samedi 31 décembre 2005

2005 s'achève... Bilan


Il parait qu'il est de bon ton de faire un bilan en fin de cycle, en fin d'année. Mon année 2005, finalement, elle aura été assez fidèlement retracé sur mon modeste blog... une année riche, avec des points importants, des moments difficiles, et des moments, mais on ne le sait qu'un certains moment aprés l'instant, fondateurs et décisifs.

Ce message aura assez peu de textes, beaucoup d'images. Des photos de coins dans lesquels je me suis déplacé. La premiere moitié de 2005 aura été l'année des voyages, du TGV. De Picardie en pays bordelais, de Romorantin à l'Aube, de Dieppe à Agen. J'aurais silloné le pays, j'aurais lu dans les trains, vu des animés sur mon PC. Accumuler souvenirs, paysages, mais aussi frustration et fatigue, ce qui s'est terminé au final par une rupture de circuit en Juillet, et un arrêt de 15 jours en OCtobre.

Ce bilan ne serait pas juste si je ne parlais pas de ma vie professionnelle. Je m'en suis souvent plaint sur ce blog, et la conclusion est simple : suis je fait pour ce travail ? Je ne pense pas, mais il faut vivre, et je cherche à coté. 2006 sera décisif de ce coté là.

Ensuite, à coté de ça, en relisant mon blog, je retrouve cette première moitié trés politique, le référendum. J'ai pris du plaisir à regarder et à suivre le débat. Ca fait trés pédant de dire ça, mais un beau débat, qui m'a plu. Ensuite, je n'ai toujours pas de commentaires sur le 55 - 45 en faveur du non. Sinon deux autres conclusions : comme aprés le 21 Avril, on a entendu une classe politique dire "on a compris". Pas évident qu'aprés la mascarade du Mans pour les Socialistes, et suite aux batailles violentes entre Sarko et Villepin, ce message de "ras le bol" du 29 mai ait été bien assimilé. Ensuite, on a parlé 5 mois d'Europe. Depuis ? Plus rien... En attendant la prochaine fois. (3eme point : il est où le "plan B" ?).

Ma vie personnelle a énormément changé aussi cette année. J'habite avec mon amie, en "couple", dans le Vaucluse. j'ai quitté mon village et mes parents, traversé le Rhone. Et le pire, c'est que je suis heureux. Mes ambitions politiques locales ? On verra ça un peu plus tard...

Enfin, les animés qui m'ont marqué, car l'animation japonaise restera à jamais mes passions. Deux se détachent. MaiHime, dont j'ai souvent parlé ici. Et MadLax, vu il y a deux mois. Ces deux animés ont une constante, un point commun : la musique de Yuki Kajiura, qui est une merveille. Dans mes liens, j'ai rajouté un site sur cette artiste qui est une merveille. Je ferais peut être un bilan des animés que j'ai vu cette année. Car il y en avait des biens quand même, des pas grandioses, mais des biens agréables.

Pour finir, une pensée pour les gens que j'aime et qui ont été présent cette année, toujours. Je pense à mon amie des Bons Enfants, je pense à ma dessinatrice préférée. Je pense à ceux retrouvés, qu'ils soient amies d'enfance ou amie revenue. Je pense enfin aux toujours là. Ceux de Roquemaure, du Gard, et de l'ECAM. Parfois avec des soucis maintenant heureusement apaisée, parfois avec des coups du sort, parce que l'amour n'est pas toujours chose facile. Et je pense enfin à mon amie à moi. Heureusement qu'elle est là.

Avec ce message, des photos. Et puis comme on dit en pareilles occasions, bonnes fêtes de fin d'année (chez nous, ca sera sympa).

jeudi 29 décembre 2005

Entre deux rives

Droles d'entre deux rives, entre deux fêtes. Entre un bonheur bien sympathique. De savoir un couple d'adorables amis descendre de Grenoble pour un réveillon de fin d'année qui s'annonce super. De se ballader avec son amie, en vacances, loin des emmerdes du boulot, de caves en caves. Du "Domaine de la Nymphe" de Rasteau à la cave de Cairanne, en passant par le Cellier des Papes de Chateauneuf ou le Sang du Peuple de Courthézon. D'être bien finalement.

Drole d'état bizarre, entre une aprésmidi de vacances, certes trés froide, mais calme et agréable. J'ai vu le dernier épisode d'Urgence, j'ai mis de nouveau poster dans mon bureau. J'ai laissé la place dans mes rayonnages de vins au Beaujolais qui arrivera demain soir. Et j'ai reçu des cartes de voeux.

Mais voilà... Le pénible que je suis reste entre deux rives, entre deux mers. Une mer calme, l'autre agité. C'est le travail auquel je pense toujours. C'est le propriétaire de la maison et l'agence immobiliere qui ne cesse de faire des siennes et me font passer de mauvaises nuits. C'est, finalement, un état toujours ridiculement (car c'est ridicule) instable.

Entre le bonheur et la tristesse, entre l'euphorie et la mélancolie, finalement je balnacerai toujours. Tiens, je suis du signe de la Balance... Amusant non ? (enfin, il fait froid... si j'étais Verseau comme Camus, je supporterais mieux sans doute)

lundi 26 décembre 2005

Ce qui ne tue pas...

Parmis les cadeaux reçus et distribués ces deux jours de Noel, il y aura eu le denrier album de Johnny Halliday. Cette année, si le Beaujolais Nouveau ne m'a pas paru merveilleux, le dernier Johnny, lui, aura été d'un niveau qui m'a vraiment tiré des frissons. Du trés trés bon, et chaque fois que j'écoute le "dernier album de Johnny", je répète le même chose. J'adore, j'adore vraiment...

Une chanson qui m'a vraiment plu, parmis la douzaine que j'ai écouté en boucle, en mangeant mon fois gras - Riesling ou en faisant le Montfaucon - Saint Chamond aller-retour, c'est celle écrite par le gros (et talentueux) Guy Carlier, et que je vous propose ci bas. "Ce qui ne tue pas nous rend plus fort", peut être le genre de chanson que l'on pourrait (ou devrait) tous s'attribuer à soi. En tous cas, celle là me touche...

Des chansons de Johnny qui me touchent, il y en a plein la cédéthèque... "Je te promets", la chanson préférée d'une de mes meilleures amies, restera à jamais la chanson de ma premiere aventure amoureuse. Ensuite, "l'Envie" (qui est mon titre préféré du "taulier"), "Marie" ("transformée" pour une soirée inoubliable), "Vivre pour le meilleur", "Ca ne change pas un homme", "pour exister", "Ne reviens pas", ou encore "Cet homme que voilà" (que m'avait fait découvrir mon ami Arionesque...), encore pleins de titres qui me laissent des gouts soit amers, soit doux, derrière la gorge. Mais ne me laissent pas indifférent.

Cette chanson, que je pourrais m'attribuer si j'avais du talent et un peu de tenue et de charisme, sera celle de ce Noel. Qui aura été un vraiment chouette Noel, merci pour moi.

J'ai toujours caché mes blessur'
A tous les vautours qui me guett'

J'ai payé très cher les factur'

De mes défis, de mes défait'


On m'a souvent laissé pour mort

Main mon coeur cassé bat encore

Les coups au coeur, les coups au corps
Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

J'ai toujours caché mes regrets
Jamais de signal de détresse
Et souvent quand je titubais
C'étais de douleur pas d'ivresse

On m'a souvent laissé pour mort
Mais mon coeur cassé bat encore
Les coups au coeur, les coups au corps
Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

On m'a souvent laissé pour mort
Mais mon coeur cassé bat encore
Les coups au coeur, les coups au corps

Ce qui ne tue pas nous rend plus fort

vendredi 23 décembre 2005

Petite reflexion sur un verre de vin

Hier soir, j'ai commencé mes vacances par boire du vin en compagnie d'amis qui me sont chers. Ma compagne n'était pas là, tant pis pour elle dirais je d'une manière moqueuse. Elle aura loupé cette tablée rurale et chaleureuse où la potée et la soupe de légumes et d'endives auront cotoyé les Lirac et le blanc de la Ceze à qui il ne manque qu'une prestigieuse "appelation contrôlée". Enfin, à cette table gardoise et provencale, il y avait un invité surprenant... un vin (cépage Merlot) Chilien.

J'aime le vin, et tous les vins. Parmis nos divergences avec cet ami gardois pour qui j'ai dirigé des campagnes électorables, il y a ce chauvinisme vinicole que je n'ai pas encore. J'aime le Cotes du Rhone gardois, je le choisi toujours en premier, par reflexe chauvin et protecteur, mais j'aime tous les vins. Tous, sans exceptions. Et j'ai été surpris de voir qu'un des meilleurs vins qui m'ait été donné de boite cette année aura été un vin espagnol, dont l'évocation me fait encore frissoner d'un plaisir gourmand.

Hier soir donc, par curiosité, nous avons ouvert cette bouteille chilienne. Mon ami, par reflexe, a jugé le vin rien qu'à sa couleur et son odeur, et le condamnant d'une manière brusque, sans appel, et sans possibilité de défense. Délit de sale gueule ? Sans doute, mais d'abord gout personnel. Personnellement, ce vin n'était ni mauvais, ni bon. Je l'ai trouvé fade. La robe était belle, mais bon... Je préfere le Merlot de Sérignan que celui des Andes visiblement. Mais je ne l'ai pas jeté au feu sans le gouter, sans le juger. Néanmoins, ce vin Chilien n'aura pas de places réservées dans ma cave (qui a dépassé les 150 bouteilles).

Pourtant, pour en revenir à mon ami, je ne peux pas le blamer d'être à ce poitn chavin. D'abord parce que si nous ne dérfendons pas nos vins, qui sont pour la plupart remarquables, personne ne le fera à notre place. Ensuite, parce que lorsque le simple vin de table Lirac de notre ami Dédé est venu se fondre dans mon palais aprés le vin chilien, j'ai tout de même senti une différence notable et remarquable. En terme de goût, de vivacité, de texture, et de plaisir au final, cela n'avait rien à voir.

Mais au final, je me rends que même si mon éducation et ma culture gustative fait que mon palais est probablement plus sensible aux flaveurs tanniques et puissantes des vins à base de Syrah propre aux Côtes du Rhone, je reste trés eclectique en la question. Mon vin blanc préféré reste toujours le Macon. J'apprécie les effluves puissantes et originales de l'Irouleguy basque, ou encore continentale et sévère d'un bon Rieswling. Je reste mélanconlique au souvenir des senteurs florales d'un Cheverny, ou de la fraicheur printaniere d'un Pinot Auxerrois mulhousien. Et un bon Côtes de Blayes ou un Collioure seront toujours des vins qui me feront plaisir. Je ne parle pas des souvenirs que m'évoquent les Jurançon, les Chablis, ou les Chateaux Haut-Marbuzet.

