernement…. Gouvernement drôlement resserré d’ailleurs : 30 au lieu de 37, c’est pas encore le grand régime minceur
  • François Fillon (premier ministre) : moi je l’aime bien… J’espère qu’il va prendre vraiment les rennes, et devenir un vrai premier ministre. J’avais voté pour lui quand le RPR avait élu Michelle Alliot-Marie à la tête de ce parti… C’était l’époque bénie où les militants pouvaient choisir leur chef… C’est bien vieux tout ça…
  • Alain Juppé (défense) : je trouve dommage qu’il soit revenu. D’abord car il se contredit et qu’il va contre ce qu’il disait lors de sa victoire aux municipales de 2008 (je me consacrerai à Bordeaux). Ensuite car il se grille politiquement, en retournant chez Nicolas Sarkozy, et à son service. Mais sinon, c’est un homme que j’aime beaucoup.
  • Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères). Je l’aimais bien sous Chirac. Sous Sarkozy, je n’aime pas sa manière d’avoir avalé couleuvres, chapeaux, et convictions… Sinon, elle aura fait tous les ministères régaliens…
  • Nathalie Kosciusko-Morizet (écologie). La gagnante du remaniement. Je l’aime bien. Content pour elle. Après, l’écologie tombe derrière armée et les affaires étrangères dans l’ordre protocolaire.
  • Michel Mercier (justice). C’est lui qui m’a remis, en 2000, mon diplôme d’ingénieur. J’ai donc un à-priori favorable. Sinon, c’est un opportuniste qui a laché Bayrou pour un bol de soupe ministérielle. Il n’est pas le seul remarquez…
  • Brice Hortefeux (intérieur et immigration), sans commentaires de ma part… Sinon que l’on ne peut pas dire que la compétence et le mérite soient franchement récompensés…
  • Christine Lagarde (économie et finances). J’aime bien cette dame. J’ai quand même l’impression qu’elle a été une des perdantes de ce remaniement…
  • Xavier Bertrand (travail & santé) ; sans commentaires non plus (sinon un autre soupir, immense) ;
  • Luc Chatel (éducation & jeunesses) : un autre soupir…
  • François Baroin (budget & porte parole) : il révait d’un grand Bercy, il aura le poste de porte parole. Comme en 1995’. A l’époque, c’était Chirac et il avait une voix fluette, le petit François. Il a grandit. Je l’aime bien, mais…
  • Valérie Pécresse (enseignement supérieur), pitoyable candidate aux régionales, mais (je trouve) bonne ministre.
  • Bruno Le Maire (agriculture) : il gagne l’aménagement du territoire, il aurait pu prétendre à plus. Voir des Bertrand ou Hortefeux au dessus de lui me sidère, mais bon les compétences et le mérite, en politique…
  • Frédéric Mitterrand (culture) : les miracles existent…
  • Roselyne Bachelot-Narquin (solidarité) : les miracles existent (2). Sinon qui avait dit qu’il remettrait au gout du jour une République du Mérite… ? Domenech avait son Govou, Lievremont a son Trinh-Duc. Fillon a sa Roselyne…
  • Maurice Leroy (ville) : centrisme power…
  • Chantal Jouanno (sport) : qu’en pense Rama Yade et David Douillet ?
  • Patrick Ollier (relations avec le Parlement) : le poste qui ne sert à rien…
  • Eric Besson (industrie, etc…) : toujours là lui… Estrosi non tiens ?
  • Henri de Raincourt (coopération) : rien à rajouter… Sinon c’était vraiment utile un ministre à plein temps dédié ?
  • Philippe Richert (collectivités territoriales) : pareil. Vraiment besoin d’un ministre à plein temps sur ce poste ? Remarquez, elles prennent bien mal aux dents en ce moment les collectivités territoriales…
  • Laurent Wauquiez (Europe). Là encore un poste qui sert à quoi ? Le Président, et le Ministre des Affaires Etrangères, c’est pas suffisant ? Sinon Wauquiez bien, mais un peu trop sarkozyste zélé à mon gout quand même…
  • Nadine Morano (formation professionnelle) : un ministère qui ne sert à rien pour une ministre qui ne sert pas plus…
  • Marie-Luce Penchard (outre-mer) : il parait qu’elle fait bien le job…
  • Pierre Lellouche ( commerce extérieur) : là encore besoin d’un secrétariat pour ça ? A part pour donner un poste à un pote… ?
  • Nora Berra (santé) : je croyais que c’était Bertrand, mais non il a ses secrétaires d’Etat… Gouvernement resserré il parait…
  • Benoist Apparu (logement) : un poste pour un sarkozyste zélé… un autre.
  • Georges Tron (fonction publique) : affaiblissons les adversaires en donnant de la bonne soupe à ses troupes…
  • Marie-Anne Montchamp (cohésion sociale) : la bonne soupe numéro 2. Et encore, besoin d’un secrétariat d’Etat dédié ?
  • Thierry Mariani (transport) : le sarkozysme méritant récompensé par un poste qui n’était pas nécessaire…
  • Frédéric Lefèbvre (consommation) : sans aucun commentaire, sinon que c’est triste pour la République… (on va regretter Novelli) ;
  • Jeannette Bougrab (vie associative) : les apparatchiks récompensées… Les 3 derniers secrétariats d’Etat sont pour eux.
Au final, je n’ai rien à dire, je ne vois pas grand-chose de nouveaux. J’imagine que la gauche va pouvoir s’en donner à cœur joie : elle aurait tort de s’en priver.
Attendons de voir… J’espère juste que demain la France ira mieux. Je ne sais pas si c’est en privilégiant les hommes d’appareils et les copains, plutôt que le mérite et la compétence, qu’on y arrivera mieux…

