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mercredi 24 septembre 2025

On a tous quelque chose en nous de Machiavel

J'avais écrit ce billet y a quelque temps. Après un billet assez triste mais humble et honnête que j'avais écrit le 6 septembre : "carresser le black dog devant nos anciens rêves". Nos montagnes...

Bien avant que Kahler n'invente le modèle coloré du PCM pour expliquer nos comportements et permettre à un collectif d’aller sur la lune sans se battre, un Florentin avait déjà mis les cartes sur la table. Pas besoin de PowerPoint ni de séminaire d’entreprise : 
Machiavel avait résumé la chose en trois leviers qui guident les humains. Le sexe. L’argent. L’égo. Nos besoins essentiels...

Serge Lama chantait que l’homme est une secte à lui seul. On aime croire que nous sommes des créatures complexes, aux motivations subtiles. Machiavel nous rappelle qu’en réalité, trois cordes sensibles suffisent à nous faire vibrer.

Longtemps, j’ai pensé que ça ne me concernait pas. Que je n'étais pas du tout dans le schéma Machiavel.
Le sexe ? Franchement, ça n’a jamais été un moteur. Et pas uniquement parce qu’« je ne suis pas un canon », comme me lança un jour une fille dont la phrase aura laissé plus de traces que je ne l’imaginais.
L’argent ? Pas davantage. Je n’en manque pas, je ne cours pas après, et je n’ai jamais eu envie de le voler.
Restait l’égo. Là aussi, je pensais être vacciné : quelques titres, quelques heures de gloire, ça devait suffire. Mais à tout bien y réfléchir… peut-être que ce petit caillou-là est plus gros que je ne voulais l’admettre.

Je me suis souvent rêvé numéro 1. Celui qu’on regarde, qu’on applaudit, qui décide, qui marque l’histoire. Ma vie m’a appris qu’être numéro 2, parfois, n’est pas si mal. A défaut de mieux. Et de toutes façons, quand on n'a pas les capacité d'être le n°1...
Être celui sur qui on compte, à qui on dit « va voir l’autre con, il saura, il est fiable ». Un peu comme une vieille clé qu’on garde toujours dans le tiroir parce qu’on sait qu’elle marche encore.
Mais à force, ça finit par peser d’être seulement une clé. Même une clé qui ouvre pas mal de portes… pour les autres.

Machiavel, lui, aurait sûrement souri. L’égo, c’est ce qui m’a fait grimper. Quand j’ai été nommé maître de conférences, j’ai eu mon bain de lait. L’égo, c’est aussi ce qui me fait mal quand je regarde les montagnes que je ne gravirai jamais. Mais il y a peut-être une sagesse là-dedans : accepter que la lumière n’est pas pour moi, et qu’il y a une dignité à marcher dans l’ombre, si on le fait bien.


Peut-être qu’au fond, le Florentin avait tout compris : on se croit libre, mais on est tous menés par une petite ficelle. La question, c’est juste de savoir laquelle. Mais aussi de savoir ce qu'on est prêt à sacrifier pour nos besoins. Ceux de Kahler et du PCM, et ceux de Machiavel 

jeudi 18 septembre 2025

Bleu et blanc


Bleu et blanc. Deux couleurs, deux humeurs.
Mardi soir la mer et Notre Dame de la Garde n’a pas sauvé le résultat, mais elle m’a appris à regarder (ou imaginer) la montagne qui ne bouge pas. J’écris pour poser la fatigue et laisser le ciel finir le reste.

Hier soir, je m'amusais avec les générations d'images de chat. Je lui ai demandé de me prendre la vue que je vois de mon appartement d'Orcières Merlette (les Autanes) et d'en faire un "Michel Ange" bleu et blanc. Il a fait ce que je lui ai demandé...
Bon, j'ai mal formulé mon prompt. Et pourtant, cette image m'a évoqué pas mal de chose. 

Le bleu n’est plus seulement la couleur du ciel ou de la mer. Il est d'ailleurs taquin, le bleu. Dans le drapeau français, il est la couleur de la ville de Paris. Et c'est une des deux couleurs principales du drapeau emblême de Marseille : la mer certes, mais aussi la protection, signe que la cité phocéenne était protégée par le pape, par la chrétienneté. Ce grand port qui ammenait les croisées avait donc cette croix d'azur

Le blanc, lui, c'est déjà la page Blogger quand je l'ouvre que je n'ai aucune idée. Parler de la journée de manifestation d'aujourd'hui, ça aurait été d'un facile...
Non, dans le drapeau français c'est le symbole des rois. Le rouge à coté signifie qu'il n'ont pas fini trés en forme. A Marseille, c'est la pureté, la paix et la foi chrétienne. Et aussi symboliquement l'accueil, comme l'est cette ville. 

Mardi soir je n'avais aucun espoir avant Real Marseille. Les 15 premières minutes ont été un quart d'heure de tourment. Puis Weah marque. Marseille mene à Madrid. Mais l'expérimenté Kondogbia fait une faute dans la surface. Penalty pour le Real qui égalise. 

Le match a été chouette. Le gardien de Marseille, Rulli, énorme. Mais il n'a rien pu faire contre le deuxième pénalty, franchement scandaleux, de Madrid à la fin. Marseille perd 2-1 à Madrid, rien de choquant. 

Au vu du résultat de la création de chat GPT, j'ai pensé au match. Un peu lesté par les espoirs jetés en deux mi-temps. La montagne au loin ne bouge pas. Elle regarde. C’est rassurant et cruel à la fois — elle sait que les choses reprennent leur place, que la tempête passe, que le stade se vide, que les discussions recommencent.
Les anges peints ne consolent pas, ils observent. Ils ont des visages calmes, on dirait des sculptures. 
Le bleu, ici, est mélancolie assumée. Le blanc, une hésitation d’espoir. 

Entre les deux, il y a mon état d'esprit du moment. Il n'y a pas de black dog dans ce tableau. Parce qu'il est noir. Je ne suis pas raciste mais j'ai demandé du bleu et blanc. 
Je pense à mes espoirs et mes rêves passés. A mes enfants qui grandissent vite, l'un qui souhaite quitter la maison dès la seconde pour vivre un rêve que je ne lui empêchera d'essayer d'atteindre, même si ça me coute. 

Le monde n'est pas qu'en noir est blanc. Il est aussi en bleu et blanc. 

