Affichage des articles dont le libellé est soupir du Faucon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est soupir du Faucon. Afficher tous les articles

samedi 24 février 2024

La vertue du silence

Je viens de passer une semaine de "vacances". Enfin, vacances, le mot est vite dit. Le boulot ne m'aura pas laché, plutôt le syndicalisme. Il a rendu malade un proche que je pensais invincible, mais des parangons de vertues qui ont le mot "humanisme" qui sort de leurs bouches toutes les minutes l'ont touché. Un syndicat qui nous aura donné des leçons lors de la mort de Badinter, mais fait des "fiches" sur les gens pour pouvoir leur faire bien du mal... La couleur "orange" n'est me pique un peu les yeux, humides, en ce moment. 

J'écris pour ne pas être silencieux. En surface tout va bien. Par contre, un ami que je n'ai ni vu ni eu depuis longtemps se bat contre un cancer, et je n'ose pas l'appeler. Un autre ami de promotion est en train de sombrer, dans une depression que j'observe en la connaissant trop. Une amie m'a confié hier quelque chose d'intime et de difficile. 
Je ne sais pas être une éponge, mais j'essais. Lundi matin je retourne au boulot. J'affronterai la haine de certains, l'affection d'autres. Mais surtout une montagne de boulot qui m'attend.

Le reste est superflu. La victoire de Marseille contre le Shaktar était un bonbon, qui a fait passer un peu la pilule du bon Jean-Louis Gasset entraineur de mon club... 

Le reste ? En fait je ne sais pas. La vie est bien plus remarquable qu'un scénario de film ou de roman, elle est imprévisible. Vivre l'instant présent est un mantra qui devrait être mieux appliqué. Quand je suis allé courir ce matin, si j'avais vécu l'instant présent sans me retourner sur le passé et trop anticiper l'avenir, j'aurais évité cette racine qui m'a valu une chute douloureuse. 

A part ça, tout va bien. Et c'est l'essentiel. 

vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

mercredi 23 août 2023

Moitié de vacances : soupir caniculaire

Je prends tous les ans mes vacances fin Aout, et je reprends à la rentrée scolaire. Pareil cette année.

Bref, j'arrive à la moitié de mes trois semaines de vacances. Je ne blogue plus. Je partage sur Twitter (enfin non, plus Twitter mais le X qui appelle à la corde me dérange énormément) et Facebook. Pour l'instant ça va.

Il faut chaud. Aujourd'hui on passe tous en rouge dans le sud. J'ai quitté les Hautes Alpes (photos) la veille du passage violent. En montagne, à 1850 mètres d'altitudes, nous sommes plus près des étoiles.Mais aussi plus près du soleiL Et quand il chauffe, ça brule.

Je crains le froid. Il me paralyse. Je chaud, jusqu'au delà de 30°, c'est là que je gagnais mes matchs de tennis. A 40°, 45 ans passés, j'avoue que quatre jours, je souffre. J'ai mal dormi. Et quand je dormais, c'était des cauchemars, récurents. On va allez dans le Forez, je vois qu'en Auvergne ça brule aussi. 
Pendant ce temps les écologistes invitent à leur rentré un rappeur qui insulte les juifs et les chrétiens blancs. Bon. je vais rester pro nucléaire, excusez moi de m'intéresser au climat, et de ne pas chercher le clivage et l'affrontement. Mais LFI font plus avec ce Médine, ils le starifient. Jaurés et Clémenceau doivent être tristes que l'icone de la gauche soit un antisémite anti flics. Sans talent, je ne suis pas rap mais ceux qui écoutent me disent que ce mec, à part chercher le scandale, c'est bof.
C'est la gauche aujourd'hui.
Ils sont pas malins les écolos, ils auraient un sujet d'enfer. Mais non, Marine Tondellier (qui a pris la place de Julien Bayou grace aux saloperies qui ont été balancées sur lui faut ce souvenir, méthodes particulières...), qui veut rivaliser avec Rousseau dans l'outrance, fait du "on va choquer le blanc chrétien, et s'il est male c'est encore mieux". Continuez les filles, vous êtes au top. 

Sinon il fait chaud. Déjà. Je rentre d'une heure et demi de salle de sport, la sortie a été comme l'entrée dans un four. Vous me direz "quelle idée d'aller dans une salle de sport climatisée". Oui, c'est vrai. Ca fait quand même du bien, et il me reste encore quelques kilos de l'épisode tunnel 2020-2022 à perdre. 

Sinon j'ai un signalement à faire sur le 33700. Il parait que j'ai un défaut de paiement d'une amende, à aller sur un site pirate. Ils sont vraiment cons ces branleurs d'arnaqueurs. Pauvres ascenseurs d'Aubervilliers qu'on prive de carte SIM pour ce genre de connerie.
Et le gamin tué à Nimes sinon, c'est horrible. Comme la police n'y ait pour rien et que cela provient de salopard de délinquants, il n'y aura pas d'émeutes. Après c'est vrai qu'il fait chaud. 

La moitié des vacances...

 

samedi 29 avril 2023

Vacances particulières en Pyrénées Orientales...

 Quelques jours de vacances se sont écoulés. Pas forcément les plus reposantes et les plus vivifiantes. Une série de soucis, qui a commencé par un flash à 135 km/h au lieu de 130 sur l’A9, qui a continué par une succession d’irritants dans notre logement Le climax : invasion de puces le mardi, piqures. Une grippe intestinale le mercredi. Et finalement hier un départ anticipé.

