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mardi 24 mars 2015

J'ai toujours eu peur des avions...

On peut me sortir les statistiques que l'on veut. Et sans doute suis je aussi peureux que mon bébé Faucon qui a peur que son ombre soit un loup. Mais j'ai peur de l'avion. Pas rassuré. A chaque décollage depuis Marignane, j'ai peur. Je me signe. Depuis Marignane, mais à Venise, Amsterdam ou Dimitrovgrad, c'est pareil...
J'ai peur de l'avion.

L'avion qui s'est écrasé dans les Alpes du Sud m'a choqué. Je l'ai appris en rentrant de la cantine, car j'avais laissé mon téléphone dans mon bureau. Comme le 7 Janvier...
Barcelonette, c'est pas loin de là où mes parents ont cet appartement dans les Alpes. Je connais le coin. Ca m'effraie d'autant plus...

Cette image, que j'ai piqué je ne sais plus sur quel site information, m'avait touché. Un panneau qui ressemble à l'entrée des enfers de Dante, avec l'injonction de laisser tout espoir dehors. Car de l'espoir, il y en a plus sur le vol 4U 9525 qui vient de Barcelone.

Ce soir, les chaines d'informations n'auront pas parlé des élections cantonales départementales. J'aurais bien aimé parlé de la position de la droite républicaine du Gard, qui me rend fier. J'espère que dans mon canton et dans mon village, les responsables prendront la même position, mais j'ai peur que la bêtise et le ressentiment personnel soient les plus forts.

Et je me poserai plus tard une autre question de principe sur le vote républicain. Pour savoir entre un Front de Gauche et un Front National, pour qui il faut voter si on veut un vote républicain. Quand je vois les campagnes ordurières, et les propos qui ne le sont pas moins, de certains à la gauche de la gauche, peut être y a t'il à se poser la question. Peut être y a d'autres barrages politiques à faire...

Mais je me poserai cette question un autre jour. Ce soir...

dimanche 5 mai 2013

Il y a 21 ans, Stade Armand Césari... (à Furiani)

Des souvenirs comme ça, que l'on oublie pas. J'avais 14 ans. J'étais en 3eme. Dans ma chambre, regardant sur la télévision de ma chambre la fin du journal télévisé.
Attendant avec l'excitation de ces années la demi-finale de Coupe de France Bastia (D2) - Olympique de Marseille.

Soit dit en passant, le Marseille 1991-92 était sans doute la meilleure équipe de l'histoire du club. Papin Waddle Pelé en attaque. Mozer, Boli, Casoni, Di Méco, Amoros en défense. Trévor Steven au milieu (j'adorais ce joueur qui n'a pas réussi chez nous), avec les immenses Didier Deschamps et Franck Sauzée. C'était chouette.

Et donc sur les coups de 20h20, au moment où Patrick Poivre-d'Arvor allait laissait l'antenne à Thierry Roland et Jean-Michel Larqué, ce moment de direct qui m'a profondément touché.
Lorsque je parlerai de mes souvenirs de football à bébé Faucon, il est évident que je lui parlerai du drame de Furiani. Comme lorsque mon papa me racontait longuement de ce qu'il avait ressenti devant le drame du Heysel.

Aujourd'hui 5 Mai, le Paris Saint Germain pourrait être champion de France. Des collectifs s'élèvent contre la ligue de football qui a autorisé que se joue un match de foot à la date anniversaire du drame de Furiani.
Je comprends cette émotion. Pourtant, j'aurais trouvé encore plus beau que le Marseille - Bastia d'hier se joue aujourd'hui, un 5 Mai. Le symbole aurait été merveilleux, et il y aurait vraiment eu de quoi faire une journée pour se souvenir, pour commémorer, pour ne pas oublier. Les anglais refusent de ne pas jouer le jour anniversaire de la catastrophe de Hillsborough. C'était un match Liverpool - Nottingham Forest.

Aujourd'hui, je me souviens... Je pense à des amis corses qui ont été touchés personnellement par cette histoire. Je pense aussi, égoïstement, à l'enfant que j'étais.
Je me souviens, tout bêtement. Tout simplement...

jeudi 20 janvier 2011

Se jeter d'une fenêtre, à 9 ans...

Ce matin, je me suis levé d'humeur guillerette. Une sale journée s'annonce pour moi, mais la qualification de mon OM pour la finale de cette coupe en bois m'a réjouie. Falconette m'avait préparé mon petit déjeuner, et la balance m'annonçait un kilos de moins depuis la dernière pesée... Bien...

Puis dans la voiture, les informations. Avec des idées de billets en tête. Celui de me moquer de Valérie Pécresse, pour qui "Facebook n'existait pas y a un an". Celui de me moquer de l'UMP, qui "refuse de politiser les élections cantonales". Ne pas politiser une élection politique, voilà un nouveau concept, et une nouvelle marque de franche confiance en soit...
J'aurais aussi pu parler du sondage qui mettrait Aubry devant DSK sur la primaire socialiste. Je me demande si pour Sarkozy, Aubry ne se serait pas meilleure candidate que Ségolène Royal, pour des raisons qui feront l'objet de billets ultérieurs sans doute... (Reims, tout ça...).

Et puis est tombé, alors que je traversais le Rhône, cette information. Une fillette de 9 ans se suicide. Se donne la mort en se défenestrant. Bing.
La nouvelle m'a touché. Allez savoir pourquoi... Et on entendait les psychomachinchose parler de ce qui fait l'enfant, de sa relation à la mort qui n'est pas forcément la même que chez l'adulte. Et vas y que je mets une cellule psychologique en place, et vas y que je disserte sur mille et une chose...

Non, y a qu'une nouvelle qui m'a touché ce matin, c'est que l'on puisse vouloir mourir à 9 ans, et qu'on y parvienne... Je pourrais faire une introspection à deux francs cinquante devant le café, mais finalement non...
Je vous inviterai juste à lire le billet de Zette : "quand j'avais 9 ans je m'ai tué". Très touchant. Ca vaut toutes les analyses de tous les plus grands psys médiatiques...