dimanche 31 octobre 2021

Fin d'octobre

4 billets en septembre, celui là sera mon 8eme d'octobre... Un adage dit que quand on n'a rien à dire (et à écrire), il vaut mieux fermer sa gueule. Et son clavier. Ca évite d'écrire des conneries (style un mail un dimanche soir à 21h30 à sa N+2 après n'avoir pas bu que de la Vittel).

Non, là j'ai quatre enfants à la maison. Une copine de bébé 2 et le meilleur pote de grand bébé. Ils regardent un film là haut (enfin j'espère...). Moi je vais me mettre entre Tokyo Revelation, un très bon animé, et Clermont - Marseille. 

On a fait les cons pour Haloween. J'étais joli en boucher masqué. J'aurais aimé me déguiser en pourriture communiste. Hier soir on a regardé avec les enfants "la cité de la peur". Ils étaient contents :) 
(mais avoir la Carioca dans la tête c'est difficile).

Rien de plus à dire. Sinon souhaiter le meilleur à Nicolas. Et à tout le monde. J'ai des proches malades et je m'attends toutes les cinq minutes à une mauvaise nouvelle.

Ah si ! J'ai découvert vendredi que ce lundi était férié. J'en étais ravi. Un jour de moins avec ce boulot, c'est un jour de gagné.
Et y a 5 ans, on se préparait à une victoire d'Alain Juppé. Et on voyait Hollande éliminé au premier tour. Le scénario a été un peu différent...

mercredi 27 octobre 2021

Billet d'une journée presque comme les autres...

 Un billet que j'ai commencé à écrire hier, que je publie aujourd'hui. 


Je parlais d'une journée presque comme les autres. Horrible. Présentiel. Un mal de ventre qui ne passe dans la journée. Une fatigue totale. Un besoin d’aller à la salle de sport mais aucune volonté. Les beaux parents sont à la maison. Ma première petite amie, et meilleure amie, vient normalement ce weekend me présenter son nouveau chérie (enfin, ce qui est prévu avec ma femme… j’ai de la chance que les deux personnes que j’aime le plus d’apprécient beaucoup).

Des réunions qui s’enchainent avec une ambiance de merde et ce masque qu’on garde. Presqu’un souhait que le taux d’incidence dépasse bien les 50 et qu’un nouveau variant vienne foutre le bordel en cette fin d’année. Beaucoup m’ont confié avoir cette mauvaise pensée. Je ne suis pas meilleur que les autres.

 

Je rajouterai que le soir, mon docteur est venu manger. Bébé 2 fièvre et vomissement de partout. Nous avons profité pour boire un Côte Roti, donc ça ne va pas si mal que ça. D'ailleurs, quand je pense à mon ami Nicolas, je m'en veux de me sentir pas top. 


Des informations qui me laissent sans voix. Par exemple, les participants aux meetings politiques seront exemptés de pass sanitaire. N’allez pas voir Bigard mais Mélenchon si vous n’êtes pas vacciné. Et allez-vous prosterner à la gloire de Macron et de ses apôtres. Le pouvoir a des explications, mais je les trouve tellement connes…

Je me demande si le pass sanitaire est exigé quand Eric Zemour se produit, puisqu’il n’est pas candidat…

 

A côté de ça, un syndicat se réjouit du licenciement d’une personne. Le syndicaliste que je suis en a mal au ventre. Mais je suis un républicain, comme Georges Kuzmanovic qui a toute ma sympathie. Et certainement pas un ennemi de la république. Il serait adversaire politique, mais pas ennemi. Solidaire est par contre un syndicat qui défend des valeurs humaines que je combats viscéralement. Se réjouir du licenciement d’un homme à cause de ses opinions… Décidément, la boite du député à la botte de Macron fait mal au cœur et à la république.

 

Sur le reste, j'ai eu le bonheur hier de voir que lundi était jour férié (je ne comprenais pas pourquoi mon chef ne me validait pas ma demande de télétravail). J'apprends à l'instant que finalement ma première petite amie viendrait que la semaine prochaine. Ce qui m'arrange sans m'arranger : avec bébé malade et moi pas trop en forme, et un mariage le lendemain (alors que je n'ai envie de voir personne...), je ne suis pas sur que...


Un billet d'une journée comme les autres. Mais que j'ai envoyé le lendemain

samedi 23 octobre 2021

Désuniversaliser les aides et les contraintes

Je suis comme tous les français. Je subis les hausses du prix des carburants et de l'énergie. Mais voilà, l'universalisation a pris un coup lorsque les allocations familiales ont été sabrés pour une partie de la population.
Je gagne plus de 2000 €, je subis les contraintes. Et le chèque de 100 €, c'est les impôts que je paie (sur le revenus, je suis un de ces minorités qui le paie), c'est moi qui le financerait.

