dimanche 28 septembre 2025

Ecrire, pour oublier ses peines...

On a toujours envie de recommencer...

Écrire, c’est comme courir. Comme le sport. Quand on arrête, on perd l’envie. Quand on reprend, on n’a qu’une envie : recommencer.

J’ai eu un moment assez long où écrire était devenu une corvée. Alors j’ai fait autre chose. J’ai lu. J’ai bricolé des montages vidéos sur Capcut pour ma chaîne YouTube. J’ai joué à EA Sports avec mon fils, ou à Football Manager en solo. J’ai découvert ChatGPT, les images décalées qu’il me génère.
J’ai marché aussi… Mais bizarrement, pas envie de courir. Pas envie d’écrire.
Le Black Dog avait fermé la porte de ma grotte, et je n’avais plus ni la force, ni l'envie de la rouvrir.

Et puis… je ne sais pas.

Depuis le début de l’année, je ne suis plus délégué syndical : j’ai recommencé à écrire des tribunes et des déclarations en instance.
Est-ce le retour de Juliette dans ma vie d’écriture ? L’envie de réfléchir sur moi, sur les sujets qui m’intéressent ? Est-ce la possibilité d’illustrer mes billets avec des images amusantes ? Peut-être un peu tout ça.

Je remarque que je blogue différemment. Moins de billets réactifs, écrits dans la hâte. J’en ai quelques-uns en réserve, que je laisse maturer. Ce qui compte, c’est le plaisir. C’est ça qui revient.

Cette nuit, à une heure du matin, j’ai eu cette idée : « Il faut que je dise que ça me fait du bien d’écrire à nouveau. »
Et ce matin, en courant avec le podcast de l’After dans les oreilles, j’ai peaufiné ces lignes. Le sport aide à penser. Et penser aide à écrire. Sport + écriture : combo gagnant.

Ce dimanche, je n’ai pas révolutionné le monde. Pas envie. J’ai continué le dernier Dan Brown.
Marseille a gagné ce week-end (je me suis endormi à 1–0 pour Strasbourg, le réveil était sympa). Le voyage à Rome est réservé, non sans mal (les prix ont flambé, mais on dormira à Prati). Reste à poser mes vacances.

Écrire, c’est ça aussi : partir dans tous les sens, dire tout et rien. Mais retrouver le goût de dire.
Et ça suffit à éclairer un coin de la grotte, assez pour que le Black Dog, au moins pour ce soir, reste tranquille.

J'ai en tête la phrase que m'a dit l'estimable Joseph Macé-Scaron quand je lui parlais de sa trilogie : "Le livre que tu tu veux écrire est celui que tu veux lire". J'ai déjà le titre (le truc du pas canon qui m'a niqué un billet :) ).

À part ça (un dimanche sans un "à part ça", est-ce un dimanche ?), ben rien. L’actualité ne me dit rien. Sarkozy, je n’ai pas plus à dire que jeudi. Les drones, ça ne m’amuse pas.
Je serai en pyjama bien tôt. Dimanche soir, sous le plaid, un verre de whisky à la main. Et c’est très bien comme ça.

1 commentaire:

  1. J'avais oublié à quel point bloguer était addictif, et combien écrire était plaisant. Et c'est certainement le fait de discuter avec toi et Nicolas qui m'a remise dans le bain, plus une période de convalescence suite à un petit pépin de santé durant laquelle je m'ennuyais ferme. Je pensais rester dans le blog généraliste qui ne parlerait pas que de politique...et force est de constater que je ne parle que de çà. Pour m'exprimer bien sûr, pour me défouler, souvent. Mon premier blog s'appelait Incandescences...le feu est toujours là.

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