Pour autant, un Lirac, un Cairanne, un Croze Hermitage, un ChateauNeuf du Pape ou un Chusclan auront toujours une place privilégiée dans ma cave. Cela n'empeche pas de laisser une belle place à ces autres vins, qui auront une belle place à ma table de réveillon.

Enfin, le vin reste quelque chose de chouette. Je pense que je vais rajouter cette passion dans mon CV. En attendant, je vais faire un tour dans une cave à StGenies, j'ai un carton de Chateau de Corenson à prendre... Encore du Lirac... (j'en connais une qui va me gronder, hi hi hi)

jeudi 22 décembre 2005

Bientot la fin

A chaque départ en vacance, je met un petit chien... Continuons donc la séance avec des vacances qui, je l'espère, me mettront dans le même état de quiétude béâte que mon petit chien que j'aime bien. J'en doute un peu, mais je l'espere.

En tous cas, ne nous voilons pas la face, je suis heureux de me dire que dans quelques minutes, je partirai au bord de la Ceze pour un début d'une semaine et demi de vacances. C'est tres court, et cela ne cicatrisera pas les quelques blessures qui me restent de ces derniers jours au travail. C'est trés dur, et je crois vraiment que je ne supporte plus grand chose ici. Ni les clients, ni le travail. Les collegues de travail que j'aime bien, si, je les supporte. Ceux qui m'ont fait du mal et m'ont fait profondément douter de moi, ceux là...

Enfin, content de partir dans quelques instants. Avec la crainte de revenir. Mon dernier retour de vacances avait précipité une chute professionnelle et personnelle difficile à avaler. Mon prochain retour, programmé au 4 Janvier 2006, sera t'il du même accabit ? On verra bien...

En attendant, que je profite du vin que je déboucherai pour les réveillons, que je me repose. Que je tanne un peu aussi ma peau et mon ame pour supporter avec plus de quiétude cette ambiance pas franchement évidente...

Et bonne fête à tous ce que j'aime et qui ne détestent pas...

mardi 20 décembre 2005

Prise de conscience

Je viens de me rendre compte, d'une maniere idiote, simplement en regardant une bouteille en chocolat, que c'était la veille de Noel dans 4 jours. Et donc Noel dans 5 jours. Et le réveillon du Jour de l'an (qui n'est pas encore pret) dans ben 4+7 = 11 jours.

Et j'ai presque l'impression que nous sommes en Octobre... Je ne vois aucun scintillement dans les rues, les décorations me semblent fades cette année. Et bon, si mes cadeaux sont prets, je ne ressens rien de "la magie de Noel", qui m'a de toutes manières toujours semblée plus ou moins inodore.

Enfin, peut être cela provient il que Noel est un dimanche... Le cadre salarié à deux euros que je suis trouvera cette explication crédible. Mais bon... non, c'est bizarre. (faut que j'aille me coucher moi)

samedi 17 décembre 2005

Pierre Perret est il Lepeniste ? Bien sur que non...

Lorsque j'ai lu en Une que le dernier Marianne proposait l'avis de Pierre Perret sur le phénomène "Rap" (en titrant : "Rap - La rage de Pierre Perret"), j'ai eu un peu peur. Peur de lire une nouvelle fois ce lénifiant discours angélique et amnésique qui a fait tant de mal à la France (et à la gauche dont se réclame Pierre Perret) et qui a infanté des 21 Avril 2002. Et puis, en lisant l'interview, je suis resté surpris. Agréablement surpris.

Quelques extraits : "quitte à passer pour un réac, je considere que ce n'est ni de la création, ni de la qualité, et même bien souvent de la merde" , ou encore "ca plait aux gamins comme les tetes de mort sur un pack de biere et il faut le dire, ce genre de discours ultraviolent s'adresse à des esprits faibles et engendre la violence". Lorsqu'on lui parle de Brassens, il rappelle "qu'il n'y a jamais eu d'appel au meurtre". Et rappelle la Loi Gayssot ("pas faite pour les chiens") qui doit réprimander toutes formes de violences, de racismes, et d'appel au meurtre. "Si un mec disait dans un débat la moitié de ce que disait un rappeur, l'émission serait immédiatement arretée, avec procés et scandales à la clé".

LePeniste Pierre Perret ? Il s"'en tape. [lui], l'auteur de Lily qui reçoit des lettres au nom de Mohamed Perret, ne peut être soupçonné de racisme". Et rajoutant même "Je suis contre tous les racismes, antiblancs, antiarabes ou antinoir".

Pour finir, Pierre Perret stygmatise tout de même Nicolas Sarkozy. Mais avec des termes plus feutrés et intelligents que les Guignols de L'info le faisant passer pour un LePen bis. Pierre Perret se rapproche plus d'un Chevenement, et préfere le terme "sauvageons" au terme "racailles".

Pourquoi je voulais parler de ce texte ? Car je le trouve rafraichissant de calme et avec les pieds sur terre. Par rapport aux excés scandaleux des Guignols de l'Info par exemple, caricaturant un discours simplement sécuritaire en le Lepénisant, ou du Canard Enchainé (qui reprend les idées de LePen repris par Villepin) en simplifiant tout. Pierre Perret n'est pas LePen, pourtant il dit avec force et conviction qu'on ne peut et qu'on ne doit pas tout accepter. Peut être ce genre de discours feront avancer le débat et le schmilblick. Dur de se voir fermer son clapet et de voir le débat et la discussion interrompu par l'insulte supreme d'avoir son esprit "lepénisé", ou de faire le jeu de "LePen".

mercredi 14 décembre 2005

Quel froid...

Quand le chevalier du canard... euh du cygne s'énerve, non seulement il fait froid, mais en plus ça souffle drolement... Là, ben je me gele. Il fait vraiment un froid affreux et penible. Et ca souffle à une vitesse terrifiante. C'est bien simple : j'ai assisté cette aprésmidi à une portiere qui s'est méchamment ouverte dans un mur, et notre paillasson était au milieu de la cour (et non, ce n'était ni la faute de chienvelu, ni de chientounoir).

Donc voilà, il fait froid. Et que faut il faire quand il fait froid ? Un bon verre de vin rouge (un Lirac...), une bain chaud, et zou sous la couette. En ce moment, nous regardons 'Earth Girl Arjuna', un animé dont la musique est écrite par Yokko Kano (Escaflowne, une trés bonne aussi). ou alors avec la robe de chambre (et un verre de Cairanne), j'irai voir OM - Bucarest... Enfin, il doit venter drolement aussi à Marseille, je vais plutot aller au lit en passant par la case "bain-chaud)...

(c'était un message trés interressant de la vie du Faucon... Quand je pleure pas sur mon blog, je raconte des conneries... je vous jure, vraiment... soupir)

mardi 13 décembre 2005

Je n'aime pas l'extreme gauche

Avec ma meilleure amie (socialiste...), nous n'avons finalement que peu de points de divergence en ce qui concerne les idées et les valeurs politiques. Pourtant, sur un point, nous sommes en désaccord total. Je considére qu'il n'y a rien de pire que l'Extreme Droite en politique, à part peut être l'Extreme Gauche... Pour moi, c'est pareil. Alors que pour mon ami... Ben l'extreme droite, c'est un peu plus pire que l'extreme gauche... Enfin, au final, nous sommes quand même d'accord pour dire que la Cigue et le Cyanure, c'est quand même pas bien bon à boire à l'apéritif...

Introduction un peu longue (je suis nul en résumé, même mon chef me le dit) pour dire que ce soir, j'ai encore une fois été estomaqué, pour ne pas dire fonciérement choqué et attéré, de voir Laguiller Arlette s'amuser sur le plateau de Denisot et de son Grand Journal. Et j'espere presque, en voyant ce spectacle, voir JeanMarie Le Pen ou le triste Bruno Gollnish se faire traiter avec la même déférance non pas polie (ce qui est normal) mais presque complice et amicale...

Enfin, quand ce moment là se passera, il y aura des gens dans la rue... Certains seront des amis d'Arlette Laguiller... Qui n'a pas pris position entre Chirac et LePen au deuxieme tour en 2002 tiens... Mais bon, apparement mon "intolérance" politique vis à vis des extremes n'est pas partagée par certains médias... Enfin, poussons le pluralisme jusqu'au bout. Et je zapperai sur le "Journal des Sports" de Canal+ Sport (qui est une excellente emission).

samedi 10 décembre 2005

Touché... Coulé ?

C'est samedi soir. La nuit vient de tomber. Ma journée ? Des CV imprimés, des lettres de motivation manuscrites... Maintenant, la décision est prise, reste à avoir les opportunités. Oui, je suis touché par cet entretien de hier, par ces vérités, et surtout par cette bassesse et ce manque de respect et de morale. Je suis touché. Coulé ? On verra plus tard. Il faut que je tienne jusqu'à la fin de l'année...

Mais c'est vrai, cette nuit, j'avais mal au ventre. une amertume acide au fond de l'estomac, qui ne provenait pas uniquement des bouteilles de Côtes du Ventoux vidées pendant le repas. Non, difficile de fermer les yeux sans s'entendre dire "s'il n'y avait pas ce service, tu ne serais plus là...". Difficile, car trés injuste et infament. Mais aussi décevant : j'aurais pu être licencié, et j'aurais facilement pu me défendre de l'injustice et de l'abus dans ce licenciement. Pourtant, je me sens assez droit et fier de ce que j'ai fait durant 2005 : j'aurais gardé une certaine morale...

Pourtant, la soirée d'hier était merveilleuse. Les lasagnes préparées par mon amie étaient aussi délicieuse que l'ambiance autour de la table. Les petites nieces (5 et 9 ans) de mon collegue jouaient gaiment sous le regard de leurs parents. Et c'était sympa de se sentir bien entouré de gens qu'on aime et qui vous aime. On est dans la vérité, dans le réel, plus dans les entourloupes et dans les viscissitudes d'ambiances gangrénées par les jalousies et les trahisons. J'étais avec cet ami qui s'est pris une baffe la semaine dernière, avec le départ de sa petite amie. Elle devrait relativiser la mienne, de baffes...

Mon chef (nouveau chef) me l'a dit hier : un de mes défauts est d'être encore trop "transparent". Quand je suis en colere, quand je suis heureux, quand je suis triste, on le voit encore trop. Il faudrait que je sois, comme j'avais dit dans le chapitre du Zeus Chapter du même nom "lisse, dur et froid comme de la glace". Mettre ce masque qui s'est craquelé et effondré en Juillet; pour laisser transpirer mon dégout, ma rancoeur, et ma réelle tristesse de travailler avec des... avec des bandits qui discréditent les gens bien (et nombreux) dans mon Groupe et dans ma boite.

