Affichage des articles dont le libellé est suicide. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est suicide. Afficher tous les articles

samedi 28 août 2021

Barrage sur la Loire et réflexion sur le suicide et le boulot

Quelques photos d'une promenade sur les gorges de la Loire, pas loin du barrage de Grangeant. Dans la commune de Saint Victor sur Loire, qui en fait appartient à Saint Étienne. De cette promenade sur un passage des gorges de la Loire, je vais parler de choses un peu plus dures. A quelques jours de reprendre le boulot.




Je suis dans une situation particulière. Décidé de reprendre un mercredi. Encore un weekend plus deux jours d'oxygène. Oui mon travail me rend malade. Oui je ferai quelque chose. Et oui aussi je reste dans le syndicalisme humaniste pour que le travail ne soit pas une douleur.
Nous avons aujourd'hui des hauts managers qui ont été éduqué aux trois managements : terreur, infantilisation, culpabilisation. Continuons.



A titre personnel, je n'ai pas envie de mourir de manière volontaire en me jetant du haut du pont de  l'autoroute car ma N+2 a décidé que je n'étais pas suffisamment servile, efficace, etc...

D'ailleurs, ce barrage de Grangeant a été le lieu d'un drame personnel. L'ouvrier de mon beau père s'y est donné la mort. Comme tant d'autres avant lui...



C'était Lynda Lemay qui avait chanté une chanson "elle y pense", quelque chose comme ça... Elle parlait d'une fille qui pensait tous les jours quand elle passait sur le pont du train à savoir ce qu'il se passerait si...


Je rassure mes copains copines. Trop chrétiens pour avoir la prétention de m'enlever ce que m'a offert Dieu. Et surtout, j'ai pas envie de rendre triste mes enfants et ma femme. Enfin, je suis sans doute trop lache mais des fois être lâche est bien.

Par contre, je n'ai pas envie non plus de mourir à cause du travail. Cette année, deux collègues sont morts pendant la nuit. Crises cardiaques les deux Ils envoyaient un mail une heure avant de mourir. 


Sur un billet très Loire, j'évoque un sujet qui me touche. Il y a un an, j'ai eu un reportage photo de mon trou du cul (coloscopie). Bon, je passe les gens qui vous demandent si vous avez bien chié liquide 15 fois alors que vous avez la combinaison cul nu... Je me souviens de l'anesthésie, depuis mon appendicite à 10 ans (j'an avais 42) je n'ai pas connu l'anesthésie générale.
Le "on off" de l'anesthésie m'avait marqué. Me dire qu'en un rien de temps on peut tout arrêter...

Il y avait aussi la peur de savoir ce qu'on trouverait dedans... Rien de méchant finalement


Bon l'histoire est jolie. J'ai une belle beauté intérieure, et je montrerai les photos à qui le veut bien. C'est intime, mais un trou du cul est un joli écosystème. 

Le billet est à lire peut être avec plusieurs versions. 

Sinon aujourd'hui c'est mes 11 ans de mariage...




mardi 7 avril 2015

Fleurs de cerisiers, et dignité d'un homme

Les cerisiers sont en fleur. C'est joli. En tous cas, ça me plait, je ne m'en lasse pas. Et de la qualité de l'appareil photo de l'iPhone 6, qui je trouve fait vraiment des jolis clichés.

La journée a encore été difficile. Le suicide de l'ancien maire de Tours Jean Germain est une triste nouvelle.
Je retiens, de cette mort, le très joli billet d'Hervé Torchet qui rappelle qu'un élu est avant tout un être humain. Qui peut être touché par la dureté de la vie politique. Son billet m'a beaucoup touché, car quelque part il m'a rappelé deux trois petits trucs tous cons...

Je retiens le billet de mon ami Nicolas, qui cite le président du Sénat Gérard Larcher. Je reprends sa dernière phrase : 
"Jean Germain s'est senti condamné avant même d'être jugé, par un système qui n'a finalement jamais rien retenu depuis Pierre Bérégovoy. Ce système qui s'emballe sans discernement, sans considération pour l'honneur peut amener un homme à commettre l'irréparable. Un homme public a droit au respect de sa dignité comme tout autre citoyen"
Comme tout autre citoyen. Je me souviens ce que j'avais écrit à l'époque sur Eric Woerth, qui a été lynché par des militants de gauche, dont certains se sont comportés en véritable salopard. Il y avait des photos de profil Twitter qui étaient abjects à l'époque, pour un homme que la justice a toujours innocenté, mais pas les militants qui s'en sont servis pour des arrières-pensées politiques dégueulasses.
Je pense à lui, mais il y en a d'autres. Bernard Tapie (que j'aime beaucoup) me vient à l'esprit. Tout homme public a a droit au respect de sa dignité, quelque soit son étiquette politique. Certains qui aujourd'hui rappellent cette évidence l'ont zappé à certains moments, quand le combat politique tolérait quelques écarts.

Je ne retiendrai par contre pas certains autres billets, toujours aussi abjects dans cette envie toujours donner des leçons en baignant dans un cynisme puant. La dignité du très digne Gérard Larcher n'étouffe décidément pas certains d'entre nous... 

Pour en revenir aux cerisiers, ils sont en train de verdir. La floraison est décidément très éphémère. Comme nos polémiques politiciennes à la con. Si elle pouvait nous amener à garder un peu de hauteur et de respect des êtres humains...

jeudi 20 janvier 2011

Se jeter d'une fenêtre, à 9 ans...

Ce matin, je me suis levé d'humeur guillerette. Une sale journée s'annonce pour moi, mais la qualification de mon OM pour la finale de cette coupe en bois m'a réjouie. Falconette m'avait préparé mon petit déjeuner, et la balance m'annonçait un kilos de moins depuis la dernière pesée... Bien...

Puis dans la voiture, les informations. Avec des idées de billets en tête. Celui de me moquer de Valérie Pécresse, pour qui "Facebook n'existait pas y a un an". Celui de me moquer de l'UMP, qui "refuse de politiser les élections cantonales". Ne pas politiser une élection politique, voilà un nouveau concept, et une nouvelle marque de franche confiance en soit...
J'aurais aussi pu parler du sondage qui mettrait Aubry devant DSK sur la primaire socialiste. Je me demande si pour Sarkozy, Aubry ne se serait pas meilleure candidate que Ségolène Royal, pour des raisons qui feront l'objet de billets ultérieurs sans doute... (Reims, tout ça...).

Et puis est tombé, alors que je traversais le Rhône, cette information. Une fillette de 9 ans se suicide. Se donne la mort en se défenestrant. Bing.
La nouvelle m'a touché. Allez savoir pourquoi... Et on entendait les psychomachinchose parler de ce qui fait l'enfant, de sa relation à la mort qui n'est pas forcément la même que chez l'adulte. Et vas y que je mets une cellule psychologique en place, et vas y que je disserte sur mille et une chose...

Non, y a qu'une nouvelle qui m'a touché ce matin, c'est que l'on puisse vouloir mourir à 9 ans, et qu'on y parvienne... Je pourrais faire une introspection à deux francs cinquante devant le café, mais finalement non...
Je vous inviterai juste à lire le billet de Zette : "quand j'avais 9 ans je m'ai tué". Très touchant. Ca vaut toutes les analyses de tous les plus grands psys médiatiques...