Je me rends compte que le mois d'Octobre a été silencieux sur mon blog. J'aurais pu défoncer Mélenchon, Macron et sa politique fiscale abjecte. Oh, j'ai bien commis un ou deux billets politiques. Mais pas plus.
Pas envie, plus envie. Plus rien dans la plume, rien dans le stylo.
J'ai trop écrit en Octobre. Pas sur mon blog, mais ailleurs. Au boulot, j'ai écrit pleins de "notes blanches" et de mémo. Pas bandant, mais ça occupe les doigts et pendant qu'on cherche des mots techniques ou un argumentaire financier, on n'en cherche pas d'autres.
J'ai écrit des déclarations syndicales, lues par moi ou par d'autres personnes. J'ai écrit des positionnements politiques, mais pour d'autres. Etre un nègre est un métier, mais finalement et sans aucune modestie, être le Henri Guaino d'autres et entendre ses idées exprimées et reprises par d'autres qui vont les défendre, ça a un coté agréable.
J'ai écrit au commissaire enquêteur sur le PLU de mon village. Un long courrier de 12 pages. Peut être de mes plus beaux papiers.
J'ai écrit beaucoup à d'autres. A des amis. Si j'étais de gauche progressiste, j'écrirais "ami.e.s" mais le masculin l'emporte sur le féminin dans la langue française, et c'est très bien comme ça.
Des mails très personnels, où je suis allé très loin, peut être trop. Cela m'a rappelé, par moment, les longs mails avec Eurydice quand y a presque 20 ans. Pourtant les plongées en enfer, même pour aller voir quelqu'un qu'on aime, même le soir d'Halloween, ça faisait bien longtemps que je ne l'avais plus fait.
J'ai beaucoup écrit à quelqu'un. Trop, sans discussion possible...
J'ai écrit. Peut être trop. Mon clavier et l'écran tactile de ma tablette sont usés.
J'ai écrit, et ici je n'ai laissé que du silence. C'est peut être mieux aussi.
C'est bizarre car j'écris beaucoup aussi pour l'instant. Beaucoup de lettres de motivations, histoire de quitter une situation professionnelle qui n'a plus aucun intérêt intellectuel et scientifique. Cela prend du temps et de l'énergie.
RépondreSupprimerEt j'écris aussi dans le cadre d'histoires privées pas rigolotes, que je n'exposerai pas ici.
Donc pas d'inspiration ni d'énergie pour le blog, tant pis, ce n'est pas une obligation.
Fin d'année troublé mais disons nous bien qu'aux heures les plus noires de la nuit succède toujours le soleil radieux.
Tu as raison, ce n'est pas une obligation. Il faut écrire quand ça nous fait plaisir, quand ça nous fait du bien.
SupprimerTu as raison que la pluie est souvent suivie du beau temps, et qu'il faut savoir courber le dos.
(sinon moi non plus y a des choses privées que je n'écrirais ni ici, ni ailleurs dans des choses "publiques"... Mais en privée, pétard, je me souvenais plus être capable d'écrire autant, et de me mettre autant à nu...)
Bon weekend