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jeudi 10 mars 2016

Les valeurs de République encore célébrées

Elle m'a amusé cette photo

Sinon je viens de lire cet article assez édifiant du (pas forcément très digne) toujours président de l'Assemblée Nationale Claude Bartolone qui décore son frère sous les dorures de l'Assemblée. C'est tellement sympa...

Attendons maintenant la visite du très honorable Kim Jong Un dans notre belle capitale.

mercredi 9 mars 2016

Analyse politique miroir

Il est joli ce dessin... (même si Chirac mérite mieux que son reflet à mon modeste avis)


Sinon ça faisait un moment que je n'avais plus utilisé les tags "Chirac" et "Villepin". Je relis mes billets qui datent de presque 10 ans, c'est fou le jugement que j'avais de Villepin, et  ce que j'en avais marre de Chirac à l'époque... (et pourtant je l'aimais, et je l'aime encore)

Sinon Blogger n'envoie plus de notifications par mail sur les billets que l'on pond. C'est chiant. Autant que de commencer deux paragraphes par "c'est chiant"

vendredi 28 août 2015

Placé son PV

Evènement d’envergure de la politique nationale ce matin. L’indispensable et inestimable Jean-Vincent Placé quitte le parti qui a fait de cet apparatchik un sénateur, et un « homme public ». En bon opportuniste qu’il est, il le quitte non sans cracher dans une soupe qui l’a goulument nourri.

Amusant la cause de son départ : « EELV donne aujourd'hui une vision caricaturale et politicienne de l'écologie ». « Caricatural » et « politicien » juge Jean-Vincent Placé... 
Quand le munster dit au babybel qu'il sent un peu fort, comment faut il le prendre ?

Jean-Vincent Placé veut créer son parti. Pourquoi pas : il pourra ainsi se compter, et voir sa véritable représentativité.
Je lui conseillerais pour son parti ce nom suivant. Le Parti Vert. Cela fait P.V. C’est un joli résumé de la carrière politique de Jean-Vincent Placé, le PV… (ou plutôt les PV, ceux qui ne seraient peut être toujours pas payé si le Canard Enchainé n’avait révélé le comportement très moyen du bonhomme…)

Puisque nous parlons de Jean-Vincent Placé, nous relirons avec amusement l’interview délirante qu’il a donnée cet été. Tous les poncifs y sont, dont le très célèbre : « on me critique à cause de mes origines ».
Plutôt qu’une remise en question de ses actes (et de ses écarts), traiter de raciste tous ceux qui vous critiquent... Et pleurer devant ces caricaturistes que l’on défend en étant Charlie, mais pas quand ils caricaturent son auguste personne……

« Pourquoi pas moi » pleurait Jean-Vincent Placé dans un livre vendu à 336 exemplaires ? Peut-être pour l’image déplorable qu’il donne de l’homme public et de la politique. En tous cas beaucoup de ce que je personnellement je déteste dans la politique…


J’écrivais en Juillet sur notre classe politique prépubère… Jean-Vincent Placé en est l’archétype du pré-adolescent « caricatural » et « politicien ». Nous suivrons la suite de sa carrière avec intérêt… (si suite il y a)

vendredi 30 janvier 2015

Notre défaite par forfait ?

J’avais écrit ce dimanche un billet « j’espère qu’ils ne sont pas en train de gagner ». L’Islam radical contre notre civilisation, contre nos valeurs. Je suis servi…
Les exemples continuent, et viennent de partout de dans le monde. Aujourd’hui, le Japon, ce pays que j’aime

Ce qui me fait le plus mal, c’est que j’ai l’impression que ce n’est même pas une victoire de cet islam radical et violent. Non, je crains que ça soit « nous » qui perdons. Par forfait. Parce qu’on a décidé de ne pas lutter, de ne plus lutter. De s’écraser.