Finalement, j'ai encore mal au ventre aujourd'hui. Je ne suis pas bien. Il faut accepter. Et il faudra contre attaquer. Mais est ce qye j'en suis capable ? Est ce que mes serres peuvent toujours attaquer ? Je me sens touché, faut pas que je me la joue. Je me sens séverement touché. Coulé ? Ben la suite au prochain épisode...

vendredi 9 décembre 2005

Le bilan professionnel annuel

Pierrelatte - 13h50. EPI... Pour certains, ces initiales signifient "equipement de protection individuelle". Des casques, des lunettes, et autres conneries de ce genre. Elles signifient également "entretien périodique individuel". Le jugement que porte ton responsable hierarchique sur toi, sur ton travail, et où tu exprimes tes aspirations, tes reproches, où tu fais un bilan. Pour moi, il devrait commencer dans quelques minutes...

Je suis en train de boire un café en attendant cette épreuve. Ce matin, j'étais serein... Mais là, je commence à avoir un peu beaucoup mal au ventre... J'y pense, et cela ne me fait pas du bien. J'ai un nouveau chef depuis 3 mois... Entre temps, 15 jours de maladie, et surtout un moment de franche déprime au boulot. Qu'allons nous dire ? J'ai fait un EPI il y a 6 mois avec mon ancien chef, où "tout allait bien", et avec multiples promesses. Où en sommes nous ?

Alors je connais en gros les reproches qui vont m'être fait. Je travaille moins, je suis plus passif... Je fais parfois la gueule, et j'ai des relations conflictuelles avec certaines personnes qui m'ont fait du mal. Et si certaines affaires se sont bien finies, elles sont malheureusement mise en retrait par rapport à celles qui se sont révélées mauvaises ou plus douloureuses...

Je ne sais pas ce qu'il va advenir de cette rencontre. Je sais simplement qu'à la question : " comment voyez vous votre avenir dans cette société", j'aurais du mal à répondre... Comment voir un avenir rose avec une personne qui vous a trahit et s'est moqué de vous ? J'aurais du mal à la resserer dans mes bras... Cette société, c'est pareil. Enfin, réponse tout à l'heure.

Serignan : 18h40. Je ne pensais pas entendre des choses aussi dures et injustes... "Si ce service n'existait pas, tu serais probablement sur Mars...". "Oui, ton ancien chef ne voulait plus que tu travailles pour le service". Et bien "je ne peux pas m'engager sur des promesses qui ont été faites par d'autres que moi". Pour finir, cet entretien s'est terminé par : "aprés une année 2005 difficile, le Faucon doit reprendre confiance en lui et en l'entreprise..". Puisque mon nouveau chef, un homme trés juste et humain, a, je le pense, compris ce que je ressentais... Du dégout, de la tristesse, et...

Non, ce n'est même pas de la haine ou de la colere... J'ai envie de pleurer, et à la fois j'ai envie de me battre... J'ai demandé des explications, on ne m'en a jamais donné. Sinon me confirmant, par écrit, que je faisais bien mon travail. Et là, on tente de justifier mes mises à l'écart successives, et les couleuvres que l'on me fait avaler. Je suis vraiment triste...

Demain j'en tirerai des premieres conséquences. Des courriers de candidatures partiront ailleurs. Ma vie ne peut plus être dans cette société, même si ce nouveau chef, que je connais depuis longtemps, s'est trouvé être positif, pertinent, interressant. S'il n'y avait que des gens comme lui, ca serait super de travailler pour cette société. Comme lui, comme mon premier chef de Marseille, ce gros Directeur Technique pleins de gentillesse et d'humanité, autant que de technicité et de professionnalisme...

Merde... c'est obligé de travailler dans un monde où ceux ne sont que les bandits, les faux culs et les enfoirés qui réussissent ? Ce soir, j'ai vraiment envie d'être seul. Pourtant, des amis viennent manger... Aller, il faut que j'aille choisir le vin pour les lasagnes. Comme quoi, il y a une vie aprés et derrière le travail...

Mais il a raison mon nouveau chef. 2005 aura été professionnellement difficile. Mais 2004 aussi l'a été, et encore moins que 2003... Non, c'est difficile tout ça. Difficile... Mais faudra bien que je l'avale...

jeudi 8 décembre 2005

Pourquoi...

les semaines de travail ne durent elles pas que 4 jours ? Question idiote et sans interet... mais demain, j'ai pas envie de retourner dans mon bureau... Demain, j'ai mon "Entretien Périodique Individuel" avec mon nouveau chef que j'ai depuis deux mois... Demain, je reçois un fournisseur pour faire une machine proche de celles qu'il y a dans Jayce et les conquérants de la lumiere, et je sais pas quoi lui demander... Demain, ben ca sera une nouvelle journée de travail. Avec Dijon qui m'appellera pour me dire "le debutmetre marche pas". Blayais qui me dira "le preleveur il preleve pas". Et Marseille qui m'appelera pour me dire je ne sais pas quoi... Mais bouh, j'ai pas envie de retourner au travail demain...

Enfin, demain soir c'est le weekend... Pour que deux jours, avant de restresser et d'avoir remal au ventre dimanche soir pour se poser la question "pourquoi ca dure que deux jours un weekend ;__; ?". Décidément, je vais reboire un verre de "vindeBrice" ce soir je crois...

mercredi 7 décembre 2005

Message Personnel

Je te souhaite un BON ANNIVERSAIRE !!!!! (avec Ban et Ginji mes amis)


(voilà, c'est tout... J'aurais pu faire un "prout proutproutprout, que je t'...... youpi !", mais c'est trop pénible comme chanson. C'était un message perso, mais j'ai le droit, c'est mon blog, je fais ce que je veux).

mardi 6 décembre 2005

A propos des primaires à l'UMP

Un simple paragraphe de conclusion sur le blog de Jean-Michel Apathie. Une simple phrase de conclusion lourde de sens, et qui exprime d'une manière claire, précise, et peut être cruelle, une réalité politique actuelle :

"Après tout, un thuriféraire du président pourrait dire que le projet de
primaires à l'UMP est absurde parce qu'on ne voit pas un président sortant s'y
soumettre. Mais justement, personne ne le dit. Et dans ce silence, il y a comme
l'aveu que pour ses propres amis, Jacques Chirac, c'est fini
"

Qu'y a t'il à dire de plus ? Sinon que tiens, Alain Juppé a terminé sa suspension, il peut revenir sur la pelouse... Tout va bien dans le monde politique français, merci pour nous.

dimanche 4 décembre 2005

Dimanche soir

Généralement, je ne peux me passer d'un whisky glace le dimanche soir. Le stress de la semaine qui doit reprendre le lendemain, de revoir le lendemain des gens qu'on apprécie pas forcément au travail, de retrouver une ambiance pas forcément des meilleures... Pourtant, ce soir, je fais "diette". Hier soir, nous avons bien manger... et surtout bien bu, chez un collegue de travail (d'ailleurs, y a pas que des cons) qui nous a reçu comme des princes. Donc là, non, rien...

Ce matin, nous aurions du aller voir Harry Potter à la séance de 11h... Je me suis levé à 11h30 avec la gueule de bois, la belle, la vraie. Aprés un repas à base de poireau, nous sommes partis à la séance de 14 heures... Mais Hermione ne voulait pas de moi, et la séance était pleine... De dépit, nous sommes rentrés voir Kill Bill en DVD... Bref, c'est pas des sorciers de 15 ans, mais bon...

Finalement, c'est dimanche soir. j'ai vu des amis, j'ai bien mangé. Par rapport au weekend dernier, c'était un chouette weekend. Il a fait beau, je suis content. Finalement, une semaine affreuse qui se termine pas trop mal. C'est chouette...

Voilà, c'était un message sans grand intéret. Mais où est il marqué que l'interet était obligatoire dans les blogs ?

samedi 3 décembre 2005

Fond d'ecran de fin d'année

J'ai une existence palpitante... Je pourrais parler longuement de cette semaine de fin d'année, de fin d'automne. Dure semaine, avec l'enterrement d'un compagnon politique dans la jolie église de Tavel, avec un rhume persistant, avec des soucis nouveaux au boulot. Dure semaine qui me fait apprécier ce weekend paisible.

Donc voilà mon fond d'écran depuis jeudi soir. C'est passionnant, c'est palpitant. Mais honnêtement, j'ai pas envie de faire ou de dire plus. Alors c'est parfait.

Pour l'info tout de même, le site Hebus, que je mettrais dans mes liens dans quelques temps, est une mine d'or pour ceux qui aiment les belles photos et les jolis fonds d'écran. Et FullMetal Alchemist, ça reste un divin animé, non ?

vendredi 2 décembre 2005

Fétons Austerlitz

Aujourd'hui, normalement, nous devrions célébrer le 200eme anniversaire de la victoire d'Austerlitz. Et ce matin, qu'ais je entendu toute la matinée durant à la radio (outre bien sur la repetence d'Outreau) ? Une nouvelle séance d'autoflagellation à la française. D'un pays qui, une nouvelle fois, a honte de lui, de son histoire. Napoleon, qui aurait été un héros pour son pays s'il avait été anglais, espagnol, italien ou américain, se trouve décrié, voire ignoré en France...

Je ne referai pas l'histoire ici : je n'en ai pas la prétention, et de toute manière pas le talent. Mais dire qu'il a tué de nombreuses personnes... Evidemment. Il faut vraiment être un idéaliste angélique voulant changer les paroles de la Marseillaise pour penser que cela doit disqualifier le personnage. A cette époque là, les beaux principes idéalistes style "amnesty internationnal" n'était pas trop de rigueur... Et tous les chefs d'état, tous les rois, tous les empereurs de 1800 étaient des "hommes de guerre" : puisque c'était la guerre... Il se trouve que durant cette guerre "mondiale" (du moins européenne), le Pont d'Arcole ou Austerlitz sont de belles victoires, de grandes victoires, dont nous devrions être fiers.

Les anglais, par exemple, se moquent de nous en ce moment. De cette caractéristiques bien française (ou franchouillarde) de nous auto-humilier. De nous auto-flageller. Comment faire que les autres aiment notre pays si nous même, français, ne l'aimons pas ?

Enfin... Je suis fier de la France, j'aime mon pays... Par contre, ceux qui y vivent dedans et qui le discréditent tant qu'ils peuvent, et y crachent dessus en le rabaissant, j'avoue que plus ça va, moins j'arrive à les supporter. Surtout lorsque c'est le "premier des français" qui ignore, voire crache, sur son histoire...

