Affichage des articles dont le libellé est indignation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est indignation. Afficher tous les articles

dimanche 24 janvier 2016

Profanation de la République

Le tag de profanation de la République sur le Général de Gaulle pendant des manifestations à Calais m’a choqué. Voir qu’on « nik la France » en prétendant défendre des causes me fait gerber, et me met vraiment en colère.
Quelques questions ci et là suite à ce weekend où la République et nos valeurs en ont vraiment pris un coup derrière la nuque.
  • Les médias ont largement médiatisé la salle de prière musulmane à Ajaccio vandalisée à Noel, ou les tags sur une mosquée à Perpignan. Pourquoi le tag « nik la France » sur la très symbolique statue du Général de Gaulle n’a provoqué aussi peu d’émoi médiatique ? 
  • Quand est ce que l’on va prendre conscience du danger véritable représentée par l’extrême gauche ? Quand est ce que les médias et une certaine opinion va arrêter d’avoir une tendresse coupable pour les « anti-fa » et leurs défenseurs ?
Se rappelle-t-on que dans le même coin, il y a un peu plus d’un mois, la « menace Marine Le Pen » faisait trembler tout le monde ? Je considère pour ma part que cette extrême gauche là est pire et plus dangereuse que le Front National.

Et question accessoire : le Parti Socialiste va encore longtemps continuer à offrir des postes d’élus aux représentants politiques officiels de cet extrême gauche violente ? Cf Bartolone en Ile de France qui a ouvert ses listes aux verts de Cécile Duflot (dont le sang de Sievens doit encore un peu tacher ses chaussures) ou au Parti de Gauche de Mélenchon, voire à l’extrême gauche de Clémentine Autain. 
  • Est-ce que profaner la République est considéré comme aussi grave qu’un tag sur un lieu de culte musulman, juif ou chrétien ? (quoique le dernier item peut être retiré de la liste : on profane les lieux chrétiens en toute impunité et sans problème…).
En ce qui me concerne, je considère que profaner la statue du Général de Gaulle est symboliquement un crime. Qui devrait susciter une indignation générale, et être puni.
En tous cas quelque chose de juste un peu plus violent que le silence assourdissant du premier ministre (qui normalement défend la République) et de son gouvernement. Je ne parle pas de sa garde sceaux (puisqu'elle a choisi son camp et ce n'est pas celui que je défend), mais au moins de son ministre de l'intérieur.
  • Le Twitter de Bernard Cazeneuve ne dit rien sur la profanation de la statue du Général de Gaulle, et sur l’appel à « niker la France ». Un communiqué obscur sur l’état de droit à Calais (qui a été sodomisé de tous les côtés), mais rien de plus.
Je l’ai connu plus combatif, notre ministre de l’intérieur…
  • L’état d’urgence n’est finalement pas si grave. La gauche de la gauche s’en émeut de le voir prolonger. Mais on voit des connards qui viennent tout dévaster à Calais, et provoquer la République en « nikant la France ». On peut le prolonger encore plusieurs siècles qui on permet à l’extrême gauche (entre autre, mais elle a manifesté derrière des drapeaux de l’Etat Islamique en Juillet 2014…) de piétiner nos valeurs et notre République… 
Et cerise sur le gâteau, le lendemain on fait une contre-manifestation pour s'indigner devant ces connards. Etat d'Urgence tu parles...
  • Le racisme anti-républicain, on peut le condamner aussi ? Cela va du joueur de football qui refuse de porter un maillot « je suis Charlie » deux jours après la tuerie de Cabu & Co. Jusqu’à Notre-Dame-Des-Landes ou Calais aujourd’hui. 
On en parle ou pas ? Ou on dit que seulement ce qui est important, c’est de rien dire sur Karim Benzema, et d’avoir pleins de gens de "minorités visibles" nominées aux Oscars ? 
  • Question finale : est en encore un crime d’être réservé sur l’accueil aux migrants ? Quand on voit l’attitude des défenseurs des migrants, on se dit qu’il faut finalement mieux être contre. Moralement et humainement, la démonstration par l’absurde montre que c’est mieux. 
J’ai été choqué de la profanation de la statue du Général de Gaulle, et derrière de l’outrage symbolique fait à la République. Et davantage choqué de l’absence de réaction officielle de la part de la gouvernance de notre pays.

Mais finalement les républicains ont un nouvel exemple aujourd’hui de ce qui est un danger pour notre pays, et ce « vivre-ensemble » que l’on nous ressort toutes les cinq minutes.