Je reprends souvent mon exemple de Marseille cet été. La police contrôle une femme en burka. Des jeunes s’agacent et tabassent les policiers. Le procureur de la république demande que tout le monde soit relâché, et qu’aucune poursuite ne soit engagée, dans « un soucis d’apaisement en plein ramadan ».
Et je reprendrai l’interview de l’ancien maire socialiste de Conflans-Saint-Honorine en exemple : «  J'ai reçu la visite du procureur de la République qui m'a confié que des ordres avaient été donnés pour qu'on ferme les yeux sur le port de la burka afin de ne pas reproduire les émeutes qui, à la suite d'un contrôle de police, avaient mis le feu à Trappes à l'été 2013 »

Et sur les derniers exemples, on a Facebook, qui indique que son réseau social censurera les caricatures de Mahomet selon les pays qui le demandent. La Turquie par exemple, qui veut toujours faire son entrée dans l’Europe.
Et la ville de Clichy qui retire une « œuvre d’art » (bon, chacun ses goûts) pour ne pas heurter une religion ajoute des éléments dans ce sentiment que « nous » sommes en train de déclarer forfait. (finalement ils reviennent, merci Menilmenuche de l'info). De se contraindre, de se censurer.

Après que notre Président de la République soit allé s’agenouiller en Arabie Saoudite pour rendre un hommage plus que symbolique à un Roi grandement critiquable est une anecdote (ou une faute) de plus…


L’après 7 Janvier est une somme de signaux inquiétants, qui viennent d’un peu de partout dans le monde. Inquiétant, vraiment…

dimanche 25 janvier 2015

J'espère qu'ils ne sont pas en train de gagner...

Information qui m'a écoeuré ce matin : le musée Hergé de Louvain-le-Neuve annule une exposition consacrée à Charlie Hebdo (et pas Hergé). Trop dangereux...
Les islamistes qui ont installé une terreur par des actes anti-juifs, anti-chrétien, anti-occident, un peu partout dans le monde (et chez nous), sont en train de gagner. On recule, tous les jours un peu plus. On se censure, on se contraint. 

A coté de ça, pleins de signaux qui me semblent inquiétant. J'avais parlé en début de semaine de ces 42% de français qui pensent qu'il ne faut plus caricaturer le prophète de l'islam. Au nom de quoi ? De la peur ? Du respect ? 

Et puis la manière dont est en train d'évoluer le débat. Cette autoflagellation amorcée par certains grands esprits... 
Bien sur le padamalgam qui a été sorti alors que les douilles étaient encore chaude autour de Charlie Hebdo. Padamalgam, pas de discussion non plus, pas de débat. Peut être n'y a t'il pas de problème...

Et puis ces paroles de nos dirigeants politiques. Critique de notre société. De nous même. Trois connards abattent des gens au nom de leur religion, et on nous sert le "c'est notre faute à nous, de la société". Les islamistes doivent se taper sur les cuisses de voir combien on préfère se flageller entre nous... Sans doute est ce plus facile...

J'avoue que l'après 11 Janvier est en train de m'inquiéter. Je ne remets pas en cause les décisions gouvernementales (sans doute la journée de la laïcité dans les écoles fera beaucoup...) ou présidentielles. Mais plutôt la manière dont est en train de tourner le débat. Collectivement, dans l'ensemble. 

Ces petits signaux qu'on lance aux gens qui ont tué 17 personnes début Janvier. Qui avaient commencé à foutre leur bordel à Nantes, Joué les Tours et Dijon pendant les fêtes de Noël. Une somme de cas individuels... Et je ne remets pas sur la table les actes de violence à Trappes, Marseille, Sarcelles, Barbes, Bruxelles un peu plus avant.

On refuse de mettre les trucs clairement sur la table. On se censure, on s'interdit de parler et d'agir. On demande même à des maires de ne pas respecter la loi (relire ce témoignage de l'ancien maire socialiste de Conflan-Sainte-Honorine, parlant du procureur de la république qui lui a demandé de fermer les yeux sur le port de la burka). 

En agissant de la sorte, "ils" sont en train de gagner. Et ça me fait de la peine...

Sinon j'espère que notre Président a beau temps en Arabie Saoudite... Ici, il fait froid. 

lundi 19 janvier 2015

Sondage et article inquiétants

Sondage du JDD qui m'a inquiété hier. 42% des sondés pensent qu'il ne faut pas caricaturer Mahomet, et qu'il faut tenir compte de ces réactions de haine et de violences que l'on voit ci et là. Inquiétant, vraiment...

Inquiétant aussi cet article sur le Monde.fr, où les "futurs imams de France vident leur sac". 

Inquiétant enfin ces actes de violence dans le monde. Au Niger par exemple, 45 églises brûlées. Violence contre les chrétiens. Impression que certains musulmans veulent vraiment une guerre de civilisation et de religion. 

