dimanche 31 mai 2020

Carte postale de Gigondas

Le rayon des 100 km est gentil avec moi. Mais quelque part, même si 2020 est une année de merde sans précédent, j’ai bien vécu le confinement. Un peu grossi, sans doute les analyses de sang seront catastrophiques. Mais j’ai échappé à l’enfer de mon boulot, et j’ai profité de mon jardin.

Et hier nous avions de faire un peu de route. Pique niquer par loin. 100 km c’est bien. Et à droite en regardant le Nord, le Ventoux où repose le papa de mon ami regorge de villages fantastiques. Gigondas est l’un d’eux. 



On connaît les vins. Mais les villages perchés autour des dentelles de Montmirail sont des écrins de bonheur. Hier matin il faisait beau. Peu de monde. Séguret d’abord. Sablet ensuite. Puis Gigondas. Sainte trinité ?
Dans le secteur Vaison la Romaine, Rasteau, Beaume de Venise, Roiax. Que des jolis villages. 

Les vins sont bons. Mais ce n’est pas l’essentiel.

Je reste dans les villages de provence. Nyons et Buis-les-Barronies sont peu loin. Tellement beau,


A ce moment là du billet j’ai envie d’être vulgaire. Envoyer se faire enculer (je ne le ferai jamais moi même car mon niveau est trop haut) les trolls style le Benco - Enrico aujourd’hui Kaka Ouette avant demain de changer d’identité sur Twitter pour « ne pas se faire prendre ». Un ninja qui défend son club de Lyon en insultant les gens. Une merde. Qui a joué avec moi. 
Et à franchi une ligne blanche jaune vert caca d’oie.

Quand tu balances un début d'identité sur Twitter, c'est moyen non ?

Le spam régulier que je me prend sur mon blog me gonfle aussi. Je demanderai si Nicolas se prend cette attaque

Et revenir sur un billet intéressant de ce même Nicolas. Le net c’est comme la vie de tous les jours. Serions nous cons dans la vraie vie en imposant notre présence dans des discussions et un avis tranché ? Avec plusieurs verres oui on peut dépasser des limites. Mais à part avoir des comportements limités, on ne le fait pas.

Mais je reviens sur le bonheur du net. Une merde qui parle, de son compte qu’il supprimera demain pour en créer un autre, de mettre trois doigts dans ta génitrice... en vrai même si tu es pas un violent tu fais quoi dans la vrai vie ?


Après pleins d'emmerdes. Une commande chez Rakuten qui me facture une "assurance livre". C'est nouveau. J'aime me faire enculer mais là... Bravo ancien Priceminister. 

Les "irritants" appellent ça les conseils ou psy. Ca chiffre pas loin, mais c'est minable. 

Alors oui le bobo me dira 'va dans une librairie'. Oui bobo qui pourrie le canal Saint Martin et votera demain écolo, tu as raison. 
Pour certains "premiers livres", je n'ai aucune autre solution. Je fais comment ? Amazon est pas mal finalement...

D'ailleurs Ces bobos gauchos... Je n'ai plus de marchands de journaux dans mon canton. Je vais voir Bolloré ou le syndicat du livre CGT ?



Gigondas est super. Demain je n'ai pas envie d'aller bosser mais c'est Pentecôte. Sans la Féria de Nîmes (oui, j'aime les corridas et les fêtes de cette période).



2020 est une année de merde. Mais nos villages sont formidables. 

mercredi 27 mai 2020

Ceux qui se servent... Abjecte politique municipale

En 2008, j'étais vice président de la communauté de Communes. Nous avions mis en place un système d'appel téléphonique d'urgence en cas de problèmes importants. Inondations, neige, coupure, etc...

En 2014, la liste dans laquelle j'étais a été battue. 

