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lundi 16 avril 2018

Non à une deuxième journée de solidarité !

Et stop à ce matraquage insupportable. 


Je n’ai vu qu’un instant hier soir du show Macron, c’était suffisant… je n’ai retenu que cette proposition purement scandaleuse de Macron, qui trouve « intéressante l’idée d’une deuxième journée de solidarité ». C’est scandaleux. Une nouvelle journée où les salariés travailleront sans être payés, à l’œil. Bref, un impôt supplémentaire sur des salariés qui se font déjà massacrer.
Scandaleux, je n’ai pas d’autres mots.

A titre personnel, j’en ai marre de ce mandat. Le salarié que je suis a vu sa CSG augmenter, et malgré les promesses d’un Gérald Darmanin, mon salaire net a baissé sensiblement.
A côté de ça, j’aurais subi une scandaleuse hausse du diesel. Mes impôts locaux continuent d’augmenter. Et je suis un des rares français à payer l’impôt sur le revenu, qui s’est vu violement augmenter au mandat précédent, au gré des volontés de Hollande de faire mal au salarié de la classe moyenne père de deux enfants que je suis. Le ras le bol fiscal est une réalité, et une souffrance. 

La solidarité, je la finance. Je la supporte. Et je n’ai pas envie d’un impôt supplémentaire, à fortiori de travailler un jour de plus. J’en ai marre d’être solidaire aujourd’hui. Et de recevoir des leçons de la part de gens qui profitent justement de tout ce que j’apporte à cette solidarité, sans retour de leur part.
Trop d’effort demandé, ça devient délirant.

Cette idée n’est pas intéressante, elle est scandaleuse. J’espère qu’elle va vite tomber dans les limbes avec d’autres idées à la con. Et que les efforts qui me sont demandés deviendront plus supportables, car là ces agressions permanentes à ceux qui bossent honnêtement sont en train de faire extrêmement mal à la belle idée de « solidarité nationale ».
Chez nous, nous nous sommes toujours occupés de nos ainés. Ma grand-mère est toujours là, et mon grand-père nous nous en sommes toujours occupés. Idem coté de ma femme. Nous avons été éduqués dans ce respect d'aider ce qui nous avant nous ont aidé. Alors merde, que chacun fasse pareil ! 

Solidarité nationale non, je n'ai pas envie de payer pour ceux qui ne s'occupent pas de leurs aînés, de leur famille, de leurs proches. Et au final ce harcèlement fiscal fait que j'en ai marre de "payer pour les autres". Je m'occupe de mes enfants, je m'occupe de leur éducation. Pourquoi devrais je payer car des parents sont défaillants sur ce point là ? Je travaille longuement, pourquoi devrais je payer pour ceux qui ne veulent pas travailler ? 
Pourquoi vais je contribuer pour permettre aux zadistes de NDDL ou aux étudiants gauchistes qui bloquent les facs d'avoir des bourses "d'étude", des APL, des aides sociales ? 

L'idée de solidarité nationale est en train d'agoniser. Et créer une deuxième journée de corvée nationale serait la rendre encore plus douloureuse cette agonie.

Stop à ce matraquage. Redevenons sérieux !

jeudi 11 janvier 2018

Il déçoit déjà Edouard Philippe

Intéressant article du Point intitulé "Notre-Dame-des-Landes : Édouard Philippe prépare à décevoir". Mais malheureusement bien gentil car Edouard Philippe déçoit déjà, et grandement.
Peut être surprendra t'il avec Notre-Dame-des-Landes, mais visiblement il se prépare une déroute républicaine avec l'abandon de ce symbole. D'ailleurs, dans ses indiscrets du jour, le Point révèle l'attitude d'Edouard Philippe et sa peur de ces zadistes qui sont des délinquants de la gauche de la gauche, et qui doivent se régaler de voir combien le pouvoir d'aujourd'hui est peureux.

Lors de la rencontre avec les élus de Loire-Atlantique, le 5 janvier, Édouard Philippe a répondu à ceux qui lui réclamaient une évacuation de la ZAD manu militari : « Imaginez qu'il y ait un mort et que ce soit un étudiant de Rennes ou de Nantes. Imaginez que ce soit un gosse. On fait quoi ? » Un silence a alors envahi la réunion. Nicolas Hulot le rompt : « Et si c'était un agriculteur ? » Puis François de Rugy intervient à son tour, visant les « absents » qui réclament une intervention de l'État – chacun reconnaît Bruno Retailleau (LR) ou la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland : « S'il y a un mort, vous serez seuls, car les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. » Commentaire d'un député LREM à la sortie de Matignon : « Le Premier ministre est effrayé à l'idée d'avoir du sang sur les mains. »
Tellement facile d'effrayer à ce point le pouvoir politique... 

Alors finalement autant s'en prendre aux automobilistes. Et aux ruraux : ils sont plus serviles que des militants de gauche qui annexent NDDL ou Sievens, et horrifient les honnêtes gens.
Sous couvert de "sécurité routière", le gouvernement prépare des pièges aux gens qui vont bosser en baissant la vitesse à 80 km/h. Je parle de boulot, car rien que pour moi je sais où et à quelle heure vont se mettre les forces de l'ordre pour faire du chiffre. Juste du chiffre. Ce même chiffre qui est fait en ce début d'année avec les hausse délirantes sur le diesel et l'essence, au nom d'une prétendue écologie.

