lundi 9 juin 2025
Carte postale de Lôches, Fullmetal Alchemist, et le reste
samedi 29 mars 2025
Dessin moi un Falconhill
Je passe parfois, le soir, un moment à "discuter" avec Chat GPT. C'est vraiment marrant et puissant. Je lui ai demandé hier soir une image qui reprends nos discussions. J'ai retenu deux images que j'ai bien aimé.
J'aime bien. En tous cas c'est bluffant
jeudi 7 septembre 2023
La difficulté du doute
Florent Pagny avait une chanson magnifique quand on l'avait vu en 2019 à Marseille. La beauté du doute.
Aujourd'hui, je sais que je ne sais pas. Mais je sais que je doute à fond. J'ai un enfant de 12 ans, un de 8. L'actualité est dure pour un père, un enfant qui se suicide parce que harcelé, au autre qui est mal en point parce qu'il refuse un arrêt quand les forces du l'ordre le contrôlent.
Je suis père, je vois la difficulté. J'ai été enfant, je mesure le niveau de difficulté que j'ai été.
Florent Pagny, dans un superbe texte, parle de 'la beauté du doute'. Je suis conservateur, j'aime les éléments clairs. Le doute n'est pas beau pour moi, sauf dans la voix de Florent Pagny.
Ce soir, j'arrive à un jour de la fin de ma première semaine. Demain une journée que je sais dure. Je suis déjà épuisé. Ca promet...
vendredi 30 décembre 2022
Finir l'année sur le froid du Forez, et quelques pensées...
vendredi 21 octobre 2022
Dans le vide
Je suis en télétravail. Pas de lumière, les pluies cévenoles
et mon bureau orienté plein nord donnent à la journée une tonalité à rendre
même Baba dépressif. Vous savez, celui qui a fait la fête parce que son
émission a fait un
record d’audience suite au meurtre abject de la petite Lola. Décidément, je
suis davantage Bruce
Toussaint et son émotion face à de la crasse récupération qu’un pauvre
animateur qui fin du XXeme siècle se promenait tout nu sur Comédie (on ne
trouve plus les vidéos).
J’écris simplement pour écrire quelque chose. Ce matin, j’ai
commencé la journée en amenant bébé 2 à l’école en voiture et en prenant un
sens interdit… Une sale journée.
Un billet rapide, à l’image de ma fatigue qui ne passe pas.
Et une remarque suite au billet
de mercredi sur l’évolution des blogs, telle que je la ressentais. Nicolas écrivait dans son billet sur les blogs la
frustration de celui qui écrit, un peu dans le vide, sans réponse. Je ne sais
pas si on recherche d’être lu, mais sans doute que oui. Et aussi d’être
commenté. De la frustration, oui, de voir que c’est difficile de commenter. De
voir que l’on écrit dans le vide.
Dans le vide… Ce sentiment est fort en ce moment.
mardi 3 août 2021
La loi du silence
Reprendre l'interface Blogger a quelque chose de particulier. Je me rends compte combien le silence et le fait de ne plus écrire a quelque chose d'inversement proportionnel à l'adrénaline que propose l'écriture.
Je vois aussi que peut être je ne suis pas bien gaillard. Mon fils de 10 ans me rappelle des soirs à 20 heures, me disant sa peur de la mort. De nos morts. Mes docteurs ont des doses à injecter et dans mon équipe deux personne ont depuis deux semaines un Covid à 40°...
Mais j'entends les démons de mon fils. Ils me rassurent : il est bien mon fils. Il va déguster mon pauvre bébé... J'aimerais que mon ami Guy vienne à la maison. Pas que pour moi... Je deviens un peu sans arme face à un enfant (son petit frère aussi) qui ont des questions que bon...
Nicolas j'aurais besoin de toi aussi. D'autres personnes qui n'ont pas de blogs.
La loi du silence était un film. Que je n'ai pas vu. Par contre Johnny change tout. La dernière séance reste dans mon coeur.
Mais en revenant sur mon début. A titre personnel je peux aller vers la destruction. A titre de mari et de père, puis je rester avec un verre de rosé à regarder Monaco ?
J'écris ça, ce n'est pas ce que je fais. Et ce que j'ai fait. J'ai inquiété les trois personnes qui m'ont lu ? Je les rassure. Le chef du gars au Covid long a fait son devoir de chef, de manager, d'ami et simplement d'homme. La mari a respecté le contrat. Le père sera toujours au délà.