Cette année, la liste que je soutenais fermement contre une majorité qui a été abjecte de bout en bout (le PLU où des terrains étaient spoliés et les hausses d’impôts "indolores" auront été des épisodes) a gagné. Gagné, que dis-je : un ras de marée. 54% des voix en triangulaire. La liste sortante balayée.



Pourtant le COVID les a maintenu 2 mois de plus. 

Ce soir, ce système d'appel téléphonique d'urgence a été utilisé pour un "message posthume" du maire sortant et défait. Aucun profil bas, de la polémique, encore une fois le service des services municipaux pour sa propre gloire.
C'est abject.

Je passe certains épisodes durant ces deux mois "de rab" pour cette municipalité...

Hier un homme que j'aimais a été célébré et incinéré. Aujourd'hui, je vois la médiocrité de cette classe municipale qui aura fait honte à Roquemaure.

Il est heureux que l'hôtel de ville soit repris par des gens bien. 

dimanche 24 mai 2020

Le père de mon ami est parti... :(

Vendredi vers 12h40, je commençais ma sieste. Le téléphone sonnait, une sonnerie d'un ami proche (j'ai plusieurs sonneries pour les gens). Je pensais que cet ami du collège voulait nous inviter à manger ce weekend. J'ai continué la sieste. 13h30, j'ai vu qu'il avait laissé un message, mais je n'ai pas écouté et l'ai appelé. 
Là, il avait la voix tremblante. Je restais "son petit Fafa", mais derrière, quand je lui ai dit ça ne va pas, il s'est effondré pour me dire "non, mon papa vient de mourir ce matin...".

Son père, un menhir, un modèle, que j'avais vu y a 15 jours à la boulangerie avec toujours son sourire amical et ses yeux coquins, qui me demandait les petits et tout, venait de mourir. Subitement...
Nous avions, au collège, un groupe magnifique et soudé. De cette 4eme et 3eme de notre groupe, il y a une personne que je ne vois plus. Mais que je refuserai de voir. Par contre les autres sont toujours mes amis. On se voit toujours. Je suis revenu habité à Roquemaure. Là où j'ai fait mon collège. Cet ami qui a perdu son papa est prof de math justement au collège de Roquemaure, notre collège.
Il habitait en face du collège. C'est dire que son père je le connaissais par coeur, puisque quand nous n'avions pas cours, c'est là bas qu'on allait. 

Puis nous avons continué à nous voir. Faire du vélo ensemble. Le Mont Ventoux... Non, jamais en montée, mais mon ami, son frère et son papa m'ont initié au VTT. Le Ventoux, je l'ai descendu avec un VTT de compétition, je me souviens de pointes de vitesse dont le chiffre écrit sur le compteur me rend malade après coup. Nous mangions ensuite aux demoiselles coiffées. Les cousines de mon ami était jeune. Je me souviens d'une qui me mettait du sable sur le ventre, j'avais 10 ans de plus qu'elle mais était une enfant. Ses nièces à mon ami, elles ont passé leurs enfances chez moi. 
A un moment, la belle soeur de mon ami a été sur une liste municipale en face. Mais ça n'a rien changé. C'était le mandat où nous avions explosé les compteurs. 

Il y a une chanson de Michel Sardou qui s'appelle "parce que c'était moi parce que c'était lui" et qui parle d'une amitié de deux personnes qui n'ont rien à voir. Le père de mon ami était membre éminent du parti communiste, et chef de file pendant un moment de la CGT locale. Et pourtant, il n'a jamais été avare de conseils et d'amitiés pour moi. 

C'était un homme drôle. Un souvenir. J'avais peur un soir de rencontre "parents - prof " au collège, un prof m'impressionnait (pourtant j'étais bon élève). Il m'a pris, le père de mon ami, et il m'a dit "Ecoute Fafa, quand quelqu'un t'impressionne, imagine le en train de caguer". Une leçon de vie...
Pour ses 50 ans de mariage, j'avais, avec les copains, prévu un sketch con. C'était la CGT Corse. On avait éteint les lumières de la salle et j'ai pris le micro en faisant l'accent et en disant qu'on était pas content et que c'était une revendication. Quand la lumière s'est rallumé, nous étions en cagoule (enfin, chaussette, tout ça...). Et pour cet homme, pour la seule fois de ma vie, j'ai chanté l’Internationale. Enfin, nous l'avons fait en polyphonie corse, c'est particulier. C'est con.