Simplement le symbole. Aujourd'hui, la fiscalité devient insupportable. 2000 € c'est pas un salaire fantastique. Mais voilà, la limite. Tu travailles ? Tu paieras la cantine des enfants plein pot, tes allocations familiales seront réduites, les taxes locales ne te seront pas supprimés. Et tu travailleras, toujours.

Le retour sur site est pour moi un enfer. J'ai eu une semaine horrible au boulot. Une N+2 qui compare l'anniversaire de mon fils et de ma femme à "c'est comme si tu avais piscine". Des managers qui te regardent de haut, et qui gagnent bien plus que 2000 € par mois.

Mais toi, à part te rendre malade au travail, pour un salaire qui n'est pas scandaleux mais pas délirant non plus, tu n'as droit à rien. Si, à te taire. Tu fais partie de cette minorité pas assez riche pour finir les mois tranquilles, mais trop riche pour être aider. Et électoralement finalement tu pèses peu. 
Et comme tu bosses, tu n'as pas le temps d'aller bruler des voitures. 

Je passe une rentrée horrible. Et j'ai fais mon plein ce matin. Rude....

jeudi 21 octobre 2021

Ils vont trop loin #covid19

J'ai été choqué par cette nouvelle : "Vaccin contre le Covid-19 : les députés votent la levée du secret médical dans les écoles". Les limites sont en train d'être explosés. Pendant la période terroriste nous n'étions pas allés aussi loin.

J'ai un couple d'amis qui sont vaccinés, leurs enfants aussi. Mais ils ne veulent pas, et leur grande fille non plus, que leur directeur d'établissement sache si elle ou non vacciné. Elle est sanitairement OK, point barre. 
Cette fille m'avait fait une allusion qui m'avait rougir et que je n'écrirai pas là, mais elle me disait qu'elle me disait qu'elle ne voulait pas que son directeur ou ses professeurs soient au courant de certaines choses. 

Dans mon travail, je n'ai pas le droit de savoir si les gens de mon équipe sont vaccinés. Et je n'ai pas envie de le savoir. Quand nous sommes en arrêt de travail, l'employeur n'a pas à savoir de quoi nous sommes malade (gastro, dépression, grippe...).
Pourquoi ce régime d'exception ?

Ils vont trop loin. Sur couvert de Covid nous avons accepté des choses difficilement acceptables.

Et c'est quelqu'un qui a été un des premiers vaccinés quand j'ai pu le faire, qui n'a pas d'avis sur le pass sanitaire, qui le dit. 
C'est quoi le prochain truc ? 

dimanche 17 octobre 2021

A t'elle aussi dégueulasse... ?

Je parle de ma piscine. Je l'ai laissé mourir depuis début Septembre. Mais cette année, mon Flipr qui me donne Chlore et pH en direct est resté à l'ombre. Eté de merde. Les enfants ont profité, moi pas.



Tout à l'heure, je leur ai conseillé de ne pas aller se baigner. Une blennorragie ou entendre "maman, ça me pique le zizi quand je fais pipi et c'est tout en couleur", c'est pas conseillé.

Là elle est quasiment vide. Dans la semaine je passerai un coup de serpillère, enlèverai les feuilles. Balancerai une bonne dose de Javel. Remplir, hivernage, bâche, et hop.

Prochaine histoire scarification de la pelouse.



Et aussi vote pour mon candidat aux Républicains... Mon mouvement Oser la France donnera sa position en Novembre. J'hésite entre deux votes, mais je veux vraiment que la personne investie gagne. Que Macron et sa bande soit dégagée. 

Je pense que ça sera plus facile d'avoir une piscine propre et un gazon qui se préparera tranquillement cet hiver... (la scarification d'automne est super importante pour un beau gazon)

dimanche 10 octobre 2021

Point d'étape du dimanche soir, d'une semaine d'anniversaire

Je déteste le jour de mon anniversaire. J'en ai déjà parlé, ici et ailleurs. L'estime et l'acception de ce qu'on est un travail de tous les jours. Un jour, j'ai eu un ami qui est devenu mon chef, qui m'a dit que je devais totalement changé. Alors que je travaillais juste à être celui que je suis. 
Ce chef n'est plus mon chef. Il n'est plus mon ami. Si je veux que ma femme change, je change de femme. Je lui ai dit de changer de personnes.