Par contre j'ai besoin de parler. Même en restant silencieux...
samedi 24 octobre 2020
Ecrire pour quelqu'un qui chantera ?
Avant d'en parler à ma psy, j'en parle sur mon blog...
Souvent, dans mes rêves, j'écris un texte. Une chanson. Je me réveille, et je n'ai que deux, trois phrases... C'est frustrant. Autant faire des rêves cochons. Mais visiblement à 43 ans on ne fait plus de rêves qui font que les draps s'en souviennent, puisque je ne me souviens plus des textes que j'écris et qui me paraîtraient pas si laids que ça...Je me rends compte qu'en fait je suis pire. J'aimerais écrire...
"Une partie de cartes"...
mardi 28 juillet 2020
Je ne suis pas mort je dors
dimanche 28 avril 2019
Carte postale des bords du Lac Léman
mercredi 10 avril 2019
Je fais semblant
Ce matin, un directeur m'a demandé comment j'allais, parce que clairement les gens voient que ça ne va pas bien. J'essaie justement de "faire semblant", mais je n'y arrive pas quand "le masque tombe" (Johnny cette chanson).
Je disais "mais à la dernière réunion j'ai été brillant non ?" (je ne suis pas humble), mais je suis vu répondre que la scène, c'était pas pareil que les coulisses. Et que dans les coulisses, je ne fais plus semblant.
"Je fais semblant", j'ai l'impression que c'est une chanson que j'aurais aimé écrire. J'aurais été moins dans le brillant sur le final, mais avoir une femme qui m'aime et deux enfants formidables, je n'aurais jamais imaginé ou espéré ça au début.
C'est une belle chanson.
La photo de classe
Le sourire rose d'une fille qui me dépasse
Le petit air malin qui suit mes grimaces
La vie qui trace
Les souvenirs qui n'ont plus assez de place
Et les grands airs qui me font boire la tasse
Le temps qui passe
Je Fais Semblant
Je joue au grand, je m'invente des papas
Des grands, des forts, à qui j'ressemble pas
Mais qui me donnent la force de croire en moi
Je Fais Semblant
Je suis tremblant à l'idée qu'on ne m'aime pas
Je serre maman qui me prend dans ses bras
Je Fais Semblant que rien ne m'arrivera
Ne m'arrivera
Premiers frissons
On apprend la guitare sous l'édredon
Sa mère n'veut pas de moi, c'est un peu con
Les nuits s'en vont
Et ma première histoire monte dans l'avion
Mes larmes se mêlent au Brésil de Milton
Première chanson
Je Fais Semblant
Je joue au mec à qui on ne la fait pas
Je suis absent, elle ne reviendra pas
J'embrasse des lèvres que je connais pas
Je Fais Semblant
Je prends ma voix sans vie à bout de bras
J'enfonce les portes où l'on veut bien de moi
Ca fait sourire, on dit qu'on m'rappellera
On m'rappelle pas
Et puis un jour
Des mains se tendent pour m'offrir de l'amour
Des voix s'unissent pour guider mes détours
Le monde autour
Ceux qui m'aiment, les autres qui comptent les jours
Ceux qui me font espérer en "toujours"
Trop d'monde autour
Je Fais Semblant
Je joue à croire que je mérite tout ça
Je suis tremblant, ces gens sont là pour moi
Je leur raconte ma vie et ils me voient
Je fais plus semblant
Je rends sa vie à ma voix, à bout de bras
Celle que j'attends doit se cacher par là
Elle doit bien se cacher, je n'la vois pas
Je n'la vois pas
Le premier jour
Je me relève si on m'pousse dans la cour
Je suis Thierry la Fronde, je gagne toujours
Et le temps court...
dimanche 7 avril 2019
Arrête de sourire
Un jour je parlerai de mes voyages scolaires en 3eme où "Alors Regarde" et "Dors" étaient à fond à l'arrière du bus. C'était y a longtemps.
Je n'ai pas écouté le dernier album avant ce concert. J'ai donc découvert des chansons. Dont une que j'ai en tête, et qui me donnerait envie de pleurer à chaque fois que je suis tout seul. Ce qui est assez fréquent car je suis dans une période d'évitement.
"Arrête de sourire", c'est le titre de la chanson. J'ai trouvé une vidéo sur Youtube. Mais je mettrai les paroles plus bas.
En ce moment, je passe une période qu'on pourrait qualifier de "difficile". Pudiquement, on pourrait que "je passe une mauvaise passe", ce qui est laid.