Notre médecin n’a pas du tout aimé les piqures. Comme les chiens, on prend des sortes de vermifuges antibiotiques, et ça n’aide pas le ventre… C’est lessives sur lessives… Et c’est surtout le sentiment d’un  triste gâchis. Les vacances nous rendent plus épuisés qu’avant le départ. C’est comme ça.


Le reste, ceux sont des sujets sur lesquels j’ai envie d’écrire.


Le mariage pour tous par exemple. Nicolas a écrit un très bon billet. Je ne fais comme Darmanin ou Pécresse et reset opportuniste sur ce que je pensais y a 10 ans. Je n’étais pas opposé (j’étais même favorable), mais avec des limites, et je n’aurais pas présenté les choses comme elles l’ont été.

Les sorties médiatiques du Roi Soleil Jr, qui pense que la communication c’est plus important que tout. Que « 100 jours » peuvent effacer 6 ans d’arrogance, et d’une élection par erreur. Par effraction. Lui et sa cour de courtisans opportunistes sont écœurants. 

Hier soir, l’interdiction de manifestations autour de la finale de la Coupe de France est une triste image de ce pouvoir qui veut surtout qu’il n’y ait aucun accroc sur la photo. Ce n’est même pas scandaleux tant c’est ridicule et consternant de bêtises. Bien entendu tout ceci finira mal. Déjà le 1er Mai, qui sera explosif.

Ensuite la Coupe du Monde de Rugby, les Jeux Olympiques, mais déjà le Tour de France qui donnera au monde de jolies images… Les notations vont continuer à se dégrader.


Mais ainsi en sera-t-il. Mélenchon qui demande à la police nationale de devenir des factieux montre que malheureusement l’alternance, puisque droite républicaine et gauche républicaine ne sont plus là, sera le Rassemblement National. Il y aura toujours autant de divisions dans le pays, autant de fractures, mais ça ne sera pas pire.

Ce n’est pas ce que je souhaite…

 


Quelques photos de vacances entourent le billet (Argelès sur Mer, Figueras, Collioure). Parce qu’il y a eu des bons moments.

lundi 6 février 2023

Théâtre antique d'Arles et soupir de début de semaine

Un billet du lundi matin. Sur fond d'Arles antique en hiver. Arles l'été c'est magnifique, festif. Il fait chaud. On a envie de sangria et de paella. L'hiver, c'est intime, feutré. C'est une ville à pleins de facette.

Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a vrillé pas très bien je trouve.

Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme. 

J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route que j’ai faites ces derniers jours.

Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est calmé. En tous cas il fait un joli soleil.

 

Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de Marseille, et hier le match était désespérant.

 

Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.

Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir. Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de souffler.

 

Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très bien.  

vendredi 3 février 2023

Tourner une vilaine page (confessions personnelles)

En début de semaine, j’ai écrit un billet sur une blessure intime. Dans une boite normale, un mail agressif adressé un vendredi soir à 20h40 à un membre des RH m’aurait valu une sanction bien plus lourde que celle d’une honte sans nom, et une douleur forte. Je sais que j’ai fait mal à la personne destinataire du mail, qui ne s’attendait pas à recevoir un brulot de la part, en plus, d’une personne vue comme « gentille polie et bienveillante ». Ce soir-là j’ai craqué.

Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.

 

Mardi soir, après une manifestation le matin, j’ai passé de 16h à 20h30 au téléphone. J’ai vu qu’au sein de ma famille politique, il y a un fossé entre le retraité du Var et le salarié de l’Oise. Ma batterie de téléphone était à 10% quand Falconette est allée au sport à 20h30. Mais j’étais encore au téléphone, le coup de fil de trop. Le coup de trop ? J’ai bu deux verres pendant cette soirée. Sauf que j’étais sur un texte que je voulais finir…
Mon épouse est rentrée avec mon grand : je dormais sur mon bureau, le repas et le verre de vin sur la table de la salle à manger.

 

Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.

 

J’ai été pris d’une sorte d’euphorie en décembre. Ca allait bien. Pas de drame à Noel. Impression de reprendre les rennes. Et patatra tout s’effondre. Convalescence. Combien de gens ne m’ont pas confié leur replongée en enfer. Pour aucune raison. Aujourd’hui, je n’ai aucune raison « d’aller mal ». 
Au boulot c’est pas Byzance, mais quelle importance ? Je suis payé. Je ne fais pas des choses fantastiques, mais j’ai la chance d’arriver à la fin du mois confortablement, et beaucoup ne l’ont pas, cette chance.
Pourtant j’ai vu combien j’ai été en écart entre ce que j’écrivais et ce que je faisais. Le texte du « travailler mieux » était écrit après mon mail méchant. Donc j’avais oublié l’existence. Sur ce coup-là, ce n’était pas un verre de trop, mais plutôt un de moins. Anti inflammatoire plus des cachets contre l’angoisse. J’aurais du aller prendre l’apéritif plus tôt ça m’aurait éviter les conneries.

 

Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.

Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot, qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.

 

Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort. Personne ne l’entend, moi si.

 

Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif. Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne, je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ». Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.

 

Voilà mon objectif 2023.

 

La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce projet. Moins les saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça en dit long sur le personnage.

La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je tourne la page.

mercredi 4 janvier 2023

Penser à soi (les 4 accords Toltèques)

Mon dernier billet de 2022 s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu 102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.



J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.

Les accords sont simples :

- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise pas,

- Ne prends pas les choses personnellement,

- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question,

- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...

 

Ces règles de vie sont d’une simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que je pouvais partir…

 

J’ai écrit un texte que je vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement » par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions. Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même, transgressant le quatrième accord.

Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.

 

Des clefs, j’en ai eu d’autres. J’ai suivi un coaching sur mon profil PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.

 

Tout ça pour en arriver sur une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent » est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le mystère du demain, je ne profite pas du présent.