A un certain âge (44 maintenant, j'ai passé la Loire et la Haute-Loire), on commence à se dire qu'on a moins d'avenir que de passé. J'ai une chance immense, d'être entouré d'une famille aimante.
Ce 4 Octobre il pleuvait (alerte rouge). Il faisait froid. Et pourtant, même si je me sentais triste, terriblement seul, je recevais des messages sympas. Merci Facebook, merci aussi ceux qui s'en souviennent.

Mais surtout, je savais que mes enfants étaient ravis de me faire mon anniversaire.


Je comprends le beau livre de Belmondo, que ma femme avait commandé avant sa mort (joli). Elle était allé m'acheter les derniers cadeaux et j'étais sur qu'elle me prendrait le livre de Franz Olivier Giesbert sur Bernard Tapie. Elle m'a acheté un Monkey Shoulder qui est un de mes whisky préféré.
Les enfants ont choisi le jeu PS4 Sword Art Online car ils savent que papa adore (pas encore essayé).

Et je n'ai pas compris, mais le CD de Soprano... Bon, reprise de Gold ? Mes enfants ont connu Gold grâce aux Sopronos (voir la vidéo, c'est génial "laissez nous Kanté, le seul joueur qu'il nous reste..."), et à la très bonne reprise de Soprano d'"un peu plus près des étoiles", qu'on écoute en boucle.
Gold sont passés deux fois à Roquemaure. J'adore. 

La mort de Tapie reste un moment dur. L'entrée du cercueil dans le Vélodrome sur Jump, la sortie de l'église avec le cercueil porté par JPP Borloo et Boli, la ferveur dans Marseille et la sortie de l'église sur We Are the Champions... J'aurais presque autant pleuré que pour Johnny.

A part ça je souhaite à mon ami Nicolas d'aller bien. Moi ça va. Pour l'instant moins mal que j'imaginais... (mais ma N+2 me prépare une semaine...)

mercredi 6 octobre 2021

Point d'étape. Bernard Tapie me manque...

J'étais en télétravail aujourd'hui. Un matin à travailler dans mon mandat syndical. Les PDG d'Orano, d'EDF et l'AG du CEA vienne chez moi à l'invitation de mon député. Les syndicats sont invités.
Mon ami député d'à coté ne viendra pas. Je n'ai pas forcément envie de servir la soupe au député En Marche du coin. Mais nous passerons nos idées, nos propositions. On fera le boulot. 

J'étais en télétravail. Donc le déjeuner dans mon canapé devant les chaines informations. J'ai dit ma peine de la mort de Bernard Tapie, que j'aime. Et j'ai dit une autre de mes cinq idoles, Jean-Pierre Papin.

La sortie du cercueil de Bernard Tapie avec pour le soutenir Borloo, Papin, Boli, ça m'a fini. J'avais une visio, je l'ai reporté. J'étais en larmes. Et je l'assume.
Mes amis de Moscato et de l'IKF me diraient 'tu pleures tu es de gauche'. Ecoutez le témoignage d'Eric Di Méco, qui est une personne avec une sensibilité et une humanité fantastique. 

Mon anniversaire s'est bien passé. Mais c'est dur. 

Eric sera à sa cérémonie à Marseille. J'ai envie d'y aller. Ecoutez Eric Di Meco, c'est une personne gentille, intelligente, bienveillante. Ses larmes m'ont touché. 

dimanche 3 octobre 2021

Octobre commence mal... (adieu Bernard Tapie)


Quand j'étais plus jeune, j'avais dit que mon rêve serait de manger avec cinq personnes. Des idoles. Des gens avec qui j'aurais envie de parler, de discuter.
Ces gens étaient Charles Pasqua, Jacques Chirac, Jean-Pierre Papin, Johnny Hallyday et Bernard Tapie. J'ai eu l'occasion de manger à de nombreuses reprises, et à titre privé, avec le premier. Le troisième, j'aimerais.

J'ai appris pendant que je courrais, en attendant la pluie et mes 44 ans, la mort de Bernard Tapie. 

Je m'y attendais. Mais les larmes ont commencé à couler. Là, je n'ai plus de jambes.

Johnny est mort la veille de l'anniversaire de Falconette. Bernard la veille du mien. Johnny, dans sa grande gentillesse, est mort par contre le jour de l'anniversaire de Bébé 2. Bernard le jour de la fête d'un cousin qui me manque. 

Je suis très triste. Dommage que Marseille joue à l'extérieur. Le Stade Vélodrome lui rendra un hommage immense.

Il restera évidemment des traces d'ombre du personnage. Mais qui n'en n'a pas ? Moi je l'aimais. Il m'a donné, comme à plein, de la fierté et du courage. 

Je t'aime Bernard...

(hier j'ai enterré le parrain de mon meilleur ami... La période est difficile...)