lundi 14 février 2005

La Grande Armée Ovale

Je suis actuellement dans le TGV Paris - Bordeaux. Il faut croire qu'écrire dans le train est une activité qui me plait vraiment. Certes, mon clavier de mon PC portable professionnel commence à avoir un peu de mal avec des touches qui sont justes réparées avec du supergule3, mais qu'importe... j'aime bien écrire. Malgré le contre jour d'un soleil qui se léve sur mon écran d'ordinateur (enfin, je viens de quitter la neige bourguignone, je ne vais avoir le sale goût de me plaindre d'un soleil poitevin naissant...)

Et dans le train, en plus d'écrire et d'couter de la musique, je lis. Et je lis l'Equipe, qui titre en grand sur l'exploit français en terre britanique ce weekend, en Rugby. Cela faisait longtemps que je n'avais vibré sur un match de rugby, mais hier, c'était chouette. C'était chouette et mal engagé. Je n'avais rarement vu plus médiocre équipe de France en premiere mitemps. Les chars d'assault étaient britanniques, et la grande Armée bleue souffrait. A 17 à 3 à la mitemps pour les Français, c'était Waterloo. 14 points d'écart, c'est deux essais transformés. Vu la faible qualité du jeu français, et la résistance puissante de sujets de la Majesté, ça me paraissait impossible, et je préférais zapper sur un insipide Juventus - jenesaisplusqui..;

2 essais transformés, ou... ou 5 pénalités réussies. Et à défaut de déroute russe, ce fut le miracle géorgien auquel nous avons assisté. Yachvili aurait eu des origines polonaise, j'aurais volontier poussé la métaphore Napoléoniene, mais non. Yachvili le biarrot est d'origine Géorgienne. Et c'est un joueur que j'adore... Et hier, il m'a permis de finir l'aprésmidi de la meilleure des manières. Nous avons battu l'Angleterre, et c'est chouette...

Et à l'instant où je pense ça, à l'instant où mon instinct francofrançais patriote exclame une joie guerrière, mes yeux se posent sur le Marianne que je viens d'acheter. Et en couverture, la promesse d'une analyse sur ce "non populaire" au référendum sur la constitution européenne qui nous est prédit par le magazine. Ce référendum, il faudra bien que j'en parle... Il faudra bien que j'en parle car l'Europe est un des sujets politiques qui m'interressent au plus haut point.
Et j'aurais des choses à exprimer sur ce sujet. Qui sera, lui aussi, sportif au plus haut point. Enfin, espérons que le niveau du jeu, pardon du débat, s'élevera un peu. Actuellement, le seul argument qui nous est proposée par nos élites pour le vote oui est qu'un vote contraire, ce sera une catastrophe. Pourquoi ? en oui, pourquoi ?

A défaut de jeu brillant, les français nous ont de toutes manières ramenés une rose bien rougeoyante. Il n'empeche, le beau jeu, le beau débat, c'est tellement plus... beau.
Et puis pour finir, juste une maxime dite par le philosophe commentateur de la deux, Pierre Salviac, à l'issue de la rencontre... "Impossible n'est pas français", voilà un adage qui est important pour moi. Cet adage qui a finalement tant compté pour moi, et fut le début de mon Austerlitz à moi, de 5 merveilleuses années étudiantes... Finalement, quand la france est la france, cela vaut toutes les SaintValentin du monde...

1 commentaire:

  1. Tu écrits: "Quand la France est la France cela vaut toutes les Saints Valentin du monde"... je dirais juste que l'un n'empêche pas l'autre ^___^, alors joyeuse St Valentin à toi!

    PS: Qui sait? peut être qu'un banal petit ballon de rugby était-il le prémice de cette grande victoire!

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