 J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit de toujours aussi jolis billets.


Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être humain. Vaste programme, mais passionnant programme.

 

Et j’ai 5 kilos à perdre. Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.

Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.


Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or. Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne », elle vient du Forez.



dimanche 13 novembre 2022

Un dimanche de Novembre

Tout va bien, mais... Ce petit mais est comme entêtant. Ca va bien, mais...

J'aurais passé ce weekend de trois jours comme un fantome. En short. Chaud le jour, puis climatisation à 16 heures quand tombe le soir. Avec une fatigue épuisante. Nous aurions du voir Black Panther jeudi soir, mais en allant au cinéma une fièvre, pas énorme, m'a étreint dans la voiture. Nous avons fait demi tour et avons regardé le Bluray de Pentagon Papers (deux salles, deux ambiances) pendant que je grelottais sous le plaid. 
Mardi soir, pendant que Falconette était au sport, je me suis effondré sur le lit et me suis endormi. Même pas 20 h 30...

Les photos sont des prises de vue d'aujourd'hui. Ce matin alors que j'allais faire mes paris sportifs (et un conseil : ne pariez jamais à une semaine du séduisant Qatar Equateur qui ouvrira cette coupe du Monde d'hiver... Les surprises vous niquent vos paris), je me disais que j'aurais passé l'automne comme une ame en peine. 




Le zona m'aura fait moins mal que prévu. Mais que de dégats... Cette fatigue m'épuise. Pourtant, tout va bien. Oh, j'ai une semaine de boulot qui m'effraie un peu, et des soirs pas évidents à gérer. Mais je tenterai d'arriver au bout de la semaine... J'y arriverai. 
C'est le contre coup du zona. Mon médecin me le dit, les antiviraux ça épuise. Oui, il a raison. Et l'année a été épuisante. Je ne prévois pas de prises de sang mais j'imagine que les résultats seraient catastrophiques. 

Alors je regarde la "séquence" politique en badaux. Pas d'avis sur l'Ocean Viking. Sinon que les vikings ne viennent pas d'Afrique et que la Méditérannée n'est pas Océan (donc je sens l'arnaque). Pas d'avis sur le "débat" du petit Louis et de Baba, un député de la France Insoumise qui ne sait pas parler sans hurler et sans mettre le mot "raciste" dans toutes ses phrases, et la "star" du PAF qui se baladait à poil sur Comédie à la fin du siècle dernier. 


Il parait que je dois voter pour la présidence des républicains mais je ne sais pas quand c'est et comment on vote. Et honnêtement je m'en contrefous un peu. 

Ce soir, je zapperai entre un Grand Prix de Formule 1 qui n'a que peu d'intérêt (mais Falconette adore) et Monaco Marseille (qui m'inquiète). 
Et j'avoue, le stress du dimanche soir ne m'avait pas manqué : il est de retour.

Demain matin télétravail. La CGT locale a décidé que le bruit et la fureur seraient leurs mots d'ordre. Sans moi.
A demain...






mercredi 31 août 2022

La fin de l'été

"Back to the Business" comme chantaient la Chanson du Dimanche. Demain, Bébé Faucon entre en 6eme au collège. Le petit en CM1. Et moi je reprends les portes de mon entreprise, un poste en dessous celui que j'occupais y a un trimestre. Blues du dimanche soir un mercredi ? Oui, un peu. Je termine presque un mois de vacances, et n'ai pas très envie de retourner dans cette comédie inhumaine qu'est l'entreprise. Mais je me dis que demain soir, Bébé Faucon me parlera de ses profs. 
Un de mes meilleurs amis est prof de math dans ce qui fut notre collège, il ne l'a pas bébé Faucon dans ses clases. 

Je me dis aussi que j'attaque ma 22eme année professionnelle. Avec les stages tout ça, j'en suis peut être à 23. La retraite n'est pas pour de suite, mais je vais attaquer une période de ma vie pas évidente. Je vais basculer à 45 ans, les enfants vont dépasser les 10 ans. Financièrement, je sais que ça va être tendu. Et je ne parle pas des augmentations ci et là...
Ma santé est bof, je sais (du moins je pense) que j'ai moins d'avenir que de passé. Bref, on arrive à l'automne. 

La soirée, je l'attaque devant Amazon Prime. Soirée football. Avec la Coupe du Monde en hiver, y aura pleins de matchs. C'est bien. Aout est le mois des rêves. Septembre nous ramène aux réalités.

Rendez vous au prochain virage... 




mardi 16 août 2022

Carte postale de Nîmes et soupir de vacances

J'avais parlé de vacances avec peu de dépenses en CO2... Après Avignon, Arles, voici Nîmes. Visite du musée de la romanitée, joli et bien agencé. Qui méritera son propre billet.

Non, là je poste ci et là quelques prises de vue très touriste. Vue d'en haut de ce musée par exemple.



Ou alors, vu que le parking des arènes était plein, cette délicieuse église Saint Baudile à coté de la porte d'Auguste. 


Le parking nous a permis quelques déambulations dans le rues fraiches de Nîmes. Et de voir que la cathédrale de Nîmes était en travaux.



A part ça, pas grand chose à dire. Le temps est à l'orage. Dans le coin et dans ma vie. Il fait chaud mais des fois les nuages arrivent sans qu'on s'y attendent. Il pleut un orage qui ne fait même pas du bien à la terre, une pluie violente n'hydrate rien. Et le soleil revient, donnant à l'atmosphère quelque chose de suffoquant. 
C'est un peu ce que je ressens. Des vacances low cost, avec beaucoup de lecture et de visite locale. Deux petits enfants qui sont adorables. Mais il manque un truc. 