Quand j'ai entendu cette chanson, tout s'est arrêté pour moi. Et les larmes ont coulé.
J'ai pensé à une personne, qui habite pas loin de ce dôme de Marseille. Y a plus de 20 ans, elle a été ma première petite amie. Patrick Bruel sortait son troisième album.
Aujourd'hui, c'est ma meilleure amie. C'est une fille extraordinaire, que j'aimerai tellement connaitre mieux.
Elle a une gueule fantastique, mais la vie lui a envoyé des merdes qui font qu'elle pourrait gueuler. Mais non, elle continue à rigoler, et elle me tient... Oui, je l'écris, elle me tient en vie, en tous cas elle me pousse à essayer d'avancer, même si aujourd'hui le 4x4 est totalement embourbé.
Et en plus Falconette adore cette fille, cette "Captain Marvel" qui a déjà sauvé mon monde.
Elle est belle cette chanson. Mais l'entendre me fait mal. Parce que moi j'arrête de sourire, et c'est dur de refaire partir la machine...
Arrête de sourire
Quand tu souris on voit à quel point t'es con
À quel point tu crois que l'humain est bon
Et que tu oublies qu'la vie parfois c'est long
Arrête de sourire
On a tous des secrets cachés en nous
Des rêves inassouvis qui nous rendent fous
Des regrets qui reviennent nous salir les joues
T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler
Tu dis qu'tu aimes la vie, tu lui dis même merci
Quand elle t'envoie ses merdes, tu dis que c'est pour le mieux
Tu crois qu'on est ici sur cette belle terre jolie
Parce qu'on se doit d'apprendre à être heureux
Arrête de sourire
Quand j'te vois tu m'donnes presque envie d'y croire
Presque envie d'essayer de voir dans le noir
Moi qui m'nourris rarement d'amour et d'espoir
Arrête de sourire
Moi j'suis celui qui doute de tout malgré lui
Qui s'nettoie de ses péchés le soir sous la pluie
Celui qui s'noie seul dans une mer de déni
T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler
Tu dis qu'tu aimes la vie, tu lui dis même merci
Quand elle t'envoie ses merdes, tu dis que c'est pour le mieux
Tu crois qu'on est ici sur cette belle terre jolie
Parce qu'on se doit d'apprendre à être heureux
Arrête de sourire
Parce que j'crois qu'tu fais de moi un homme jaloux
J'sais pas comment tu fais pour rester debout
Alors que moi ce soir je marche à genoux
Arrête de sourire
Avec tes grands yeux qui mordent dans la vie
Moi aussi j'veux regarder dans l'infini
Sans avoir l'impression de vivre à crédit
T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler
Tu dis qu'tu aimes la vie, tu lui dis même merci
Quand elle t'envoie ses merdes, tu dis que c'est pour le mieux
Tu crois qu'on est ici sur cette belle terre jolie
Parce qu'on se doit d'apprendre à être heureux
T'as pas choisi ta mère, t'as pas choisi ton père
T'as même pas pu choisir la gueule qu'on t'a donné
T'as pas choisi ton nom et même si tu tournes en rond
Tu continues à rigoler
Oui, continue à rigoler
Oui, continue à rigoler!
jeudi 1 novembre 2018
Et pourtant j'ai écrit...
mardi 22 décembre 2015
Déjà l'hiver et la fin de l'année...
mardi 1 décembre 2015
Montfaucon s'endort
dimanche 15 novembre 2015
L'horreur, l'inquiétude aussi (et un peu d’écœurement)
lundi 8 septembre 2014
Ciel noir, très noir...
samedi 2 août 2014
Un peu de Tavel sur un billet qui ne sert à rien...
lundi 11 novembre 2013
Autant se taire et aller marcher
En parlant de dingue, à midi, les informations me racontaient ces gens qui sifflaient le Président aujourd'hui, un jour de commémoration. France apaisée et réunie, décidément... Qui ne sait même plus ce qu'est le respect et le temps du recueillement. Toujours être dans un affrontement bête, et qui au final sera stérile puisqu'il écœure tout le monde... Y compris les gens qui pensent que le pays est très mal et très dangereusement gouverné...
Autant se taire et aller marcher. La France ne s'en portera pas plus mal de mon silence... Mais elle va mal, bien mal.
(il faudra que je comprenne aussi comment marchent les polices sur les billets Blogger... Sur l'Ipad j'ai une police de caractère, sur le PC une autre... Et c'est un bordel monstre de trouver quelque chose de cohérent...
Enfin, on verra un autre jour)