Enfin bon, suite au prochain épisode…

dimanche 14 novembre 2010

Annonce future et du nouveau gouvernement, et du chef de l'UMP... (JF Copé...)

Je suis comme Nicolas, je trouve cela affligeant et insupportable. Je reprend sa conclusion (il me le pardonnera puisque je lui offrirai du Chinon lors de ma prochaine montée...) : "Pour l'instant, ce qui m'amuse, c'est d'attendre de l'Elysée la nomination du chef du premier parti politique de France. Bonjour la démocratie...".
Cela ne m'amuse pas, je trouve ça... soupir... Enfin, c'est aux militants UMP de gueuler (quoiqu'ils en sont peut être ravis d'être des moutons, qui sait ?)

J'ajoute juste ce que je pense de Jean-François Copé. En recopiant des commentaires de journalistes politiques que j'avais reproduit dans ce billet là :
Il a un gros handicap, c’est son image très politicienne, à la limite arriviste : il a l’air de penser plus à sa carrière qu’aux Français (...) Son ambition paraît démesurée. Il donne l’impression que sa propre gloire l’emporte sur tout. C’est quelque chose qui irrite le peuple, qui n’a pas envie d’un Sarkozy bis ».

Finalement le seul intérêt de ce remaniement risque d'être là. Et appellera pour moi ce même espoir : que la droite propose une autre alternative à cette UMP aux bottes d'un Sarkozy, ou de son clone...
(sinon apprendre que Bachelot et surtout Riester risque d'arriver à la culture... Manque plus que Lefebvre, et la sauce est prête pour les pâtes...)


Habemus un "nouveau" Premier Ministre

(Elmone est sympa, il m'a dit que j'écrivais le latin comme un pébron. Alors je corrige ^^)
... il s'appelle François Fillon... Amusant d'avoir pleins de sons en provenance de son iPhone pour annoncer la non - nouvelle, pendant qu'on ramasse les olives dehors...

A lire le bon billet de l'ami Guy Birenbaum : "Sarkozy - Fillon : la poignée de main : Sketch". Tellement juste... Et le bon "remaniement Star Ac" de la gentille CC...
Sinon, pour les "tout ça pour ça", lire simplement la blogosphère (surtout quand elle n'aime pas trop Nicolas Sarkozy).

(sinon, quelqu'un a des nouvelles de Jean-Louis Borloo ?)

J'avais déjà écrit combien j'aimais Dimitri Yachvili... un de mes premiers billets...

Nous discutions hier soir sur Twitter, avec Shaya notamment. Devant le sympathique match de rugby France - Fidji. C'était avant que nous n'ayons plus de gouvernement, durant cette soirée folle...

Nous discutions de cette charnière du XV de France, et je disais combien j'aimais Dimitri Yachvili. Il venait d'offrir les deux premiers essais français, dont un deuxième merveilleux à Médard... Je l'ai toujours apprécié ce joueur. Le préférant à des Ellissalde, Skrela ou Beauxis, régulièrement sélectionné à sa place. Est ce à cause de son jeu au pied et de son entrainement avec Larqué ? Est ce parce que j'adore sa mentalité, son parcours, simplement sa gueule ? Je ne sais pas...