Je suis au tiers de celles ci. J'ai complètement oublié le boulot. Mais depuis que je suis passé en deuxième division, dans une indifférence générale qui générera forcément une aigreur qu'il faudra que je gère (elle a déjà débordé dans le cadre privé), je déconnecte facilement. Je n'ai rien à connecter.

Nîmes est sinon une ville magnifique.



mardi 2 août 2022

Irritants & résilience

Des choses ne sont pas graves. J'ai toujours en tête l'adage de Montaigne qui rappelle que le pire peut succéder au pire. Il a raison, j'en ai encore été témoin ce mois de Juillet où personnellement, familialement et collectivement, nous avons passé un step supplémentaires. Une proche qui nous apprends être très malade, les incendies à deux pas de chez moi. 

Moi, au boulot le placard est sympa, merci. Plus dur les attaques dont j'ai fait l'objet, d'endroits que je n'imaginais pas. 

Le soir, rentrant à la maison, deux irritants. Un bib de rosé qui a coulé jusqu'à ce vider. Ca puait le vin, y en avait forcément plu, et Falconette de me laver la cave à vin...
Et la pompe de la piscine qui fuit. Mais on ne voit pas de fuite.
Rien de grave. Mais après une longue journée, ça fait beaucoup...


"Do you know Resilience" demandait Denis Charvet à un joueur de rugby, dans un franglais qui fait un générique du Moscato Show. La résilience, de fait, je l'apprends.  

J'ai été marqué au fer rouge : faible. Plutôt le terme au boulot était "hypersensible". Mais face à la facilité d'esprit et mettre des étiquettes, disons "faible". Le RPS n'a pas eu lieu, j'ai été "accompagné" vers la sortie. La cause du RPS est toujours en poste et continue son travail destructeur. Mais c'est une personne "forte". Sans humanité. Qui envoi des gens à l'hôpital. 
Professionnellement, les 20 ans qui me restent, si je reste dans ma boite, j'aurais cette étiquette. C'est mort. C'est long 20 ans de placard quand on commençait à prendre de l'envol. 

Quelqu'un m'a dit de ne jamais montrer aucune faiblesse. Facile à dire, mais sans doute est ce vrai. J'utilise ce blog comme un exutoire. Quand je vois que depuis un mois je n'écris plus rien sur Facebook de peur que ça soit mal interprété, heureusement qu'aucune connaissance ne connais ce blog.
"Lisse, dur et froid comme la glace". A l'époque bénie des fanfictions où j'écrivais des fictions sur Saint Seiya (les chevaliers du Zodiaque), j'avais idéalisé le chevalier du Cygne, Hyoga. Un hypersensible aussi. Qui, sur un combat contre un Dieu, avait décidé (dans ma fiction) de se geler le coeur et de devenir "lisse, dur et froid comme la glace". 

Deux possibilités. Inexpressif. Ne pas répondre. Rien. Ou alors "le sourire Chirac" plaqué sur le visage. Je ne sais pas. Sauf que le soir, je n'ai plus d'endroit pour être moi même. Protéger aussi Falconette et les enfants, qui en ont marre. Plus que moi. 

Devenir résilient face aux irritants. Perdre une part de son humanité. Peut être le faut il ? La règle de la vie en société, de cette "nouvelle société" où Macron et son surpuissant Kohler sont montrés en modèle (des forces de travail), ne sont peut être pas pour moi ? C'est possible. 

mercredi 6 juillet 2022

Pour dire rien, sinon dire que homme ou femme, c'est vraiment pareil...

Je n'arrive pas à écrire sur le fond. Je reste beaucoup autour de mon nombril. Avec un constat triste : je perd les abdos que j'ai pris. Falconette m'a demandé de moins boire, je devrais vite revenir à une silhouette correcte... En plus, je fais du gainage pendant un CSE en distanciel, donc...

Cela reste difficile d'être rétrogradé au boulot. Avec, pour seule cause, d'avoir été faible à un moment. Je pense qu'un jour j'essaierai de m'assoir sous un arbre et écrire mon expérience. D'une lettre d'une agence importante en 2015 qui a eu un fort impact sur mon entreprise, jusqu'à Juillet 2022 où j'ai entendu des choses douloureuses. Je rêve, comme Guy Birenbaum ou d'autre, d'écrire un roman. Je me dis que changer les prénoms, le type d'activité, le nom de la boite, ça pourrait faire l'objet d'un roman.
Sauf que si je le commence aujourd'hui, il finirait mal. 

Il montrerait que le boulot peut avoir des impacts sur la santé. Et ensuite sur une famille proche, qui en a marre. Des rumeurs qui arrivent sur soi. Bref, un cercle qui fait mal. Si j'écris ce livre aujourd'hui, il n'y aurait pas de fin. Sinon une mauvaise fin. 

En tous cas un point important : ne pas avoir peur de se faire aider. En fin 2018, j'ai eu un premier écueil. Je l'ai pris plein fer. Là, j'ai eu depuis une aide psychologique, je n'en ai pas honte. Cela m'a évité de sombrer totalement. Je n'ai pas sombrer. Tant pis. 

Par contre, je reste sur un billet que j'ai écrit. L'employeur a une responsabilité sur la santé du salarié. Ne jamais l'oublier. C'est écrit dans la loi. C'est tout.
Je l'ai oublié chez moi, et j'ai maintenant une conséquence familiale. C'est pénible... 