Mais bon, aujourd'hui, j'ai envie de dire "Vive Napoleon", et merde à ceux qui sont pas contents (même si ils sont présidents de la république...)... (et d'écouter du Serge Lama et sa comédie musicale...)

mardi 29 novembre 2005

Il ne neige pas que sur Dijon...

Je suis sur Dijon ce soir. Hotal Campanille... J'ai froid, j'ai une sorte de vilaine creve qui ne veut pas passer, et que la fievre n'arrive meme plus à abattre.

Je suis sur Dijon, et dans mon Gard, mon meilleur ami me demande s'il peut passer prendre l'apéritif chez moi. Il vient de connaitre ce qu'est cette "piqure d'Antares", quand celle qu'on aime s'en va en laissant au milieu de la poitrine une pique béante, qui fait mal à hurler. Et moi, je suis à Dijon... Je viens de boire un Macon blanc merveilleux, mais je suis là haut. Et je ne suis pas en bas... Et je ne rentrerai que demain, où ma maison sera ouverte à cet ami qui ne m'a jamais fait défaut. Mais ce soir je ne suis pas là.

Je culpabilise ? Même pas... Mais je suis un peu beaucoup triste quand même. Antares, je l'ai reçu aussi. Et ils sont soit rares, soit menteurs, ceux qui disent ne jamais avoir subi l'attaque du Scorpion. Antares... Une attaque qui fait mal, trés mal, à en pleurer... Mais qui n'a jamais tué personne. C'est ce que je me dis pour me consoler, pour consoler ceux qui souffrent et que j'aime, de ce genre de blessure.

Mais merde, c'est obligé d'être amoureux quand on voit le putain de mal que ça fait ? Demain soir, quand je rentrerai chez moi, je répondrai sans doute que oui... Ou que du moins, pour les moments de francs et réels boonheurs, autour d'un verre de rosé et d'un épisode de MadLax ou d'Argento Soma (je mets en dehors les Rois Maudits), ça vaut le coup... Mais que de blessures avant... C'est dommage.

Enfin, mon ami, je suis loin, mais je pense à toi... Ca fait une belle jambe et ça ne fait revenir personne... Mais bon... C'est sincère...

dimanche 27 novembre 2005

Quand Hyoga et Camus s'amusent

Heureusement que les pingouins et les chevaliers "de glace" prennent un peu de plaisir en ce moment... Merci à ma copine Skat pour les images pris sur son auguste site (que j'aime bien), au nom bien évocateur et de saison en ce moment : "Aquarius Fantasy".

Pas de considérations personnelles : l'attaque du chevalier du Verseau s'appelle certes "l'execution de l'Aurore", et a pour moi une saveur personnelle particuliere. Il n'empeche : lorsque le thermometre ne depasse pas la ligne des 0°C comme c'est le cas en ce moment, je souffre particulierement. Entre une temperature tres basse, des soirees comme celles de hier soir, et des dimanches comme celui d'aujourd'hui, dur d'etre en forme...

J'ai mal supporté les chaleurs cet été. Elles m'ont mis radicalement a terre au debut de Juillet, et j'ai trainé les stygmates jusqu'à mon arret d'Octobre... Là, je me rends compte que je supporte encore plus mal ce froid... Quand physiquement je souffre, et que moralement je ne suis pas au top, forcément ma grande carrure fonctionne au diesel...

Enfin, tant que Hyoga et Camus passent une bonne journée... Mais là, ils sont penibles je trouve... Et l'hiver n'a pas encore commencé. Décidement, y a plus de saison (soupir).

samedi 26 novembre 2005

Habemus un 1er secretaire

Pas de fumée blanche pour l'arrivé du nouveau premier secrétaire du Parti Socialiste... Mais mes amis socialistes sont heureux. Grande surprise suite à la synthèse du Mans, François Hollande (ou Beignet 1er) est le nouveau ancien secrétaire. Et tout le monde s'aime... Avant ils se détestaient, mais là ils s'aiment tous... A part le méchant Montebourg, Arnaud de son prénom... Ah la la, quel mauvais et pietre politique, incapable de jouer de l'hypocri... oups, incapable de faire passer "l'interet général du parti dans ce rassemblement des forces de progres et patati patata".

Non, plus sérieusement, quelle belle blague encore une fois... Il y a autant de différence idéologique (et pas seulement stratégique de basse politique) entre Emmanuelli et StraussKahn, entre Melanchon et Jack Lang, qu'entre un Macon blanc et du jus de cerise... Et pourtant, tout le monde est ensemble, tout le monde est d'accord. D'accord sur quoi ? Sur une "synthèse". Ah bon...

Enfin, cet amusement donne encore une belle image de la politique française. Le principal parti de la gauche qui se donne un premier secrétaire qui a prouvé, en Mai, combien il était en phase avec son électorat. Suite à une élection interne d'une clartée absolue... (mes amis socialistes gardois et héraultais m'ont expliqué, avec le sourire, comment s'étaient passées celles ci... Même au RPR, on avait jamais osé...). Bref... (soupir)

Pour illustrer cette blague qui serait drole si elle n'emmenait pas des 21 Avril, un dessin réalisé par mon ami Roquemaurois. Un prof de math qui dessine (je connais une prof de lettre qui dessin aussi merveilleusement bien (cf mon Seiya), et à qui je pourrais dédier ce modeste article). Car pour ce qui en est sur la politique, je ne crois pas que cela soit encore demain que je voterai socialiste ^___^

jeudi 24 novembre 2005

Un an ou presque


Presque un an que mon modeste blog est en ligne. Presqu'un an, et prés de 150 messages, pas tous d'une pertinence exceptionnelle ou d'un interet indiscutable. Pourtant, ce blog, je l'aime bien. Il est lu pas les gens qui le lisent, ils ne sont pas nomnbreux, et alors ? Je prends plaisir à le remplir, et je suis heureux que les gens que j'aime, peu nombreux mais qui j'aime sincérement, le lisent. Cela me suffit.

C'est grace (ou à cause) d'une amie que ce blog à vu le jour. Cette idée, ce concept, de "site INternet light", réactif, et trés personnel finalement, m'a séduit. J'ai tenté de voir comme elle faisait, et j'ai été séduit pas la facilité de réalisation d'un "blog".

Au début, mon intention n'était pas facilement dissimulable. Faire passer des messages à des personnes, ou à une, qui s'était éloignée. J'ai tendance à penser que ce blog, que nos blogs, ont permis de réduire une trop longue distance. Rien que pour ça, je suis heureux d'avoir ouvert ce blog.

Ensuite, il est arrivé ce référendum européen. Le passionné de politique je suis a pris du plaisir a suivre la campagne (sans y participer), et à donner ses modestes et parfois insignifiantes impressions sur ce blog. J'ai écris quelques articles qui m'ont plu et qui ont plu à mes proches. Mon préféré étant sans doute l'article "mon referendum", où je raconte ma journée du 29 Mai... J'en suis fier de cet article, peut être le meilleur que j'ai écris en un an.

A coté de ça, des articles plus personnels. Certains qui ont mal été compris. D'autres qui m'ont permis de renouer des liens distendus, voire rompus. Je n'en ai effacé qu'un, parce que le temps était passé. Je n'en ai, pour ainsi dire, regretter aucun. Parce que j'ai la conscience que ce blog n'a pas grand retentissement, hors mes proches. Cela me suffit. Je me souviens du blog de David Fernandez que j'ai ouvert avec lui, traitant sur l'OM de son "papa" d'entraineur. Un article nous a valu les foudres du journal l'Equipe, et a mené à la fermeture provisoire du blog... Je ne pense pas que mon Mont du Faucon subira les mêmes sorts... (à moins qu'Elizabeth Guigou ou les Maires de Roquemaure et Laudun ne le lise, ce dont je doute...).

Finalement, peut être ce blog est il à mon image... Des sujets parfois "sérieux", parfois dérisoires. Des états d'ame souvent ridicules et futiles. Des coups de colères et des coups de coeur. Et une envie finalement d'être aimé par les gens que j'aime. Ce blog, c'est moi. Avec les quelques espoirs qui me restent, et mes nombreuses désillusions. Parler de moi, parler de ce que j'aime, de ceux que j'aime aussi. Parler de Lyon, de Marseille, de mon village. Parler enfin de ce travail et de la condition d'ingénieur, merveilleuse et aliénante quand l'entreprise prend le pas sur la santée, comme ce fut le cas en Octobre.
Pour illustrer ce message, j'aurais pu mettre des images de SaintSeiya, mais j'en ai déjà mis pas mal. Non, j'ai préféré trois photos prises, de villes qui me sont chères. Mon village gardois pour commencer, dans lequel je n'habite plus depuis maintenant trois mois. Ensuite, Lyon, ma ville. Des souvenirs comme s'il en pleuvait, de 5 années de grandes joies, de profondes angoisses, et de réelles peines. Et puis les souvenirs aprés ces 5 ans. Ballade une journée de Fevrier dans les rues de Fourviere à la Tête d'Or, ou soirée à boire quelques bieres dans les pubs du Centre. Enfin, Avignon. Capitale de la Provence des Papes. Capitale des Côtes du Rhône. Je suis Provencal, Gardois. Et je ne renie pas ces racines et cette réalité.

Je l'aime bien ce blog. Je vais essayer de le continuer...

mardi 22 novembre 2005

Farce syndicale

J'ai fait le choix d'adhérer à un syndicat cet automne. Une presque logique continuité de mon engagement politique et idéologique qui est le mien. Cet acte a surpris des gens parmis mes proches, et je les comprends. Les syndicats souffrent d'une image profondément déplorable, que cette nouvelle grève de la SNCF n'améliore pas.

Quelle est la raison de la grève ? La "privatisation galopante de la SNCF"... Aucun texte de loi, aucun projet, ne fait état d'un projet de privatisation. Mais, "au-cas-où", on sort l'arme de dissuassion, la prévention, on fait une grève "au cas où". Comme à chaque fois, cela pénalise ces clients que l'on appelle usager. Comme à chaque fois, cela coutera de l'argent, et les jours de greve seront payés, puisque c'est le lot de ce type d'entreprise publique. Comme à chaque fois, on nous sortira le discours moralisateur des syndicats qui disent "faire greve pour nous, pour nos interets", alors que je leur demanderai simplement de s'occuper des leurs d'interets, mais de laisser les miens de coté. L'altruisme de façade, trés peu pour moi.