En tous cas, il joue aujourd'hui au poste du meilleurs joueur français. Morgan Parra est un phénomène, et il n'y aura rien de scandaleux qu'il soit le numéro 9 de l'équipe nationale. Il devrait former la charnière avec Trinh-Duc. Je n'en suis pas si fan que ça, mais Marc Liévremont l'est lui. Je préfère largement un Damien Traille, mais c'est comme ça...

Enfin, tout est il que hier nous discutions. Et je me souvenais d'un de mes premiers billets de blogs, en Février 2005. Une éternité. J'ai écrit cette semaine mon 2000eme billets de blog, et là j'en étais à mon 5eme ou 6eme, je ne sais pas...
Le titre de ce billet : "la Grande armée ovale". Dimitri Tachvili avait offert la victoire de la France en Angleterre, au terme d'un grand match. Je partais à Bordeaux en train, et j'avais pleins de choses et de sentiments en tête. C'était le début de mon blog, le début de beaucoup de chose, en même temps que la fin de certaines illusions.

Hier soir, je suis revenu un peu en arrière. Un délicieux regard dans le rétro-viseur, avant un coup d'accélérateur avec le remaniement qui aura lieu sans doute aujourd'hui, sinon demain. L'UMP annonce que la coutume républicaine qui consiste à confirmer le premier ministre après sa démission n'a pas eu lieu, et que cela pouvait présager que François Fillon ne resterait pas à son poste. Nous pourrions répondre que les coutumes républicaines sont bien malmenés sous ce quinquennat : cela ne sera pas la première...
Mais ça, c'est un autre sujet, ça fera l'objet d'autres billets. Aujourd'hui, juste envie de me souvenir, un peu...

samedi 13 novembre 2010

Et merde, on n'a plus de gouvernement !

C'est malin. Nicolas Sarkozy vient d'accepter la démission de François Fillon et de son gouvernement. Bon, vous me direz, pour ce qu'il servait le premier ministre et son gouvernement, c'est moyen grave. Mais quand même...

Quelque chose me dit que le remaniement, c'est pour dans pas longtemps...

Il faut être gentil aujourd'hui (il parait...)

Hastable commence son billet du jour par un "L’abruti niche partout, bien malheureusement...". Dieu sait qu'il a tristement raison... Y compris sur cette blogosphère, on en trouve pléthore, des abrutis qui nous emmerdent, et nous donnent envie de tout envoyer bouler, et d'aller picoler avec des potes sympas plutôt que d'essayer de discuter avec des connards qui prônent la tolérance d'une main, en enfonçant l'autre dans l'anus du gars qui ne pense pas comme lui...

Pourtant aujourd'hui il ne faut pas s'énerver. Il faut être gentil, c'est la journée de la gentillesse... Il faut être gentil, y compris avec les abrutis qui nous emmerdent, sur le net ou dans la vraie vie. Il faut être gentil, vraiment...

Être gentil ne signifie pas forcément tomber le froc et se laisser prendre en levrette par le premier connard venu, non. Cela ne signifie pas forcément tolérer aussi le connard qui va vouloir sciemment vous emmerder, par pur plaisir gratuit, le sien.
Non, être gentil peut aussi vouloir dire aller faire autre chose. Fuir ceux qui vous brisent les gonades, pour aller faire autre chose.

Mon projet aujourd'hui est bien peu ambitieux. Dehors il fait grisâtre et brouillardeux. J'irai acheter l'Equipe et faire mes pronostics de foot du jour. Le N/2 sur Monaco - Arles est payé 2,05 (bien). Et le 3-0 pour Montpellier - Toulouse est à 15. Bon pour gagner de l'oseille dirait les copains Di Méco et Moscato. On en profitera sans doute pour boire un café...
Et puis si le temps se lève, on passera du Round'up à 2% sur cet enculé (pardon) de chiendent qui m'aura bien bouffé ma pelouse. D'abord on nettoiera la cour des feuilles mortes de cerisiers... Et s'il fait vraiment pas beau, on finira Final Fantasy XIII et on regardera France - Fidji en buvant de l'eau gazeuse (j'ai des kilos à reperdre...).

Mais le tout en étant gentil. C'est la journée de la gentillesse. Une des nombreuses journée à la con que des associations tout aussi à la con mettent sur le calendrier...
S'il y a une journée des journées à la con et des causes à la con, merci de me tenir au courant, on en fera un billet...