Au fait. On parle de féminisme, de l'assemblée et du pouvoir des filles qui arrivent. Tous mes problèmes proviennent d'une femme, placée à un niveau où elle a fait du mal. Ecartant les "petits mignons sans cervelles" pour reprendre ses termes. Sexiste je ne sais pas. 
Je suis féministe. Mais surtout équitable. Le bourreau n'a ni religion, ni sexe, ni couleur, ni passé de ses ancètres. Il est un bourreau

vendredi 1 juillet 2022

Voiture de sécurité...

Je ne suis plus manager. J'ai changé de service. Ma chef de département, qui s'est acharnée sur moi, a gagné. Je suis redevenu un simple ingénieur. 


Je pensais que le 1er Juillet, date de ma mutation, serait le sommet de la colline, qu'on allait descendre maintenant. Penses tu... Montaigne a raison, le pire succède toujours au pire. Je n'ai pas tourné la page, j'ai fermé un livre. Mais un autre, plus grand, est en train de se refermer sur moi.
Mais en m'étant rendu malade par le travail, je n'ai pas vu ce qui se passait autour de moi. Que mes proches souffraient, peut être plus que moi. 

Ca carrière est finie. Ma santé bien entamée. Mon club de foot n'a plus d'entraineur, mon parti politique n'existe plus. Coquerel est président de la commission des finances. Et j'ai ma famille a essayé de sauver.

Ma réputation, visiblement au sein de nos familles, de nos proches, et d'ailleurs, elle est lamentable. 

Pour l'instant 2022 est fantastique. 

Le départ n'a pas démarré qu'il y a déjà la voiture de sécurité. Je le sens mal ce grand prix...

mercredi 6 avril 2022

Les valeurs et un véganisme rapide...

Aujourd'hui j'ai vécu une expérience particulière. Je suis en convalescence, et j'ai repris le boulot lundi. D'abord en télétravail, aujourd'hui en présence. Avec passage devant la DRH pour mes "mandats syndicaux", que j'assume avec responsabilité et diligence. Le problème est juste que je suis en inéquation avec ma hiérarchie, mon département.
Je ne suis pas meilleurs. Mais je n'ai pas les mêmes valeurs. Je privilégie 50 € de moins sur la fiche de paie, mais que les enfants voient leurs parents, et que la priorité soit à la maison qu'au boulot. Je suis dans le temps long : je ne supporte pas les changements de cap et de priorité toutes les cinq minutes. Supporter au sens physiologique du terme : le pilote de F1 ou de Falcon est capable de se prendre des G dans la gueule. Moi pas. 

Aujourd'hui, je suis retourné (pour la première fois de l'année) à la cantine de mon travail (avec les gens qui m'ont poignardé). Et j'ai fait une erreur. J'ai pris un burger végan.
Je suis le mari d'une fille et petite fille de boucher charcutier. Et j'ai gouté à... Cette merde. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'en parlerai à mon cardiologue (un nouveau dans la famille) et à mes psys et docteurs. J'en parle ici.

Alors ce soir je reviens sur mes bases. Le vin de mon ami témoin dans les bons et mauvais moments. Un saucisse lentilles bien comme il faut.

Demain à 6h du matin je partirai comme responsable syndical pour un mouvement dont j'ignore la fin. Je ne sais pas comment je tiendrai. Mais bon...

Suite au prochain épisode. 

samedi 28 août 2021

Barrage sur la Loire et réflexion sur le suicide et le boulot

Quelques photos d'une promenade sur les gorges de la Loire, pas loin du barrage de Grangeant. Dans la commune de Saint Victor sur Loire, qui en fait appartient à Saint Étienne. De cette promenade sur un passage des gorges de la Loire, je vais parler de choses un peu plus dures. A quelques jours de reprendre le boulot.




Je suis dans une situation particulière. Décidé de reprendre un mercredi. Encore un weekend plus deux jours d'oxygène. Oui mon travail me rend malade. Oui je ferai quelque chose. Et oui aussi je reste dans le syndicalisme humaniste pour que le travail ne soit pas une douleur.
Nous avons aujourd'hui des hauts managers qui ont été éduqué aux trois managements : terreur, infantilisation, culpabilisation. Continuons.



A titre personnel, je n'ai pas envie de mourir de manière volontaire en me jetant du haut du pont de  l'autoroute car ma N+2 a décidé que je n'étais pas suffisamment servile, efficace, etc...

D'ailleurs, ce barrage de Grangeant a été le lieu d'un drame personnel. L'ouvrier de mon beau père s'y est donné la mort. Comme tant d'autres avant lui...



C'était Lynda Lemay qui avait chanté une chanson "elle y pense", quelque chose comme ça... Elle parlait d'une fille qui pensait tous les jours quand elle passait sur le pont du train à savoir ce qu'il se passerait si...


Je rassure mes copains copines. Trop chrétiens pour avoir la prétention de m'enlever ce que m'a offert Dieu. Et surtout, j'ai pas envie de rendre triste mes enfants et ma femme. Enfin, je suis sans doute trop lache mais des fois être lâche est bien.

Par contre, je n'ai pas envie non plus de mourir à cause du travail. Cette année, deux collègues sont morts pendant la nuit. Crises cardiaques les deux Ils envoyaient un mail une heure avant de mourir. 


Sur un billet très Loire, j'évoque un sujet qui me touche. Il y a un an, j'ai eu un reportage photo de mon trou du cul (coloscopie). Bon, je passe les gens qui vous demandent si vous avez bien chié liquide 15 fois alors que vous avez la combinaison cul nu... Je me souviens de l'anesthésie, depuis mon appendicite à 10 ans (j'an avais 42) je n'ai pas connu l'anesthésie générale.
Le "on off" de l'anesthésie m'avait marqué. Me dire qu'en un rien de temps on peut tout arrêter...