PS : cette photo est celle que j'avais en tête : un contraste de couleur. On reconnait peu Merlette mais sous Michel Ange ça devait ressembler à ça...

samedi 6 septembre 2025

Caresser le black dog devant nos anciennes montagnes

La rentrée s'est bien passée. Mieux que j'imaginais. Pour autant, reprendre en début septembre après la parenthèse un peu enchantée de l'été rappelle une chose. Le temps passe.
Mon grand est entré en 3eme. Je me souviens combien j'étais ému de son entrée en 6eme, dans "mon collège". Celui où j'étais élève. Puis quand j'étais élu dans mon village (quand j'étais élu...), j'étais au conseil d'administration de ce même collège. 
Dans mon d'un mois, j'aurais 48 ans. C'est jeune mais y a de grandes chances d'avoir moins d'avenir que de passé. 

Hier, j'ai raccompagné chez lui le stagiaire de mon école d'ingénieur que j'ai tutoré trois mois. Dans la voiture, on avait notre dernière discussion. Un élève brillant, admirable, attachant. Modeste. Je lui parlais du PCM. Et du principe de réalité.
Quand j'avais son age, je croyais que toutes les montagnes pouvaient se gravir. Je pensais qu’avec de l’effort, du courage, du travail, et surtout beaucoup de loyauté, atteindre les sommets était possible. J’étais certain qu'un place m’attendait, là-haut. 
Même une confidence : un de mes fims préféré était "mon nom est personne". Et je m'imaginais, comme Terence Hill l'imaginait pour Henry Fonda, que j'aurais mon nom dans les livres d'histoire...

Aujourd’hui, je regarde ces mêmes montagnes d’un autre œil. Je sais qu’elles resteront au loin. Innaccessibles. Que certains chemins me resteront innaccessibles. Il faut avoir du souffle et des mollets pour gravir des montagnes et atteindre des sommets. 
Ce n’est pas de la colère. Ce n’est pas de la résignation. Ce n'est même pas de la tristesse, alors que mon black dog à moi me lèche le mollet pendant que j'écrit ce billet. C’est une forme de lucidité un peu amère, mais tranquille. Nous avons le même age avec mon copain Julien Aubert qui part à l'assault d'Avignon. Et qui devenait député quand j'étais élu à Roquemaure et vice président de la communauté de communes. Et je le vois avec toujours cette même envie, cette gentillesse et cette force, que je n'ai plus. 
Et si je parle d'age, le Président à deux mois de moins que moi... (même promotion de l'ENA que Julien).

"Place aux jeunex" dit on. Place à d'autres plutôt.  J'ai l'impression d'avoir fait mon temps. 
Jeune, je m'imaginais au moins député. Aujourd'hui, je me dis "quel bonheur de ne pas à prendre le TGV pour être dans ce bordel qu'est l'Assemblée Nationale jusqu'à bien plus tard que minuit !". Je m'imaginais ministre, mais à quoi bon alors que sur le seul poste à un peu de responsabilité que j'ai eu au boulot, j'ai fini au service médical. 
Et puis je n'ai plus envie. Je regarde grandir mes enfants. Je regarde mon épouse qui sera peut être l'heroine de la suite de l'histoire. C'est comme ça.  

Un jour, un ami m'a dit que je n'avais pas l'ame d'un leader, et que je n'étais pas charismatique (une amie d'enfance m'avait en riant "tu sais que t'es pas canon", oui je sais mais j'espérais... Par contre cette phrase peut être le titre d'un livre). D'ailleurs, mon profil PCM a moins de 5% de rouge... 
Par contre, je suis un bon numéro 2. Commentateur, observateur, conseiller, écoute.
À mes côtés, le chien noir, mon black dog, me suit. Il est là depuis longtemps. Je ne cherche plus à le chasser. Je le caresse, presque avec tendresse. Parce qu’il fait partie du voyage, lui aussi.

Cette année, j'aurais laissé mon mandat de délégué syndical. La perte de mon ami de promotion en février m'a montré que tout à une fin, et pourtant il est monté haut, lui. Pas que dans le ciel. Je resterai quelqu'un de moyen. Ca fait mal de l'écrire, mais c'est comme ça et l'accepter c'est déjà bien. 
Ce que je fais de mieux aujourd'hui, c'est de faire grandir des talents. Mes enfants, mon épouse, les jeunes à qui je donne des cours (avec un style que d'autres profs n'ont pas) et que je prends en stage. Je ne serai jamais chef, je n'aurais jamais la légion d'honneur. Par contre, j'aurais aidé des gens à atteindre leur sommet. 

Peut-être que vieillir, c’est ça. Ne plus croire que tous les sommets nous attendent, mais continuer malgré tout, même quand on ne brille pas. Et reste fidèle à ceux qu'on aime et à ce qu'on croit. Même si le retour n'est pas toujours à la hauteur. 

En attendant, je caresse le black dog devant mes anciennes montagnes. Et puis on a beau être fatigué ou débsabusé, il faut bien continuer le combat…

vendredi 1 août 2025

Pleins (et surtout mal) au dos

Un échange vif et désagréable avec une connaissance, tôt le matin, sur Twitter. De vieux souvenirs qui remontent, et et des souffrances qui piquent encore. Puis un mail au boulot de ma hiérarchie, mal pris. Résultat : deux blessures invisibles.

Dans l’après-midi, une douleur a commencé à descendre dans le bas du dos. Le soir, ça tirait, mais je tenais debout.

Mercredi, j’étais un petit vieux. À 9h, je marchais encore. À midi, j’étais bloqué. Merci la boîte auto pour rentrer chez moi. Le kiné devait s’occuper de ma cheville ? Changement de programme… Il a trouvé le noeud qui me faisait souffrir... Mais je n'arrivais plus à marcher le soir. 

Jeudi, passage chez le médecin. Consultation express : la position parlait pour moi. Lombalgie violente. Pas de nerf touché, donc « de la chance », paraît-il. Mauvais mouvement ? Non. Juste un corps qui dit stop. J’ai raconté mon mardi, ma fatigue. Le médecin a hoché la tête. Et m’a donné kiné + anti-inflammatoires. À moi de réparer ce dos et… de ménager le reste.