Il m'a avoué que "les ballons rouges" était une de ses chansons préférées. Tu m'étonnes, Serge Lama. Je ne lui ai pas chanté mais je l'ai récité, comme on récite un poème. Les chansons de Lama sont des poèmes. 

Des souvenirs j'en ai à la pelle. 

J'aimais cet homme. Je sais qu'il m'a aimé aussi. 

Je pense à son fils, à mon ami. A pleins de gens. Je suis malheureux. Aussi car je ne pourrais lui rendre ce dernier hommage, putain de règles de confinement à la con...
Il veillera sur nous. Il nous disait souvent qu'il voulait que ses cendres fassent parties du Mont Ventoux. Je le regarderai avec amour mon géant de Provence.

Nous t'aimions...

2020 est décidément une année de merde...

jeudi 21 mai 2020

Le délinquant nouveau qui court... #confinement #covid-19

Sur mon Facebook, mon Twitter, une chose me navre. Pour ne pas dire plus. C'est ces philosophes à deux balles, toujours à juger l'autre sans se rendre compte de leur attitude de merde, qui jugent les autres.

"Depuis le 11 Mai on voit moins de joggueurs". Pauvres connards. Et vous, pendant le confinement, vous avez été parfait ?
Parce moi j'avais mon attestation. Et en plus j'ai bossé comme un malade en télétravail. 

Cette période de confinement a montré des facettes de la France. 
Celle qui aidait ceux qui bossent ou les plus faibles (les soignants, moi ma famille proche en allant faire leurs courses). Ceux qui bossaient, parfois en télétravail, et qui sont considérés aujourd'hui comme de la merde (Falconette, on lui demande de poser un mois de congés car bon... D'autres ne foutaient rien, mais...).
Et y avait les pétainistes. Ceux qui appelaient la police quand il voyait une personne promener son chien, qui voyaient une plaque de voiture région parisienne en Province, ou qui voyait quelqu'un courir. Vichy n'est pas loin. 
Une chanson de Michel Sardou s'appelle "qu'est ce que j'aurais fait moi ?". Je n'ai aujourd'hui aucun doute... "Signaler" ou "dénoncer" sont des mots qui me sont abjects.

J'adore Lyon pour sa double identité. Une ville profondément républicaine, humaine, adorable. Mais qui a un club de foot de merde avec une secte dégueulasse, à l'image de ceux qui ont dénoncé Jean Moulin en haut de Croix Rousse. 

Ce matin, j'ai fait 25 km en jogging intense. Roquemaure Tavel Roquemaure. J'ai toujours couru pendant le confinement. Avec un papier dans la poche. Je faisais moins loin, du fractionné. 
En 2010 j'avais un objectif : faire un semi marathon. Et je me suis pété sur l'épisode de neige la cheville. Mon maire (ami proche) et mon papy on péri peu de temps après...

Entre 2018 et aujourd'hui j'ai perdu 10 kilos. Et je refais les 20 bornes tranquille. En plus j'ai fait de la musculation, pour éviter que la cheville pète ou d'autres conneries.

Et des connards viennent me dire "on ne voit plus des gens courir ?". Eh oh. Dans des banlieues parisiennes ou lyonnaises, j'ai des exemples où c'était pas le joggeur ou celui qui promenait son chien le problème. 

La France est un pays particulier. 
En tous cas piscine en route. Et si je perds encore deux kilos ça sera top. Mais j'ai une cave trop grande et j'aime boire...

mercredi 20 mai 2020

Fuir le confinement (chat fait du bien)

Vacance ça matin. 25 km de courses. Et une photo. Pleine de symbole. Ce chat qui veut être libre. 