Il y avait aussi la peur de savoir ce qu'on trouverait dedans... Rien de méchant finalement


Bon l'histoire est jolie. J'ai une belle beauté intérieure, et je montrerai les photos à qui le veut bien. C'est intime, mais un trou du cul est un joli écosystème. 

Le billet est à lire peut être avec plusieurs versions. 

Sinon aujourd'hui c'est mes 11 ans de mariage...




vendredi 26 février 2021

Carte postale du Mont Aiguille et soupirs préconfinés #Gard

Fin de semaine à profiter de la campagne gardoise. Et de ce début de printemps. 
Hier soir, les lamentables Castex et Veran sont venus nous dire rien. Qu'ils viendront nous revoir dans une semaine pour voir si on se reverra, ou pas, dans une semaine... 

J'ai eu l'impression que les appels à faire attention et à respecter le couvre feu n'a trop été pris en compte dans des "jeunes" qui ont mitraillé un commissariat hier à 19h30 à Sarcelle... Pensée aux Dunkerquois et à la Côte d'Azur qui ne vivront que pour travailler, et rester chez soit le soir et le weekend... Nous aurons supporté l'insupportable. 


Ce coin est au dessus de Beaucaire. L'abbaye de Saint Roman est fermée au public, mais en face le Mont Aiguille offre un panorama superbe. Quand le ciel est plus pur, on voit du Ventoux jusqu'au Pic Saint Loup en passant par la mer. 


Cette fin de semaine m'aura offert une respiration. Problème de boulot, avec une surfacturation de 75€ sur la ligne téléphonique (merci le télétravail). A côté, la FNAC m'arnaque de 150 € et vient avec un modeste bon de 10 €. Puis un autre site se révèle visiblement avoir été une arnaque... 

Rien de grave, mais au final ce sentiment d'avoir du mal à faire face à des soucis du quotidien. Rien de grave, mais tout prends des proportions...
Quand j'écris sur ce sentiment de fatigue permanente, je sais que beaucoup ressentent la même chose. Impossibilité de se concentrer, fatigue, chaque truc bête est épuisant ou énervant ou déprimant. 

Et au final sentiment qu'on n'arrivera à rien. Et que même ces quelques paysages n'arrivent à nous satisfaire... 

Les deux andouilles (trois avec Mr Vaccin qui nous dit de prendre du Doliprane avant de se faire vacciner) sont aussi des gens qui font que nous ne sommes pas bien. Le sémillant Gabriel Attal peut faire le malin à fracasser le premier adjoint de Paris. Il n'empêche : en face de ce gouvernement qui n'a aucune paires de couilles, se couche devant "l'économie", et n'a comme seule solution de priver ceux qui bossent de liberté, il n'y a que désespoir et ras le bol. 

Je ne sais pas si d'autres auraient fait mieux. Ils auraient été plus dignes que la bande d'opportuniste au pouvoir qui a volé l'élection de 2017. Merci les frondeurs et le Canard Enchainé... 



mercredi 23 décembre 2020

La magie de Noel...

Fascinant de se dire que demain soir nous "fêterons" Noël. L'église de Roquemaure qui est mis à l'honneur dans mon billet fera deux messes demain, à 17 heures et à 19 heures afin de permettre les "gestes barrière". Mot affreux qui fera son apparition dans la prochaine édition du dictionnaire. 

Nous n'irons à aucune des deux, pour autant Noël est une fête chrétienne qui nous est chère. Cependant demain soir nous serons chez mes parents pour la veillé de Noel. Et vendredi nous montons dans le Forez de Falconette. Je ne veux prendre aucun risque, et quelque part je le confesse. J'ai la trouille. Pas d'être infecté, mais d'infecter les autres.

Ca y est, la petite musique est entrée dans ma tête... La semaine dernière je n'étais pas bien. J'ai refusé d'aller voir mon médecin traditionnel car plus de 70 ans. Je suis allé chez mon "médecin traitant' pour me faire tester. 
D'ailleurs la notion de médecin traitant, qui date des années Chirac Douste-Blazy, est à revoir. Y a 20 ans y avait une jolie offre de médecin généraliste. Aujourd'hui, c'est une denrée rare. J'ai de la chance d'avoir un médecin traitant, et mon médecin qui me suit depuis avant que je ne naisse, et dont j'ai été un conseiller municipal et un vice président de communauté de communes.

La magie de Noel... Le gout n'y est pas.

Un proche ami de promotion avait perdu son épouse il y a plus de 7 ans des suites d'une longue maladie. J'ai appris qu'il avait fait depuis une jolie rencontre, qui se termine dans les mêmes méandres, encore un cancer... Je pense à lui, qui aura perdu son épouse, la maman de sa fille, et qui revit le même cauchemar. Avant Noel. Magie ? Non, pas trop.

Tout à l'heure j'écoutais en marchant sous la pluie un podcast d'un Moscato Show il y a moins d'un mois. La mort tragique de Christophe Dominici, que j'ai revécu presqu'en direct. Avec Vincent qui nous dit à un moment "excusez moi je dois vous laisser". Poignant moment de radio. C'était le 24 novembre. Le lendemain mourrait Maradona. Le monde du sport aura vécu une année horrible. 

2020 avait commencé dans une sorte de cauchemar. Frontignan, bien accompagné d'amis proches, mais les enfants et Falconette malade, gastro terrible. Puis au retour un courrier qui m'a anéanti, l'année n'avait pas commencé. S'en est suivi un cauchemar professionnel, une année terrifiante. Le confinement. Etc, etc... Après j'ai vécu la même vie que bien des gens.