Vacances dans une semaine, à la montagne. En espérant que d’ici là, dos et chevilles se soient mis d’accord pour me laisser respirer.

vendredi 7 février 2025

C'était bien nos 20 ans... Mais c'est loin


J'ai perdu hier le président de ma promotion d'étudiant. 47 ans. Un ami extrêmement proche. J'arrive à un age où les enterrements sont plus probables que les baptèmes, les divorces plus que les mariages. 

Je reposte cette vidéo lyonnaise : qu'avons nous fait de nos 20 ans. J'étais à Lyon, à l'ECAM. 
Aujourd'hui j'avais posé un jour de vacances. Je suis triste, je suis allé courir, ça fait du bien. Mais je suis triste. 


A part ça pas grand chose à dire. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde, et quelque part je m'en moque...

samedi 24 février 2024

La vertue du silence

Je viens de passer une semaine de "vacances". Enfin, vacances, le mot est vite dit. Le boulot ne m'aura pas laché, plutôt le syndicalisme. Il a rendu malade un proche que je pensais invincible, mais des parangons de vertues qui ont le mot "humanisme" qui sort de leurs bouches toutes les minutes l'ont touché. Un syndicat qui nous aura donné des leçons lors de la mort de Badinter, mais fait des "fiches" sur les gens pour pouvoir leur faire bien du mal... La couleur "orange" n'est me pique un peu les yeux, humides, en ce moment. 

J'écris pour ne pas être silencieux. En surface tout va bien. Par contre, un ami que je n'ai ni vu ni eu depuis longtemps se bat contre un cancer, et je n'ose pas l'appeler. Un autre ami de promotion est en train de sombrer, dans une depression que j'observe en la connaissant trop. Une amie m'a confié hier quelque chose d'intime et de difficile. 
Je ne sais pas être une éponge, mais j'essais. Lundi matin je retourne au boulot. J'affronterai la haine de certains, l'affection d'autres. Mais surtout une montagne de boulot qui m'attend.

Le reste est superflu. La victoire de Marseille contre le Shaktar était un bonbon, qui a fait passer un peu la pilule du bon Jean-Louis Gasset entraineur de mon club... 

Le reste ? En fait je ne sais pas. La vie est bien plus remarquable qu'un scénario de film ou de roman, elle est imprévisible. Vivre l'instant présent est un mantra qui devrait être mieux appliqué. Quand je suis allé courir ce matin, si j'avais vécu l'instant présent sans me retourner sur le passé et trop anticiper l'avenir, j'aurais évité cette racine qui m'a valu une chute douloureuse. 

A part ça, tout va bien. Et c'est l'essentiel. 

vendredi 29 décembre 2023

Soupirs de blog et de vie et photos de Lirac

Je n'aurais que peu bloguer cette année. 109 billets au compteur, c'est plus que l'an passé (102). Mais infiniment moins qu'on 2010 (583, mais ça faisait plus d'un billet par jour, c'était chouette mais un peu n'importe quoi)

A l'époque, comme mes copains, j'étais constamment sur Sitemeter pour voir le nombre de lecture. Mon dernier billet sur Jacques Delors n'a fait ce jour que 12 vues alors que je l'ai écrit avec mon coeur. Mais quelque part, nous n'écrivons ni pour être lu, encore moins pour être "influent", pour reprendre un terme de l'époque. 
Sitemeter nous permettait aussi de voir d'où venait les gens qui venait nous lire. De quel lien, parfois même de quel endroit. C'était amusant. 

Nous avions aussi le Wikio, pour voir qui nous citait en lien. "Des liens bordel des liens" était un mantra. 

Il y avait des billets que je commençais sans savoir où ils finiraient, ni quand ni comment. Celui là, après une journée d'un froid soleil à marcher dans les vignes de Lirac, est un peu de ceux là. 


En marchant, je pensais un peu à cette année qui vient de passer. Nicolas, peut être le seul blog que je lis régulièrement (pour la qualité de ses contenus, mais aussi parce que j'aime beaucoup le taulier) a écrit un billet retrospectif. Assez dur, qui rappelle que nous ne sommes que des êtres humains, et que le temps qui passe ne nous épargnera pas. 

"2024, en route vers le pire" est le titre de son billet. Rire pour ne pas pleurer et ne pas avoir peur. Ca reprend une phrase de Montaigne : "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder". Cette phrase est terrible mais si vrai. Elle s'applique à la politique (dans ses Essais, il parlait politique). Elle peut s'appliquer à la vie. 

J'ai vécu un période 2018-2023 comme un tourbillon qui accélerait toujours. Au moment où je pensais que ça se calmait, ça repartait plus vite, plus fort. Soit c'était externe, le Covid, des drames, un management toxique, la santé. Soit c'était moi, qui faisait une connerie avec impact maximal, qui faisait du mal et me faisait du mal. 


2023 a été plus calme. Sans doute prendrais je le temps de me retourner tranquillement, avec bienveillance, sur cette année. En Mars, une prise de sang m'a fait prendre conscience que je touchais les bords. Et qu'il fallait faire attention à ma santé. Pour autant, malgré une infection pulmonaire en fin d'année, j'ai l'impression que les choses se sont bien passés.
Le lendemain de ce Noel, je pese 8 kg de moins que l'an passé même époque. Et même taux de masse graisseuse. Mes analyses de sang sont redevenues bonnes.

Au boulot, la personne qui m'a fait beaucoup de mal, à moi et à d'autres, a quitté la boite. Et j'ai évolué positivement. Finalement, les choses vont bien. Les enfants grandissent. Tout ne va pas si mal.

Et poutant en marchant, j'avais peur que tout ceci ne soit qu'un rêve. Que le tourbillon réaccélère. Je sais que le temps qui passe fait que les enterrements seront plus nombreux que les mariages. Mais pourtant...

Un billet pas des plus joyeux. Pourtant je vais bien. Enfin, pas trop mal. 

Le Lirac, ce soir je le boirai. Pas forcément avec modération. Je verrai Janvier pour calmer les exces...
 

mercredi 23 août 2023

Moitié de vacances : soupir caniculaire

Je prends tous les ans mes vacances fin Aout, et je reprends à la rentrée scolaire. Pareil cette année.

Bref, j'arrive à la moitié de mes trois semaines de vacances. Je ne blogue plus. Je partage sur Twitter (enfin non, plus Twitter mais le X qui appelle à la corde me dérange énormément) et Facebook. Pour l'instant ça va.