UNe nouvelle fois, une farce est en train de se jouer. UNe farce pour préparer des élections syndicales pour que quelques personnes gardent ces privilèges totalement archaique, dans une démocratie syndicale d'entreprise digne de Staline. Comment est voté la greve : à main levée ! Avec fichage de toute personne refusant de se soumettre à cette pensée unique destrictrice. On ne construit rien, on détruit. Et on fait peur surtout, en agitant des fantomes, des peurs totalement infondés. C'est le système de l'extrémisme, pour ne pas dire du fascisme. Qu'il soit de droite ou de gauche, qu'il mette en exergue la peur de l'étranger ou la peur du "méchant" privé et de l'ogre capital, la mécanique reste la même.

Finalement, aprés la SNCM, morte grace à ses syndicats. Aprés la blague RTM qui ne fait plus rire les marseillais, et les fera pleurer lorsque les impots locaux devront renflouer les pertes, voilà la SNCF. Franchement, quand je vois ça, je ne serai pas choqué que, justement, on privatise. Si privatiser signifie avoir un meilleur service, et bien pourquoi pas ? Puisque nous sommes dans le mythe et la stygmatisation, allons y jusqu'au bout. Privatisons la SNCF, et faisons en sorte que "service public" signifie "au service du public". Et non pas "se servir du public", pour gonfler le CE CGT d'EDF et les avantages de certains monarques syndicaux.

Je suis depuis le début de cet automne adhérent à un syndicat. Soyez bien sur que cette vision destructice, protectionniste, conservatrice, et profondément ridicule, n'est pas la mienne... Mais peut être que pour se battre contre ces casseurs de biens publics, l'engagement peut faire quelque chose...

lundi 21 novembre 2005

Le lundi matin

Ce matin, le thermomètre de ma Clio indiquait 0° quand j'ai mis en route le moteur pour aller travailler. Début de semaine froid et sombre. Aprés un weekend dans l'humidité des caves du primeurs ou des chambres de ma maison, voilà le froid sec de la Provence quand elle se veut féroce. Dés le moteur en route, la radio me chanta la voix de François Hollande, qui paraissait heureux de sa mascarade du Mans. Enfin, j'aurais pu avoir une autocélébration d'Elisabeth Guigou, je dois donc me sentir heureux.

Et puis depuis ce matin, les affaires reprennent. Mal. Entre un soustraitant qui menace de se faire virer si EDF ne nous paye pas une facture en souffrance depuis un an, entre EDF qui me demande que ce même soustraitant livre, et vite s'il te plait, entre les "collegues" de bureau qet les chefs qui rivalisent d'idées et d'ingéniosité pour rendre la vie pas heureux, et entre la motivation qui demeure toujours au même niveau que le mercure dans mon thermomètre, non, le début de semaine n'est pas évident.

Il fait suite à un weekend où incompréhension et frustration ont été rois. Pourtant, la reine "primeur" était plutot jolie, dans ses caves et fûts de vins que j'apprécie tant. Mais non... Au terme d'un weekend qui aura été, en absolu, réussi, c'est l'amertume qui prédomine. l'amertume de ne pas savoir dire les choses, de ne pas savoir en accepter d'autres. L'amertume de ne pouvoir que sortir des larmes des gens qu'on aime, et ne pas parvenir à les rendre heureux. L'amertume, finalement, que cette nouvelle semaine commence comme les autres.

Allez, courage, c'est bientot le weekend...

jeudi 17 novembre 2005

Notre président et les banlieues : mon modeste avis

Chiffre du ministere de l'intérieur : 80 % des personnes interpelées par la police durant les émeutes dans les "banlieus" étaient déjà "connues des services de polices". A coté de ça, le Président de la République nous parle de cette population asservie par divers problèmes, et fait lui même l'amalgame à ne pas faire...

Cette statistique montre une chose claire et évidente : la population qui brule les voitures et les écoles, jette les boules de pétanque sur les pompiers, tire sur des policiers et caillasse bus, possède un nom, une qualification : celle de "délinquants". Ceux sont des hors la loi, qui n'ont aucune autre revendication que celle de mettre "la zone". Et avec ces gens là, on ne négocie pas. On ne négocie pas la paix sociale avec ceux qui la refusent.

Avec un certain recul, j'ai écouté Jacques Chirac lundi soir. Amusant, éditorialistes politiques et opposition se sont bien gaussés sur la forme (lunettes Giscardienne époque "Mairie de Paris"), et sur le fond ? Sur le fond, pas grand chose finalement... Sinon tenter de donner une connotation "sociale" à des émeutes qui étaient le fait de délinquants. Qu'il y ait des problèmes dans certains quartiers est une évidence. Que ces jeunes là soient les représentants "légitimes" de certains qui souffrent, non. Non, les délinquants et les hors la loi ne sont pas les "robins des bois" modernes, représentant du peuple qui souffre contre les "méchants bourgeois" qui travaillent et paient des impots. On ne me fera jamais croire ça.

Finalement, on reste sur la forme au lieu de se focaliser sur le fond. La forme, ceux sont des voitures qui brulent, et une image déplorable de la France. La forme, c'est vouloir faire passer des agresseurs et des casseurs pour des victimes. Et le fond, c'est par contre un raslebol général, et une angoisse réelle, qui dépasse le simple cadre de la banlieu ou de la couleur de peau. Le fond, c'est une baisse de moitié du taux de greve dans le privé en 4 ans, qui coincide avec une réelle crainte de l'avenir et une morosité qui ne cesse de grimper. Le fond, c'est que finalement, derrière les flammes des Clios, se cache un brasier autrement plus important.

Mendes France disait que la Veme République a commencé par un putsh et finirait dans la rue. Je suis gaulliste, mais peut être cette prédiction était vraie. Avec une vérité malheureusement incontestable : la classe politique actuelle, celle qui a traité le probleme des quartiers avec des oeilleres idéologiques, celle qui a laissé s'installer une morosité et une angoisse lancinante dans tous les pans de la population, celle là qui s'émeut d'un 21 Avril et d'un 29 Mai, est responsable de la situation actuelle. Malheureusement, en restant sur la forme, et sur des postures idéologiques, on en oublie le fond. Et les voitures, ainsi que la société, est en train de se consummer à petit feu...

Enfin, là est un autre débat... Quoique non : là est le débat. Encore faut il le poser, clairement...

PS : pour faire suite au post écrit lundi sur le policier mis en détention, le "jeune" victime des supplices de ce tortionnaire a été interpelé le lendemain en train de jeter des pavés sur un bus... Chercher l'erreur...


lundi 14 novembre 2005

Arion

Ce sera la dernière fois que je commenterai cette bataille de mon antre… Je ne peux plus rester assis paisiblement dans mon fauteuil – ce qui est dommage, mais le plaisir ne doit rester éternel -, le combat étant maintenant trop engagé, et peut être mon heure est elle venue. C’est dommage, je prenais presque du plaisir à contempler, de loin, ce jeu qui était le mien. J’étais comme un joueur d’échec qui, en bougeant une pièce, voyait toute une pièce de théâtre se jouer. Parfois, il fallait un coup de main, très faible, pour relancer l’intérêt. Mais c’était reposant…

A présent, peut être faut il que je mette un peu plus du mien dans cette aimable pièce de théâtre. La tragédie d’Arion devant se finir par la complainte d’Athéna. Une complainte que dis je ? Un gémissement, un gémissement rauque et soutenu qui doit être entendu jusqu’au coin le plus profond de l’Olympe. Un gémissement de sang, un gémissement de mort, de souffrance. Athéna doit hurler, elle doit avoir mal… Son cri sera mon plaisir, ma jouissance… Pour que naisse un autre ordre, une autre forme de vie.


*

Le dernier chapitre de ma "fanfiction" actuellement inachevée, "Arion", commençait par ses deux paragraphes... Un "effet de style" à deux francs, dont j'étais presque fier, qui consistait à faire commencer mes chapitres par le commentaire d'un personnage à priori extérieur à l'action, et spectateur des évenement. Ce personnage devrait, dans le prochain chapitre, qui n'est pas encore terminé, et qui est en souffrance depuis pratiquement un an, se réveler... Et être le personnage central de la "derniere partie" de cette fiction en trois actes...

Les Chevaliers du Zodiaque... En 1999', j'étais encore étudiant à l'ECAM quand j'ai tapé "Saint Seiya"sur Yahoo. Je suis tombé sur le site de Noaki Haga, "Cyber Namida", et j'ai trouvé la merveilleuse "qu'est ce que tu dis page", qui est maintenant chez Frankoiz (et que vous pouvez trouver dans mes liens)... Mais surtout, j'ai trouvé un univers de gens vraiment merveilleux... Le newsgroup, le forum, IRC... Des moments formidables. Aurais je passé un samedi aussi chouette, au Chateau de Suze la Rousse, si je n'avais pas tapé, dans ce laboratoire de matériaux, le mot "Saint Seiya" sur ce PC relié à l'INternet ?

Dans le "newsgroup" de l'époque, l'ambiance était formidable. Certains artistes embellissaient cet espace de vie de "fanarts", ces dessins dont j'agrémente mon blog de ceux de Pallas. D'autres écrivaient des "fanfictions", ces petites histoires dont Seiya était parfois le héros, et dons l'univers de Masami Kurumada était la trame. J'ai commencé par écrire certains chapitres du Zeus Chapter. Quelle aventure c'était, chacun écrivant un chapitre... Et nous les postions sur le newsgroup, attendant félicitations ou réprobations, espérant plaire et craignant les foudres des fans.

J'ai commencé, durant cette époque, à écrire Arion en décembre 2000. J'ai écris le premier chapitre à l'Isle sur La Sorgues, un jour assez gris et froid, dans les locaux d'une société où je travaillais au sortir de l'école... Arion m'a donné, je crois, parmis mes plus belles joies, et quelques uns de mes plus beaux souvenirs... Arion, mon petit Arion que j'ai modestement fait grandir au sein du sanctuaire de Poséidon, était vraiment un ami. Un ami qui m'a permis de connaitre des gens supers... A tel point que je n'écrivais pour moi, mais pour d'autre...

Finalement, les évenements ont fait que je l'ai un peu laissé de coté, mon petit Arion. C'est dommage, il arrivait presque chez Athéna, et venait de montrer à Shiryu comment on maniait l'épée... Quand j'y pense à ce petit personnage (dont une amie trés chère m'avait fait un dessin pour le rendre plus vrai...), je me revois il y a quatres ans... J'arrivais à Marseille au moment où la premiere partie s'achevait, avec la fin de la campagne d'Asgard... Et je continuais à écrire, et à recevoir des commentaires, des marques d'amitiés et d'affections, et remarques positives, ou moins souriantes. Mais qu'importe, c'était une tellement belle époque...

