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mercredi 24 septembre 2025

On a tous quelque chose en nous de Machiavel

J'avais écrit ce billet y a quelque temps. Après un billet assez triste mais humble et honnête que j'avais écrit le 6 septembre : "carresser le black dog devant nos anciens rêves". Nos montagnes...

Bien avant que Kahler n'invente le modèle coloré du PCM pour expliquer nos comportements et permettre à un collectif d’aller sur la lune sans se battre, un Florentin avait déjà mis les cartes sur la table. Pas besoin de PowerPoint ni de séminaire d’entreprise : 
Machiavel avait résumé la chose en trois leviers qui guident les humains. Le sexe. L’argent. L’égo. Nos besoins essentiels...

Serge Lama chantait que l’homme est une secte à lui seul. On aime croire que nous sommes des créatures complexes, aux motivations subtiles. Machiavel nous rappelle qu’en réalité, trois cordes sensibles suffisent à nous faire vibrer.

Longtemps, j’ai pensé que ça ne me concernait pas. Que je n'étais pas du tout dans le schéma Machiavel.
Le sexe ? Franchement, ça n’a jamais été un moteur. Et pas uniquement parce qu’« je ne suis pas un canon », comme me lança un jour une fille dont la phrase aura laissé plus de traces que je ne l’imaginais.
L’argent ? Pas davantage. Je n’en manque pas, je ne cours pas après, et je n’ai jamais eu envie de le voler.
Restait l’égo. Là aussi, je pensais être vacciné : quelques titres, quelques heures de gloire, ça devait suffire. Mais à tout bien y réfléchir… peut-être que ce petit caillou-là est plus gros que je ne voulais l’admettre.

Je me suis souvent rêvé numéro 1. Celui qu’on regarde, qu’on applaudit, qui décide, qui marque l’histoire. Ma vie m’a appris qu’être numéro 2, parfois, n’est pas si mal. A défaut de mieux. Et de toutes façons, quand on n'a pas les capacité d'être le n°1...
Être celui sur qui on compte, à qui on dit « va voir l’autre con, il saura, il est fiable ». Un peu comme une vieille clé qu’on garde toujours dans le tiroir parce qu’on sait qu’elle marche encore.
Mais à force, ça finit par peser d’être seulement une clé. Même une clé qui ouvre pas mal de portes… pour les autres.

Machiavel, lui, aurait sûrement souri. L’égo, c’est ce qui m’a fait grimper. Quand j’ai été nommé maître de conférences, j’ai eu mon bain de lait. L’égo, c’est aussi ce qui me fait mal quand je regarde les montagnes que je ne gravirai jamais. Mais il y a peut-être une sagesse là-dedans : accepter que la lumière n’est pas pour moi, et qu’il y a une dignité à marcher dans l’ombre, si on le fait bien.


Peut-être qu’au fond, le Florentin avait tout compris : on se croit libre, mais on est tous menés par une petite ficelle. La question, c’est juste de savoir laquelle. Mais aussi de savoir ce qu'on est prêt à sacrifier pour nos besoins. Ceux de Kahler et du PCM, et ceux de Machiavel 

dimanche 3 novembre 2024

Syndrome de la grotte (Salamandre et l'Aven d'Orgnac)

Hasard de mon calendrier et de ma chaine Youtube. Ce soir je vais vous ammener avec moi dans des grottes. Enfin, une grotte (la Salamandre) et un Aven (Orgnac). Entre Gard et Ardèche. Sur une musique de Fullmetal Alchemist Brotherhood. 

Le syndrome de la grotte était une... "pathologie" n'est pas le bon terme mais un phénomène dont on a souvent parlé à la sortie du Covid. Le mal de certains de retrouver le monde, revoir les gens. J'en souffre, Ou plutôt je vis avec et ça ne me dérange pas.
Un peu plus Falconette des fois (hier soir j'ai refusé une invitation, mais je lui ai fait remarqué que lundi nous étions à Paris et que nous avons vu beaucoup de monde...). 

En Process Communication Model (PCM, un truc de coaching mais auquel je crois beaucoup), c'est la couleur de ma phase. Marron, "imagineur". Besoin de solitude. Ma base est empathique (besoin de voir du monde et de "faire plaisir"), ma phase est l'opposé contraire. Ca me coute des fois, je sais que je loupe des opportunités. Mais je m'en fous. C'est comme ça. 
Pour parler de moi, j'ai déjà expérimenté 4 couleurs, j'en suis à ma 5eme. Et dernière, je ne serai jamais "rouge" promoteur. Je serai toujours un second. 

Un très beau clip de Eddy Mitchell en hommage à son ami Johnny. Il vaut mieux être un brillant second qu'un piètre numéro 1, un bon Waddle ou Djorkaeff qu'un piètre M'Bappé. 

A part ça Cyril Linette, malheureux candidat à la présidence du football français, met des mots forts sur ce que j'écris plus modestement. Le football français est en danger de mort. Avec indifférence. Mais quand il est plus simple de voir PSG Montpellier en handball que PSG OM, il ne faut pas s'en émouvoir.

Ce qui s'est passé en Espagne est horrible. J'ai connu 2002 et 2003 les grosses inondations dans le Gard. Mais là c'est incroyable, et choquant. 

Mardi (ou plus tard) nous connaitrons celle ou celui qui succédera à Joe Biden aux USA. Ca me fait penser que lundi à Paris tout les accès à l'ambassade des Etats Unis étaient bloqués, sauf aux américains qui sont allés voter en nombre.

Et content du retour dans de bonnes tables de mon ami Nicolas

A part ça rien.