Tout ce climat est inquiétant... 

mercredi 19 septembre 2012

Enfin Charlie, vous devriez être furieux...

Je suis confession chrétienne (catholique). Pas pratiquant, mais je me sens concerné. J'ai été baptisé, communié. Je me suis marié religieusement, et pile un an plus tard j'ai baptisé mon bébé faucon. J'aime bien mon église. Et je me sens agressé quand des chrétiens sont martyrisés dans le monde à cause de leur croyance.

Pourtant, parmi mes premiers fous rires, j'ai cette fausse pub des Nuls. Et hop...
Dans le même ordre d'idée et de rire, Jésus 2 le retour était une petite merveille... (vous allez vous aimer, bordel de merde ?)
Je n'ai aucune envie de défendre Charlie Hebdo. Même si j'adore Cabu, je ne suis pas fan de ce canard. Mais j'en ai ras le bol du climat de terreur que font planer quelques crétins fanatiques. Et je suis exaspéré par les réactions du premier ministre et de son ministre des affaires étrangères.

Je ne sais pas si c'était ou non le moment. Je ne sais pas si c'est ou non de la provocation gratuite pour faire du buzz et du papier. Mais j'en ai marre que l'on prenne à ce point des gants avec une religion, en fermant totalement les yeux quand d'autres sont moqués, vilipendés, voire plus. J'en ai marre de cette victimisation religieuse, officialisée au plus haut sommet de l'Etat.

On a le droit, en France, terre laïque où les chansonniers ne se sont pas gênés pour moquer les curés et les politiques, de caricaturer qui on veut. Jésus, Mahomet, le Pape, Chirac, Hollande, Johnny ou Benzema.  
On a le droit de critiquer, de se moquer et de rire de l'Islam. On le fait avec d'autres religions.
J'en avais marre, hier, de l'insondable bêtise de certains qui foutaient le bordel à cause d'un film de merde qui dit du mal de leur croyance. Je suis affligé ce matin de l'écho donné à quelques caricatures dont je ne jugerai pas la qualité. Et auquel je contribue. Moins que le plus haut sommet de l’État...

Mais je n’achèterai pas pour autant Charlie Hebdo aujourd'hui (je ne l'achète jamais)... Par contre si les Nuls l'émission reviennent à la télévision, je rachète un vieux décodeur Canal...

mercredi 30 mai 2012

Le changement dans les réactions à l'interview présidentielle, c'est pas pour maintenant...

Hier François Hollande a parlé à la télé. Quelques réactions...

A droite, c’est la déception : « ils ne sont pas convaincus ». 
Pour François Fillon : « François Hollande a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi ». 
Jean-François Copé : « François Hollande présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français ».

A gauche, quel délice, ils sont sous le charme. Martine Aubry : « François Hollande a fait preuve d’un langage de vérité, proche des préoccupations des Français ». Il « salue la réussite d’un exercice pédagogique ».
Harlem Désir: « François Hollande confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action".

Je n'ai pas pris les commentaires des blogs de gauche : ils sont dithyrambiques.

J'avoue, j'ai triché. J'ai repris un vieux billet, où j'ai juste changé les noms. Ceux de gauche deviennent ceux de droite, et vice-versa. Et on change juste le nom, Sarkozy par Hollande. Et tout va bien.
L'UMP d'aujourd'hui reste aussi caricaturale que le Parti Socialiste d'hier (dans 5 ans, peut être connaitront ils le même destin ? ils utilisent les mêmes ficelles en tous cas). Et le PS d'aujourd'hui et ses militants sont aussi pravdaiens que l'UMP au pouvoir hier. Sur les blogs en tous cas, cela se voit : elle est bien diffusée, la saine parole.

Les postes changent, mais les comportements restent les mêmes. C'est la politique parait il...

mardi 6 mars 2012

Etiquetage politique et blogosphérique...

« Je ne suis pas un blog politique » avais je un jour écrit en ces lieux. Cela avait amusé les copains, j’avais même eu droit à une citation chez les modernoeuds.

Je n’ai jamais considéré tenir un blog politique, et ne me suis jamais considéré comme un « blogueur politique ». Je parle politique, beaucoup. Parce que ça me plait. Ca me plait d’essayer d’analyser, ça me plait de critiquer, ça me plait de discuter sur tel ou tel sujet. Avec des gens qui ne pensent pas forcément comme moi, et avec qui la discussion est non seulement possible, mais également agréable.
Ca me plait, la politique. Comme le foot me plait. Mais mon blog n’est pas considéré comme un blog sportif. Suis-je considéré comme « blogueur marseillais » ? Habitant loin de cette belle ville, et étant attaché à mon Gard, cela sera imparfait.