Au fait : il parait qu’il y a eu une messe pour la réouverture de l’église de Fontainebleau qui a été vandalisée et incendiée il y a quelques semaines. Dans une indifférence générale… La même qui a suivi ces évènements de Calais, et la profanation de la statue du Général…
Le silence et l’indifférence de la part du pouvoir et des médias… Peut être est ce ça le pire…

(pensée amicale et sincère au collègue blogueur Corto ce weekend… les divergences que l’on peut avoir sur certains sujets n’empêchent pas l’affection humaine qui est pour moi un moteur…
Quand ces évènements m’arriveront, j’ai peur de ce que je vivrai, et de comment je le vivrai. Dans cette pensée, il y a sans doute une part d’égoïsme en m’imaginant face à ce genre d’instants.

Mais j’ai une pensée pour lui, et elle est sincère, et humainement amicale)

mardi 5 janvier 2016

Délinquance entre Corse et Cévennes.

Un ami m’a interpellé sur un Midi Libre de la semaine dernière. Avec cet article qui se passe de commentaire : « Les pompiers d’Alès caillassés à Noël ».

La nuit de Noël, vers 22h, les sapeurs-pompiers d’Alès sont appelés pour un incendie, quartier des près Saint-Jean. Un scooter est en feu. En approchant de la zone du sinistre, les hommes du feu sont accueillis par des jets de pierre. Si aucun blessé, ni aucun dégât ne sont à déplorer, ce genre de situations, qui ont tendance à se multiplier commence à excéder les secouristes. 
«Dans les quartiers des près Saint-Jean, des Cévennes et de Rochebelle, on a du mal à faire entendre aux riverains que lorsqu’on intervient, c’est pour porter secours. Si on continue à nous agresser, comment va-t-on porter secours à une personne qui a besoin de soins urgents ? »Du côté de la hiérarchie, on assure que des procédures existent. «On a porté plainte, comme à chaque fois qu’on subit ce genre d’agression. » Les sapeurs-pompiers réclament régulièrement l’escorte des policiers du commissariat d’Alès

Globalement le même soir qu’en Corse, un événement quasi-similaire s’est déroulé au pied des Cévennes. Dans une indifférence totale : le cévenol est visiblement moins belliqueux que le Corse, quand bien même la délinquance dans le Gard est insupportable.

Deux questions me viennent à l’esprit :
  • Pourquoi cet emballement médiatique pour Evènement en Corse (avec réactions et déplacement des ministres, débats et direct à la télé, etc…), et cette indifférence sur ce même événement dans le Gard ?
  • Y aurait-il eu pareil déchaînement médiatique en Corse si une salle de prière musulmane n’avait pas vandalisée après le tabassage des pompiers ?
Ces questions me paraissent légitimes. Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que ce n’est pas guet-apens des pompiers qui ont fait réagir le premier ministre, le ministre de l’intérieur et le premier secrétaire du Parti Socialiste. Mais la salle de prière musulmane vandalisée. Leur silence et leur indifférence devant un acte similaire à Alès valide cette perception…


Il y a matière à une certaine indignation devant cette indignation sélective… 

mercredi 16 décembre 2015

De l'indignation à l'acclamation

Je suis en désaccord avec le premier ministre Manuel Valls sur la minimisation faite hier à l’Assemblée Nationale sur les propos haineux de Claude Bartolone. Accuser la candidate de la droite républicaine d’être « la candidate de la race blanche » n’est pas « une polémique absurde et répétée ».
Attiser les haines raciales pour conquérir des votes communautaires quand on est le 4eme personnage de l’état, et s’en émouvoir, ce n’est pas absurde. Manuel Valls eu été, à d’autres moments, beaucoup plus inspiré quand il défendait les valeurs républicaines…

Que Claude Bartolone ait été confirmé par acclamation par le groupe socialiste a quelque chose de gênant, de dérangeant.
Le Président Hollande avait pourtant fait cette déclaration condamnant tous les racismes : « la République ne connaît pas de races ni de couleurs de peau. Elle ne reconnaît pas de communautés. Elle ne connaît que des citoyens, libres et égaux en droit. Et ce n'est pas négociable ». Je sais que la parole présidentielle n’a plus tellement de crédibilité. Mais quand même, ce n’est pas rien.

La République ne connaît pas de races ou de couleurs. Le groupe majoritaire confirme à la tête de son Assemblée quelqu’un qui a visiblement du mal avec ces notions basiques de la République. Ce n’est pas une polémique absurde, mais quelque chose de grave…
« Ce n’est pas négociable » dit le Président de la République. Que cela le devienne en fonction de la couleur politique est plus dérangeant. Ce n’est jamais absurde de discuter et débattre de la sélectivité des indignations…

Manuel Valls a tort de parler de « polémique absurde ». Cette phrase de Bartolone et la manière dont les socialistes ont absout un des leurs restera une trace politique forte. Nous en reparlerons sans doute longtemps. Elle marque pour moi une « gauche décomplexée » qui peut être inquiétante sur bien des aspects.
Elle laisse en tous cas la porte ouverte à d’autres débordements. Si celui qui taxe l’autre d’être le candidat de la race blanche est acclamé par son camp, que se passera t-il pour celui qui accusera le camp d’en face d’être « le candidat de la race d’une autre couleur » ? On lui fera une ola ?

Nous étions dans la phase d’indignation il y a quelques semaines, quand Nadine Morano avait prononcé sa célèbre phrase sur le pays de race blanche. D’où la déclaration présidentielle.

Nous sommes passés de l’indignation à l’acclamation. C’est stupéfiant. Un peu inquiétant aussi… En tous cas loin d’être une polémique absurde dont on peut se débarrasser d'une phrase dédaigneuse et méprisante…

mercredi 30 septembre 2015

Quand l'indignation sélective devient insupportable et ridicule

Cette polémique Nadine Morano me gonfle et m’insupporte. Pour pleins de raisons.

D’abord, parce qu’on offre une tribune à une personnalité politique qui n’a eu de cesse de porter tort à son camp, et de décrédibiliser la politique en faisant du buzz et de la clivance imbécile une manière de faire de la politique. On offre une tribune et de l’importance à ce qui fait du mal à la politique. C’est insupportable. La droite républicaine a autre chose à proposer que Dati ou Morano.

Ensuite, parce que cette polémique arrive moins d’une semaine après les déclarations de la présidente de France Télévision. Qui indique sans aucune précaution oratoire qu’elle souhaite faire de la discrimination sexiste et raciale pour ses embauches. Parce qu’elle trouve qu’il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans sur ses antennes.
Cette déclaration, que je considère être raciste, méprisante et discriminatoire, ne provoque aucune onde de choc. Aucun psychodrame. Aucun débat.

Ce « deux poids deux mesures » me navre. 
Je trouve la déclaration de Nadine Morano plus que maladroite. Et je trouve détestable mettre de la racialisation dans les débats, dans les discussions. Mais ce qui est détestable chez Nadine Morano l’est aussi chez ceux qui « racialisent » dans l’autre sens. 
On ne peut pas lancer toutes les pétitions contre Nadine Morano, et ne rien dire contre Delphine Ernotte. On ne peut pas virer Eric Zemour d'une antenne pour donner plus de temps à une Audrey Pulvar qui tient d'autre discours également dérangeant
On ne peut pas être bruyant contre Nadine Morano qui parle de racines chrétiennes de la France, et se taire devant Dalil Boubaker (un haut responsable religieux) qui propose d’annexer des églises pour les transformer en lieu de cultes musulmans. On ne peut pas, et on ne devrait pas.

Je n’aime pas les déclarations de Nadine Morano. Mais le laïque républicain que je suis considère aussi que la France est historiquement chrétienne. Et ce n’est pas scandaleux de rappeler que les églises, les croix et les chapelles qui parsèment notre territoire font notre histoire, ceux de nos ancêtres et de nos parents.
Je ne trouve pas scandaleux non plus de poser des questions sur l’islam dans notre pays, et la manière dont certains le pratiquent. Quand des responsables musulmans chez nous pensent qu'il est plus grave de critiquer l'Islam que d'égorger au nom d'un dieu, je trouve ça insupportable. Et quand je sais que c'est soutenu par une grande proportion de musulman (qui le manifeste sur les réseaux sociaux notamment), ça m'inquiète. Et je pense que ça doit être combattu, et réprimé. 

Même si je trouve que Nadine Morano n’a jamais été qualifiée pour poser ces questions. Et que la manière dont elle l’a traité dimanche est, une nouvelle fois de sa part, à côté de la plaque. Et avec une légèreté consternante.
Mais quand j’ai dit ça, je n’ai pas envie de participer au lynchage public, insultant et abject d’une personne. Politiquement, moralement, je suis en désaccord sur bien des points avec Nadine Morano. Mais humainement parlant, je déteste ces lynchages. Et la haine qui suinte des paroles de certains commissaires à la tolérance et aux leçons de morale.


Et je déteste cette sélectivité dans l’indignation et dans la réprobation. Combattre le racisme, c’est combattre tous les racismes. 
Et aujourd’hui, ce n’est pas ce qui est fait, et c’est insupportable. Et très dangereux, par qu'on ne sait pas comment cela peut finir.

lundi 28 septembre 2015

Regarder la lune en allant travailler

La lune était superbe ce matin, quand je suis parti travailler vers 7 heures. Au dessus d'un des bras mort du Rhône, elle était divine...

Triste là encore de ne pas avoir un appareil photo avec un grand objectif. Pour autant, je suis pas trop mécontent de la prise de vue de l'iPhone 6, ce matin avec le jour qui se levait. 

C'était bien de s'arrêter ce matin sur le bord des routes. Je n'ai pas trop écouté la polémique du weekend sur les radios. Nadine Morano (dont je m'étonne toujours qu'elle soit invitée et qu'elle parle au nom de la droite républicaine), et cette polémique affligeante sur ses propos (affligeants eux aussi).
J'écrivais cette semaine sur le racisme sélectif, et sur les indignations sélectives elles aussi. En voilà un nouvel exemple. Des propos délirants de Nadine Morano, qui ont donné lieu à des réactions tout aussi délirantes. 

Par contre, je crains que le silence et la complaisance avec laquelle les propos de la présidente de France Télévision ont été accueillis renforcent le racisme d'une manière générale. Quand le premier secrétaire du PS méprise une religion en oubliant la christianophobie dans sa liste des maux qui plombent notre société renforcent l'intolérance. Le mépris engendre toujours une contre-réaction. C'est dommage et je le regrette, mais on y est...

Enfin, le plus important est quand même que les hommes ont trouvé de l'eau sur Mars. Et sans plaisanter, ça me fascine... C'est fascinant.
Ca vaut bien toutes les polémiques à la con que notre société malade s'amusent en engendrer...

mardi 17 mars 2015

Zlatanisation séléctive

Polémique du début de semaine (en attendant la prochaine). Zlatan Ibrahimovic s’est lâché en insultant la France « pays de merde » à la fin d’un match perdu par le PSG. Dans l’effervescence de la sortie du terrain, la star du Paris Saint Germain a rendu un magnifique hommage à la marionnette de Lionel Jospin.
Et la classe politique s’est rependue en grandes flaques flasques. Concours d’indignation. Et y a du monde pour se disputer la Coupe Bozo le clown.

Zlatan Ibrahimovic a dit une grosse connerie. Il mérite un coup de pied dans le cul, et de se faire tirer l’oreille. Il mérite aussi qu’on lui répète qu’il est un peu moins star qu’avant. Le PSG a montré qu’il pouvait battre Barcelone et éliminer Chelsea sans lui. Il est moins décisif. C’est triste pour lui.
Par contre, je n’irai préparer la croix pour le clouer. Je ne me joindrai pas à cette suédophobie abjecte et malsaine. Zlatan a dit une connerie, à la sortie du terrain, dans l’adrénaline de la fin d’un match. Ça ne mérite pas cette mousse médiatique et politique qu’on a depuis dimanche soir, qui est limite abjecte.

Je refuse de comparer Ibrahimovic avec certains anciens bleus de l’équipe de France, qui ont eux franchement sali la France. Aussi parce qu’ils ont porté le maillot.
Il y a peu, dans une indifférence quasi générale, Franck Ribery a craché dans la soupe du pays qui lui a donné sa chance, des sélections, et l’honneur de défendre ses couleurs dans des Coupes du Monde. Il faisait partie, avec Nicolas Anelka, d'une bande d'ancien bleu qui ont davantage insulté la France que Zlatan. C'était lors d’une Coupe du Monde funeste en 2010. Beaucoup ont continué à porter le maillot bleu après ces jours où la France fut davantage crépie de merde qu’un soir de défaite du PSG au Parc Lescure…

Et puis on n'oubliera pas Samir Nasri, qui a réitéré ses insultes contre la France et son sélectionneur dans le confort d’un sofa lors d’une interview à l’Equipe il n’y a pas longtemps. Entre une réflexion calme et posée dans le confort d’un studio d'interview, et l’excitation d’une sortie de terrain, mon indignation est différente.

Mais sans doute Zlatan Ibrahimovic est-il une cible plus facile que d’autres. Et il est moins risqué de taper sur la star suédoise du PSG, que sur d’autres joueurs qui ont porté le maillot d’une équipe de France sur laquelle ils crachent aujourd’hui…


Mais nous ne serons pas inquiet pour Zlatan Ibrahimovic. Avec la jurisprudence Aulas, qui insulte l’ensemble du football français sur Twitter et dans des conférences de presse, Ibrahimovic ne risque rien.

samedi 21 juin 2014

Délinquance, ou l'indignation sélective

Jeudi, un fait divers détestable. Une fille de 17 ans s'est pris une balle en pleine tête dans l'Aude. Dans une petite ville de ce département du Languedoc Roussillon, pas forcément connu pour ses faits de violence.
Je pensais naïvement que ce fait divers aurait fait l'objet de bandeaux d'alerte sur les chaînes informations. Que des ministres ou des associations s'en seraient émus et auraient mis en avant leur indignation devant ce fait de violence. Mais non. Rien. Ou si peu.

Le lynchage de jeune (Rom ou pas on s'en fout) dans une cave dans un "quartier populaire" de Seine Saint Denis m'a horrifié. Cette barbarie d'aller prendre quelqu'un pour aller le séquestrer et le tabasser dans une cave est horrible, et rappelle quelque part l'histoire du gang des barbares de sinistre mémoire.

Pour autant, médiatiquement parlant, je ne vois pas en quoi cette histoire méritait une plus grande couverture médiatique et ministérielle que l'histoire d'une jeune fille qui se prend une balle dans la tête devant chez ses parents. Cette indignation sélective m'indigne quelque part...

L'année dernière, un prêtre s'était fait lynché en pleine rue dans un "quartier populaire" (insupportable cette novlangue...) d'Avignon. Le silence, l'indifférence médiatique et associative, le mépris presque, était insupportable. Le ministre de l'intérieur de l'époque était resté silencieux. Je l'avais connu plus bavard et loquace sur d'autres actes de délinquances dont certains veulent faire des symboles. Qui n'étaient pas moins insupportables au demeurant... Mais ne méritaient pas une mise en lumière plus importante. 

J'écris souvent des billets pour m'émouvoir de ces actes de violences et de délinquances, que je trouve insupportable. Je trouve davantage insupportable cette instrumentalisation médiatique, à des fins qui ne me semblent pas saines, de "certains" faits de violence. Vouloir faire un "symbole" d'une acte inqualifiable (l'agression d'un Rom par exemple). Et laisser entendre qu'à coté de ça, l'agression d'un curé ou d'une jeune fille est finalement moins importante. Et mérite moins d'égard.

Tout ceci me parait dangereux, malsain. Et ça contribue grandement au mal-être général de notre société aujourd'hui...
Certaines associations en sont grandement responsables. Triste de voir le pouvoir politique et médiatique embrayés dernière, ignorant la jeune fille de l'Aude et le curé d'Avignon.

Mais ce qui est le plus triste, c'est bien la violence présente dans notre société. Avec des personnes qui se comportent comme des animaux et n'ont plus aucune notion de la valeur de la vie humaine...
Le plus triste, et le plus inquiétant. 

jeudi 13 décembre 2012

Indignation matinale, ivre et à contre-sens...

Des informations reçues en push, comme ça, qui font exploser de bon matin mon humanisme légendaire... une fillette tuée par un connard dans dans l'Hérault. 

Une histoire similaire il y a peu, qui m'avait excédé également. Le 11 Novembre, à Pérols, un bébé est mort, percuté par un chauffard qui "roulait sous l'emprise de drogue" disaient les journalistes... Emprise de drogue...
Et quelques jours plus tard, l'information qui tombe : ce chauffard est remis en liberté... Liberté conditionnelle certes. Liberté quand même. Une justice qui roule à contre-sens, elle aussi... Mais n'en disons pas trop, on risquerait de glisser sur Taubira, sur la politique. Le simple citoyen excédé que je suis s'en moque de la politique sur ces histoires là. 

Le citoyen constate juste que l'extrémisme des ayatolahs de la sécurité routière ne rend pas la route plus sure. Plus rentable pour les caisses de l'état sans doute, mais des enfants meurent toujours parce que des gens drogués ou des fous sont sur les routes. 

J'aurais pu rebondir aujourd'hui sur le très bon billet de Jégoun qui donne une leçon de politique quand il confirme que le militant n'est vraiment pas représentatif de l'électorat qu'il prétend défendre. J'aurais pu réagir sur le "minable" très minable de Jean-Marc Ayrault. J'aurais pu citer les très beaux billets de CC ou de l'ami Gabale qui exprime un certains ras-le-bol devant l'impossibilité de parler politique sans se faire insulter et emmerder par des cons.

Mais ce simple push du MidiLibre a suffit pour m'énerver, pour m’écœurer devant une société qui permet de voir des enfants écrasés par des fous. Je ne sais pas si c'est le fait d'être devenu papa, mais certaines informations me font plus mal que d'autres... 

En plus il fait vraiment pas beau...

jeudi 1 mars 2012

Sarkozy, Montebourg... Une indignation identique

Hier, nous écrivions tout le mal que nous pensions sur ces cons qui ont agressé Arnaud de Montebourg et sa compagne Audrey Pulvar. Je trouve ça intolérable.
J'ai également dit mon écœurement devant l'intolérance assumé des militants du Front et de l'extrême gauche devant Nicolas Dupont-Aignan (qui n'a aucune leçon de tolérance à recevoir de la part de ces personnes là...).

Je trouve profondément minable et nauséabond ces militants qui ont insulté et chahuté la visite du candidat Nicolas Sarkozy. Certains s'en félicitent. Moi non : je n'ai pas envie d'une France dirigé par des gens soutenus par ces extrémistes qui se sont distingué dans cette merveilleuse ville de Bayonne (une des plus belles de France).

Certains ont brandi en étendard la photo de François Hollande. Ce dernier les a désavoué. De la même manière que Marine le Pen a condamné ceux qui ont insulté de Montebourg et sa compagne. On peut saluer leur démarche.

Par contre, on peut s'inquiéter de cette manière de concevoir la politique. Par l'insulte, par l'intolérance, par le désordre. Je ne conçois pas la politique comme ça. Et j'espère que ces gens là ne gagneront pas : j'espère une autre société.
Mais aujourd'hui, autant que hier et sans doute moins que demain, je suis inquiet pour mon pays... l'intolérance est en train de gagner... Ca sera simple de gouverner demain.

Petit bonus track-back : un clip que j'avais fait sur Bayonne et le Pays Basque. La musique est tirée du très beau dessin animé Seirei no Moribito. Les photos datent de 2008. Une belle année...

mardi 27 décembre 2011

Les 10 mots de l'année 2011

Le Point sort tous les ans ses listes de « 10… de l’année ». J’ai beaucoup apprécié la liste des « 10 mots de l’année 2011 », que je vous propose ici…

  • Partie fine, « l’Affaire » nous aura appris plein de mot, dont « partie fine ». J’aurais aussi appris le mot « trace d’ADN », pour parler d’un gros pshitt sur le ventre ;
  • Mox, cette période où certains militants se prenaient pour des scientifiques aguerris en nous faisant des thèses – antithèses – synthèses sur une notion dont ils ignoraient l’existence quelques heures plus tôt étaient assez affligeantes… Quant à la politique qui consiste à échanger une usine et 3000 emplois contre 30 circonscriptions (gagnantes s’il vous plait), c’est à mettre en boite à gants…
  • AAA, encore un terme dont on ignorait l’existence il y a quelques semaines. Depuis, 2/3 des français ont peur de la perte de cette chose qu’ils ne connaissaient pas. Des fois, on se dit que l’ignorance n’est pas un mal ;
  • Règle d’or, un autre grand moment de politique, cette règle d’or ;
  • Démondialisation, j’attends avec crainte et impatience la prochaine notion improbable qu’inventera et défendra Montebourg…Comme dit le Point : « du Montebourg dans le texte : intraduisible »…
  • Printemps, arabe bien sûr. Le Point ne disserte pas sur l’automne, où les urnes ont donné des résultats qui font que, bon…
  • Primaire, moi j’ai adoré ces primaires socialistes ;
  • Indignés, personnellement ils m’ont indigné ces indignés qui nous l’ont beurré…
  • Abus de faiblesse, l’affaire Bétencourt aura également été présente cette année. Mais moins le volet politique que personnel…
  • Fadette, je ne connaissais pas ce mot. Grâce au juge Corroye et aux pieds nickelés, je connais. Je ne sais pas si j’y gagne quelque chose…
Maintenant, attendons avec gourmandise les mots de l’année 2012… On risque encore d’en apprendre de nouveaux : chic.

jeudi 22 décembre 2011

Polémique la comme avec David Beckham...

Une certaine France n’aime pas l’argent. N’aime pas la réussite. Une certaine France est jalouse, toujours. De celui qui gagne plus. De celui qui montre sa réussite.
Une certaine France veut la solidarité et la partage des richesses, mais vomi ceux qui contribuent à produire la richesse est à soutenir la solidarité. C’est comme ça.
Le pire est quand le politique se prête au jeu de cette baufferie ambiante générale…

L’arrivé probable de David Beckham aura été un nouvel exemple affligeant de cette haine de l’argent, de cette jalousie quasi-institutionnalisée. Et certains politiques ont été incroyables de populisme dégoulinant.

Le président socialiste à l’assemblée nationale Jean-Marc Ayrault : « J'en ai assez de ces salaires énormes. Il n'y a pas que dans le football. Les socialistes avaient déposé une proposition de loi pour instaurer le salaire maximum. On y reviendra ». Si on voulait caricaturer, on soupirerait devant ces politiques qui révéraient que tout le monde soit au salaire minimum, sans riches ni richesses… A part eux bien sur (député maire d'une grande ville, c'est au delà du salaire maximum ou pas ?). Une bien belle société en perspective…

Eva Joly… «Le salaire est choquant à cause de la crise ». En fait, ce qui me choque, c’est ce qui sort de la bouche d’Eva Joly à chaque fois qu’elle parle, mais bon… Par contre, la suite est amusante :
« A son âge et avec l’état de ses genoux, il va vendre des t-shirts ». L’analyse footballistique de la candidate verte est affligeante, et surtout méprisante. La dame s’insurge quand on moque son accent ? Voilà qu’elle moque l’âge d’un joueur de foot. Je suis extrêmement surpris que les associations subventionnées qui prônent la tolérance ne se soient pas saisies de ce cas flagrant de racisme anti-vieux…
Enfin, en tous cas, si compte sur Eva Joly pour vendre quelque chose, et crée une quelconque richesse, on risque d'attendre un petit moment...

