Sébastien Lecornu n’était pas encore installé que déjà les couteaux s’aiguisaient. Le petit poussin — qui n’en est pas — risquait d’être dévoré avant même d’avoir eu le temps de devenir un poulet. Image dérisoire ? Pas tant que ça. Dans notre vie politique, nous sommes cernés de becs et de griffes.
Aujourd’hui, mon syndicat distribue un tract appelant à la grève du 2 octobre. Je reste à distance. Je lis les appels de l’intersyndicale : toujours la même logique, crier avant d’avoir mal. C’est le même réflexe chez les politiques : la gauche NFP et le RN ont annoncé une motion de censure dès la nomination de Lecornu, sans attendre un seul mot de son programme.
Pendant ce temps, la France n’a pas de budget et tourne à vide.
Sur LCI, un général rappelait hier qu’un budget était vital, notamment pour rattraper — ou limiter — notre retard sur les drones, comme le reconnaissait Lecornu lui-même. Or face à la menace russe, nous avons besoin de force. Et nous voilà pourtant dans la position du poussin : fragile, vulnérable, au milieu d’un monde de prédateurs.
Sur LCI, un général rappelait hier qu’un budget était vital, notamment pour rattraper — ou limiter — notre retard sur les drones, comme le reconnaissait Lecornu lui-même. Or face à la menace russe, nous avons besoin de force. Et nous voilà pourtant dans la position du poussin : fragile, vulnérable, au milieu d’un monde de prédateurs.
C’est ça que j’ai voulu évoquer dans ce dessin : au départ, l’idée était simple, Lecornu en poussin, entouré de méchants de mangas (Freezer étant mon méchant absolu). Mais en vérité, c’est nous tous, Français, qui sommes poussins.
Avec des menaces extérieures, mais aussi intérieures : ceux qui cassent, qui discriminent, qui testent tous les jours les limites de la république, qui confondent tactique partisane et sens du devoir commun.
Avec des menaces extérieures, mais aussi intérieures : ceux qui cassent, qui discriminent, qui testent tous les jours les limites de la république, qui confondent tactique partisane et sens du devoir commun.
Et quand je regarde les sondages présidentiels, je me dis que l’image va encore plus loin. Si Bardella ou Le Pen culminent à 35 % au premier tour, et que Mélenchon se glisse au second, tout devient possible. Surtout une victoire du RN : le front républicain se fera contre Mélenchon.
Et pourtant, le poussin pourrait bien être le prochain président. Macron, a toujours le pouvoir de dissoudre. Et vu qu’il s’intéresse davantage à lui qu’à la France, je ne doute pas qu’il saura trouver la bonne peau de banane. Une dissolution en Septembre ou Décembre 2026 par exemple... (je ne veux pas lui donner des idées à la con, il les a lui même...)
Et si demain, ce poussin maladroit et menacé n’était autre que le prochain président de la République ? En tous cas, les poussins pour l'instant, c'est nous.
Tudieu et saperlipopette, tu me coupes l'herbe sous le pied pour 4 billets que j'ai en gestation! Lecornu et sa méthode, une possible victoire du RN, les inquiétants bruits de guerre à l'est, et l'après Macron! Aurais-tu des dons de télépathie? D'accord avec toi sur la plupart des points, à quelques détails cosmétiques près. J'y reviendrai sans doute, mais pas aujourd'hui, c'est l'été indien par chez moi et je compte profiter des derniers rayons de soleil. Le calme avant la tempête, au sens propre comme au figuré?
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