J'ai de la chance : une famille aimante et proche. Des amis que je vois peu mais qui sont là, fiables. Une santé qui va bien, même si fragile. Je ne suis pas à plaindre. Je bois sans doute un peu trop et j'ai moins fait de sport cette année, et le stress et les angoisses me couteront sans doute au final quelques semaines de vie. J'espère continuer à voir grandir mes enfants.

La magie de Noel... Non elle n'y est pas cette année. 

vendredi 11 décembre 2020

Ne pas se laisse abattre même si...

Ne pas se laisser abattre, mais c'est dur quand même. 

La semaine a été épuisante. Télétravail certe, mais travail quand même avec une pression qui se l'allège pas. Un froid polaire, début de neige dans le Gard. Ce matin, après une nuit blanche (debout de 2h à 6h), une toux et un sentiment de fièvre. Mais non, juste de la fatigue et le froid.

Je lisais le billet de Nicolas. Une colère et une exaspération que je comprends et partage sur certains points. "Confiner pour en chier" est tristement juste. J'ai l'impression qu'à part nous emmerder, nous faire du métro - boulot - dodo, nous ne faisons rien. Après, j'ai de la chance. Mes enfants et Mme Faucon sont là. Je ne suis pas seul. 
Et je me rends compte que le syndrome de la grotte est encore présent. Je passe tellement mes journées sur Skype ou au téléphone en faisant des tableaux, des Powerpoints et des déclarations syndicales, sur mon PC portable (le double écran me manque) que je n'ai envie de voir personne. Le soir, m'écrouler dans le canapé devant LCI en buvant un whisky glace. 

Aujourd'hui, en plus de mon boulot et d'un épuisement qui est réel, l'actualité jouait sur mon moral. L'arrêt de la chaine Téléfoot. Un détail pour certains. Pas pour moi. Parce que cela prouve que le football français est vraiment dirigé par une bande de Pink Floyd. Et car je connais, de manière lointaine, des journalistes qui vont se retrouver le bec dans l'eau. 
La direction du football français qui a cessé son championnat alors que les autres pays reprenaient, et s'est jeté dans l'inconnu, est vraiment pitoyable.

Un autre point me touche. Un projet qui n'est pas médiatisé mais qui aura un impact désastreux dans la filière de l'énergie, c'est le projet Hercule. Qui consiste en une refonte inacceptable de la filière énergétique, un meccano financier, et aura des impacts considérables sur la suite. Je relaie, en lien, des déclarations de l'intersyndicale (dont mon syndicat, la CFE-CGC, est totalement partie prenante).
Le discours d'Emmanuel Macron au Creusot qui encense le nucléaire me fait plaisir, mais le derrière des cartes est affligeant. La découpe d'Alstom fait que nous avons perdu toute souveraineté industrielle. Avant nous pouvions construire un réacteur 100% français. Maintenant c'est mort. Des emplois industriels sont menacés alors que le discours est la "relocalisation". Et Hercule aura un impact fort sur mon secteur.

J'ai pris quelques instants ce soir pour aller chez ma coiffeuse dans mon village natal. L'église de mon village est belle. C'est là que nous nous sommes mariés et que j'ai été baptisé. J'ai été élu à la mairie de l'autre côté de la rue.



Ne pas se laisser abattre. Mais quand même des fois on se demande...

lundi 5 octobre 2020

Je pourrais être ton père

J'aurais pu titrer ce billet "passer de la Loire à la Haute-Loire". Le jour de mes 43 ans... Pour ceux qui ne sont pas familiers du jeu des plaques d'immatriculation, le 42 est la Loire et le 43 la Haute-Loire. Cet age est amusant. Le village de ma femme dans le Forez est à cheval entre le 42 et le 43. J'ai basculé...


Au delà de l'année de plus, je me suis fait une remarque en lisant le commentaire d'une fille sur Instagram (sans doute autour de 20 - 25 ans...) qui répondait sur son fil à des questions. A une question un peu lourdingue d'un gars qui tentait un "tu es bien mignone petite fille", elle lui a répondu "pauvre pervers, tu pourrais être mon père"...
Il ne m'appartient pas de porter de jugement sur cet échange, ni sur cette manière de faire "poser des questions" sur Instagram ou ailleurs. 

Par contre cet épisode m'a fait réfléchir.

Je rassure les rares qui me lisent fidèlement. Je l'affirme avec preuve à l'appui, je ne suis pas un pervers. Et avec les filles et les femmes, on met davantage en avant ma réserve et ma timidité qu'autre chose. Au boulot je m'étais inquiété y a deux ans, à un moment où ça se voyait sur ce blog, les pensées qui m'animait n'étaient pas très riantes. 
J'ai demandé à une copine de confiance, deux ans de plus que moi, qui me connait bien, élue Force Ouvrière, si j'avais des comportements inconvenants avec les femmes... Elle a été surprise que ça soit moi, qui met souvent des engueulades à des gros lourdeaux qui emmerdent les nanas, et qui a pris des positions syndicales fortes contre des sexistes salopards, qui pose la question. 

Oui, je suis un féministe. Mais pas comme la verte de Paris qui pense que les hommes sont des violeurs  qu'il faut éradiquer, ou comme celles qui veulent l'écriture inclusive et dégenrer la vie. Je suis un vrai féministe, mais au delà de ça je suis un humaniste
Une femme, tu l'as respectes en tant que femme et en tant qu'être humain. Un homme aussi tu le respectes. Bref, tu respectes les gens. Point. 

