Je n'ai pas regardé Sarkozy hier soir. Par contre, je lis toujours avec sourire les réactions d'après interview. Toujours drôlement caricaturale la politique, mais les militants adorent, ils auraient tort de s'arrêter.A gauche, c'est la déception et "ils ne sont pas convaincus". Quelque chose me dit qu'il était difficile que Sarkozy réussisse à convaincre des gens qui de toutes façons le trouveront nuls, mais bon. Remarquez, c'est normal : en ce qui me concerne, avant que Xavier Bertrand ou Ségolène Royal parlent, je sais que je ne serai pas d'accord avec eux... Donc à gauche, ils n'ont pas aimé, ils le disent.
François Hollande : "Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. Il a disserté, philosophé, pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu". Benoit Hamon, (le petit frère siamois de Frédéric Lefevbre) "Nicolas Sarkozy présente un discours démissionnaire par rapport aux problèmes des Français". Marie-Goerges Buffet, rien est à garder à l'intervention présidentielle. "C’est une vision ultra réactionnaire et destructrice du changement." Fermez le ban.
A droite, forcément, ils étaient sous le charme avant que ne parle le Roy. Donc on a la même caricature qu'à gauche. Les militants fanatiques étant les mêmes dans les deux camps... Frédéric Lefebvre salue "un langage de vérité, proche des préoccupations des Français" et "la réussite d'un exercice pédagogique". Xavier Bertrand, qui n'a peur de rien surtout pas des insultes : "ses priorités sont les mêmes que les français". L'UMP officielle est comblée : Vive le Roy.
Réactions faciles à prévoir, mais je triche. J'ai pris des réactions provenant des dernières interview de Nicolas Sarkozy. 25 Janvier 2010, et 7 Janvier 2008. Et de toutes manières, nous avons les mêmes commentaires, les mêmes réactions. Une gauche caricaturale feignant la déception et ne trouvant rien de bon. Une droite toute aussi caricaturale se pâmant d'un certains bonheur, à jusqu'à s'en mettre pleins les chaussures...
Je crois que c'est ça que je ne supporte plus dans ce militantisme fanatique. Et c'est pour ça que depuis 2000, j'ai rayé toute carte politique de mon portefeuille. Cette auto caricature qui plait aux sympathisants. Et qui rythme la vie politique...
Je ne sais pas si c'est très positif... En tous cas je confesse que cela ne m'amuse plus...
Tu as tort ! Il vaux mieux en rire...
RépondreSupprimerLe problème avec Sarko, c'est que quoiqu'il dise ou fasse, il faut taper dessus quand on est dans l'opposition. Ca pourrait paraître logique sauf qd ca en devient par trop caricatural comme tu le souligne
RépondreSupprimerbne journée
De toutes manière, Le président n'a rien à dire et d'ailleurs il le fait très bien.
RépondreSupprimerOn n'apprend rien. On s'emmerde : les discours ou interviews présidentiels , qu'ils fussent de Sarkozy, Chirac, Mitterrand ou Giscard qui nous ont conduit là où on en est sont la caractéristique du microcosme politique français : paroles, paroles, paroles !
La vacuité totale de ces moulins à paroles qui satisfait les ravis et énerve les opposants.
Sans intérêt.
Mais chacun sait bien que ce qui est dit n'a aucune espèce d'importance...
Moi j'ai rarement vu un président cristalliser autant de rejet voire de haine pure pour une certaine catégorie de la population (petite remarque en marge du thème de l'article).
RépondreSupprimerSinon tu as raison, les indignations et les vivats d'hier sont ceux d'aujourd'hui, tout est affaire de posture à gauche comme à droite. Usant
nous, on a regardé pour une fois. On ne le regrette pas, on s'est payé une bonne tranche de rire. Sans déconner ! On s'est demandé quel est l'humoriste qui lui écrit ses textes, et puis même on s'est demandé si c'était bien lui, le vrai, ou bien un de ses imitateurs.
RépondreSupprimerIl a dit qu'il était honnête et transparent, qu'il passait ses soirées en famille, qu'il n'avait pas le droit de penser à sa réélection, etc ! rien que ça, ça te fait tordre de rire !
Ah oui, une précision !
RépondreSupprimerPour ceux qui apparemment viennent de naître, la démocratie est un combat entre des partisans et des opposants d'une conception de la politique.
Et souvent ceux qui se plaignent de cet l'état de fait sont des supporters déguisés.
À l'instar de ceux claironnent ne jamais faire de la politique : ils sont systématiquement à la droite de l'échiquier politique... ;-)
Cette observation vaut pour tous les pays du monde que j'ai visité. Vas donc aux USA, tu vas voir l'hostilité viscérale entre les Démocrates et les Républicains !
Alors à quoi bon s'en plaindre ? C'est la rançon de la démocratie.
GdC est toujours aussi con, prétentieux, imbuvable. Vive la censure des cons prétentieux imbuvables.
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RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimertu as sans doute raison.
Corto,
c'est le propre du militantisme de base. Sarko parle, la gauche lui tombe dessus. Royal parle, la droite fait de même. C'est systématique, fatiguant, nul
Cuicui,
je lis un peu les commentaires, je vois qu'en effet c'était du vide. Tant pis pour lui
Vlad,
Sarkozy cristalise la haine de gens de droite RPR qui ont soutenu Chirac à l'époque, et d'une gauche qui pense que la droite est, de fait, illégitime. Ca fait beaucoup.
Plume,
Je suppose qu'avant de le regarder, tu savais que tu allais rire un peu, non ?
Gdc, tu dégages
Cuicui,
Je ne sais pas. Je ne m'en plains pas, je n'ai juste plus envie de jouer à ce jeu. Les militants socialistes fanatiques et les militants UMP fanatiques sont les seuls à ne pas voir qu'ils sont exactement les mêmes. C'est dommage.
Nicolas,
Oui, c'est un vrai con. Il n'a rien à faire chez moi, il dégage.
(j'espère pour vous que cela ne sera pas les fers de lance de la campagne à gauche, sinon j'espère que pour vous la défaite sera totale ^___^)
Anonyme,
Je refuse les commentaires anonymes. Désolé.
Tu signes ton commentaire, après je te laisserai.
FalconHill,
RépondreSupprimerHeureusement qu'il est là, ça nous permet de rigoler entre gauchistes...
Comme disait Audiard, des fois ils nous amusent, des fois ils nous fatiguent...
RépondreSupprimerMince, j'ai raté GdC !
RépondreSupprimerSinon, il y en a un qui a bien vendu la mèche, c'est le propagandiste déguisé en journaliste, le toujours sémillant O. Bonnet. qui, dès deux heures de l'après-midi, hier, faisait un billet pour parler de “l'enfumage” auquel le président allait se livrer le soir-même. De la belle et bonne information, quoi...
Bienvenu au club des nini (ni à droite ni à gauche). Une excellente position d'équilibriste à laquelle je participe depuis pas mal d'années. Une grande tristesse m'envahie quand j'écoute les AUBRY (comme ce matin sur France Inter) et le petit nerveux (hier au soir). Heureusement qu'il me reste l'humour. J'ai pris un certain plaisir à alimenter la conversation autour de moi avec la taille des nains (oui je sais, pas le physique disait mon singe) qui avaient quelques difficultés à se positionner sur des fauteuils visiblement pas fait sur mesure....pour le reste que du conventionnel au seul profit des Le Pen (à vomir)
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerNe soyons pas surpris. Mais pour celui du dessus, non, vraiment rien loupé... (c'est mauvais de s'enerver pour des bétises...)
Marius,
Je ne prends pas plaisir à faire parti de ce club. D'ailleurs, je n'en fais pas parti. Je suis de droite. Je n'aime pas l'UMP, mais je suis de droite.
Mais oui, heureusement qu'on peut rigoler : c'est le plus important !
Ah, mais c'est que, moi, il m'amuse énormément, le vicomte de Combat (Victor, Amédée, Théophile, Gauche) !
RépondreSupprimercela ne m'amuse pas non plus.
RépondreSupprimerJe suis comme toi. Quand je vois qu'un pays est en déroute, c'est une situation grave...
Et le pire c'est que on entrevoit pas de solutions. Encore plus grave!
faucon, je m'étais préparée à une soirée rigolote ouais...
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