Manuel Valls, qui dit s’y connaitre en foot, aura été celui à gauche qui aura gagné le ponpon de la réaction consternante : « Moi j'aime bien le foot. J'aime beaucoup ceux qui jouent sur le terrain et qui ont du talent (...). Ceux qui ne jouent plus, dont je ne suis pas sûr qu'ils aient eu un grand talent, qui deviennent des marques, avec ces sommes là, on n’est pas loin du scandale ». Scandale qu’il dit : allons au ridicule jusqu’au bout. Si c’est Beckham « le » scandale, nous vivons sur décidément belle planète sans injustices ni problèmes…
Non, ce qui me consterne dans l’intervention pleine de nuances de Valls, c’est son jugement sur le joueur. « Je ne suis pas sûr qu’il ait eu un grand talent… ». On parle du même David Beckham ?
Des fois, ceux qui n'en débordent pas de talents, feraient mieux de s'abstenir de juger celui des autres (et de ceux qui en ont...).

A droite aussi on a droit à des postures populistes.
Nicolas Dupont-Aignan par exemple. « Ca me choque, oui. ». Choqué pour ça, si ce n'est pas triste… « En fait, c'est le foot business. Je pense qu'il est plus appelé à Paris pour sa capacité à vendre des t-shirts que pour jouer au football ». Sans doute. Et alors ? Personnellement, je préfère que cela soit PSG qui vende des maillots plutôt qu’Arsenal ou Milan AC…

Dominique de Villepin regrette qu’une « telle somme d’argent soit en jeu ». Et oui, il y a de l'argent dans le monde, même dans le football... Bernard Accoyer parle de « ». Ben voyons... Yves Jégo gagnant le ponpon de la démagogie à droite : «réguler les salaires je suggère que sommes allouées par la mairie de Paris et la Région au PS soient allouées aux petits clubs de la Région ». C’est mignon tout ce débordement de bons sentiments…

Donc une grande partie de la classe politique est « choquée ». Moi aussi je suis choqué. Je suis choqué d’un tel accueil. Si on veut plus de riches, de stars, de gens qui ont du talent en France, fonçons... Lorsque Beckham est venu joué l’an passé au Milan AC, les italiens, qui ne sont pas ni plus cons ni moins vertueux que nous, n’ont pas joué les vierges effarouchées effrayées par ceux qui gagnent de l’argent. Et soit dit en passant, le Milan AC en a bien profité...

Je serais heureux que David Beckham vienne jouer au PSG. Même si on peut avoir des doutes sur le joueur et sur l'intérêt sportive de son arrivée, une super star qui vient travailler dans notre pays, c’est très bien. Je suis content qu’il contribue au développement du football dans notre pays. Je préfère que cela soit l’économie française qui profite de Beckham plutôt que nos voisins, qui l’accueilleraient les bras ouverts.

Je ne suis pas jaloux. Les gens qui gagnent de l’argent (et qui soit dit en passant ne le volent pas) ne m’ont jamais dérangé. Si David Beckham ne vient pas à Paris, cela n’empêchera pas les pauvres dans notre pays d’être moins pauvres. Crise ou pas crise, notre relation avec l’argent et ceux qui réussissent et contribuent à créer de la richesse demeure quand même assez inquiétante…

Sinon, en parlant de scandale ou de truc choquant au Paris Saint Germain, le débarquement imminent d’Antoine Kombouaré de la tête du club mériterait peut-être plus d’émoi et d’indignation de la classe politique… Mais bon, c’est une autre histoire ça…

jeudi 6 janvier 2011

S'indigner, oui... Moi aussi je m'indigne, à Marseille ou Blanc-Mesnil

Il parait que c'est à la mode, de s'indigner. Moi aussi, je vais m'indigner, par deux informations qui, ce matin, dans ma voiture pour m'amener au boulot, m'ont strié les tripes. Il parait que ça fait ça, l'indignation, une grosse douleur dans le ventre, et une envie de hurler et d'aller tout casser...

L'histoire au Blanc-Mesnil du DJ tabassé par des connards qui s'étaient vus refuser l'entrée à une fête privée. Privée... Ben ces connards, j'utilise le terme "connard" car c'est le premier qui me vient à l'esprit, même si je le trouve bien faible pour les qualifier... Et ces connards donc, ils n'étaient pas. Ils sont revenus avec des copains et ont passé à tabac le DJ qui avait dit "non, tu ne rentres pas".
Le DJ est mort durant la nuit... Et ces connards courent toujours. Je me demande juste s'ils ont aussi un petit truc douloureux dans le ventre, qui s'appelle le remord, ou la culpabilité d'avoir juste pris une vie...

Deuxième histoire d'indignation, on descend à Marseille. Un motard ne veut pas donner sa moto à des connards (d'autres) qui veulent la lui piquer. Ces derniers lui tirent à bout portant, avec un fusil à pompe. Ca se passe la nuit du 4 au 5 Juillet, et le Parisien raconte que "alors qu'il les croisait fréquemment à proximité de son domicile, il faudra attendre le 23 novembre pour voir ces personnes arrêtées lors d'une opération de police dans la cité des Néréides". Quand Rachida Dati se fait chambrer par mail, ça va plus vite...
Le 26 Novembre, ils sont mis en examen (ils sont trois). Mais "Mais, malgré la demande de mandat de dépôt émise par le parquet de Marseille, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, suscitant l'incompréhension et la colère de la victime et de ses proches, venus mercredi dénoncer ce qu'ils vivent "comme une justice à deux vitesses"."