Il faut chaud. Aujourd'hui on passe tous en rouge dans le sud. J'ai quitté les Hautes Alpes (photos) la veille du passage violent. En montagne, à 1850 mètres d'altitudes, nous sommes plus près des étoiles.Mais aussi plus près du soleiL Et quand il chauffe, ça brule.

Je crains le froid. Il me paralyse. Je chaud, jusqu'au delà de 30°, c'est là que je gagnais mes matchs de tennis. A 40°, 45 ans passés, j'avoue que quatre jours, je souffre. J'ai mal dormi. Et quand je dormais, c'était des cauchemars, récurents. On va allez dans le Forez, je vois qu'en Auvergne ça brule aussi. 
Pendant ce temps les écologistes invitent à leur rentré un rappeur qui insulte les juifs et les chrétiens blancs. Bon. je vais rester pro nucléaire, excusez moi de m'intéresser au climat, et de ne pas chercher le clivage et l'affrontement. Mais LFI font plus avec ce Médine, ils le starifient. Jaurés et Clémenceau doivent être tristes que l'icone de la gauche soit un antisémite anti flics. Sans talent, je ne suis pas rap mais ceux qui écoutent me disent que ce mec, à part chercher le scandale, c'est bof.
C'est la gauche aujourd'hui.
Ils sont pas malins les écolos, ils auraient un sujet d'enfer. Mais non, Marine Tondellier (qui a pris la place de Julien Bayou grace aux saloperies qui ont été balancées sur lui faut ce souvenir, méthodes particulières...), qui veut rivaliser avec Rousseau dans l'outrance, fait du "on va choquer le blanc chrétien, et s'il est male c'est encore mieux". Continuez les filles, vous êtes au top. 

Sinon il fait chaud. Déjà. Je rentre d'une heure et demi de salle de sport, la sortie a été comme l'entrée dans un four. Vous me direz "quelle idée d'aller dans une salle de sport climatisée". Oui, c'est vrai. Ca fait quand même du bien, et il me reste encore quelques kilos de l'épisode tunnel 2020-2022 à perdre. 

Sinon j'ai un signalement à faire sur le 33700. Il parait que j'ai un défaut de paiement d'une amende, à aller sur un site pirate. Ils sont vraiment cons ces branleurs d'arnaqueurs. Pauvres ascenseurs d'Aubervilliers qu'on prive de carte SIM pour ce genre de connerie.
Et le gamin tué à Nimes sinon, c'est horrible. Comme la police n'y ait pour rien et que cela provient de salopard de délinquants, il n'y aura pas d'émeutes. Après c'est vrai qu'il fait chaud. 

La moitié des vacances...

 

samedi 29 avril 2023

Vacances particulières en Pyrénées Orientales...

 Quelques jours de vacances se sont écoulés. Pas forcément les plus reposantes et les plus vivifiantes. Une série de soucis, qui a commencé par un flash à 135 km/h au lieu de 130 sur l’A9, qui a continué par une succession d’irritants dans notre logement Le climax : invasion de puces le mardi, piqures. Une grippe intestinale le mercredi. Et finalement hier un départ anticipé.

Notre médecin n’a pas du tout aimé les piqures. Comme les chiens, on prend des sortes de vermifuges antibiotiques, et ça n’aide pas le ventre… C’est lessives sur lessives… Et c’est surtout le sentiment d’un  triste gâchis. Les vacances nous rendent plus épuisés qu’avant le départ. C’est comme ça.


Le reste, ceux sont des sujets sur lesquels j’ai envie d’écrire.


Le mariage pour tous par exemple. Nicolas a écrit un très bon billet. Je ne fais comme Darmanin ou Pécresse et reset opportuniste sur ce que je pensais y a 10 ans. Je n’étais pas opposé (j’étais même favorable), mais avec des limites, et je n’aurais pas présenté les choses comme elles l’ont été.

Les sorties médiatiques du Roi Soleil Jr, qui pense que la communication c’est plus important que tout. Que « 100 jours » peuvent effacer 6 ans d’arrogance, et d’une élection par erreur. Par effraction. Lui et sa cour de courtisans opportunistes sont écœurants. 

Hier soir, l’interdiction de manifestations autour de la finale de la Coupe de France est une triste image de ce pouvoir qui veut surtout qu’il n’y ait aucun accroc sur la photo. Ce n’est même pas scandaleux tant c’est ridicule et consternant de bêtises. Bien entendu tout ceci finira mal. Déjà le 1er Mai, qui sera explosif.

Ensuite la Coupe du Monde de Rugby, les Jeux Olympiques, mais déjà le Tour de France qui donnera au monde de jolies images… Les notations vont continuer à se dégrader.


Mais ainsi en sera-t-il. Mélenchon qui demande à la police nationale de devenir des factieux montre que malheureusement l’alternance, puisque droite républicaine et gauche républicaine ne sont plus là, sera le Rassemblement National. Il y aura toujours autant de divisions dans le pays, autant de fractures, mais ça ne sera pas pire.

Ce n’est pas ce que je souhaite…

 


Quelques photos de vacances entourent le billet (Argelès sur Mer, Figueras, Collioure). Parce qu’il y a eu des bons moments.

lundi 6 février 2023

Théâtre antique d'Arles et soupir de début de semaine

Un billet du lundi matin. Sur fond d'Arles antique en hiver. Arles l'été c'est magnifique, festif. Il fait chaud. On a envie de sangria et de paella. L'hiver, c'est intime, feutré. C'est une ville à pleins de facette.

Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a vrillé pas très bien je trouve.

Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme. 

J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route que j’ai faites ces derniers jours.

Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est calmé. En tous cas il fait un joli soleil.

 

Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de Marseille, et hier le match était désespérant.

 

Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.

Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir. Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de souffler.

 

Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très bien.  

vendredi 3 février 2023

Tourner une vilaine page (confessions personnelles)

En début de semaine, j’ai écrit un billet sur une blessure intime. Dans une boite normale, un mail agressif adressé un vendredi soir à 20h40 à un membre des RH m’aurait valu une sanction bien plus lourde que celle d’une honte sans nom, et une douleur forte. Je sais que j’ai fait mal à la personne destinataire du mail, qui ne s’attendait pas à recevoir un brulot de la part, en plus, d’une personne vue comme « gentille polie et bienveillante ». Ce soir-là j’ai craqué.

