On parlera politique et choses sérieuses demain. Pour l'instant, un peu de saine nostalgie, qui nous ramène à l'époque où on ne bloguait pas depuis son iPhone...
(d'ailleurs tiens, Blogpresslite marchait mal hier, je vais le réinstaller...)
Bienvenue chez moi
Le principe est simple. Un shoot'em up classique. Un bonhomme avec des armes, qui peuvent tourner sur eux même à
Mercredi... je suis en vacances à la fin de semaine, mais quand même mercredi c'est mercredi. Et mercredi, je me souviens...
La qualité graphique n'est évidemment pas la même. L'image en dessous du texte est tirée de la version arcade. la vidéo représente la version CPC, c'est pas pareil.
Après on passe à autre chose. Parce qu'on allume l'Amstrad en étant plus calme et en préférant un jeu avec plus de réflexion et de matière. Parce qu'on grandit. Parce que pleins de choses...
Si ces hautes autorités morales étaient déjà présentes en 1987, elles auraient sans doute hurler devant Ikari Warrior. LE jeu de guerre sur Amstrad.
En ce mercredi, aujourd’hui, vraiment je me sens tout vieux… Est ce ce mal de dos qui me perturbe vraiment depuis hier ? Est ce l'arrivée du froid qui m'évoque un été fini avant d'avoir commencé, et qui me montre que le temps passe à une vitesse ? Je ne sais pas...
Il est marrant ce jeu… Un superman doit ramasser des bombes. Une bombe éteinte, c’est bien… Mais une bombe qui menace d’exploser, c’est mieux. Ca fait plus de points… Et derrière soit, les décors nous amènent en Egypte, à Athènes…
Là encore, il y en a eu, des joysticks cassés. Ce jeu est une simulation (appelons là comme ça) d’Arts Martiaux. Du karaté, et oui messieurs. Et le scénario de ce jeu est bête comme chou : il faut battre ses adversaires les uns après les autres, et on gagne des ceintures de couleurs différentes. Le but ultime est d’avoir la ceinture noire.
Des coups spéciaux ? Nous sommes en 1985 je vous rappelle (Laurent Fabius est premier ministre, donc les coups spéciaux, on attendra Edith Cresson…).
Au début, il y avait le Thomson MO5. Et cette cassette dont j’étais friand : Green Berets. C’était coloré, mais pas trop, pas de risque de prendre mal aux yeux. C’était animé magnifiquement à l’époque, et la musique, ou plutôt le crachat métallique qui sortait de la télé, donnait à ce jeu de guerre un coté incroyable…
L'histoire est merveilleuse en plus : deux enfants se sont vus transformer en dinosaures. La magie, tout ça... Et pour reprendre leur forme humaine, ils doivent passer les tous pleins de niveaux... C'est chouette.
Je garde un extraordinaire souvenir de ce jeu. Aussi parce qu'on pouvait jouer à deux. Et on se battait, à la fin, pour manger les gâteaux restants, ou récupérer les bonus. Ça faisait des chouettes mercredi...
(pardon pour le titre, je ne le referai plus...)
Ensuite, passé cette vilaine intro, on est pris par ce jeu qui, quelque part, est culte pour ceux qui l’ont découvert il y a 20 ans…
C’est vraiment un jeu spécial, Fruity Franck. Un jeu que, j’avoue, j’avais oublié depuis… Et en me baladant sur ces vieux sites d’Amstrad et autre, je suis retombé sur ce nom, Fruity Franck… Et là, c’est marrant…
J'avais 13 ans hier. Inzaghi en avait 36 ans, mais il a anéanti le petit enfant que j'étais le temps d'une soirée.
Renégade, que c'était chouette ! Sorti en 1988 en France, ce jeu est un pur jeu de baston ! Ca cogne, et putain que c'est bon. On est dans une banlieue américaine caricaturale, et ça grouille de loubard. Et on avance, en castagnant tout ce qui bouge, dans un magnifique et large décor.
Et puis comme on aime trop ça, un an plus tard sort Target Renegade. Et là, c'est encore plus beau. Graphisme plus léchés. Et une animation toujours délicieuse.
Le joystick, accessoire indispensable pour s'amuser. Le mieux, c'était d'en avoir deux. Un seul bouton, parfois deux. Mais les joypads ? Non, c'était bon pour les consoles, les joypads !
Un billet de Peuples du Soleil m’a donné envie de me souvenir de mon histoire avec l’informatique et les consoles vidéos. J’ai l’impression d’être né avec un ordinateur, bien que je n’ai toujours été qu’un piètre programmeur.
Je souviens aussi du journal Hebdogiciel qu’achetait mon père. Avec des lignes et des lignes de codes à taper, pour toutes les machines de l’époque. Oric, Commodore, etc... Je crois que c’est cette époque qui a fait qu’aujourd’hui, je « tape vite » à l’ordinateur…
J’ai en tête pléthore de jeux qui ont marqué mon enfance. Barbarians, Kick Off, Gauntlet, Fire & Forget, Dungeon Master, BombJack, Paper Boy, Target renegade, Bubble Bobble, Kung Fu master, etc… Les compilations des jeux Océan ou Ubi Soft qu’on payait une fortune (mais on avait pleins de jeux, youpi).
Et là encore on grandit. Et le monde évolue. Mon oncle me présente, au sortir du collège, l’Atari ST. Il jouait de la musique. Il jouait aussi tout court. Et donc paf, découverte du lycée en même temps que de la souris. Mes parents m’achètent un Atari ST. D’autres étaient Amiga. Moi j’étais de l'autre bord.