Se faire tirer dessus à bout portant pour se faire piquer sa moto, et voir ses bourreaux en liberté se balader dans le quartier et faire les beaux, cela à de quoi indigner, en effet...

Mon premier jet concluait sur l'histoire de ce papy de Nissan, en prison après avoir commis l'outrage de tirer sur des cambrioleuses qui venaient le dépouiller pendant la nuit. Il a été libéré (enfin). Et pour ne pas "troubler l'ordre public", Lady Waterloo m'a appris qu'il était interdit de résidence dans son village. Oui, c'est vrai, il y a de quoi s'indigner...

(mais sinon, pour Brice Hortefeux, "nous enregistrons des résultats spectaculaires contre la délinquance"... spectaculaire, en effet...)

lundi 13 décembre 2010

Occupation, résistance... Indignations de circonstance, et cirque politique qui continue...

On a une bien petite classe politique. Nous nous en rendons compte bien souvent.

Dernier épisode ce weekend, avec des déclarations de Marine Le Pen. Que personnellement je n'ai pas trouvé plus pire que d'autres qu'elle peut faire d'habitude. Elle dit ne pas aimer les musulmans qui pratiquent des prières de rue, mais ça elle l'a déjà dit. Je n'ai pas eu l'impression de découvrir le feu en attendant ça...
Et puis elle a employé le mot "occupation", et là le grand cirque se met en ordre de bataille... Occupation = allusion à la deuxième guerre mondiale = immense scandale en vue, indignations à gogo, youpi...
Et arrive les réactions de nos chefs politiques, de gouvernement ou d'opposition. D'une bêtise affligeante... Ou comment faire une pub d'enfer à Marine Le Pen en prétendant la combattre...

Sur le fond, même si on est loin d'apprécier le FN et ses leaders, le fait de critiquer les prières de rue ne parait pas scandaleux ou illégitime... Il peut y avoir discussion, débat. Mais ce n'est pas sur le fond, mais sur l'emploi du terme "occupation", donc deuxième guerre mondiale, que se concentrent les attaques... Sur le retour à son père, le révisionnisme, le tout ce qu'on veut, le "youpi on a retrouvé le FN de papa".
Sauf qu'on n'a rien retrouvé du tout mais ça amuse avant Noël, c'est bien...

Je suis à l'aise pour exprimer ma gène, car je ne prends pas de gants pour exprimer le mal que je pense de ceux qui, à mon gout, galvaudent le terme "Résistance". Un autre terme issu de la deuxième guerre mondiale. Un terme que je trouve noble, hautement symbolique. Et qui est, à mon sens, maltraité par certains militants qui se lancent dans un combat simplement politique en employant des mots qui les dépassent.
"Résistance contre le pouvoir sarkozyste" peut on lire ici et là... Les résistants, les vrais, ceux qui ont connu l'occupation, la vraie, apprécieront ce parallèle ridicule au mieux, au pire indécent. Ceux qui veulent faire passer les Pinochet, Castro ou Gbagbo pour des bon démocrates bien comme il faut, mais pas Sarkozy par contre, il repousse l'age de la retraite! Et comme en plus c'est lui et ses copains qui ont les postes de pouvoir, et pas nos copains à nous qui ont la bonne carte politique ou syndicale...
Résistons alors... Tu parles...

Non, je ne m'offusque pas des propos de Le Pen quand elle utilise, de manière pas maline du tout, le terme "occupation". Pas plus que je m'offusquerai des propos de ceux qui emploient à tout va, dans le camp d'en face, le terme "résistance" lourd de sens. Que ça me gênent est une chose. De là à en créer une polémique... Il me semble qu'il y a bien d'autres sujets pour créer des polémiques, plutôt qu'un mot pas malin, provenant d'une histoire pas glorieuse...

Pour en revenir à Marine Le Pen et les réactions, on reste encore dans l'écume des choses. Comme le dit l'Hérétique, on voudrait lui faire une publicité d'enfer, on ne s'y prendrait pas autrement... Peut être est ce moins elle à blâmer que cette classe politique qui s'est enfermée dans le piège de l'indignation ridicule... Et qui vont, au final, lui offrir une jolie tribune, pour sa campagne interne aux primaires, et pour la suite. Mais sans doute un fort FN est utile pour certains partis politiques... ?
D'ailleurs, des résistants qui renforcent ceux qu'ils prétendent ou devraient combattre, ça s'appelle comment ? Il y aurait un terme issu de la deuxième guerre mondiale aussi, mais non, pas de polémique... C'est le début de la semaine...