Je lui ai présenté des excuses, sincères. Depuis, une manifestation après et des instances, nous nous sommes revus. Mais le Faucon n’avait plus de plumes. J’ai dû, lors d’une instance, cesser une prise de parole car incapable de parler « plus fort », les micros étant HS.

 

Mardi soir, après une manifestation le matin, j’ai passé de 16h à 20h30 au téléphone. J’ai vu qu’au sein de ma famille politique, il y a un fossé entre le retraité du Var et le salarié de l’Oise. Ma batterie de téléphone était à 10% quand Falconette est allée au sport à 20h30. Mais j’étais encore au téléphone, le coup de fil de trop. Le coup de trop ? J’ai bu deux verres pendant cette soirée. Sauf que j’étais sur un texte que je voulais finir…
Mon épouse est rentrée avec mon grand : je dormais sur mon bureau, le repas et le verre de vin sur la table de la salle à manger.

 

Burn-out ? Il arrive vite… Mais en fait je crois qu’il y a une logique chez l’être humain : nous sommes toujours convalescent. Ce mardi était spécial, l’adrénaline est aussi un truc spécial.

 

J’ai été pris d’une sorte d’euphorie en décembre. Ca allait bien. Pas de drame à Noel. Impression de reprendre les rennes. Et patatra tout s’effondre. Convalescence. Combien de gens ne m’ont pas confié leur replongée en enfer. Pour aucune raison. Aujourd’hui, je n’ai aucune raison « d’aller mal ». 
Au boulot c’est pas Byzance, mais quelle importance ? Je suis payé. Je ne fais pas des choses fantastiques, mais j’ai la chance d’arriver à la fin du mois confortablement, et beaucoup ne l’ont pas, cette chance.
Pourtant j’ai vu combien j’ai été en écart entre ce que j’écrivais et ce que je faisais. Le texte du « travailler mieux » était écrit après mon mail méchant. Donc j’avais oublié l’existence. Sur ce coup-là, ce n’était pas un verre de trop, mais plutôt un de moins. Anti inflammatoire plus des cachets contre l’angoisse. J’aurais du aller prendre l’apéritif plus tôt ça m’aurait éviter les conneries.

 

Pourquoi est-ce que j’écris ça ici ? Ça coute déjà moins cher qu’un psy, et écrire me permet de remettre les idées un peu dans l’ordre. Côté confession également. J’ai honte, j’ai fait honte. Et c’est important.

Par contre, je continue à me flageller. Un ami du boulot, qui m’a couvert devant la direction, m’a demandé d’être indulgent envers moi. Mais je porte ce poids. Le christianisme est génial, mais la notion du péché est puissante quand même. Je ne sais pas si c’est à cause de mon catéchisme cette petite voix dans ma tête qui me rappelle à mes erreurs, et aujourd’hui m’empêche d’avancer.

 

Alors j’écris. Pour avancer. Parce que sans ça je continuerai à me détruire. La parole impeccable m’empêche de dire à voix haute du mal de moi. Mais la petite voix intérieure ne se gêne pas pour parler fort. Personne ne l’entend, moi si.

 

Quand même un truc positif. J’ai une volonté, un objectif. Le coach qui m’a fait le PCM l’an passé l’avait dit lors du séminaire de mon service. L’assertivité est une chose simple. « Je suis une belle personne, je te parle à toi qui est aussi une belle personne ». C’est aussi simple que ça. Respecter l’autre, mais surtout se respecter. Même plus, « s’aimer ». Ca me parait con cette phrase, et loin, très loin.

 

Voilà mon objectif 2023.

 

La prochaine fois, je parlerai d’autre chose. J’ai bien aimé l’interview de Cazeneuve sur le Point de cette semaine. J’ai adoré la position de mon ami Julien Aubert sur les retraites, et la manière dont est amené ce projet. Moins les saloperies du petit président de Lyon sur Juninho. En parlant d’Aulas, je pourrais aussi dire vice président de la FFF et soutien de Le Graet : ça en dit long sur le personnage.

La prochaine fois on parlera d’autre chose. Aujourd’hui, je tourne la page.

mercredi 4 janvier 2023

Penser à soi (les 4 accords Toltèques)

Mon dernier billet de 2022 s’intitulait joliment « fermer le livre ». D’une année où j’ai pondu 102 billets. Ma pire année, après celle, tiens, de 2021, 107 billets. Si je compte le nombre de commentaires, je m’ouvrirai les veines. Mais comme j’ai fermé le livre, et comme j’ai compris que Blogger c’était le bordel pour commenter, je vois les choses avec davantage de philosophie.



J’avais écrit un billet qui parlait des accords Toltèques. Je vais y revenir. Car le sujet me parait important, et étant revenu au bureau j’essaie de les appliquer.

Les accords sont simples :

- Que ta parole soit impeccable : ne médis pas et de ne te dévalorise pas,

- Ne prends pas les choses personnellement,

- Ne fais pas de suppositions, et ais le courage de poser la question,

- Quelques soient les circonstances, fais de ton mieux...

 

Ces règles de vie sont d’une simplicité enfantine. La parole impeccable, chez mes parents ou mes beaux-parents pendant les fêtes, je ne l’ai pas eu. Quand j’en ai eu marre d’entendre dire du mal de tout le quartier et du restant de la famille, j’ai tapé la main sur la table et ait demandé une parole impeccable. Parce que j’en avais marre. Et que je pouvais partir…

 

J’ai écrit un texte que je vais retravailler sur les 4 contre-accords Toltèques, mais d’une manière essayons de les appliquer. « Ne prends pas les choses personnellement » par exemple. J’ai eu une chef qui attaquait personnellement. Rarement de manière frontale. En médisant, elle transgressait le premier accord. Ce qui t’obligeait à transgresser le troisième, parce que forcément tu faisais des suppositions. Le fait de vivre tout ça mal ne te permettait pas de donner le meilleur de toi-même, transgressant le quatrième accord.

Alors oui, c’est dur d’arriver à ne pas prendre le choses personnellement. J’ai commandé à ma libraire le livre de Don Miguel Ruiz sur ces accords, parce que cela donne des clefs.