Par la suite, j'ai été stoppé dans mon élan... Et le temps a ensuite fait le reste. En passant, en étant plus court... Et mon imagination s'est un peu tarie, même si la trame de l'histoire, brouillonnée en octobre 2000, reste présente dans ce petit cahier bleu qui doit toujours être dans ma chambre de ma maison familiale... Je n'arrivais plus à écrire, et quand je me relis, je me trouve vraiment médiocre... Non, je ne gagnerai pas le Goncourt avec Arion. Mais j'ai gagné tellement plus grace à lui...

un jour, je la terminerai cette fiction. Je ne sais pas où je la posterai... Mais je la terminerai. Pour moi, pour les souvenirs merveilleux que je dois en partie à ce petit bonhomme... Et pour le faire finir en beautée. Il le vaut je pense... Et puis aprés ben on passera à autre chose.

Enfin, c'était bien cette époque... C'était bien.

*
(fin du chapitre)

Je n’ai pas ressenti donc cette haine envers les hommes ou cette soif de pouvoir qui rend fou chez Arion. Au contraire, tout chez lui est tristesse et mélancolie. Ce n’est encore qu’un enfant, mais avec une âme de Dieu. Il n’est pas mauvais, il est bon même… Il y a chez lui, par contre, beaucoup d’interrogation. Mais non, pas de haine, pas chez lui. Enfin, partiellement peut être… Mais pas chez lui… Son épée peut être…

J’ai du mal à tenir debout, mais j’ai réussi à me redresser, enfin… L’épée de la Balance n’est plus dans ma main, et il ne me reste que mes poings et mes convictions pour vaincre cet adversaire… Le vaincre, pour pouvoir aider par la suite mes amis. Mais le vaincre pourquoi ? Parce qu’il a attaqué le sanctuaire, et qu’il se trouve dans la 10eme maison du Zodiaque… Mais quels sont ses objectifs, ses motivations ? Répondre à la demande d’Arion, le Dieu qu’il a choisi de servir, sans doute… mais encore ? Je ne le sais pas, je ne l’apprendrai peut être pas, mais je n’ai pas le choix. Je dois gagner ce combat.

En garde, Lieutenant de Poséidon !

Paradoxe de banlieue

Pas grands commentaires sur les "évenements" en banlieue de ma part. A quoi bon ? Tout, ou presque, a été dit. Peut être une seule réaction de ma part : rien (mais rien, ni sois disant propos d'un ministre, ni situation ou detresse sociale) ne peut justifier et légitimité l'insurrection et la violence. Rien. L'expliquer, à la rigueur. L'excuser, jamais.

Mais sinon un commentaire amusé, mais aussi un peu géné, de ma part... Depuis hier, nous attendons les médias et les commentateurs mettre en avant l'interpellation d'un policier, qui a "pété" un peu les plombs. Et le mot "bavure" s'étend sur tous les murs... Bavure, quel beau mot, facile et qui, de se fait, aurait tendance à légitimer les voitures brulées et les boules de pétanque qui volent...

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Mais ce que je vois, en tant que français moyen, c'est que ce pauvre policier est en train de décridibiliser la police et l'ordre public. C'est bête, pour moi les voyoux étaient ceux qui brulaient les voitures. Ils passaient déjà, en partie, pour victimes. Là, cela semble plus clair... C'est dommage...

Finalement, j'ai préféré me taire durant ces évenements. Et je pense que j'ai eu raison, j'aurais eu des mots pas forcément sympathique pour ceux qui s'amusent délibérément à mettre en place un état de terreur dans certains quartiers de France. Politiquement incorrect... OK, passons à la suite.

mardi 8 novembre 2005

Désagrébles sensations

Est ce le froid qui commence à prendre dans son écrin la basse vallée du Rhône qui en est la cause, ou encore ce petit jogging fait hier soir, le long de l'Aygues, à la tombée du jour ? Est ce cette lassitude remarquable d'un travail qui n'a plus rien de passionant, et d'une régression qui chaque jour me fait me poser la question sur ce que je vaux vraiment qui en est la cause, ou bien est ce autre chose ? En tous cas, depuis 14 heures, à part frissoner et essayer de ne pas m'endormir sur mon bureau, je ne fais rien.

Ce matin non plus je ne faisais rien, pas plus que hier. La semaine dernière avait été courte, et les deux jours passés en Bourgogne m'ont rendu efficace, et m'ont donné l'illusion d'être utile à quelque chose. Mais là, non, je ne fais plus rien... C'est vrai que je n'ai pas de travail passionant, et c'est vrai que la considération à mon égard est déplorable. J'ai été pressé comme un citron, ayant la charge de grosses affaires que j'ai mené au bout. J'ai fait une tache qui m'a été enlevé en début d'automne, pour être confiée à deux autres personnes. Et de tout ce travail réalisé, j'en ai tiré qu'une seule satisfaction : un arrêt maladie de deux semaines pour cause de surmenage.

Maintenant, je suis limite "placardisé". Je ne vais pas tarder à partir, puisque je n'ai rien à faire, et qu'en plus je suis incapable de faire. Mes 7,5 heures de travail quotidien deviennent de la présence, et je vois que les projets que d'autres font pour moi n'est que tu travail "régressif". J'aurais été un chef de projet avec un salaire et une condition de modeste ingénieur d'étude de base ? Et bien maintenant, je vais être ce modeste ingénieur d'étude de base... Avec moins de stress, moins de responsabilité... Finalement, regression. Echec ? Non, sinon de voir que la gratitude et le respect ne sont peut être que des leurres...

Finalement, je ne pense pas rester plus longtemps. Mes yeux sont en train de se fermer, et je ne me sens pas capable de continuer plus longtemps... Je ne regarderai peut être pas le deuxieme épisode des Rois Maudits ce soir... (soupir)

dimanche 6 novembre 2005

Weekend de Grand Pope ?

Ce weekend, weekend bizarre... Bizarre, car il fait beau mais froid. Bizarre, car j'ai envie de faire des choses, mais je préfere rester sur le fauteuil, à me prendre pour le Grand Pope, à regarder des matchs de foot pénible car Marseille perd, à regarder le Grand Jury avec Bernard Tapie, ou la StAR Academy avec la petite Magalie qui reste ma préféré. Pourtant, la soeur et les neveux de mon amie sont là. Et j'ai envie de ne rien faire, rien du tout...

Finalement, rien à dire, c'est le Grand Pope qui a raison. Il a beau avoir un peu perdu la tête et être parfois un peu beaucoup méchant (mais la dualité des Gémeaux, ça rend un peu foufou), c'est le plus heureux. Certes, je n'ai qu'une toute petite baignoire, mais j'adore boire un verre de rosé de Lirac, ou un blanc frais à base de Chardonnay, dans la baignoire ou dans le salon, ben c'est génial. Finalement, j'ai l'impression de m'embougeoiser... Et alors ? Cet été, j'adorais boire un demi de Leffe, ou un verre de rosé de Tavel ou de Lambrusco, dans la piscine, en compagnie de copines ou d'amis. et merde, c'est génial de se laisser un peu aller...

Non, j'ai pas envie de me compliquer la tête ce weekend. Les évenements dans certaines villes françaises où les voitures brulent, j'en parlerai un autre jour. La défaite pitoyable de Marseille ? Bah, une autre fois encore... Finalement, rien... Le soir tombe déjà sur la Provence, et je vais aller prendre finalement ce fameux bain. Ensuite, je serai devant la Star Academy ou le match de foot de Canal +, avec un verre de blanc. Là, je viens de visiter le Théatre Antique d'Orange... Quand je parle de Grand Pope... Le dominant, je m'y serais cru...

Mais non, je ne suis qu'un petit, qui a envie de finir le weekend comme il l'a commencé. Dans un bain, sans rien faire... Weekend tranquille. Weekend tout mou. Weekend de Grand Pope sans pouvoir ni dorure.

lundi 31 octobre 2005

Keane vs Dion ?

Je suis rentré à l'instant à Sérignan, et une musique sur Winamp m'a fait prendre conscience de mes propres, comment dire... De mes propres incohérences. J'ai posté hier un message "ON ne change pas". Et j'avais, en Septembre, posté un message ici
répondant au doux titre de "tout le monde change"...

Les oppositions entre penseurs ont toujours été légions. Avant, Arron et Sartres, ou encore Epicure et Platon. Là, Celine Dion et le groupe Keane... Alors, "tout le monde change" ou "on ne change pas" ?

Ben finalement, peut être est ce Jonnhy, que j'ai cité aussi hier, qui met tout le monde d'accord. On ne change pas, mais on vieillit. Peut être que là, on est bon et on met tout le monde d'accord, non ? Et peut être que je ne me contredis pas trop alors...

dimanche 30 octobre 2005

Une heure de plus pourquoi faire ?

J'adore ces journées comme qui commencent comme ça... L'Internet sur mon PC portable marche mal... Connexion RTC intermittente, qui m'a fait recommencer un long message écrit pour un ami. Ca marche un coup oui, un coup non...

Pourtant, aujourd'hui on "gagne" une heure... Ben faute d'aller courrir autour d'un lac dans le Mont Pilat (et tenter de voir si oui ou non mon physique revient bien...), je suis rester dans la maison "belle-familiale". Parce qu'un impondérable a fait que... Donc j'ai passé finalement mon heure gagné à chercher une laisse pour le petit chien, que jamais je n'ai trouvé. Et pour cause, elle se trouve dans une voiture qui est parti... C'est amusant.

Tellement amusant que là, bizarrement, je suis dans une colere froide qui fait que je sens que la journée va être géniale... Je pourrais aller prendre un bain (à 11h15...) et lire le volume 6 de SaintSeiya Gold, que j'ai acheté hier... Mais même pas... Je pense que je vais aller marcher dans la "merveilleuse" ville de StChamond. Sans le petit chien donc... Pour aller acheter l'Equipe et le JDD.

Mais non ! Je vais lire les commentaires sur le retour de Lionel Jospin, et le commentaire du match Marseille Lilles qui s'est fini à 1 partout. Et cela va encore m'énerver plus.

OK, je vais regarder ITélé ou GameOne... Ou un épisode en VF de Gundam Wings... Ou je retourne me coucher. Tiens, autant profiter de l'heure supplémentaire dans le lit...

"On ne change pas"

"On ne change pas" disait Céline Dion... Pourquoi tout à l'heure, alors que je suis finalement allé courrir autour d'une retenue d'eau dans le Mont Pilat (totalement asséchée soit dit en passant...), j'avais cette chanson dans la tête ? Est ce à cause d'un CD des Enfoirés qui tournait dans la voiture en y allant, et qui distillait du Goldman, du Halliday, du Dion, sur les voix de Cabrel, Fiori et Zenatti ?

Outre l'aspect trés convenue de cette chanson, qui est au demeurant plutot agréable, et bien non, elle semble avoir raison, la petite canadienne qui pleure à la Star Academy. On ne change pas. Oh, on prend probablement des rides... On perd, ou on prend, des kilos, sous les joues, sur les cuisses, sur le bidou... Mais malgré les années qui passent, non, on ne change pas. Les coiffures changent, les pensées changent, les habitudes changent... Parfois même, on porte des lunettes ou on les jete pour des lentilles... Mais dedans, ça ne change pas...

J'ai beau dire, pour ma part, à qui veut l'entendre, que "j'ai changé". Que celui que j'étais il y a trois ans est mort. Que celui que j'étais à l'ECAM n'est plus. Que le vilain pas beau idiot et gros que j'étais au lycée et au collège n'existe plus. Je suis un crétin si je le pense vraiment, mais je le dis... non, au fond, je n'ai pas changé...

Aprés trois ans, aprés 10 ou 15 ans, non, on n'est pareil qu'il y a deux mois. J'ai revu, cet été, des amies d'enfance. Certes, toutes deux ont vieillies. Certes, l'une, petite et chétive quand je l'ai quitté en 95', a drolement grandi et fait à présent tomber tous mes amis masculins... Mais non, elle est la même. Le même regard, la même gentillesse, la même amitié. J'ai l'impression de l'avoir quittée hier. Comme cette amie d'enfance, cette "petite soeur", que j'ai perdu du jour au lendemain... Maintenant, elle habite à Montpellier, et pourtant, quand elle m'appelle, quand je l'appelle, quand on se parle, j'ai l'impression de la connaitre toujours aussi bien. et pourtant, 10 ans ont passé. 12 ans ont passé depuis le garage de Bédarrides, et pourtant elle reste la même.

Comme disait Jonnhy, toujours sur des paroles de Goldman je crois, "ça ne change pas un homme, un homme ça vieillit...". Un homme, une fille, c'est pareil. Non, on ne change pas. On vieillit, on évolue, on murit. Parfois, on se cache ou on se protège. Parfois on attaque, on est plus offensif, on se lache. Mais on reste le même. Le regard reste le même, et dedans le regard, finalement, peu de chosent changent.

Non, les années passent, mais on ne change pas...


On ne change pas
On met juste les costumes d'autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
Le temps d'un rêve, d'un songe
Et les toucher du doigt

Mais on n'oublie pas
L'enfant qui reste, presque nu
Les instants d'innocence
Quand on ne savait pas

On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que l'on fait des choix
Mais si tu grattes là
Tout près de l'apparence tremble
Un petit qui nous ressemble
On sait bien qu'il est là
On l'entend parfois
Sa rengaine insolente
Qui s'entête et qui répète
Oh ne me quitte pas

On n'oublie jamais
On a toujours un geste
Qqui trahit qui l'on est
Un prince, un valet
Sous la couronne un regard
Une arrogance, un trait
D'un prince ou d'un valet
Je sais tellement ça
J'ai copié des images
Et des rêves que j'avais
Tous ces milliers de rêves
Mais si près de moi
Une petite fille maigre
Marche à Charlemagne, inquiète
Et me parle tout bas

On ne change pas, on met juste
Les costumes d'autres et voilà
On ne change pas, on ne cache
Qu'un instant de soi

Une petite fille
Ingrate et solitaire marche
Et rêve dans les neiges
En oubliant le froid

Si je la maquille
Elle disparaît un peu,
Le temps de me regarder faire
Et se moquer de moi

Une petite fille
Une toute petite fille


PS : amusant, j'écris sur mon blog en regardant l'emission de France 5 qui parle des blogs... C'est spécial, c'est amusant cette mise en abyme à deux balles... :)

samedi 29 octobre 2005

Octobre estival

C'est incroyable de voir combien ce mois d'Octobre est tout sauf automnal cette année... Sans doute est ce une constatation ridicule de parler "du temps" qu'il fait, et pourtant... Alors que je venais aujourd'hui à StEtienne, j'entendais la météo sur Europe1, annoncer des température de 25 à StEtienne et 29 à Biarritz. Des températures bien estivales alors que le premier tier de l'automne vient de passer. Nous sommes en Novembre dans deux jours !

C'est sur qu'actuellement, les alentours d'Avignon ne brillent pas des rougeurs d'octobre. Finalement peu de feuilles mortes par terre, et un ciel toujours bleu. Il ne pleut pas, il fait chaud. Et rien n'est déprimant. La preuve ? Même moi, le mélancolique "à-qui-il-faudrait-des-fois-mettre-des-baffes", j'ai un super moral en ce moment, et je suis plutot bien... D'habitude, Octobre m'ouvre gracieusement les veines. Là, non...

Alors ce weekend, c'est la Toussaint. Bizarrement, je serais déçu, voire triste, que cette journée soit ensolleillée. Une Toussaint sans grisaille et sans pluie, c'est comme un 11 Novembre ensolleillé, c'est comme un Noel sans froid ni neige, c'est comme un 14 Juillet sans canicule, comme un 15 Aout sans taureaux ni pastis. C'est pas normal, et c'est même triste et dommage.

Bref... Je vais finir ces commentaires et pensées à deux balles devant Marseille - Lilles. Même Marseille n'arrive pas à marquer un deuxieme but contre Lilles... Franchement, il m'est presque pénible cette fin de mois d'Octobre. C'est pas normal... Mince...

mardi 25 octobre 2005

Elisabeth Guigou prend position...

Je suis allé hier sur le site de l'AFP. J'ai lu le titre de dépèche suivante : "Elisabeth Guigou opposée à l'ouverture de capital d'EDF ". Ah ?

Ma premiere réaction, basique, a été celle là : "mais qu'est ce qu'on en a à foutre de l'opinion d'Elisabeth Guigou ?". Puis ma deuxieme réaction fut celle ci : "elle est toujours en politique cette là ?".

Elisabeth Guigou fait parti de ces personnalités politiques que je déteste franchement. Il n'est ici question ni de gauche ou de droite, et encore moins d'idée; mais de manière de faire de la politique. Deux points me gènent particulierement dans le parcours de cette fille de François Mitterand :
* La Mairie d'Avignon : elle, la parisienne, est venue se présenter en Avignon devant le suffrage universel en 2001. Soit, pourquoi pas, elle a le droit. Elle s'est faite battre à plate couture par MarieJosé Roig, se retrouvant ainsi tête de file de l'opposition. Les avignonais ont choisi... Ce qui n'est, en soit, pas forcément une insulte... Sa réaction fut de démissionner de la Mairie d'Avignon (ville dont elle était députée également) et d'aller se faire investir, par son partie, dans la circonscription de... Bondy, en SeineStDenis...

Gerer sa carrière politique ? pourquoi pas... J'ai simplement toujours une pensée pour mes amis socialistes avignonais et vauclusiens (j'en ai quelques uns) qui se sont battus pour une femme qui, à la premiere défaire, les a laissé tomber. Peut on avoir confiance en les convictions d'une personne, et en sa morale et sa fidélité, lorsque l'on voit pareille désertion ? Puis je avoir confiance en un homme ou une femme qui, quelques mois précédant l'élection durant, clame son amour pour Avignon et le Vaucluse, et s'en va se faire élire en banlieu parisienne à la premiere défaite venue ?

* La campagne référendaire... N'allons pas parler de l'attitude toujours intolérante d'Elisabeth Guigou, mais juste d'une phrase, reprise dans de nombreux journaux, qui m'a fait hurler de rire à l'époque... "si le non l'emporte, je quitte la politique".

Il me semble que 55 % des électeurs lui ont envoyé un joli message...

Lorsque un sondage dans le Parisien, la semaine passé, indique que 75% des français ne font plus confiance à la classe politique, et lorsqu'on voit se préparer en 2007 la suite du 21 Avril 2002, je pense franchement que les commentaires et les leçons de personnes comme Elisabeth Guigou ne sont pas forcément ni utiles, ni nécessaires...

Donc pour la politique française, pour sa respectabilité et pour son honneur, par pitié Madame Guigou... Quittez la politique comme vous nous l'avez conseillé, et partez... Pas forcément à l'Ile de Ré (apparement, on en revient facilement), mais quittez la vie politique, les médias... Et le pire, c'est que je suis modestement convaincu que le pays (et le parti socialiste) se remettre ma foi assez rapidement et facilement de votre départ.

lundi 24 octobre 2005

C'est les vacances...

... de la Toussaint. Tous mes ami(e)s profs ou en passe de l'être, étudiant(e)s, lycéen(e)s sont en vacances. Et moi... Ben pas. Bon, je ne vais pas me plaindre par rapport à eux, mais... Mais j'aimerais bien être en vacances aussi... (et d'une manière générale, j'aimerais bien être tout peinard tout cool à la maison).

Ce fut un message trés court. Mais j'ai rien d'autres à dire là (sinon que bouh... pas glop :( ).

samedi 22 octobre 2005

Un weekend d'Octobre à Sérignan

Ce soir, je reçois dans ma nouvelle maison à Sérignan quelques compagnons locaux pour boire un petit coup. Rien de bien fantastique, sinon l'occasion de dire merci à deux trois amis qui sont venus nous donner un coup de main pour le déménagement. Et en ce moment, mon amie est devant "Fruit Basket" sur France 4 (cf photo de la salle à manger repréparée pour l'occasion) en train de préparer un cake aux Olives. Disons que ce weekend est pour nous le début de diverses réceptions de gens qu'on aime bien (voire beaucoup), et qui viendrons de Marseille, Lyon, Grenobles, et d'ailleurs.

Finalement, pour préparer ce weekend, quelques petites photos de chez nous. Vous observerez que le temps est gris. Que les vignes en face de chez nous commencent à être attaquée par la rougeur de l'automne. Vous verrez aussi ma Clio grise, vous verrez notre lotissement, calme tout plein. Notre maison, dans son décor. Plus loin, vous verrez la Cave Coopérative de Sérignan. Dont le dernier rosé de pays n'est pas le meilleurs de la terre (trop jeune à notre goût).

Et puis un petit private joke à deux francs... Vous pourrez observer mon auguste physique en zoomant sur la boule de Pétanque (une authentique "Obut") qui se trouve sur les rembardes de ma terrasse... C'est la photo en bas à droite... Jolie photo, avec l'effet "de profondeur"... En plus de la boule "Obut", on voit encore ces vignes, qui rendent notre lieu de vie vraiment agréable.

