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mardi 29 juillet 2025

Danger de l'écrit deuxième lame

J’écrivais y a une semaine un billet sur les dangers de l’écrit. Ce matin, deux éléments m’ont blessé. 

D’abord, un tweet. D’une personne qui me connaît. Blessant. Un seul mot, vu à 7h40. Et, avec lui, dix ans d'incompréhensions non réglés qui refont surface. Dix ans de souvenirs moches, amers. Et une douleur que je croyais cicatrisée.

Puis ensuite je me connecte sur mon PC perso. Et là, un mail de « recadrage » (encore un) de ma chef. Absente à une réunion hier où j’ai pris deux positions, rien de méchant. Mais là encore, téléphone arabe. Et je reçois un mail, long. Que je prends comme du recadrage. 

Là encore, deuxième accord toltèque « ne rien prendre personnel », troisième accord toltèque « ne pas supposer ». Mais j’ai pris personnellement. Et j’ai supposé, en tous cas surinterprété. Et là, deuxième lame.

Je termine la matinée avec de l’amertume. Un tweet qui fait mal. Un mail qui fait mal. 

Je repense souvent au « petit livre vert » de mon ami Guy Birenbaum, « vous m’avez tant manqué », qui écrit magnifiquement sur sa dépression. Qui part d’un simple tweet. 

L’écrit est parfois blessant. 
L’écrit ne crie pas. Mais il peut couper. Ce matin, deux mots. Deux lames...

mardi 22 juillet 2025

Ecriture attention danger


Je suis bien placé pour vous le confirmer, l'écrit (je pense au mail mais pas que) est une source de conflit et d'emmerdement maximum. 2eme accord Toltèque ne rien prendre personnellement, 3eme ne pas faire de supposition. Le mail oblige à prendre en levrette forcée ces deux principes. On ne voit pas l'état d'esprit de la personne qui écrit le mail, et nous on interprète forcément ce qui est écrit.
A l'oral, on peut demander, si on est dans une relation normale, des précisions. On voit l'état de notre interlocuteur. Bref, on comprend les choses.

Mon boulot de hiérarchique a pris fin quand, après un moment où on ne parlait plus avec ma N+2 (qui a quitté ma boite depuis après qu'elle ait envoyé au médical bien des gens de son département), on s'est insulté par mail, copie entière (faire bien les choses), une semaine avant Noel entre 20h30 et 21h30. 

J'avais un chef qui me disait "quand il y mail, puis réponse, puis réaction à la réponse, il faut prendre le téléphone". Il avait raison.

Ce matin j'ai vécu avec une copine, Juliette, un truc similaire. 
Je venais de me prendre la tête avec ma hiérarchie. Avec ma mère par sms qui pense prends pour moi des rendez vous à la banque à des moments où je ne suis pas disponible et qui me demande pourquoi j'ai changé le rendez vous. Discussion pas agréable avec Falconette. Mauvaise nuit. Bref, Grognones le retour. 

Et je reçois un commentaire sur un billet que je ne me souvenais pas avoir écrit : "éléments de langages, des gens fiers et heureux". 
Là frissons dans le dos. "Oh merde ? J'ai bu hier soir et j'ai écrit un billet donc je ne me souvenais plus ?". 

Et je lis le commentaire. Anonyme (ça m'énerve toujours). Et je ne comprends rien. Et accords Toltèques, je le prends personnellement, et mal, à côté. Je vois quand même que la modération est activée, que le billet date de 2021, qu'il m'est demandé dedans de m'expliquer sur mon expression "élection volée" (on était en 2021, 2022 c'était canarval...). 
Et ma réponse est kalachnikov rue de Nîmes.

Sauf que le commentaire était en fait sympa (et je l'ai relu, il était sympa). J'ai pris pour de l'ironie un compliment qui me touche. Et qui vient en plus de Rose Noire, Juliette Evola, une personne pour qui j'ai de l'estime et de l'affection. Je lui ai fait mal, et je lui présente encore mes excuses.

Mais elle aussi a vécu un truc à la con. Son navigateur a ouvert un billet qui a 4 ans, et elle non plus n'avait pas vu la date. 

Bref, le mail, l'écrit. On s'est fait du mal, on n'a rien compris. 

Il n'y a aucune morale. Je viens de finir ma journée par un mail assassin à ma chef (qui commence à dépasser les bornes de mes limites). Mais faire attention. Et puis je ne suis pas méchant, ni dans la vie, ni sur les blogs ou réseaux sociaux. Et j'ai tendance à penser que les gens sont sympas. 

Juliette, je suis désolé. L'écrit est parfois sources de conneries (sourions en). 

(PS : je me régale des images que génère Chat GPT ou d'autres IA avec une bonne demande)

jeudi 1 novembre 2018

Et pourtant j'ai écrit...

Je me rends compte que le mois d'Octobre a été silencieux sur mon blog. J'aurais pu défoncer Mélenchon, Macron et sa politique fiscale abjecte. Oh, j'ai bien commis un ou deux billets politiques. Mais pas plus. 

Pas envie, plus envie. Plus rien dans la plume, rien dans le stylo. 

J'ai trop écrit en Octobre. Pas sur mon blog, mais ailleurs. Au boulot, j'ai écrit pleins de "notes blanches" et de mémo. Pas bandant, mais ça occupe les doigts et pendant qu'on cherche des mots techniques ou un argumentaire financier, on n'en cherche pas d'autres. 
J'ai écrit des déclarations syndicales, lues par moi ou par d'autres personnes. J'ai écrit des positionnements politiques, mais pour d'autres. Etre un nègre est un métier, mais finalement et sans aucune modestie, être le Henri Guaino d'autres et entendre ses idées exprimées et reprises par d'autres qui vont les défendre, ça a un coté agréable.

J'ai écrit au commissaire enquêteur sur le PLU de mon village. Un long courrier de 12 pages. Peut être de mes plus beaux papiers.

J'ai écrit beaucoup à d'autres. A des amis. Si j'étais de gauche progressiste, j'écrirais "ami.e.s" mais le masculin l'emporte sur le féminin dans la langue française, et c'est très bien comme ça.
Des mails très personnels, où je suis allé très loin, peut être trop. Cela m'a rappelé, par moment, les longs mails avec Eurydice quand y a presque 20 ans. Pourtant les plongées en enfer, même pour aller voir quelqu'un qu'on aime, même le soir d'Halloween, ça faisait bien longtemps que je ne l'avais plus fait. 
J'ai beaucoup écrit à quelqu'un. Trop, sans discussion possible...

J'ai écrit. Peut être trop. Mon clavier et l'écran tactile de ma tablette sont usés. 

J'ai écrit, et ici je n'ai laissé que du silence. C'est peut être mieux aussi.