 

Des clefs, j’en ai eu d’autres. J’ai suivi un coaching sur mon profil PCM qui m’a là encore beaucoup appris sur moi, et sur ce qui a pu se passer. Dans mon boulot et en dehors. Certains de ma famille, vieille droite conservatrice, diraient que ceux sont des conneries de psychologie de bazar… Je ne réponds pas en disant que la NASA utilise ces outils basés sur l’analyse transactionnelle (Eric Berne, un des auteurs « table de chevet ») pour leurs programme spatiaux. Savoir comme tu réagis en période de stress, et apprendre à te contrôler, mais aussi à contrôler les autres. C’est passionnant.

 

Tout ça pour en arriver sur une conclusion de billet qui vaut ce qu’elle vaut. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de résolution. Sinon celle d’arrêter de me retourner vers un passé qui de fait est dépassé, et ne reviendra pas. Ne pas chercher à supposer le futur, qui est un mystère. Profiter du présent. Ca fait très messe, mais le « présent » est un présent, un cadeau. A force de ressasser le passé et de craindre le mystère du demain, je ne profite pas du présent.

 J’ai envie que ce blog reste un lieu de partage. Aujourd’hui, mes centres d’intérêts sont divers. Ils ont changé. Nicolas reste sur la politique et écrit de toujours aussi jolis billets.


Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire et de lire. En parlant d’écriture, je pense aller plus dans ce projet d’écriture personnelle. J’ai aussi envie de comprendre cette drôle de bestiole qu’est l’être humain. Vaste programme, mais passionnant programme.

 

Et j’ai 5 kilos à perdre. Donc j’écris ce billet avant d’aller boire mon whisky du mercredi soir. J’ai quand même passer une heure dans la salle de sport. Ça fait du bien.

Et relire ce que j’ai écrit en gras : « j’ai envie ». Ecouter ses besoins, ses envies. C’est un des points cardinal de l’analyse PCM : connaitre ses besoins et ses motivations. Et les assouvir.


Sinon la photo que j’ai prise est un Olmèque, des mystérieuses Citées d’Or. Je n’ai pas trouvé de Toltèques. Et la croix sous ma phrase très « chrétienne », elle vient du Forez.



dimanche 13 novembre 2022

Un dimanche de Novembre

Tout va bien, mais... Ce petit mais est comme entêtant. Ca va bien, mais...

J'aurais passé ce weekend de trois jours comme un fantome. En short. Chaud le jour, puis climatisation à 16 heures quand tombe le soir. Avec une fatigue épuisante. Nous aurions du voir Black Panther jeudi soir, mais en allant au cinéma une fièvre, pas énorme, m'a étreint dans la voiture. Nous avons fait demi tour et avons regardé le Bluray de Pentagon Papers (deux salles, deux ambiances) pendant que je grelottais sous le plaid. 
Mardi soir, pendant que Falconette était au sport, je me suis effondré sur le lit et me suis endormi. Même pas 20 h 30...

Les photos sont des prises de vue d'aujourd'hui. Ce matin alors que j'allais faire mes paris sportifs (et un conseil : ne pariez jamais à une semaine du séduisant Qatar Equateur qui ouvrira cette coupe du Monde d'hiver... Les surprises vous niquent vos paris), je me disais que j'aurais passé l'automne comme une ame en peine. 




Le zona m'aura fait moins mal que prévu. Mais que de dégats... Cette fatigue m'épuise. Pourtant, tout va bien. Oh, j'ai une semaine de boulot qui m'effraie un peu, et des soirs pas évidents à gérer. Mais je tenterai d'arriver au bout de la semaine... J'y arriverai. 
C'est le contre coup du zona. Mon médecin me le dit, les antiviraux ça épuise. Oui, il a raison. Et l'année a été épuisante. Je ne prévois pas de prises de sang mais j'imagine que les résultats seraient catastrophiques. 

Alors je regarde la "séquence" politique en badaux. Pas d'avis sur l'Ocean Viking. Sinon que les vikings ne viennent pas d'Afrique et que la Méditérannée n'est pas Océan (donc je sens l'arnaque). Pas d'avis sur le "débat" du petit Louis et de Baba, un député de la France Insoumise qui ne sait pas parler sans hurler et sans mettre le mot "raciste" dans toutes ses phrases, et la "star" du PAF qui se baladait à poil sur Comédie à la fin du siècle dernier. 


Il parait que je dois voter pour la présidence des républicains mais je ne sais pas quand c'est et comment on vote. Et honnêtement je m'en contrefous un peu. 

Ce soir, je zapperai entre un Grand Prix de Formule 1 qui n'a que peu d'intérêt (mais Falconette adore) et Monaco Marseille (qui m'inquiète). 
Et j'avoue, le stress du dimanche soir ne m'avait pas manqué : il est de retour.

Demain matin télétravail. La CGT locale a décidé que le bruit et la fureur seraient leurs mots d'ordre. Sans moi.
A demain...






mercredi 31 août 2022

La fin de l'été

"Back to the Business" comme chantaient la Chanson du Dimanche. Demain, Bébé Faucon entre en 6eme au collège. Le petit en CM1. Et moi je reprends les portes de mon entreprise, un poste en dessous celui que j'occupais y a un trimestre. Blues du dimanche soir un mercredi ? Oui, un peu. Je termine presque un mois de vacances, et n'ai pas très envie de retourner dans cette comédie inhumaine qu'est l'entreprise. Mais je me dis que demain soir, Bébé Faucon me parlera de ses profs. 
Un de mes meilleurs amis est prof de math dans ce qui fut notre collège, il ne l'a pas bébé Faucon dans ses clases. 

Je me dis aussi que j'attaque ma 22eme année professionnelle. Avec les stages tout ça, j'en suis peut être à 23. La retraite n'est pas pour de suite, mais je vais attaquer une période de ma vie pas évidente. Je vais basculer à 45 ans, les enfants vont dépasser les 10 ans. Financièrement, je sais que ça va être tendu. Et je ne parle pas des augmentations ci et là...
Ma santé est bof, je sais (du moins je pense) que j'ai moins d'avenir que de passé. Bref, on arrive à l'automne. 

La soirée, je l'attaque devant Amazon Prime. Soirée football. Avec la Coupe du Monde en hiver, y aura pleins de matchs. C'est bien. Aout est le mois des rêves. Septembre nous ramène aux réalités.

