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jeudi 1 octobre 2020

Je t'ai revue et pas par hasard...



Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on? Peut-être pas
Quelques braises échappées des cendres
D'un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous?
Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires
Tendres adolescences
J'y pense et j'y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Nous vivions du temps, de son air
Arrogants comme sont les amants
Nous avions l'orgueil ordinaire
Du "nous deux c'est différent"
Tout nous semblait normal
Nos vies seraient un bal
Les jolies danses sont rares
On l'apprend plus tard
Le temps sur nos visages
A soumis tous les orages
Je voudrais vous revoir et pas par hasard
Sûr il y aurait des fantômes et des décors à réveiller
Qui sont vos rois, vos royaumes? Mais je ne veux que savoir
Même si c'est dérisoire, juste savoir
Avons-nous bien vécu la même histoire?
L'âge est un dernier long voyage
Un quai de gare et l'on s'en va
Il ne faut prendre en ses bagages
Que ce qui vraiment compta
Et se dire merci
De ces perles de vie
Il est certaines blessures au goût de victoire
Et vos gestes, y reboire
Tes parfums, ton regard
Ce doux miroir

Où je voudrais nous revoir 

vendredi 10 août 2012

En passant...

Je viens d'entendre cette douce chanson de Goldman ce matin, sur le winamp de mon ordinateur du travail... Elle me fait toujours un effet terrible, cette chanson. Une douce mélancolie qui adoucie la déjà forte chaleur d'un début de journée...
Je serai en vacances tout à l'heure. Oh, pas de grandes vacances. Deux semaines. J'espère que j'aurais le temps de me reposer un peu, de me changer les idées.

mardi 27 mars 2012

Tu manques

"Tu manques", c'est une des plus belles chansons de Jean-Jacques Goldman. La seule de l'album "Fredericks Goldman & Jones" qu'il chante seul.

Une chanson qui s'écoute le soir seul, quand la lumière baisse. Quand l'absence de quelqu'un se fait tellement forte que même le plus bon des whiskys n'apaise rien.
Quand la lumière baisse... Et pourtant ce weekend nous avons changé d'heure. Il y a deux ans aussi, sans doute...

Goldman dit ça de sa chanson : "Le texte ? Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence momentanée ou définitive de quelqu'un. Tout le monde souffre un jour de l'absence de quelqu'un."
Il ajoute : " Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence, que ce soit une absence momentanée ou définitive, de quelqu'un. Je crois que riche ou pauvre, blanc ou noir, femme ou homme, probablement martien ou vénusien, tout le monde à un moment souffre de l'absence de quelqu'un."

Dans sa définition, il y a un mot. "Souffre". Parce que quelque part, même si ce n'est pas exceptionnel, et même si tout le monde connait un jour cette souffrance de l'absence de quelqu'un, cela reste une souffrance.

Celle que j'ai de n'avoir pu présenter mon petit bébé faucon à cette personne est très forte...

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent...