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samedi 7 octobre 2023

Qu'avons nous fait de nos 20 ans ? (Lyon)

Je viens de poster sur ma chaine Youtube un clip qui me touche, en cette semaine de mon anniversaire. "Qu'avons nous fait de nos 20 ans", de Charles Aznavour, dans les ruelles de Lyon, cette ville qui m'a vu passer de l'enfance à l'age adulte.
Mes 20 ans se sont passés dans une école entre Fourvière et le Vieux Lyon. Place Bellecour le soir de France Bresil. Avec des amis, que pour la plupart je ne vois plus.  

Aujourd'hui, j'en ai largement plus du double.
De mes 20 ans, déjà des amis de promotion nous ont quitté. 

Je n'aime pas la période de mon anniversaire. Des périodes où je me sens seul. Cette année, je ne l'ai pas fété, étant en séminaire en région parisienne. Depuis que je suis papa, je suis heureux de voir mes enfants heureux de me le fêter, et ça me touche un peu plus.
Le reste, je vois bien le temps qui passe. Des fois je m'en fous, des fois un peu moins.

Je m'en veux d'avoir coupé des ponts entre Saone et Rhone. Mais j'aurais fait de mon mieux. Simplement. 

J'ai fait de belles choses de mes 20 ans. Je ne sais pas si la suite est du même accabit...

lundi 30 novembre 2020

Jogging de début de fin d’automne

Ce soir il faisait beau mais quel froid au bord du Rhône...

Passage devant la Tour de la Reine, un bel endroit dans lequel a joué Moscato.


Je bois mon whisky devant Darmanin qui parle. Je ne les supporte plus... hier soir nous étions jambes tremblantes suite au grand prix de l’après-midi. Nous avions cru voir mourir Romain Grosjean mais il a été un miraculé, la Formule 1 fait des légendes... 

A part ça rien. A part courir et boire un coup le soir (et travailler, aussi pour essayer de sauver un musée dans le Gard, le visiatome), pas grand chose... ça serait peut être bien de revoir des gens peut être ?




mercredi 25 novembre 2020

La vie est une tombola : Adieu Diego Maradona

Cette fois je rentrais de courir quand mon iPhone s'est affolé comme hier. Diego Maradona est mort



A un moment mon chef syndical m'appelle pour faire un point sur les activités en ce moment (c'est le bordel) et je lui apprends. Il me répond "il est mort comment ?", et je lui dis "oh, vu la rigueur morale et l'hygiène de vie qu'il avait il y a plusieurs hypothèses...". J'ai rigolé tout seul, jaune, mais j'ai un poids sur le ventre. 

Je me suis éveillé au football à la coupe du monde en Italie en 1990, qui était la plus laide de l'histoire. 4 ans avant, c'était France Brésil, et la main de Dieu. Et j'ai les larmes de Maradona en finale de la coupe du monde face à l'Allemagne, et lui qui a éliminé presque seul (avec le gardien de but) l'Italie chez elle est demi.

La vida es une tombola chanta Manu Chao. Une chanson magnifique...

samedi 21 novembre 2020

Fidèle au primeur du Gard

Je vais toujours au domaine Castel Oualou de Roquemaure, chez mon ami Jean-François Assemat, le samedi soir des côtes du Rhône primeurs vers 17 heures. Le soleil se couche derrière les collines de Lirac. Lui et mon ami Brice Beaumont sont deux domaines formidables, les meilleurs pour moi dans l'appellation Lirac. Le premier propose tous les ans un primeur, et malgré la crise du Covid, étant "commerce essentiel", il continuait à proposer ses produits.




Vers le début des années 2000, j'y allais avec cet ami qui serait maire de Roquemaure en 2008, avant de mourir tragiquement une nuit de Mars 2010. Je garderai toujours en cauchemar le coup de téléphone au samedi qui m'apprenait la mort de cet ami avec qui je buvais un whisky la veille au soir avec l'association Saint Valentin.
Depuis, tous les samedi après le troisième jeudi de Novembre, j'y vais vers 17 heures. Avec un ami, mon docteur, ce soir c'était mon grand fils. 

La cave était plus triste mais Jean-François gardait sa gentillesse. Et son primeur cette année est excellent. Malheureusement il n'aura pas les restaurants pour le vendre... 
Quand je faisais mes études à Lyon, nous fétions le Beaujolais nouveau dans mon école sur Fourvière et le vieux Lyon. Mon ami Jérôme Brossette avait ses parents qui avaient un domaine à Thaizé, dans ce Beaujolais des pierres dorées. Le domaine de Cruix de mémoire. Des souvenirs d'enfance. Ces soirées de beaujolais nouveaux ont été pour des camarades d'école des dépucelages en grosse cuite. Pour ceux qui avaient résisté au bizutage qui, à mon école, était fraternel et bon enfant. Ma première, dans mes souvenirs, ça a été la sortie de neige en Mathsup. Je crois que je ne bois plus de pastis depuis cette cuite d'un soir de Janvier 1996 où le lendemain les pistes me semblaient sans reliefs...



Ce soir je boirais le primeurs de Jean-François Assémat. En pensant à Guy. Et à cette drôle de période qu'on vit...

jeudi 1 octobre 2020

Je t'ai revue et pas par hasard...



Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on? Peut-être pas
Quelques braises échappées des cendres
D'un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous?
Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires
Tendres adolescences
J'y pense et j'y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Nous vivions du temps, de son air
Arrogants comme sont les amants
Nous avions l'orgueil ordinaire
Du "nous deux c'est différent"
Tout nous semblait normal
Nos vies seraient un bal
Les jolies danses sont rares
On l'apprend plus tard
Le temps sur nos visages
A soumis tous les orages
Je voudrais vous revoir et pas par hasard
Sûr il y aurait des fantômes et des décors à réveiller
Qui sont vos rois, vos royaumes? Mais je ne veux que savoir
Même si c'est dérisoire, juste savoir
Avons-nous bien vécu la même histoire?
L'âge est un dernier long voyage
Un quai de gare et l'on s'en va
Il ne faut prendre en ses bagages
Que ce qui vraiment compta
Et se dire merci
De ces perles de vie
Il est certaines blessures au goût de victoire
Et vos gestes, y reboire
Tes parfums, ton regard
Ce doux miroir

Où je voudrais nous revoir 

dimanche 24 mai 2020

Le père de mon ami est parti... :(

Vendredi vers 12h40, je commençais ma sieste. Le téléphone sonnait, une sonnerie d'un ami proche (j'ai plusieurs sonneries pour les gens). Je pensais que cet ami du collège voulait nous inviter à manger ce weekend. J'ai continué la sieste. 13h30, j'ai vu qu'il avait laissé un message, mais je n'ai pas écouté et l'ai appelé. 
Là, il avait la voix tremblante. Je restais "son petit Fafa", mais derrière, quand je lui ai dit ça ne va pas, il s'est effondré pour me dire "non, mon papa vient de mourir ce matin...".

Son père, un menhir, un modèle, que j'avais vu y a 15 jours à la boulangerie avec toujours son sourire amical et ses yeux coquins, qui me demandait les petits et tout, venait de mourir. Subitement...
Nous avions, au collège, un groupe magnifique et soudé. De cette 4eme et 3eme de notre groupe, il y a une personne que je ne vois plus. Mais que je refuserai de voir. Par contre les autres sont toujours mes amis. On se voit toujours. Je suis revenu habité à Roquemaure. Là où j'ai fait mon collège. Cet ami qui a perdu son papa est prof de math justement au collège de Roquemaure, notre collège.
Il habitait en face du collège. C'est dire que son père je le connaissais par coeur, puisque quand nous n'avions pas cours, c'est là bas qu'on allait. 

Puis nous avons continué à nous voir. Faire du vélo ensemble. Le Mont Ventoux... Non, jamais en montée, mais mon ami, son frère et son papa m'ont initié au VTT. Le Ventoux, je l'ai descendu avec un VTT de compétition, je me souviens de pointes de vitesse dont le chiffre écrit sur le compteur me rend malade après coup. Nous mangions ensuite aux demoiselles coiffées. Les cousines de mon ami était jeune. Je me souviens d'une qui me mettait du sable sur le ventre, j'avais 10 ans de plus qu'elle mais était une enfant. Ses nièces à mon ami, elles ont passé leurs enfances chez moi. 
A un moment, la belle soeur de mon ami a été sur une liste municipale en face. Mais ça n'a rien changé. C'était le mandat où nous avions explosé les compteurs. 

Il y a une chanson de Michel Sardou qui s'appelle "parce que c'était moi parce que c'était lui" et qui parle d'une amitié de deux personnes qui n'ont rien à voir. Le père de mon ami était membre éminent du parti communiste, et chef de file pendant un moment de la CGT locale. Et pourtant, il n'a jamais été avare de conseils et d'amitiés pour moi. 

C'était un homme drôle. Un souvenir. J'avais peur un soir de rencontre "parents - prof " au collège, un prof m'impressionnait (pourtant j'étais bon élève). Il m'a pris, le père de mon ami, et il m'a dit "Ecoute Fafa, quand quelqu'un t'impressionne, imagine le en train de caguer". Une leçon de vie...
Pour ses 50 ans de mariage, j'avais, avec les copains, prévu un sketch con. C'était la CGT Corse. On avait éteint les lumières de la salle et j'ai pris le micro en faisant l'accent et en disant qu'on était pas content et que c'était une revendication. Quand la lumière s'est rallumé, nous étions en cagoule (enfin, chaussette, tout ça...). Et pour cet homme, pour la seule fois de ma vie, j'ai chanté l’Internationale. Enfin, nous l'avons fait en polyphonie corse, c'est particulier. C'est con.

Il m'a avoué que "les ballons rouges" était une de ses chansons préférées. Tu m'étonnes, Serge Lama. Je ne lui ai pas chanté mais je l'ai récité, comme on récite un poème. Les chansons de Lama sont des poèmes. 

Des souvenirs j'en ai à la pelle. 

J'aimais cet homme. Je sais qu'il m'a aimé aussi. 

Je pense à son fils, à mon ami. A pleins de gens. Je suis malheureux. Aussi car je ne pourrais lui rendre ce dernier hommage, putain de règles de confinement à la con...
Il veillera sur nous. Il nous disait souvent qu'il voulait que ses cendres fassent parties du Mont Ventoux. Je le regarderai avec amour mon géant de Provence.

Nous t'aimions...

2020 est décidément une année de merde...

jeudi 2 avril 2020

Carte postale de Caderousse et pensées professionnelles

Quelques photos prises un soir de fin Février à Caderousse, un délicieux village entouré par une digue qui le protège d'un Rhône voisin qui a toujours été capricieux et violent.


J'ai pris ces photos un vendredi soir de fin Février. C'était l'enfer au boulot. J'avais besoin vital d'aller marcher, dans un coin différent. Je suis allé à Caderousse, un village devant lequel je passe à l'aller et au retour du boulot, sans prendre le temps de vraiment m'y arrêter. Là je l'ai fait ce soir.

J'ai trouvé les lumières fantastiques. Mais les lumières de la fin de l'hiver sont géniales. Avec les arbres encore tous nus, cela donne des paysages vraiment sympathiques.



J'ai l'impression que ces photos datent du siècle dernier. Pourtant c'était y a à peine un mois.

Au boulot, c'était déjà l'enfer. Dans cette période confinement télé-travail, c'est pire. Avec une différence, c'est que j'ai repris un peu de poil de la bête. Un peu beaucoup même. Et je n'accepte plus ces hérésies que j'acceptais encore y a un mois.
Oh, ça ne rendra pas la vie professionnelle plus acceptable. Je sais ne pas être le seul, mais je suis humainement consterné de constater que cette période "de guerre" ne rend pas les échanges boulot plus humains.

Aujourd'hui, nous avons des Directions qui ont dépassé l'inhumanité. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait et on nous demande, chacun confiné en télétravail, des choses qui n'ont ni sens ni vraiment d'importance...

Je suis ingénieur. Je serai tellement plus utile à ma société si j'étais médecin, agriculteur... Si mon boulot servait à nourrir des bouches, à sauver des gens, à les éduquer...


Je sais que le monde de demain n'aura plus rien à voir. Déjà mon état d'esprit est ailleurs...

Tout à l'heure, une amie m'a téléphoné car elle a rêvé que j'étais mort pendant la nuit. Hier soir j'avais une discussion hallucinante avec mon chef, tellement hors du temps.
Oui, demain je peux être mort. Nous pouvons tous être mort. Je ne serai pas "avancé" cette année au boulot ? Et alors... Je gagne bien ma vie. Nous avons des commerces pas loin.

Finalement je n'aspire qu'à une seule chose : être heureux. Et cela n'est pas en travaillant sans sens ni logique que cela sera le cas.

Cette crise aura apporté des choses nouvelles... En tous cas, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de continuer à me rendre malade à cause du travail.



jeudi 9 août 2018

Ma radio des blogueurs 2018 : Johnny Laura et les autres #radioblogueurs2018

Tous les ans, le très estimable Lolobobo qui fait beaucoup de bien à la communauté des blogueurs propose son estivale radio des blogueurs, la saison 9 déjà.
Le fil Twitter est ici, et mon que nous sommes déjà pas mal à avoir participé à l'action.

Tous les ans, j'aime bien écrire mon billet radio blogueur avant de partir en vacance. C'est donc pour ce soir.

Et comme tous les ans, je triche un peu. La règle du jeu indique qu'il faut proposer une musique qui a accompagné un été, et expliquer pourquoi. Moi, j'aime bien mettre plusieurs chansons. Qui me rappellent (ou non) l'été, en tous cas qui m'évoque quelque chose au moment où je poste le billet.

Hier je pensais naturellement à une chanson symboliquement évocatrice de bien des choses. "20 ans" de Johnny Hallyday m'arrive naturellement. C'était un album fantastique ("l'attente" en 2013 je crois), et cela me rappelle son concert un début Juillet aux arènes de Nîmes. C'était fantastique, même avec le monsieur qui n'avait pas de cheveux devant nous.



Le clip est merveilleux. Et Johnny est mort, et je pense souvent à lui, ou plutôt aux souvenirs que j'ai avec lui. Les concerts d'été dans les stades, les chansons qui me rappellent l'été ("Je te promets", mon premier amour de vacances..., l'album "Lorada", et tellement d'autres chansons...).
Bref, Johnny Hallyday, parce que c'est le premier été sans lui, c'est naturel d'écrire en pensant à lui. Et 20 ans, c'est la moitié des 40 ans que j'ai fêté cette année.

Sinon autre classique. Laura Pausini a sorti un nouvel album qui est fantastique. Et tourne en boucle dans ma chaude 308. Fatti Sentire est le titre de l'album. Plusieurs extraits sont sortis. Elle passera le 20 Octobre à Paris, mais je ne pourrais pas aller la voir (j'en déprime).

Je poste un clip qui m'a marqué : "Frasi à metà". C'est classique. D'autres chansons ont tout pour être des tubes.
Sur celle là de chanson, le clip est très beau. Et le thème est touchant. Une chanson sur une amitié déçue. "Une colère sur une personne que je pensais être une amie et qui s'est révélée être tout le contraire" explique la chanteuse. La trahison, celle qu'on a tous vécu, que cela soit au bord du Lac Léman ou ailleurs.
La chanson m'a touché en tous cas.

J'aurais pu mettre la chanson "Non é detto" qui me fait sortir des larmes à chaque fois que je l'écoute et que je vois le clip, mais mettons plutôt du joyeux... Quoique ce billet l'est peu, joyeux...

Il l'est peu car j'arrive sur la jante en cette période estivale. Je sais que Septembre sera affreux. Professionnellement, personnellement, familialement, j'arrive à un moment qui me fout un peu la trouille. La santé a eu une petite alerte fin mai, après ma pause de printemps. Et bon...

Essayons de couper un peu. Avec un générique d'animé estival pour moi, pour rester dans la tradition.
Un vieil animé : Fate Stay Night, qui a fait pleins de petits depuis. Mais le générique de la série originelle (2005 je crois) était une merveille...

lundi 15 janvier 2018

Marre des hommages, Zombie et Evangelion

Le titre est affreux. Mais j'en ai marre des hommages.

Enfin, marre des hommages, non. J'en ai marre j'en faire, car c'est à cause du départ de personnes dont j'aime ce qu'ils ont fait, et qui m'évoquent des souvenirs sympas, voire plus. Plus, car Johnny je continue à penser que c'est un proche de ma famille qui est mort, et ça me fait mal.

J'ai appris tout à l'heure la mort de Dolores O'Riordan. Le nom ne vous dit rien ? A moi non plus il disait rien. Puis avec "Cranberries" juste derrière, c'est toute mon année du bac qui m'est revenu à la gueule. La chanson "Zombie", l'album (la K7) "No Need to Argue" (ou un truc comme ça) qui tournait en boucle dans mon walkman qui m'amenait ou me ramenait du lycée de Bagnols Sur Cèze.
A l'époque, la cheminé G1 existait encore et mon mentor ne l'avait pas encore faite exploser. A l'époque, les fours d'Ugine-Acier à l'Ardoise tournait plein badins et donnaient de jolies couleurs rouge le soir quand mon papy m’amenait voir les lapins la nuit l'été au bord du Rhône. A l'époque, j'avais 17 ans, j'en ai plus du double ce soir.

Je me souvenais de cet AMV qui mixe merveilleusement le tube "Zombie" avec cette merveille qu'est Evangelion.

J'en ai marre des hommages. Mais Cranberries c'était une bombe.

mardi 8 août 2017

Radio des blogueurs de l'été en Aout #radioblogueurs2017

L’an dernier ma radio des blogueurs était italienne. Et déjà tardive, puisque mon billet avait été posté fin Juillet. Cette année, je le poste alors qu’Aout est déjà bien entamé. Mais n’étant en vacances qu’en fin de semaine, malgré la canicule et la chaleur étouffante, je ne me sentais pas encore vraiment en vacances.

Là ça y est. Je reprends la chaine de l’excellent Lolobobo, qui propose comme tous les ans sa radio des blogueurs. Saison 8, déjà. J’en ai fait pas mal. Peut-être pas toute, mais faudrait que je sois plus rigoureux sur les tags…

Le principe est chouette, pour ceux qui comme moi avaient connu le temps chouette d’une blogosphère animée, sympathique. Je parle souvent de « l’esprit de la Comète », il faut y revenir des fois aux sources.
Les « chaines de blogs ». Comme le dit Lolobobo, ceux qui ont commencé à connaitre les blogs après 2011 ne peuvent pas connaitre. Ceux qui ne comprennent pas l’esprit des blogs et du vrai réseau social, celui de l’échange, du partage, du débat franc mais respectueux, ils penseront que nous parlons de mythes, d’arches perdues. Mais pourtant, cette blogosphère, elle était chouette. Elle reste chouette.

Lolobobo résume le principe en quelques lignes. J’ai retenu les éléments suivants :
  • Vous choisissez une chanson (ou une musique) d’un artiste connu (ou pas) qui vous a accompagné (ou vous accompagne, ou vous accompagnera) pendant un été.
  • Vous faites un billet de blog dans lequel vous expliquez pourquoi vous avez choisi cette chanson (la petite histoire qui a fait que c’est une chanson qui a marqué votre été, ou le pourquoi vous avez choisi cet artiste ou cette chanson)
 Chanson et artiste connu qui m’évoque cet été ? Je pense à la dernière chanson de Coldplay. Qui est très jolie, qui s’appelle Hypnotised. La chanson est belle, et mon grand bébé a fait un joli slow sur scène lors de la fête de l’école.
Lorsque nous l’écoutons dans la voiture, il m’en parle. Et je vois mon grand bébé qui entrera en CP dans un mois avec un pincement dans le cœur. Elle m’évoquera le temps qui passe cette chanson. Et elle va bien dans les chansons de l’été, sur cette radio des blogueurs.

Je pourrais aussi penser à Téléphone que j’ai vu en concert à Nîmes le 20 Juillet. William Barguil avait été étincellant dans le col de l’Izoard. Et le soir, c’est avec des étoiles dans les yeux que nous avons écouté « les insus » dans les arènes. Mais pour moi, ils resteront Téléphone.
J’ai choisi « Aucœur de la nuit », j’adore cette chanson. J’aurais pu mettre la Bombe Humaine (l’hommage était magnifique), Cendrillon, un autre monde… En fait, ils n’ont que des tubes, Aubert et Bertignac.

Et puis enfin car je le fais tous les ans, je mets une chanson de mon univers japonais. En lien avec des animés que j’aime. Et des chanteurs chanteuses peu connus ici, mais qui sont en bonne place dans mon iPhone.
Sword Art Online est une série d’animés formidables, qui donnent des larmes aux yeux. Yuki Kajiura est responsable de la bande son, et c’est formidable. Le premiergénérique de la deuxième saison s’appelle « Ignitte ». Il est interprét par Aoi Eir, qui a une pêche d’enfer. J’ai mis une AMV, sachant que le clip d’Aoi Eir est aussi dispo sur Youtube, et il est très bien aussi.


J’invite mes copains de blogs à continuer cette chaine agréable. Et nous faire profiter de leurs coups de cœur estivaux.


(énormes pensées à notre ami de blog Disparitus qui nous a quitté cette année… Et pour de bon, il aura du mal à rouvrir son blog, sinon de tout là haut, si ça marche… Lolobobo avait écrit un joli hommage, à cet homme qui était vraiment un mec sympa, humain, et qui aimait les gens). 

dimanche 26 mars 2017

Ne jamais oublier ceux que l'on aime

Je n'oublierai jamais ce 27 Mars 2010 au matin. Le téléphone qui sonne à 7 heures, le fixe car le portable, un iPhone déjà, était éteint.
La personne au bout du fil m'apprenait la mort soudaine pendant la nuit d'un de mes plus proches amis, un grand frère, un père. 

Je n'oublierai jamais ce sol qui s'effondre, et la silence. Je n'oublierai jamais cette douleur. Je sais que la vie m'obligera à la revivre cette douleur, peut être des pires encore. Mais celle là je ne l'oublierai pas.

Je n'oublierai jamais non plus le 26 Mars au soir. Comme tout à l'heure j'étais allé courir une dizaine de kilomètres. Le même parcours. L'entorse de la cheville que j'avais eu quelques temps avant était un mauvais souvenir.

Je n'oublierai jamais cet apéritif à la salle des fêtes de Roquemaure, mon village. Je ne voulais pas y aller, c'était l'apéritif de l'association de la Saint Valentin, mais cet ami, qui était maire, avait insisté pour que je l'accompagne. Cela aura été la dernière fois que je l'ai vu, après une paire de whiskys. 

Je n'oublierais jamais le film que nous avions vu avec Falconette, qui avait commandé des pizzas pour l'occasion. C'était "crime à Oxford" le film. Pas nul, pas top non plus. Je crois me souvenir davantage de la scène de cul avec Léonor Watling que du film en lui même, 

Je n'oublierai jamais cet ami, qui fut si important pour moi. Tous les ans, je lui consacre ce billet. Il restera toujours dans mon cœur. 

Il repose aujourd'hui dans le cimetière de ce village qui est le mien maintenant. Un peu plus loin, il y a mon tonton et ma tata, qui les a rejoint il y a peu au paradis des gens que j'aime. Un ronron, une amie de Grenoble, mon papy...

Un billet pas rigolo, pourtant la journée a été belle. Les bébés ont profité du dehors. Et ont couru dans les pétales de fleurs de cerisier qui jonchent ma jolie pelouse. L'occasion d'autres billets cette semaine...

Il faudra peut être bien aussi que je parle un peu de la présidentielle, de François Fillon et de ce phénomène Macron que je n'explique pas, et qui pourrait être la victoire de cette présidence actuelle... Peut être, mais pas aujourd'hui.

mardi 27 décembre 2016

Je blogue beaucoup moins...

Les faits sont là, chiffrés. Avec des traits moches faits à la main, sur l'application photo de l'iPhone.



Je finirai l'année autour de 220 billets. Quand en 2010, autour de cette belle période du Wikio et de l'esprit de la Comète, j'en pondais presque le triple. 

Oh, je ne parle pas de qualité. Sans doute d'ici là fin de la semaine, je ferai une rétrospective pour voir les 12 billets qui ont le mieux marché. Ou ceux qui ont suscité le plus de débats. Aujourd'hui, je me demande lesquels ont vraiment été intéressant. À lire pour les copains et copines qui passent. Mais pour moi à écrire. 
A l'époque où j'écrivais 584 billets (presque deux par jours !), je prenais vraiment du plaisir. Y avait ce côté drogue, addictif. Aujourd'hui, ce plaisir y est moins.

Où sont les copains ? Un truc bête. Où sont ils ? Ceux du DEL de mon copain Guy Birenbaum ? Ceux ensuite de la Comète. Il y a toujours mon copain Nicolas. Mais l'esprit de l'époque, "des liens bordel des liens", il a disparu.
Je me souviens des réseaux de blogs et de blogueurs. Y avait des moments sympas. Des clashs parfois, mais ca n'allait pas bien loin. Et y avait une sorte d'amitié qui, je pense, etait sincère. 

Depuis, j'ai le souvenir de comportements haineux. D'un sectarisme d'une rare violence, qui peuvent s'accompagner d'une sorte de harcèlement de la part de certains dangereux. 
Les blogs et le net n'est qu'un reflet de la société. En 2010, nous n'imaginions pas que certains pourraient assassiner des dessinateurs et des jeunes en concert au nom d'une religion. Depuis, les comportements se sont décomplexés. La campagne "Ali Juppé" etait aussi nauséabonde que certaines merdes balancées par une "vraie gauche" qui a manifesté avec des gens qui incendié une voiture de police et vomi sur la police. 

Au milieu de tout ça, difficile de bloguer avec cette même légèreté qu'en 2010. Difficile.

J'imagine que la campagne de 2017 encore abjecte que ne l'était 2012, qui a été le debut de la fin de cette période sympa. Alors j'imagine qu'il sera difficile d'avoir un plaisir et une motivation pour bloguer, pour partager, pour échanger.

Nous verrons bien. En tous cas j'aurais écris à l'iPad un billet assez long, qui m'évoque bien des souvenirs. Des jolis souvenirs. Souvenirs de gens qui ne sont plus la. Souvenir de blogs qui n'existent plus. Souvenir d'un soir de fin Août à la Comète, et d'un aligot saucisse qui n'était pas de saison, mais qu'il etait chouette... 
Nous verrons bien..

jeudi 24 mars 2016

La légende orange s'éteint

Je viens d'apprendre cette nouvelle via un push de l'Equipe. Triste...
Je n'ai jamais vu joué Cruyff. Mais dans mon imaginaire d'enfant, sans doute parce que mon papa était fan des Pays-Bas et de l'Ajax, c'était le plus grand. Je suis né au football au moment du grand Platini et de Maradonna, mais dans mon esprit j'étais plus Cruyff que Pelé dans la cour d'école...

Après, j'ai connu à 14 ans le grand Barcelone. Le coup franc de Koeman à Wembley. J'étais en Angleterre pendant cette finale, échange scolaire. Et je me souviens avoir visité Londres le lendemain de la finale, et avoir vu des supporters de la Sampdoria triste. Et partout dans les rues affichées des photos de Cruyff qui soulevait cette Coupe aux grandes oreilles qui me ferait pleurer l'année suivante...

C'était l'époque où le Ballon d'Or voulait dire quelque chose aussi... Cf mes billets sur le Ballon d'or...

Souvenir de mon enfance qui s'en va. J'imagine que mon papa doit être triste lui aussi. 

Sinon mes bébés ont une méchante gastro. Je n'ai pas dormi de la nuit. Mais je suis en vacances demain... 


mardi 19 janvier 2016

Mon 11 de légende en Panini #Ligue1

Super initiative que l'Equipe.fr qui propose de faire son 11 de légende de la Ligue 1 (avant 1ere Division). 

Ayant forcément eu 13 ans quand Marseille a perdu la finale de Bari fait que suis forcément très axé Marseille de cette époque du début des années 90. 

J'ai hésité entre plusieurs joueurs néanmoins. Olmeta et Barthez, mais Olmeta c'est vraiment ma jeunesse.

En défense, j'ai découvert le football avec Forster. Et la RFA des années 80 reste pour moi une référence, avec l'apothéose de 1990'. J'aurais pu mettre Laurent Blanc ou le mythique Carlos Mozer. Les 3 autres sont pour moi incontestables. 

Au milieu, j'ai hésité entre Tigana et Sauzée. Mais Tigana représente tellement, une certaine idée du football, de l'équipe de France, du poste de milieu de terrain.
Les 3 autres sont pour moi incontestables là aussi. 

En attaque, je déplore l'absence d'Allen Boksic dans les choix. Mais j'aurais quand même mis Papin et Weah, qui sont deux monstres qui m'ont vraiment fait rêver. 

Un chouette truc cette initiative de l'Equipe. 
Qui rappelle un temps où le football français n'était pas aussi pourri qu'aujourd'hui, où les joueurs avaient une autre mentalité. 

Et où le niveau du football français de Nantes, Bordeaux, PSG, Sochaux, Auxerre, Monaco ou l'OM, c'était autre chose qu'aujourd'hui !

dimanche 1 novembre 2015

Croix sur le Rhône

Je suis retourné courir du côté de Chateauneuf du pape ce matin. Chaleur quasi estivale, malgré les couleurs or et sang dans la nature.

Je suis tombé sur cette croix, au milieu de rien, en face du Rhône qui s'écoule paisiblement. 

J'aime les croix. Et j'adore quand elles sont mises par les hommes au milieu de rien. Nous devrions être davantage fiers de nos racines chrétiennes, car elles nous ont aussi permis d'évoluer humainement vers des choses sympas... 
Il y a des choses très belles dans nos valeurs et dans notre histoire. De très belles...
Je ne suis pas allé saluer les gens que j'aimais qui ont eu la mauvaise idée de nous quitter aujourd'hui. Je n'ai pas eu envie de faire le tour des cimetières. Je préfère aller embrasser la tombe de mon papy, de mon tonton ou de mon ami Guy (ils ne sont pas loin tous les deux) quand je rentre de courir, quand j'ai envie de les voir. Pas aujourd'hui, trop de monde. Et en ce moment, je n'ai pas envie de voir du monde.

Mais aujourd'hui, j'ai pensé à mon papy, à mon tonton, à mon ami qui fut éphémèrement mon maire, à mon ami Ronron, à ma copine de Grenoble, aux papas de mes amis vignerons... J'y ai pensé aujourd'hui, mais j'y pense tous les jours. 
J'y suis attaché, à la journée de la Toussaint. Mais les gens que j'aimais qui sont partis, j'y pense tous les autres jours. 

Et je me dis bien souvent que si j'ai eu la chance d'être confronté tard à la mort de mes proches, la machine s'est bien emballée ces derniers moments. Un autre symbole, ou plutôt une preuve concrète, du temps qui passe. Et que je vieillis.

Sinon, j'avais des indignations sur des déclarations politiques ce week-end. Mais ce n'est pas le bon billet pour ça. 
Je dénoncerai l'outrance abjecte des porte parole ou député du PS un autre jour. J'en profiterai aussi pour dire tout le bien que je pense de mon député (socialiste lui aussi), dont les prises de position officielles cette semaine m'ont rendu heureux, et fier.

Mais je le ferai sur un autre billet... (ou pas)

vendredi 3 juillet 2015

Dernier hommage à un grand homme

J'ai vu tout a l'heure quelques images du dernier hommage de la classe politique et de la nation à Charles Pasqua
J'ai entendu l'hommage d'Henri Guaino. Il est formidable. Et touchant.

Je n'ai pas encore écrit sur l'attitude de Manuel Valls à l'assemblée nationale. Malgré mes désaccords politiques, sur le fond et parfois sur la forme, Manuel Valls a définitivement gagné mon respect et ma considération. Si j'avais quelques litres de bières de plus, je dirais "amicales". 
Mais cet homme, que j'avais rencontré dans mon village, m'a toujours inspiré du respect. Aussi parce qu'il est haï par des gens pour qui j'ai une sincère détestation. 

Des députés de gauche, restant dans la posture politicienne petite et bas du front, ont préféré rester assis. Mais je vois trop bien combien le militant de base (surtout sur nos blogs) est petit, minables parfois. Tu es du camp d'en face, tu pues forcément. Heureusement que certains (dans les blogs aussi) montrent un peu plus de hauteur. Et font qu'on garde un peu la foi en la politique, en l'homme...

Je ne parlerai pas de Nicolas Sarkozy, de son absence aujourd'hui. Je serai méchant, et sans doute même un peu plus.

J'aimais Charles Pasqua. Y compris l'homme. Les liens que j'ai avec lui sont lointains. Mais ils sont importants pour moi. Symboliquement, sa mort me touche énormément. Humainement aussi.

J'écris ce billet avec mon iPhone. Donc je n'irai pas plus loin. D'autant plus que le souvenir de Charles, et d'autres personnes que j'ai rencontré à cette époque et qui aujourd'hui ne sont plus là et me manquent tous les jours, me donnent des larmes à l'oeil. Remarquez, vue la canicule dans le Forez aujourd'hui, la larme me rafraîchit.

Je pense ce soir à Mme Pasqua, à ses petits enfants, à ses proches qui ont perdu quelqu'un qu'ils aimaient. 
Et je pense à moi. Je suis triste. Mais je suis égoïstement heureux de ce que j'ai vécu, et de l'avoir connu...

dimanche 26 avril 2015

Surcouf n'est pas qu'un magasin d'informatique #Bretagne

C'est aussi une statue à Saint-Malo.
Vraiment une ville de pirates Saint-Malo.

Et un souvenir des publicités orange dans Les "Tilt", "Joystick" ou "PC Magazine" pour les magasins Surcouf qui vendait des PC en pièces détachées. J'ai du en acheter un là bas quand j'étais jeune, par correspondance.
Je ne sais pas si le magasin existe toujours...

Mais la statue de Surcouf existe toujours à Saint-Malo, face à la mer...


mercredi 24 décembre 2014

Réécris

Le Rewrite du groupe japonais Asian-Kung-Fu était le dernier opening de la première saison du dessin animé Fullmetal Alchemist.
En 2004, j'étais un jeune ingénieur qui regardait les épisodes fansubbés sur le PC Toshiba gentiment fourni par mon employeur de l'époque. Dans des train très TER sur les bords... J'en garde des souvenirs émus des printemps dans ces trains, du printemps de ma carrière, mon début.

Mes débuts avec Falconette aussi. Eurydice n'était plus qu'un souvenir... Et Asian Kung-Fu me conseillait de "réécrire". Réécrire les choses. Rewrite, bordel...
Je l'ai fais.

J'ai réécris mon histoire, Elle est belle maintenant : deux bébés en sont sortis. C'est chouette... Des souvenirs ne restent que des souvenirs (j'y pense des fois, et mes bras ne sont pas fermés). Et l'histoire, elle se réécris toujours...

Sinon, Fullmetal Alchemist est un animé merveilleux. Première ou deuxième version...
Et si Eurydice ou Elaurys ou une autre passent par le coin, elles seront toujours bien accueillies. J'ai un accueil agréable pour les gens que je connais et que j'apprécie, malgré le temps qui passe...

mardi 11 novembre 2014

Souvenirs de campagne, à coté de l'Ermitage de Mayran

Un coin en dehors du joli village de Saint Victor la Coste, au milieu des vignes de l'appellation Laudun : l'Ermitage de Mayran. 

Cette petite chapelle est perdue au milieu de la plaine... Apparaissent plus ou moins le village de Laudun, le site de Marcoule, et derrière le Rhône le Mont Ventoux. Ma promenade de samedi matin était superbe, car se mêlaient ciel bleu et rougeurs de l'automne.
Et donc protégée par le Mont Cau de Saint Laurent des Arbres, ce petit Ermitage de Mayran où j'ai un joli souvenir qui m'est revenu pendant cette marche...

Un souvenir de campagne électorale. La belle, celle avec les gens qu'on aime, celle pour les gens qu'on aime. Mon ancien ami, qui fut un maire trop éphémère de mon village, et qui se préparait pour sa deuxième campagne électorale aux élections cantonales. Nous étions en Mai ou juin 2003, je ne sais plus. Après une superbe marche dans les coins que j'arpente aujourd'hui, une paella nous recevait dans ce cadre intime et rural.
Quelques mois plus tard, élections cantonales chez moi.
Mon ami ne gagnera pas. Mais il aura fait un joli score dans son village. Il était (nous étions) parti en dissidence du parti majoritaire de droite, cette UMP dont je n'aurais jamais fait parti. Et dont je me détourne tous les jours un peu plus. 

Je pense souvent à mon ami qui est mort en 2010, parti tellement brutalement. J'ai l'impression qu'il s'est passé tellement de choses. Pas que des belles, de choses...

Politiquement, quand je me retourne sur cette belle période, je constate qu'en effet la politique est un chemin jalonnée par la trahison, la haine, et des sentiments assez bas. Y compris à un petit niveau. Surtout à un petit niveau. Je ne renie rien de ce que j'ai modestement fait, mais au moment de la cérémonie de ce jour aux monuments au mort de mon village, je regardais depuis mon canapé la pluie tombée violemment, et j'étais heureux de ne plus en être.
Pour autant, il y a ces rencontres et ces gens que j'ai aimé, et que j'aime toujours. Des gens que j'ai aimé suivre. Des amis. L'ancien maire de mon village d'enfance, qui a laissé la place après 3 mandats. Cette amie ancienne conseiller régionale. Cet ami qui n'est plus là. Et d'autres personnes...
Et puis il y a les autres. Pour qui ne j'arrive pas à avoir de rancœur, c'est ça le pire. De cette période politique, d'élus, je me rends compte que je ne garde aucune rancœur. Aucune amertume.

Je me rends compte que je suis bien avec mes enfants, ma famille. Je me rends compte que certains devraient décrocher : c'est superbe de ne plus être élu, de ne pas s'accrocher à un mandat et à ce qu'il y autour.
Garder en soit ce qu'il y a de meilleurs...

Billet très égoïste ce soir. Le mandat d'élu, l'engagement politique, c'est d'abord pour soi qu'on le fait. Parce qu'on aime. Le "je m'engage pour l'intérêt général, dans l'intérêt des gens et de mon pays", c'est du pipeau. Arrêtons d'avoir cette prétention que ce qu'on fait, c'est "dans l'intérêt des gens". Soyons humble...
Billet très égoïste que je vais clore sur ces belles vignes rouges. Bébé2 est en train d'hurler. Je vais laisser l'iPad.

Je lui raconterai plus tard que le troisième prénom de son grand frère venait d'une personne merveilleuse. Et que la politique, c'est bien, mais que les gens qu'on aime c'est le plus important. 

Ca faisait 11 ans que je n'étais pas revenu au pied de cet Emitage de Mayran. Ca valait quand même le coup...

jeudi 11 septembre 2014

11 Septembre, Ventoux et le reste

J'aime beaucoup cette photo prise y a trois semaines lors d'une marche sur les hauteurs de Roquemaure. Au loin, le Ventoux se voit très bien. Les nuages arrivaient en masse. Pourtant, j'ai le souvenir que la journée fut belle, estivale...
J'avais posté une autre photo du Mont Ventoux le 11 Septembre dernier. Je me souviens de ce billet, aussi parce qu'il a été suivi d'une longue pause de blog. La lassitude et d'autres trucs à coté avaient vaincu. Je ne sais pas si ce billet sera ou non suivi d'une pause, nous verrons bien...

Tous les ans, il y a un 11 Septembre. Remarquez, il y a aussi tous les ans un 21 Avril et un 4 Octobre... Le 11 Septembre, le monde entier se souvient. 
Tous les ans, je me souviens d'où est ce que j'étais quand j'ai appris les attentats à New York. Je n'avais pas d'iPhone dans la poche avec le push le Monde qui m'annonçait la nouvelle... J'étais dans un magasin de mangas d'Avignon, et le vendeur disait que des avions s'étaient écrasés sur la Maison Blanche... Et au retour dans la voiture garée le long des remparts, je me souviens qu'à la radio il n'y avait pas les Grosses Têtes ce soir là...

C'est amusant de me dire qu'à l'époque, il n'y avait pas les chaînes infos sur la TNT. Internet marchait par le câble téléphone (et ce soir là il ne marchait pas). Pas de Twitter, pas de Facebook, pas de blogs no plus. Amusant de penser à ça...

Mais le 11 Septembre, je pense toujours à mon amie de Marseille et à cet ami qui n'est plus là. Je pense qu'aujourd'hui ça fait 10 ans. et que le temps passe vite, très vite, trop vite.