Rendez vous au prochain virage... 




mardi 16 août 2022

Carte postale de Nîmes et soupir de vacances

J'avais parlé de vacances avec peu de dépenses en CO2... Après Avignon, Arles, voici Nîmes. Visite du musée de la romanitée, joli et bien agencé. Qui méritera son propre billet.

Non, là je poste ci et là quelques prises de vue très touriste. Vue d'en haut de ce musée par exemple.



Ou alors, vu que le parking des arènes était plein, cette délicieuse église Saint Baudile à coté de la porte d'Auguste. 


Le parking nous a permis quelques déambulations dans le rues fraiches de Nîmes. Et de voir que la cathédrale de Nîmes était en travaux.



A part ça, pas grand chose à dire. Le temps est à l'orage. Dans le coin et dans ma vie. Il fait chaud mais des fois les nuages arrivent sans qu'on s'y attendent. Il pleut un orage qui ne fait même pas du bien à la terre, une pluie violente n'hydrate rien. Et le soleil revient, donnant à l'atmosphère quelque chose de suffoquant. 
C'est un peu ce que je ressens. Des vacances low cost, avec beaucoup de lecture et de visite locale. Deux petits enfants qui sont adorables. Mais il manque un truc. 


Je suis au tiers de celles ci. J'ai complètement oublié le boulot. Mais depuis que je suis passé en deuxième division, dans une indifférence générale qui générera forcément une aigreur qu'il faudra que je gère (elle a déjà débordé dans le cadre privé), je déconnecte facilement. Je n'ai rien à connecter.

Nîmes est sinon une ville magnifique.



mardi 2 août 2022

Irritants & résilience

Des choses ne sont pas graves. J'ai toujours en tête l'adage de Montaigne qui rappelle que le pire peut succéder au pire. Il a raison, j'en ai encore été témoin ce mois de Juillet où personnellement, familialement et collectivement, nous avons passé un step supplémentaires. Une proche qui nous apprends être très malade, les incendies à deux pas de chez moi. 

Moi, au boulot le placard est sympa, merci. Plus dur les attaques dont j'ai fait l'objet, d'endroits que je n'imaginais pas. 

Le soir, rentrant à la maison, deux irritants. Un bib de rosé qui a coulé jusqu'à ce vider. Ca puait le vin, y en avait forcément plu, et Falconette de me laver la cave à vin...
Et la pompe de la piscine qui fuit. Mais on ne voit pas de fuite.
Rien de grave. Mais après une longue journée, ça fait beaucoup...


"Do you know Resilience" demandait Denis Charvet à un joueur de rugby, dans un franglais qui fait un générique du Moscato Show. La résilience, de fait, je l'apprends.  

J'ai été marqué au fer rouge : faible. Plutôt le terme au boulot était "hypersensible". Mais face à la facilité d'esprit et mettre des étiquettes, disons "faible". Le RPS n'a pas eu lieu, j'ai été "accompagné" vers la sortie. La cause du RPS est toujours en poste et continue son travail destructeur. Mais c'est une personne "forte". Sans humanité. Qui envoi des gens à l'hôpital. 
Professionnellement, les 20 ans qui me restent, si je reste dans ma boite, j'aurais cette étiquette. C'est mort. C'est long 20 ans de placard quand on commençait à prendre de l'envol. 

Quelqu'un m'a dit de ne jamais montrer aucune faiblesse. Facile à dire, mais sans doute est ce vrai. J'utilise ce blog comme un exutoire. Quand je vois que depuis un mois je n'écris plus rien sur Facebook de peur que ça soit mal interprété, heureusement qu'aucune connaissance ne connais ce blog.
"Lisse, dur et froid comme la glace". A l'époque bénie des fanfictions où j'écrivais des fictions sur Saint Seiya (les chevaliers du Zodiaque), j'avais idéalisé le chevalier du Cygne, Hyoga. Un hypersensible aussi. Qui, sur un combat contre un Dieu, avait décidé (dans ma fiction) de se geler le coeur et de devenir "lisse, dur et froid comme la glace". 

Deux possibilités. Inexpressif. Ne pas répondre. Rien. Ou alors "le sourire Chirac" plaqué sur le visage. Je ne sais pas. Sauf que le soir, je n'ai plus d'endroit pour être moi même. Protéger aussi Falconette et les enfants, qui en ont marre. Plus que moi. 

Devenir résilient face aux irritants. Perdre une part de son humanité. Peut être le faut il ? La règle de la vie en société, de cette "nouvelle société" où Macron et son surpuissant Kohler sont montrés en modèle (des forces de travail), ne sont peut être pas pour moi ? C'est possible. 

mercredi 6 juillet 2022

Pour dire rien, sinon dire que homme ou femme, c'est vraiment pareil...

Je n'arrive pas à écrire sur le fond. Je reste beaucoup autour de mon nombril. Avec un constat triste : je perd les abdos que j'ai pris. Falconette m'a demandé de moins boire, je devrais vite revenir à une silhouette correcte... En plus, je fais du gainage pendant un CSE en distanciel, donc...

Cela reste difficile d'être rétrogradé au boulot. Avec, pour seule cause, d'avoir été faible à un moment. Je pense qu'un jour j'essaierai de m'assoir sous un arbre et écrire mon expérience. D'une lettre d'une agence importante en 2015 qui a eu un fort impact sur mon entreprise, jusqu'à Juillet 2022 où j'ai entendu des choses douloureuses. Je rêve, comme Guy Birenbaum ou d'autre, d'écrire un roman. Je me dis que changer les prénoms, le type d'activité, le nom de la boite, ça pourrait faire l'objet d'un roman.
Sauf que si je le commence aujourd'hui, il finirait mal. 

Il montrerait que le boulot peut avoir des impacts sur la santé. Et ensuite sur une famille proche, qui en a marre. Des rumeurs qui arrivent sur soi. Bref, un cercle qui fait mal. Si j'écris ce livre aujourd'hui, il n'y aurait pas de fin. Sinon une mauvaise fin. 

En tous cas un point important : ne pas avoir peur de se faire aider. En fin 2018, j'ai eu un premier écueil. Je l'ai pris plein fer. Là, j'ai eu depuis une aide psychologique, je n'en ai pas honte. Cela m'a évité de sombrer totalement. Je n'ai pas sombrer. Tant pis. 

Par contre, je reste sur un billet que j'ai écrit. L'employeur a une responsabilité sur la santé du salarié. Ne jamais l'oublier. C'est écrit dans la loi. C'est tout.
Je l'ai oublié chez moi, et j'ai maintenant une conséquence familiale. C'est pénible... 

Au fait. On parle de féminisme, de l'assemblée et du pouvoir des filles qui arrivent. Tous mes problèmes proviennent d'une femme, placée à un niveau où elle a fait du mal. Ecartant les "petits mignons sans cervelles" pour reprendre ses termes. Sexiste je ne sais pas. 
Je suis féministe. Mais surtout équitable. Le bourreau n'a ni religion, ni sexe, ni couleur, ni passé de ses ancètres. Il est un bourreau

vendredi 1 juillet 2022

Voiture de sécurité...

Je ne suis plus manager. J'ai changé de service. Ma chef de département, qui s'est acharnée sur moi, a gagné. Je suis redevenu un simple ingénieur. 


Je pensais que le 1er Juillet, date de ma mutation, serait le sommet de la colline, qu'on allait descendre maintenant. Penses tu... Montaigne a raison, le pire succède toujours au pire. Je n'ai pas tourné la page, j'ai fermé un livre. Mais un autre, plus grand, est en train de se refermer sur moi.
Mais en m'étant rendu malade par le travail, je n'ai pas vu ce qui se passait autour de moi. Que mes proches souffraient, peut être plus que moi. 

Ca carrière est finie. Ma santé bien entamée. Mon club de foot n'a plus d'entraineur, mon parti politique n'existe plus. Coquerel est président de la commission des finances. Et j'ai ma famille a essayé de sauver.

Ma réputation, visiblement au sein de nos familles, de nos proches, et d'ailleurs, elle est lamentable. 

Pour l'instant 2022 est fantastique. 

Le départ n'a pas démarré qu'il y a déjà la voiture de sécurité. Je le sens mal ce grand prix...

mercredi 6 avril 2022

Les valeurs et un véganisme rapide...

Aujourd'hui j'ai vécu une expérience particulière. Je suis en convalescence, et j'ai repris le boulot lundi. D'abord en télétravail, aujourd'hui en présence. Avec passage devant la DRH pour mes "mandats syndicaux", que j'assume avec responsabilité et diligence. Le problème est juste que je suis en inéquation avec ma hiérarchie, mon département.
Je ne suis pas meilleurs. Mais je n'ai pas les mêmes valeurs. Je privilégie 50 € de moins sur la fiche de paie, mais que les enfants voient leurs parents, et que la priorité soit à la maison qu'au boulot. Je suis dans le temps long : je ne supporte pas les changements de cap et de priorité toutes les cinq minutes. Supporter au sens physiologique du terme : le pilote de F1 ou de Falcon est capable de se prendre des G dans la gueule. Moi pas. 

Aujourd'hui, je suis retourné (pour la première fois de l'année) à la cantine de mon travail (avec les gens qui m'ont poignardé). Et j'ai fait une erreur. J'ai pris un burger végan.
Je suis le mari d'une fille et petite fille de boucher charcutier. Et j'ai gouté à... Cette merde. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'en parlerai à mon cardiologue (un nouveau dans la famille) et à mes psys et docteurs. J'en parle ici.

Alors ce soir je reviens sur mes bases. Le vin de mon ami témoin dans les bons et mauvais moments. Un saucisse lentilles bien comme il faut.

Demain à 6h du matin je partirai comme responsable syndical pour un mouvement dont j'ignore la fin. Je ne sais pas comment je tiendrai. Mais bon...

Suite au prochain épisode. 

samedi 28 août 2021

Barrage sur la Loire et réflexion sur le suicide et le boulot

Quelques photos d'une promenade sur les gorges de la Loire, pas loin du barrage de Grangeant. Dans la commune de Saint Victor sur Loire, qui en fait appartient à Saint Étienne. De cette promenade sur un passage des gorges de la Loire, je vais parler de choses un peu plus dures. A quelques jours de reprendre le boulot.




Je suis dans une situation particulière. Décidé de reprendre un mercredi. Encore un weekend plus deux jours d'oxygène. Oui mon travail me rend malade. Oui je ferai quelque chose. Et oui aussi je reste dans le syndicalisme humaniste pour que le travail ne soit pas une douleur.
Nous avons aujourd'hui des hauts managers qui ont été éduqué aux trois managements : terreur, infantilisation, culpabilisation. Continuons.



A titre personnel, je n'ai pas envie de mourir de manière volontaire en me jetant du haut du pont de  l'autoroute car ma N+2 a décidé que je n'étais pas suffisamment servile, efficace, etc...

D'ailleurs, ce barrage de Grangeant a été le lieu d'un drame personnel. L'ouvrier de mon beau père s'y est donné la mort. Comme tant d'autres avant lui...



C'était Lynda Lemay qui avait chanté une chanson "elle y pense", quelque chose comme ça... Elle parlait d'une fille qui pensait tous les jours quand elle passait sur le pont du train à savoir ce qu'il se passerait si...


Je rassure mes copains copines. Trop chrétiens pour avoir la prétention de m'enlever ce que m'a offert Dieu. Et surtout, j'ai pas envie de rendre triste mes enfants et ma femme. Enfin, je suis sans doute trop lache mais des fois être lâche est bien.

Par contre, je n'ai pas envie non plus de mourir à cause du travail. Cette année, deux collègues sont morts pendant la nuit. Crises cardiaques les deux Ils envoyaient un mail une heure avant de mourir. 


Sur un billet très Loire, j'évoque un sujet qui me touche. Il y a un an, j'ai eu un reportage photo de mon trou du cul (coloscopie). Bon, je passe les gens qui vous demandent si vous avez bien chié liquide 15 fois alors que vous avez la combinaison cul nu... Je me souviens de l'anesthésie, depuis mon appendicite à 10 ans (j'an avais 42) je n'ai pas connu l'anesthésie générale.
Le "on off" de l'anesthésie m'avait marqué. Me dire qu'en un rien de temps on peut tout arrêter...

Il y avait aussi la peur de savoir ce qu'on trouverait dedans... Rien de méchant finalement


Bon l'histoire est jolie. J'ai une belle beauté intérieure, et je montrerai les photos à qui le veut bien. C'est intime, mais un trou du cul est un joli écosystème. 

Le billet est à lire peut être avec plusieurs versions. 

Sinon aujourd'hui c'est mes 11 ans de mariage...