Je n’arrive plus à écrire. Tellement marre...

dimanche 10 mai 2020

Le soir avant le jour d’après

J’allais déprimer ce soir. Whisky. Pluie. Déconfinement. Je ne suis pas sûr que le jour d’après est vraiment mieux.

Et j’ai trouvé ce tweet de l’excellent Jerome Godefroy. Et j’adore. Ça me fait rire


Charles Pasqua est une personne qui me manque toujours. Comme mon ami Guy, comme mon grand père. Charles Pasqua était une personne d’une grande gentillesse et d’une finesse politique remarquable. J’ai eu de la chance de le côtoyer, modestement. C’était formidable. 

La coiffure de Sarkozy me fait sur que les coiffeurs auraient du boulot.

Sinon le RPR et le PS c’est tellement mieux que cette république en Marche qui a été lamentable. 

samedi 9 mai 2020

J'ai peur que le monde redevienne comme avant

Zappant en buvant mon verre de Ballantines (pendant que mon ami Jegoun animait un KDB toujours sympa, j'ai loupé... Certains connards ne savent pas que le net est un endroit de partage, d'amitié, d'affection, pas le repaire d'une quelconque Gestapo...), je suis tombé sur cette phrase du psycholoque Serge Hefez.

J'ai peur que le monde redevienne comme avant.

Je suis pareil. J'ai eu la chance d'un confinement heureux. Socialement et familialement riche, rien à voir avec l'an passé. Professionnellement dur. Politiquement heureux.
Des rencontres sur le net qui m'ont fait frémir : c'est la première fois que l'on tente d'outer mon identité (depuis 20 ans... Comme quoi les jeunes trous du cul sont jeunes et méritent des baffes).


J'ai peur que le monde redevienne comme avant. Cette phrase m'a été dite par pleins de collègues. Et pourtant, aurons nous le courage de dire "non" ?
Je vois des petits jeunes qui menacent de te hacker tes comptes et tes blogs et de te outer, en te menaçant. Je vois, dans la vraie vie, un exécutif, le monde d'aprés, qui est obscurantiste au possible. Et qui aura une une gestion de crise que l'on aura le droit de critiquer.

Mais la prise de pouvoir par "hasard" en 2017 aura offert des belles choses... Une porte parole du gouvernement indigne, un président pire que les deux précédents, je ne parle pas de l'intérieur et de l'éducation. La santé était partie en disant "je mens, autant que j'aille couvrir la piche de mon ancien candidat".
Rendez nous Chirac et Jospin, merci.

Le 11 Mai ne m'attire pas. Pas dans ces conditions où l'école et l'entreprise seront des prisons.

J'espère que Jegoun et les copains copines se seront bien amusés. Je les aime à eux. Même si je penche à droite. J'ai envie d'avoir cette gauche là.

lundi 4 mai 2020

Sangoku nous enseigne les gestes barrières #DBZ #Confinement




Demain nous verrons comment garder une distance suffisante avec le FC Lyon. Sanitairement indispensable tant la secte pue.

dimanche 3 mai 2020

Tellement rien à dire...

Alors fermer sa gueule. Et mettre des photos de son village vide.



Et féliciter mon copain Jegoun d’animer un collectif sympa. Hier soir c’était bien de passer quelques minutes à écouter des copains bloggueurs échanger et débattre. Ce qui n’existe plus aujourd’hui. 


En vrac quand même à dire...
- scandaleux cette manière de reprendre l’école, qui deviendra au mieux une garderie au pire une prison pour nos enfants,
- il faut une droite et une gauche. Ce truc mou en Marche qui interdit tout débat et impose ce qu’on vit sans discussion est un danger sans nom
- meme en télétravail pas envie de reprendre demain...