En ce moment, c’est la fête à l’étiquette en ce qui me concerne.
Pour certains, je suis « blogueur de droite ». Parce que je n’ai aucune confiance en le Parti Socialiste.
Pour d’autres, je suis « blogueur de gauche » (si, si…). Parce que je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy, dont j’ai régulièrement critiqué l’action.

La semaine dernière, Science Politique me mettait dans la case des « blogueurs de gauche ». J’ai ri. J’étais pas le seul. Comme me le faisait remarquer l’ami Mathieu, ils n’ont pas lu les blogs. Ils ont vu que je n’étais pas fan de Sarkozy et très critique sur ses actions, donc j’étais « de gauche ». Ah bon ? C’est faux. Mais bon, j’étais d’humeur joueuse, j’ai pris ça par-dessus la jambe.

Pour Elmone, je suis par contre un soutien du gouvernement actuel. J’avoue avoir été plus vif (je le regrette). Qu’il ne me lise pas ne me dérange pas. Qu’il me mette dans le même panier qu’un Corto qui me trouverait presque gauchiste (lui aussi) déjà un peu plus. Qu’il m’étiquette soutien d’un gouvernement dont j’ai régulièrement critiqué l’action et les positions m’est désagréable. Parce que c’est faux.

Aujourd’hui, Philippe Méoule (que j’aime bien) me considère « hiérarque d’une droite groguie ». J’ai beau lui dire que je trouve que c’est caricatural, que c’est faux, et quelque part que je considère ça désagréable (aussi parce que c’est caricatural et faux), mais il "persiste et signe". Bon…
Comme il me répond, avec amusement (et très sympathiquement) : « maintenant, il est vrai qu'étant de droite, on n'est pas obligé d'être sarkozyste, on peut être villepiniste, boutiniste, dupont-aignantiste, moriniste, borlooiste, guéantiste, guainoiste... :-))) ». Oui, on peut être tout ça. Il a oublié libéral, gaulliste, chiraquien, bayrouiste aussi… Ou rien du tout aussi, c’est permis.

Il a aussi oublié, politisé et militant qu’il est, qu’on peut aussi n’être qu’un simple citoyen sans étiquette, qui vote comme il l’entend. Que l’on peut avoir une sensibilité personnelle (ce n’est pas un drame, et la mienne est à droite), mais que l’on peut avoir une réticence à être gêné par ces étiquettes caricaturales.
Je n’ai pour ma part aucune honte par le parcours politique personnel qui est le mien. Au RPR de 95 à 2000. Et puis les 20 ans arrivant, une envie d’être détaché de ces partis politiques, parce que la liberté aussi c’est bien. Et qu’à l’intérieur de ces chapelles, je ne me sentais pas très bien.
Je n’ai aucune honte des derniers votes qui furent les miens. Chirac en 2002. Bayrou puis Sarkozy en 2007. Aux cantonales, pour le candidat de droite au premier tour, pour le socialiste au second. Bref, un citoyen qui se positionne par rapport au choix qu’on lui donne.

J’ajoute un dernier point. Il y a, dans une certaine blogosphère (ou twittosphère) de gauche, de quelque chose qui me contrarie... Pour eux c’est bon, l’élection est gagné, la gauche est quasiment au pouvoir, c’est très bien. Les sondages leur donnent raison, le bilan du sortant est pitoyable, sa campagne est pour l'instant consternante, et c’est évident que je ne vois pas très bien comment la situation peut leur échapper.
Par contre, il y a quelque chose de très désagréable, comme cette envie de « taper du « pas de gauche », du « de droite ». De tous les mettre dans un même paquet. Tu n’es pas de gauche ? Tu ne souhaites pas d’un gouvernement avec les verts et le Front de Gauche ? Tu es donc un ennemi. Même si tu n’es pas dans la bataille militante, tu es un ennemi. Tu ne penses pas la même chose que moi, tu es un ennemi. Bon…

Et soit dit en passant, c’est gentil aujourd’hui. Mais demain si la gauche passe, ceux qui ne sont pas de gauches auront droit à quoi ? Un coupage de leur blog et suppression de leurs comptes Twitter ? Attaques virales ? Des coups de pieds dans la bouche ?
En tous cas un moment de joie pour ceux qui vont gagner c’est évident, mais aussi un lâchage qui risque de faire très mal. 10 ans à être dans l’opposition nationale, ça risque de faire drôle quand la soupape va péter. Et je crains que l’humanisme et la tolérance républicaine ne sortent pas gagnants de cette phase… J’espère me tromper, et je sais pour beaucoup cela ne sera pas le cas… Mais quelques craintes quand même…

En résumé, je n’aime pas cette période dans la blogosphère. Je la regrette un peu. Et du plaisir, c’est clair que je n’en prends pas. J’ai suffisamment à faire dans la vraie vie pour rajouter des polémiques et des frictions supplémentaires dans un lieu qui est un espace de plaisir pour moi.

Enfin, on verra bien la suite. Tout ceci n’est pas bien grave remarquez… On peut faire autre chose que du blog après tout…

jeudi 20 octobre 2011

Présidente ou première dame de France ?

J'ai adoré la caricature du jour de l'excellent Ranson, dessinateur au Parisien. Il illustrait l'interview de Ségolène Royal qui nous rassure, elle ne quittera pas la vie politique. J'en suis ravi.Je ne sais pas si ce billet peut être considéré comme "un mot empoisonné" à l'attention d'une dame que je n'apprécie pas particulièrement (je ne dirai rien sur l'interview... soupir), mais la caricature m'a bien amusé...

mercredi 17 novembre 2010

Nicolas Sarkozy a parlé... les autres aussi ! (caricatures suite)

Je n'ai pas regardé. J'ai regardé à la place un merveilleux documentaire sur la lune (c'est vrai plus). Savez-vous que ce satellite a la taille d’un quart de terre, ce qui en fait en proportion le satellite le plus gros du système solaire ? Vous vous en moquez ? Bon…

Je suis allé voir chez Nicolas un peu ce qui a été dit hier. Il fait un résumé rapide, sans plus de commentaires… Sur les blogs de gens de gauche que je connais, fatalement la désillusion apparait, mais l’inverse m’aurait surpris… Restons dans la caricature jusqu’au bout remarquez, la politique est ainsi faite. Les militants et gens de gauche hurleront à la déception (déçu… les pauvres, comme s’ils en avaient attendu objectivement quelque chose…), et les militants et sympathisants UMP sarkozyste applaudiront et se féliciterons d’avoir un chef tel que lui. C’est la force des choses…

Une question que je me pose, comme ça… Pour savoir objectivement ce qu’il s’est dit, et quoi en penser, est ce sur la blogosphère qu’il faut aller voir ? Est-ce chez les militants zélés du Parti Socialiste ou des partis satellites (on y revient) que nous trouverons la lumière et la vérité ? Euh… Est-ce sur les blogs des amis de Dominique Paillé (donnez moi l’adresse si ça existe) que nous trouverons les informations les plus sûres ?

Sinon, je suis quand même allé voir les réactions officielles. Comme prévu c’est à mourir de rire… J'aurais pu recopier mon billet de la veille...

Au Parti Socialiste, forcément, c’est la déception qui domineMartine Aubry : « J'ai entendu un président de la République hésitant, je dirais déboussolé qui donne l'impression de ne pas savoir où il va ». Phrase délicieuse, de la part d’une personne qui elle sait très bien où elle va… JC Cambadélis : « Nicolas Sarkozy est dans les cordes et n’a plus de ressort si ce ne sont les commentaires de la presse. (…). On n’est plus dans la rupture mais dans la continuité. Nicolas Sarkozy se "chiraquise", en ratant l’occasion de la contrition sur ses erreurs ». On sent une intervention préparée et écrite de longue date, qui aurait également pu servir lors de la dernière, ou prochaine, intervention présidentielle… Ségolène Royal est également comme à son habitude, modérée et raisonnable « Les Français, ce soir, vont avoir de nouvelles raisons d'être en colère et même dégoûtés. J'ai trouvé un président affaibli par ses échecs, et enfin, j'ai trouvé un président qui était discrédité par ses mensonges ». Mensonges, de la part de Ségolène Royal, c’est toujours délicieux…

A droite aussi, la caricature est à son summum. Je crois que j’étais bon en pronostic hier soir, je jouerais des sous la prochaine fois… JF Copé saute de partout dans son appartement tellement il est enthousiaste : « Nicolas Sarkozy a su trouver le ton et les mots justes pour remettre en perspective et expliquer l'action que nous conduisons depuis 2007 et tracer un cap clair et ambitieux pour la suite du quinquennat ». Copier coller des interventions précédentes de Xavier Bertrand, mais ne changeons pas des lècheries qui gagnent. Dominique Paillé est tout en nuance : « L'UMP tient à saluer la détermination du président de la République et la force contenue de son message à destination des Français en fixant une feuille de route précise au gouvernement avec un calendrier de réformes détaillé empruntant une méthode de dialogue et de concertation ». Slurp slurp slurp. Les jeunes Pop n’ont peur de rien : « les annonces volontaristes de Nicolas Sarkozy sont le signe fort d'une réponse aux attentes d'une jeunesse inquiète, alors que le chômage touche près de 23% des 18-24 ans ». Slurp slurp slurp encore.
Et le dernier, on l’a retrouvé, enfin : Frédéric Lefebvre ! « On a un président de la République qui, une nouvelle fois, a donné l'image d'un président de devoir. Chacun a pu, en l'écoutant, mesurer à quel point il fait passer l'intérêt du pays avant sa propre image, avant sa popularité ». C'est plus une langue, c'est une baleine...

Je passe les interventions de Bayrou, Buffet ou Le Pen. Ils n’ont pas passé une bonne soirée non plus, mais le jeu est là. Dur de s’y retrouver en écoutant juste les interventions et réactions. La caricature est au moins aussi pénible que l’est cet exercice d’un président monarchique en face de trois journalistes qui viennent prendre la becquée…
Je lisais chez notre ami Stef (qui n’est pas de droite) la remarque suivante : « Ne laissons plus dire à Sarkozy n’importe quoi ». Il a raison. Mais je pense aussi qu’il faut aller plus loin. Ne laissons plus dire à la classe politique, dans son ensemble, n’importe quoi. Ne les laissons plus être des caricatures d’eux même, avec comme seul objectif prendre le pouvoir et les places qui vont avec…

Ne les laissons plus, ne les laissons plus… C’est bien ambitieux tout ça. Je laisserai le travail à d’autres : je préfère, en ce moment, regarder des documentaires sur les planètes le soir… Impression de partir loin, et franchement ça fait du bien…

mardi 16 novembre 2010

Les réactions à l'interview présidentielle... (prenons de l'avance)

Gagnons un petit peu de temps. Voilà quelles seront les réactions officielles de la classe politique ce soir, après l’interview élyséenne de Nicolas Sarkozy.

A gauche, c’est la déception : « ils ne sont pas convaincus » (ben voyons). Pour Benoit Hamon : « Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d’achat, de la vie chère, des salaires et de l’emploi ». Martine Aubry : « Nicolas Sarkozy présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français ».
Pour Jean-Luc Mélenchon (qui n’a rien dit d’insultant tiens ?) : "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement. Le projet de civilisation de Nicolas Sarkozy, c’est l’assurance de pire en jouant sur les peurs".

A droite par contre, quel délice, ils sont sous le charme. Frédéric Lefebvre n’a pas parlé, mais il ne parle depuis qu’il est allé chez le coiffeur et qu’il est secrétaire d’Etat aux Petits Suisses à la confiture. Par contre, Dominique Paillé n’en peut plus de bonheur : « Nicolas Sarkozy a fait preuve d’un langage de vérité, proche des préoccupations des Français ». Il « salue la réussite d’un exercice pédagogique ». Slurp slurp.
Jean-François Copé ?: « "Nicolas Sarkozy confirme ses engagements pris pendant la campagne présidentielle. Il a donné du sens à son action".

Allez j'avoue : j’ai triché. J’ai fait un mix des déclarations officielles suites aux interviews du 26 janvier 2010 et du 13 Juillet 2010. Mais suis je loin de la vérité ? La gauche trouvera que Nicolas Sarkozy a été décevant et que « de toutes façons les français sont pas dupes, le vrai remaniement en 2012, patati patata », et l’UMP officielle n’en pourra plus de faire des roulades arrières de joie.
J’attends avec intérêt les réactions de Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, et ses copains centristes tiens…