Autant s'en prendre aux salariés et aux retraités qui vont morfler avec la CSG. Autant s'en prendre à ceux qui bossent avec une politique fiscale qui n'a rien à envier aux années Hollande.

Par contre l'écolo à chien qui vit d'on ne sait quel revenu et effraie à Notre-Dame-des-Landes, on ne le décevra pas. Il sera mort de rire de voir que ceux qui bossent pour lui payer son RSA continueront de se faire rentrer dedans, et il ira sur un autre "champ de bataille".

Edouard Philippe déçoit. Et pourtant ce gouvernement et cette présidence est populaire. Sans doute est ce ça qui m'effraie le plus...

samedi 30 décembre 2017

En Marche vers un 2018 où fiscalement ça va morfler

Ce soir le président Macron va signer la loi de finance de 2018. Un budget terrifiant et injuste. Des économistes annoncent une pression fiscale qui va augmenter de 4,5 milliards d'euro, et qui va reposer sur les retraités qui ont bossé, et sur la classe moyenne rurale un peu supérieure qui n'a pas les moyens de défiscaliser à tout va et de se barrer en Belgique. 

Typiquement, je pense être à nouveau dans la cible d'un matraquage fiscal qui va être rude. Je l'ai déjà été sous le quinquennat Hollande. Entre quotient familial et augmentation d'un impôt sur le revenu que nous sommes de moins en moins à payé, j'ai donné. 

Globalement, cette année : 
  • Je verrai mon gazole brutalement augmenter de plus de 7 centimes le litre (et étant en zone rurale, j'ai besoin d'une voiture, je peux pas faire du tramway ou du vélib...) ;
  • Je vais voir une CSG augmenter sans contrepartie (car pour une grande partie des salariés, il n'y aura pas de contrepartie), donc mon salaire baisser en conséquence ;
  • Je me chauffe au gaz, qui va augmenter de 7% ;
  • Je devrais être dans un de ces 2 ménages sur 10 pour qui la taxe d'habitation n'est pas injuste ;
Sur ce dernier point, c'est quand même quelque chose d'injuste et de grave. Comment parler de "solidarité nationale" quand les gens ne sont pas égaux devant l'impôt ? Déjà l'impôt sur le revenu : est ce normal que nous soyons moins de 45% à le payer ? Rendre l'impôt insupportable et injuste détruit l'idée de "cohésion sociale" dont nous parlons.

A côté de ça, l'automobiliste que je suis, et qui est obligé de l'être, apprend que les assurances autos vont augmenter. Que les tarifs de péage d'autoroute vont faire pareil. Que des villes veulent rendre leur centre-ville inaccessible, avec des vignettes ou des tarifs de parking exorbitants (que l'on ne parle plus de la désertification des centres villes...)
Et ponpon du ponpon, en plus de nouveaux radars qui vont pousser comme des champignons et de la privatisation progressive des contrôles radars, le premier ministre parle d'abaisser la vitesse limite sur les routes nationales à 80 km/h...

Tiens ? J'ai un peu les boules quand j'y pense... 


mercredi 20 août 2014

Imposable est bien français, quoique...

L'information hier m'a interpellé...
Cette information est tombée le jour où les chaines informations passaient en boucle l'information de l'aide scolaire qui serait versée, mais pas à toutes les familles... Une solidarité partielle.

Et le soir, j'apprends donc que moins de la moitié des foyer paient l'impôt sur le revenu. Moins de la moitié des foyers contribuent à cet effort national. 

Confirmation de ce que je ressens depuis tellement de temps : la solidarité nationale pèse sur une infime partie des ménages français, ceux qui sont trop riches pour bénéficier des aides diverses (scolaires, de crèche, cantine, etc...). Et trop pauvre pour finir les fins de mois avec sérénité.
Ces ménages là ont pris de plein fouet les dernières hausses d'impôts. Dont la dernière, sur les baisses du quotient familial. Mais à grand coup de communication, ils apprennent que pleins de foyers vont sortir de l'impôt. Ces mêmes qui ont touché une aides scolaires auxquels ils n'ont pas droit...

A un moment, l'impôt est vécu comme une punition. Cela devient le cas. Etre puni d'avoir "la chance" d'avoir du travail. Etre puni d'être un peu moins pauvre que les autres. Et puis au final, quand on met bout à bout les aides auxquels ils n'ont pas droit, les charges et les impôts qui augmentent sans compensation, quel est le résultat ?

Je crois que le ras le bol fiscal est au delà d'un simple ras le bol. L'idée même de solidarité nationale est battue en brèche lorsqu'elle est ressentie comme injuste. Et aujourd'hui elle le devient, quand elle repose comme une punition sur les quelques ménages moyens qui travaillent, ne volent pas leur argent, mais n'ont droit qu'à aucune aide. Et surtout doivent fermer leur gueule.

Ca ne peut que mal finir ces histoires...