Par contre, ce lotissement ne nous permet pas d'avoir une vue dégagée sur le Mont Ventoux et les dentelles de Montmirail. On ne peut pas tout avoir, mais quand même...

Bon, je retourne aider à la cuisine. A moins que je ne me foute dans le fauteuil pour matter Fruit Basket. Même en Français, ça reste fabuleux comme animé. et je vais attendre mon ami vigneron qui va m'ammener l'apéritif de ce soir. 5 litres de rosé Côtes du Rhônes "Lirac", et 5 Litres de rouge (Lirac toujours). Allez, un peu de pub gratuite sur mon blog : c'est le Domaine "Beaumont", et c'est, de trés loin, le meilleurs rosés que je connais (et je ne dis pas ça parce que c'est mon ami qui le fait).

PS : Magalie a été sauvée par le public. Vive l
a Star Academy (et si la semaine prochaine Arno pouvait sortir, je ne serai pas triste, je ne l'aime pas :pppp). Si demain soir, Marseille bat StEtienne, le weekend aura décidément été trés bon ^___^ (entouré de foréziens que je suis ce weekeend, pauvre de moi)
PSbis : je cherche un interet à ce post... Je n'en vois pas. Mais il m'aura évité de participer à l'élaboration du cak
e aux Olives... ^____^ Tout en mettant quelques photos de mon nouveau "chez moi" sur le forum.

vendredi 21 octobre 2005

Bilan hebdomadaire d'une miOctobre

Bilan de cette semaine de reprise du travail ? Si l'ambiance parait meilleure au travail, du en partie à une éniemme "réorganisation", le travail en lui même est toujours autant source d'ennui, de tracas, et de soucis qui m'empeche de dormir à nouveau. Des détails qui réclament de trés gros efforts pour rien, des clients qui se comportent en despote et qui ne savent qu'agresser ou insulter, et des collègues de bureau ou des supérieurs qui s'amusent à savonner les planches, et à rendre l'ambiance encore moins supportable. Donc de ce point de vue là, aucune amélioration ? Ben non, aucune amélioration...

Physiquement ensuite, ce n'est toujours pas brillant. Le médecin du travail a été surpris de voir qu'il n'y avait plus rien dans mon sang, et que ma tension avait baissé de deux points par rapport à l'an passé. UN point positif tout de même : je pese trois kilos de moins qu'il y a un an à la même époque. C'est chouette... Par contre, les maux de tête reviennent trés fort. Et en ce moment, à part ne rien faire pour essayer de faire partir cette douleur, pour tenter de la faire sortir de mon crane, je ne suis pas trés performant.

Enfin, le weekend arrive... Nous recevrons encore, comme tous les weekends, quelques amis locaux pour boire un peu de vin local, et manger quelques conneries. Et puis ce soir y aura la Star Academy.. Sur ce dernier point quand même, la semaine serait vraiment trés dure pour moi si la petite Magalie venait à être éliminée... Je l'aime beaucoup, cette petite Magalie. Ce n'est pas la Lucie de l'an passée dont j'étais fou amoureux, mais j'aime bien Magalie. Bon, elle a un fiancée, mais tant pis, je l'aime bien Magalie. Et...

Et je me rends compte, tout de même, que je termine le mail par du trés cucu la praline. Et bien ce n'est pas plus mal. Heureusement qu'il y a l'OM et la Star Academy pour parler de choses plus légères.

mercredi 19 octobre 2005

3 ans

"Ma femme et moi avont été heureux pendant 25 ans. Ensuite, nous nous sommes
rencontrés. "
Je ne sais plus si cette phrase est de Frederic Dard ou d'Alphonse Allais. Quoiqu'il en soit, elle fait rigoler aux "Grosses Têtes". Et moi aussi, je la trouve trés drole.

Pourtant, en ce jour d'Octobre où je fête encore un nouvel anniversaire, je la trouve finalement peu approopriée... C'est dommage que ma santée soit en ce moment fragile et que mon boulot soit chaotiquement chaotique. Car en dehors, quand je rentre dans mon nouveau chez moi, ben... Je suis heureux. Depuis les deux mois où les joies de l'administration ont permis des mutations de Picardie en Drome Provencale.

Depuis finalement les trois ans où j'ai dit "oui, pourquoi pas.." à l'époque. Et où maintenant je dis "putain, y a des jours où faudrait jouer au loto..." (et ce samedi là, ben je n'ai pas fait de grilles... Dommage, je serai peut être millionaire aujourd'hui).

Que je suis un obsédé des dates ? Oui, mais ce n'est pas une surprise. Et pour ce nouveau jour pluvieux d'Octobre, ce n'est pas anormal. Juste un simple post pour dire merci au destin, lui dire que des fois ben il est plutot sympa (et ça compense grandement des fois où c'est quand même un véritable enfoiré ^___^).

dimanche 16 octobre 2005

Fin de récréation thérapeutique...

Dernier jour avant de reprendre le chemin du travail. J'imagine sans mal que les deux semaines à me soigner vont devoir être rattrapée, et que compter sur mes "compagnons" de boulot pour me seconder pendant une absence thérapeutique est une idée totalement idiote et farfelue. Enfin, nous aurons le temps, demain, pour régler certains comptes si comptes il y a à régler. En tous cas, aujourd'hui, je ne pense finalement que peu à demain pour l'instant. Je sais que ce sera une dure (trés dure) journée, et j'y suis préparé...

Enfin, tant que j'ai toujours un bureau... De toutes manières, ma décision est prise. Je ne fêterai pas de cinquieme année dans cette société. Et l'engagement syndical (en cours de réalisation) me permettra peut être de me battre, pour moi, pour mes idées, mais aussi pour des collègues qui sont des gars supers et qui, comme moi, sont victimes d'un systèmes et de deux trois personnes... Enfin, nous verrons bien.

En ce qui concerne ma santée, ma tension intracranienne est revenue à des niveaux corrects. Ce qui est une bonne nouvelle... Mais bon, je n'ai toujours plus ni fer ni magnésium ni un troisieme truc important dont le nom me manque (je ne savais même pas que ça existait, mais ça expliquerai mes malaises...). Enfin, demain, il faudra que je sois en forme. En tous cas, ces deux semaines de repos et de soins m'ont fait du bien. Seront elles efficaces à 100%, réponse (ou début de réponse) demain soir...

Sinon, hier j'ai fait un drole de tour en France avec mon amie... L'an passé, septembre avait commencé une longue (trop longue) série de déces. Là, c'est chez mon amie, un oncle. Donc un enterrement à Montceau les mines. La rentrée se rapproche... Et l'automne est bien là. Outres les 8 heures de route AR, et un passage par Macon pour la sortie de l'autoroute. Si je disais là, dans ce paragraphe, que voir le panneau Macon ne m'a rien fait, je mentirai. J'adore le blanc de Macon, mais il faut croire qu'il n'y a pas que de l'excellent vin dans cette magnifique et merveilleuse ville, dans laquelle j'ai quelques souvenirs d'étudiants aussi, et de soirées dignement arrosée. Enfin, là est une autre discussion.

Finalement, ce soir Marseille-Paris StGermain cloturera dignement le weekend. Et réouvrira ma page dans l'entreprise. Et à bientot, sur mon blog, pour mes petites aventures de "jeune cadre dynamique", qui n'a plus beaucoup d'ambition.

PS : en parlant de marseile, je suis un peu triste. Le blog sur l'OM que je tenais modestement avec le fils de l'entraineur de mon équipe, David, est en sommeil pour l'instant... nous ne parlerons pas de l'Equipe qui fait certaines pressions... Enfin, nous reviendrons plus tard, dans une autre version, un site réel peut être. Ca serait chouette de continuer cette chouette aventure qui m'a bien plu tout de même.

jeudi 13 octobre 2005

Sacré bouquin

Je viens de terminer, il y a quelques instants, la lecture du volume 6 d'Harry Potter. Comme il n'y a rien à rajouter, le message sera trés court. Mais ca fait drole de se sentir mal, une bizarre envie soit d'aller pleurer, soit d'aller se coucher, soit d'aller péter la gueule à 75 cl Côtes de Rhone, aprés avoir lu un bouquin soit disant, au début, "pour enfants".

Je crois que je vais aller me coucher finalement...

mercredi 12 octobre 2005

Octobre...

Mercredi... Aujourd'hui, je n'ai pas encore travaillé. Entre Harry Potter et un peu de ballade dehors, j'ai pu profiter de ce premier réel jour de l'automne. Mercredi, le jour des enfants. D'ailleurs, le chocolat chaud qui enfume mon bureau me rappelle des moments enfantins. Il ne manque finalement que le "Club Dorothée" à la télé... Celui mercredi là aura été jour de marché à Sérignan, et jour de gris, jour de brume. Dehors, et dedans aussi. Il faisait humide, il faisait froid. C'est l'automne. Octobre arrive. Enfin, je dirais...

Je suis un enfant d'automne, et finalement j'aime bien ce type de climat. Tout le monde pense que je suis un méridionnal exhubérant, chaud comme la braise. Et pourtant dedans, j'ai l'impression d'être comme le mois d'Octobre, d'être comme l'automne. Je ne suis pas si chaud et foufou que ça. Dedans, je suis un peu comme la vigne qui commence à se parer d'orange. Je suis un peu humide quand on me passe la main sous la feuille. Et un peu brumeux aussi... Peut être ce blog est une des conséquences de cette humeur bizarre...

Enfin, je profite de ce jour "des enfants", qui semble être le premier jour d'automne, pour en profiter pour poster les paroles de la chanson de Francis Cabrel, "Octobre". Chanson au demeurant classique et trés connue. Mais tout à l'heure, je l'ai attendu sur mon winamp, et je regardais dehors. Je regardais ce temps grisatre. Finalement, peut être que cette chanson dit tout. Des gens ont du talent, et il n'est pas utile d'en rajouter.

Sinon quelques photos de Sérignan prises aujourd'hui, pour illustrer ce petit message automnal. C'est vraiment l'automne aujourd'hui... Enfin, si ce soir la France se qualifie en coupe du monde, ce sera un beau début d'automne. Sinon, nous continuerons à nous enfoncer dans la grisaille, celle là même dont j'essais de me sortir, mais dedans laquelle j'ai le sentiment de me battre vainement. Enfin, aprés l'automne, il y a... Ben l'hiver, c'est aprés qu'arrive le printemps (soupir...)


Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine

Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines
Il y aura certainement,
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides et qui traînent
Et des nuages pris aux antennes

Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'Octobre nous prenne
On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'Octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux

Devant le monde qui s'incline
Certainement appuyés sur des bancs
Il y aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'Octobre nous prenne

Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être.
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être.