Et si ma N+2 aujourd'hui est N+2 c'est que c'est une personne remarquable qui fait un boulot de dingue avec une attitude professionnelle qui inspire le respect. Que certains gros déguelasses qui se l'auraient bien mangé en apéritif et qui ne lui arrivent pas à la cheville balancent des "on sait comment elle est arrivée là...", ils m'ont sur leur route. Et je suis méchant contre tout ce qui est harcèlement, dénigrement, sexisme, racisme, et toute discrimination dans le cadre du boulot ou de dehors. J'ai de la chance d'avoir un collectif qui m'a défendu quand mes amitiés de droite et un attachement à certaines valeurs, en plus de mon étiquette syndicale, ont rendu des gens "méchants" à mon encontre... (pour ne pas dire plus)

Revenons en à ma question. Non, ma copine m'a dit que j'étais quelqu'un apprécié des femmes avec qui je bosse car déjà, quand je leur dis bonjour, la "bise" (époque avant Covid) je me l'autorisais tard. Et qu'à la différence de certains, je n'avais pas des yeux qu'elle qualifiait "de scanner" comme certains qui en une paire de seconde ont fait toute l'anatomie d'une fille. 
Une copine m'a dit qu'elle était surprise que je sois surpris qu'elle soit enceinte de son 6eme mois. Mais pas parce que je ne m'intéresse pas à sa vie, juste parce que je n'ai pas remarqué qu'elle avait grossi et du ventre et des seins. Parce que dans le cadre du boulot, je suis un enuque, je ne regarde pas... Ca ne m'intéresse pas. 

Cela ne veut pas dire que je suis vide de sentiments, mais ça c'est un autre sujet que je réserverai à ma psy quand je la reverrai...

J'en reviens à cette phrase... Je suis tuteur de stage, professeur dans certaines écoles. Manager aussi. J'ai eu des stagiaires dont la dernière avait la moitié de mon age. Deux de mes anciennes stagiaires sont devenues des amies et se confient souvent à moi, et moi aussi.
Un ancien ami (qui aujourd'hui n'en est vraiment plus un) m'avait dit que j'étais un pro de la "friend zone". Oui, c'est vrai...

Mais au delà de ça, alors que je vais bientôt retourner à l'université, je vais avoir en tête cette phrase quand une fille m'apostrophera dans le couloir à la pause, comme ça arrive à chaque fois. J'avais compris y a deux ans, parce qu'un ami qui enseigne aussi me l'avait dit, que je me faisais rentrer dedans par une petite étudiante, et moi j'avais rien vu. Je ne vois jamais ce genre de chose. Fidélité vis à vis de ma femme évidemment, mais dejà jeune je n'ai jamais remarqué quand je me faisais draguer. 
Et certaines copines, qui ne sont restées que des copines, m'ont avoué qu'elles m'avaient dragué, mais que décidément j'étais trop con... 

Là si je m'en rends compte je pourrais lui dire cette phrase qui me fera mal car elle prouvera que le temps est une vrai merde... "je pourrais être ton père". Et je rajouterai "je suis ton professeur". 
Je me fais peut être un film. Je n'aurais jamais à dire cette phrase. Et quelque part ça serait bien... Je ne suis pas le type de mec que l'on drague, même s'il paraît que cela a été le cas...

Avant Falconette, ma petite amie aurait pu être ma petite soeur, elle était plus jeune en tous cas. Maintenant, nous avons grandi tous les deux, nous avons le "même age", épaisseur du trait... 


Beaucoup de réflexion. J'ai 43 ans. Ni beau ni laid. Je pourrais être le papa de ceux que je recrute maintenant. Je suis en tous cas le papa de deux petits garçons qui sont merveilleux. Mais j'ai 43 ans...  

Je pourrais être le père de beaucoup...

vendredi 25 septembre 2020

Respirer devant un texte, une chanson...

La page blanche est la terreur de ceux qui aiment écrire. Oh, nous ne sommes ni Malraux ni Verlaine... Je rêve en ce moment d'être capable d'écrire une chanson.
Le livre de Serge Lama, qui écrit lui même ses textes, me fait me passer de ma psy. Il est à côté de ma souris ce livre, et il est gorgé de textes forts et beaux.

Il y a des textes de chansons qui sont les poèmes d'aujourd'hui. 

Je sais que Serge Lama écrit les textes. Et il demande à des musiciens de les mettre en chanson. Son dernier album, des Cabrel ou Calogero qui sont des as de la mélodie ont mis en oeuvre des textes de Serge Lama. Qui je pense a loupé comme moi les cours de Solfège.

Les muses sont un de ces textes que Cabrel a mis en musique. Lui n'a écrit que le texte. Mais qu'il est beau. 

Serge Lama comme mur porteur... Florent Pagny serait jaloux. Pourtant sa chanson "la solitude", un obscur texte de son album de 2000, m'accompagne comme un nuage noir.

Je pense à ce trou du cul de "supporter" de Lyon qui pour me décrédibiliser dit que ce blog est un journal intime, oui, il a raison. Mais il a aussi l'intérêt de me sentir moins seul, et d'échanger avec des gens qui peuvent avec les mêmes sensations. 

Et en l’occurrence celle du titre. Moi les chansons me touchent. "Souvenir attention danger" de Serge Lama est ma chanson maitre. Ce soir je vois que le texte est vrai, et que les souvenirs sont des dangers. Mais sans eux nous ne pouvons pas construire.
Les amies d'hier (volontairement au féminin) peuvent être les fondations de demain, même si elles ont fait mal. Mais ce qui s'est passé y a 20 ans s'est passé y a 20 ans. 

Je vais peut être lancé un Muse, un "Uprising", pour éviter d'aller me vautrer dans le fauteuil. Sinon, j'ai les alcools et les trucs qu'ils faut. Rimbaud et Verlaine ne tournaient pas qu'à la Contrex...

(après je suis le responsable de tout...)